bons plans - Le Pecheur de France

BONS PLANS
AVRIL
Petits rotengles et gardonneaux en bordure
E
LOÏC CORROYER/PDF
n avril, l’eau se réchauffe sur les bordures peu profondes. C’est le moment pour
faire la friture ou provision de vifs. En plan d’eau ou petit canal, cherchez un herbier
ou une touffe de joncs en bordure. Petits rotengles et gardonneaux trouvent là abri et
nourriture. Pêchez avec une télescopique de 4 m et une ligne légère et sensible (voir
dessin). Mouillez 1 kg d’amorce 3000 Surface avec 1 litre d’eau, puis ajoutez 500 g de
terre de Somme et 100 g de coriandre moulue. Sondez juste à l’extérieur de l’herbier,
et réglez le flotteur pour pêcher 10 à 30 cm au-dessus du fond. Jetez 4 petites boules
d’amorces garnies d’un peu de fouillis (ou quelques pinkies rouges). Rappelez ensuite
toutes les 5 minutes avec 1 noix d’amorce. Pêchez au ver de vase ou au pinky rouge.
Pour mieux conserver vos vifs, écrasez l’ardillon de l’hameçon.
O
J.-J. C.
Poissons : petits rotengles et gardonneaux
Lieu : bordures d’herbiers ou de joncs, en plan d’eau et canaux
Matériel : canne télescopique de 4 m, ligne légère, amorce Surface,
pinkies ou vers de vase
6 - Le Pêcheur de France - N°343 - avril 2013
Faites votre
provision de vifs
L’
ouverture est proche. Il est temps,
pour les adeptes du vif, de la tirette
ou du manié qui n’ont pas de stock, de
faire leur provision de vifs. Au coup pour
les gardonneaux, ablettes, rotengles…
veillez à n’utiliser que des hameçons sans
ardillon. À la bouteille pour les vairons,
attirez-les avec de la biscotte sans sel et ils
se conserveront mieux. Ne les tripotez
pas ! Les transferts d’un seau à l’autre ou
à un aquarium se font avec une épuisette
d’aquariophile. Évitez les chocs thermiques, attendez que les eaux soient à la
même température et ne négligez pas
l’oxygénation. Sacrifiez aussitôt tout
poisson qui donne des signes de faiblesse
ou maladie. Vous pourrez ainsi espérer en
conserver toute la saison dans un aquarium au frais ou un bassin extérieur. O
M. A.
Le sabre en grande profondeur
L
CHRISTOPHE BARLA
e sabre est un poisson hors du commun ! Portant bien son
nom, il vit dans les profondeurs de la majorité des mers et en
particulier dans la Méditerranée. On le retrouve actif dans les
zones « peu profondes » pour cette espèce comprise entre 50 et
250 m dès l’arrivée des premiers beaux jours. On prendra plaisir
à la pêche avec des jigs de 150 à 400 g sur les remontées de
tombants où il trouve une grande quantité de nourriture. Adorant les vifs, il est souvent à la recherche de calamars qu’il
consomme également en grand nombre.
Cherchez un pied de tombant pour commencer et descendez votre leurre bien à la verticale du bateau. Une
fois au fond, prenez contact et animez par une succession de grandes tirées verticales qui vont faire évoluer
votre leurre d’une manière attrayante. La touche
est lourde et le sabre demande à être remonté
assez rapidement dans les premiers mètres, afin
de bien le décoller du fond pour éviter qu’il n’aille
y couper la ligne.
O
C. B.
Poisson : sabre
Lieu : principalement en Méditerranée
Matériel : Canne à jig d’une puissance
de 100 à 300 g, bas de ligne en 100/100
et jig muni d’assist hooks.
La truite au ver à rouler
M
CHRISTOPHE BARLA
arginale, la technique peut vous sauver la mise en avril, sur les parcours soumis
à un fort débit. Une truite affamée, encore alanguie par les basses températures
engamera en effet à coup sûr un gros ver qui dérive doucement vers son poste de
repos. L’appât – un lombric, un bouquet de vers de berge ou de terreau – doit évoluer
près du fond. Il est donc fortement lesté par une simple olive ou un petit plomb-sabot,
plus mobile et moins sujet au blocage dans les galets. Dans les endroits encombrés,
une plombée placée en dérivation est préférable. Quelques chevrotines pincées sur
un brin cassant font alors l’affaire. Il vous reste ensuite à confier votre montage au
courant en demeurant attentif à tout arrêt dans la dérive.
O
P. D.
Poissons : tous salmonidés, mais aussi carnassiers et gros blancs d’eau vive
Lieu : grandes rivières, rivières de moyenne montagne, torrents
Matériel : canne à lancer léger, ou à toc suffisamment puissante,
adaptée à des plombées lourdes
Le doigtier
de surfcasting
L
a réussite de la pêche en surfcasting est
très souvent liée à la capacité du pêcheur
à lancer loin. Pour cela, la pratique d’un
lancer puissant et technique est nécessaire.
Le lancer sud-africain (ou plomb posé) et le
lancer pendulaire permettent de lancer des
appâts à plus de cent mètres sans aucun
problème. Le développement d’une telle
puissance incite à l’utilisation d’un accessoire de protection appelé doigtier. Placé
sur l’index qui maintient le fil, le doigtier
permet de mieux contrôler son lancer en
exploitant l’intégralité de la puissance. Sans
lui, vous perdrez des mètres à coup sûr !O
C. V.
IC
DR
CÉ
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IE
RD
VE
Le Pêcheur de France - N°343 - avril 2013 -
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