Commémoration « Bir Hakeim, étape à la stèle, à Clermont l`Hérault.

Le 25 août 2016
Commémoration « Bir Hakeim, étape à la stèle, à
Clermont l’Hérault.
Rendez-vous le dimanche 4 septembre à 11h, à la stèle square du Général de Gaulle à
Clermont l’Hérault. ( étape entre Mourèze et Canet).
Le héros du maquis de Bir Hakeim
Paul Demarne est né le 28 février 1904 à Saint-Georges-d'Orques d'un père ,
receveur buraliste, et d'une mère, institutrice. Il fait ses études primaires à l'école
communale et secondaire au lycée de Montpellier puis à Strasbourg.
En 1924/25, il effectue son service militaire au Bataillon des chasseurs alpins de
Trèves, en Allemagne. Il se marie le 22 novembre à Canet (Hérault) avec Reine, une
fille du pays.
En 1939, Paul Demarne s'engage au 281e RI de Castres et est affecté à la
défense de la frontière italienne. A la suite de l'occupation de la zone sud en
novembre 1942, alors au 8e RI de Montpellier, il est mis en congé de l'armée avec le
grade de capitaine.
Début 1943, Paul Demarne passe dans la Résistance au maquis Bir-Hakeim où il
participe à de nombreux coups de main contre l'occupant à la tête du groupe de
combat du Clermontais.
Paul Demarne devient chef du maquis Bir-Hakeim en remplacement du
commandant Barot (Jean Capel) tué lors de la tragédie de la Parade dans le Causse
Méjean en Lozère avec 59 de ses hommes le 28 mai 1944. Ne cédant pas au
découragement, il reconstitue le maquis afin de poursuivre le combat à la tête d'une
centaine d'hommes.
Hélas, Paul Demarne est tué par trois balles allemandes dans la nuit du 3 août 1944
aux environs de Gignac lors de la réception d'un parachutage.
A Clermont l’Hérault, le changement de nom (Planol en Commandant Paul Demarne)
fut décidé par le Conseil Municipal en 1944, l’année même où le commandant fut
abattu par les Allemands.
De solides gaillards du Midi
Frédéric Mayet ; journaliste du Midi Libre, écrit :
Le lendemain du 25 août, l’édition du 26 août narre : « l’accueil que Montpellier a fait
du maquis du cirque de Mourèze le soir du 25 août sur l’œuf. Aux chants d’une
Marseillaise sans cesse renouvelée, tous les solides gaillards du Midi, de Clermont
l’Hérault, Lodève, Frontignan, Sète, Mèze, et tant d’autres, sont émus aux larmes ».
Ce même 26 août, le préfet ordonne la fermeture des cinémas « pour qu’une
jeunesse inconsciente ne s’amuse pas pendant les combats ».