La responsabilité contractuelle des intermédiaires d
Transcription
La responsabilité contractuelle des intermédiaires d
La responsabilité contractuelle des intermédiaires d’assurance Plan de l’exposé Introduction Législations applicables Principes de la responsabilité contractuelle Les devoirs des intermédiaires Illustrations Réflexions finales 2-12-2015 INTRODUCTION 2-12-2015 Introduction Qu’entend-t-on par « intermédiaire d’assurance » ? Qu’entend-t-on par « service d'intermédiation en assurances » ? La notion d’intermédiaire renvoie enfin aux courtiers, aux agents, aux agents liés, et aux sous-agents. 2-12-2015 LÉGISLATIONS APPLICABLES 2-12-2015 (Principales) législations applicables La loi du 27 mars 1995 relative à l’intermédiation en assurances et à la distribution d’assurances insérée dans la loi du 4 avril 2014 relative aux assurances. La loi du 30 juillet 2013 visant à renforcer la protection des utilisateurs de produits et services financiers ainsi que les compétences de l'Autorité des services et marchés financiers. La loi du 6 avril 2010 relative aux pratiques du marché et à la protection du consommateur. 2-12-2015 PRINCIPES DE LA RESPONSABILITE CONTRACTUELLE 2-12-2015 Principes de la responsabilité contractuelle Pour engager la responsabilité d’un intermédiaire, il faut que la personne lésée démontre : — une faute — Un dommage — Un lien de cause à effet entre les deux (sauf présomption) 2-12-2015 Principes de la responsabilité contractuelle Pour déterminer s’il y a responsabilité, il faut pouvoir répondre à trois questions : — 1. Dans le cadre de quel contrat l’acte allégué de fautif a-t-il été accompli ? C’est la question de la qualification du contrat — 2. Au sein de ce contrat, quelle a été l’obligation qui aurait été méconnue et s’agit-il d’une obligation de moyen ou de résultat ? — 3. Cette faute est-elle en lien de causalité avec le dommage et comment définir ce dommage ? 2-12-2015 La qualification du contrat Principe : le contrat d’entreprise Exception : le contrat de mandat Particularité : le mandat apparent (voir ci-après) A ne pas confondre avec le mandat de placement 2-12-2015 La qualification du contrat Une personne (mandant apparent) peut être engagée sur le fondement d’un mandat apparent si l’apparence d’un mandat lui est imputable, c’est-à-dire si elle a librement par son comportement, même non fautif, contribué à créer ou à laisser subsister cette apparence (Cass., 25 juin 2004, Pas., 2004, I, p. 357). 2-12-2015 La qualification du contrat Il faut démontrer la réunion de quatre conditions : une situation apparente qui ne correspond pas à la situation réelle (élément objectif) La croyance erronée d’un tiers dans la concordance entre la situation apparente et la situation réelle (élément subjectif) Un dommage causé à un tiers L’imputabilité de l’apparence au titulaire du droit, au mandant. 2-12-2015 La qualification du contrat Le « mandat de placement » : document que l’assuré remet à son nouvel intermédiaire, à l’attention de l’assureur, et par lequel l’assuré notifie à l’assureur son intention de résilier la police d’assurance en vigueur à la prochaine échéance tout en chargeant le courtier du remaniement et du remplacement de la police par un nouveau contrat. Cette figure peut entraîner des difficultés que nous illustrerons infra. 2-12-2015 Obligations de moyens ou de résultat Une fois que l’on a qualifié le contrat en question (entreprise, mandat) et identifié l’obligation en cause, il reste à savoir sur qui, de l’intermédiaire, ou le client, reposera la charge de la preuve. C’est ici qu’intervient la question de l’intensité de l’obligation : s’agitil d’une obligation de moyens ou de résultat ? 2-12-2015 Obligations de moyens ou de résultat Obligations de résultat : définition et exemples. Obligations de moyens : définition et exemples. 2-12-2015 Le lien de causalité Le lien de causalité : principe de droit commun Exception en la matière : présomption de causalité L’exclusion du lien causal Le partage de responsabilité 2-12-2015 Le dommage Principe La théorie de la perte d’une chance 2-12-2015 LES DEVOIRS DES INTERMEDIAIRES 2-12-2015 Les devoirs des intermédiaires Nous abordons trois questions : — la définition traditionnelle des devoirs de l’intermédiaire — un aperçu des devoirs récents qui aggravent la responsabilité des intermédiaires — les tendances antérieures qui continueront à s’appliquer 2-12-2015 Devoir d’information, de conseil et de diligence Traditionnellement, on attribue à l’intermédiaire : Un devoir d’information Un devoir de conseil Un devoir de diligence 2-12-2015 Règles récentes très importantes (depuis 2006) Professionnalisme, honnêteté et respect des règles de conduite Importance des attentes et les besoins d’un client. Pour les courtiers, devoir d’impartialité et de recherche efficace. Pour tous les intermédiaires, un travail préparatoire efficace. Une connaissance approfondie des produits d’assurance. Un devoir de transmettre des informations complètes, claires, honnêtes et non trompeuses. 2-12-2015 Principes restant d’actualité sur le devoir de conseil et de diligence La durée du devoir de conseil Les aptitudes de l’assuré La clarté des clauses de la police d’assurance 2-12-2015 ILLUSTRATIONS – APPLICATIONS SUIVANT LA VIE DU CONTRAT 2-12-2015 Illustrations L’absence de placement du risque Assurance illicite Cessation d’activité de l’assureur Assurance inefficace Proposition d’assurance/demande d’assurance 2-12-2015 Illustrations Déclaration du risque Emission de documents et prise d’effet des polices Perception des primes Aggravation en cours d’exécution du contrat Déclaration de sinistre 2-12-2015 Illustrations Transmis et vérification de documents Paiement de l’indemnité Échéance, résiliation et reconduction du contrat Mandat de placement Varia Les polices de la branche 21 - 23 2-12-2015 REFLEXIONS FINALES 2-12-2015 Réflexions finales Une obligation de garantie ? Quid des clauses limitatives ou exonératoires de responsabilité ? 2-12-2015