La plante de moutarde poussant dans le pot à

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La plante de moutarde poussant dans le pot à
ATELIERS D’ARTISTES
4, 5 & 6 JUILLET
29, 30 & 31 AOÛT
26, 27 & 28 SEPTEMBRE
Un espace de création éphémère dans une ancienne moutarderie : c’est le projet "Intersections
Bister", une exposition d’art contemporain qui sera présentée au public en trois étapes, entre
juillet et septembre 2014, à Jambes.
Suite à l’exposition "Asiles" à l’hôpital psychiatrique du Beau-Vallon, la Ville de Namur, inspirée par le projet de
la Tour13 à Paris, poursuit le parcours artistique insolite namurois dans les anciens locaux de la Moutarderie
Bister. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de "Namur Confluent Culture" (politique culturelle de la Ville) en
collaboration avec SMart Namur et l’entreprise générale Cobelba.
De mai à septembre, une trentaine d’artistes investissent cet espace industriel de 2.000 m², le temps pour
l’entreprise Cobelba d’obtenir le permis d’urbanisme de la réaffectation du lieu en logements. Les artistes se
sont réapproprié les grands espaces du bâtiment en produisant des œuvres liées au site. Les couleurs, les sons,
les odeurs et les lignes du bâtiment - dont les fameuses formes du pot de moutarde en forme de grenade - ont
inspiré peintres, photographes et plasticiens. Les productions vont du tableau au graff' en passant par les
installations, le sténopé ou la fresque murale.
L’exposition, évolutive, se construit en trois phases étalées de mai à septembre 2014. Chaque étape se clôture
par un week-end d’ouverture au grand public. Le projet artistique ne s’achèvera pas en septembre : un
bâtiment de l’ilot sera confié à SMart qui y installera des ateliers d’artistes permanents.
Ouverture des ateliers au public en présence des artistes :
Juillet : vendredi 4 (18h-22h), samedi 5 et dimanche 6 (10-18h)
Août : vendredi 29 (18h-22h), samedi 30 et le dimanche 31 (10h-18h)
Septembre : vendredi 26 (18h-22h), samedi 27 et dimanche 28 (10h-18h)
Artistes participant à Intersections / Bister
Bilal Bahir ● Roch Barbieux ● Françoise Bastin ● Chantal Boussart ● Giuseppe Branchina ● Anna
Carulla ● Frédéric Collin ● Anne-Sophie Colmant ● François Coquel ● Amaury Crasset ● Mathieu
Cwiklinski ● Véronique Decleyre ● Romain Duchêne ● Anne Faber ● Stéphane Gilles ● Xavier Gillet ●
MC Gillus ● Idrisse Hidara ● Sophie Honnof ● Alex Hop ● Eddy Jacob ● Katia Ken ● Martine Laloux ●
Anneke Lauwaert ● Patricia Lejeune pour l’association L’art entre autres ● Philippe Luyten ● Cécile
Massart ● Vittorio Mazzaglia ● Jacques Patris ● Julien Piloy ● Stanislas Verhaegen ● Vinciane Wéry ●
Anciens locaux de la Moutarderie Bister, rue de Francquen 1 à Jambes (Namur)
www.ville.namur.be - www.smartbe.be
www.facebook.com/intersectionsbister
Maison du Tourisme - tél : 081 24 64 49
Affiche : Bilal Bahir et Sophie Honnof (cachet)
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UNE GRENADE DANS LE PAYSAGE JAMBOIS!
La Moutarderie Bister a marqué le paysage jambois pendant plus de 80 ans grâce
à sa fameuse, et emblématique, Moutarde L’Impériale contenue dans un bocal à
facettes.
A l’origine, cette moutarde préparée selon une recette de 1877 était servie à la
louche dans un ravier en grès par l’épicière du coin. En 1926, François Bister, qui
a fait ses premières armes dans la torréfaction de la chicorée, rachète une
moutarderie et son secret de fabrication de l’Impériale.
Avec l’arrivée des grandes surfaces dans les années 50, il décide de livrer son
produit dans un pot en forme de grenade, partant de l’équation détonante :
moutarde = piquant = explosif ! Jean Bister, à qui l’on doit la fabrication de la
moutarde de Dijon, succède à son père en 1950.
Depuis 1995, c’est sa fille Fabienne
Bister qui a repris le flambeau. L’été
2013, l’entreprise Bister a quitté le sol
jambois pour s’implanter à Achêne
(Ciney) où elle emploie une quinzaine
de personnes.
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ATELIERS D’ARTISTES # 1/3
OUVERTS LES 4, 5 & 6 JUILLET À JAMBES
LA PLANTE DE MOUTARDE
POUSSANT DANS LE POT À FACETTES
Il s’agit d’une sculpture de deux mètres représentant la plante de moutarde en
papier de soie poussant dans un pot en forme de grenade. Le pot sera réalisé en
cartons d’emballage trouvés sur le site. Chacune des facettes du pot, en simple
surface ou creusée en profondeur, exprimera la mémoire historique du lieu
depuis sa création et ce, au moyen d’impression de photographies, d’articles de
presse, de publicités, de planches botaniques sur la moutarde, de recettes, etc.
La sculpture sera entourée d’une installation de plantes réelles en pots
suspendues aux fenêtres.
Proposé par :
 Anna Carulla
Issue de l’Escola Llotja de Barcelone, Anna Carulla a illustré entièrement un
ouvrage pour la jeunesse. Peintre et sculpteur, elle se perfectionne à l’Académie
des Beaux-Arts de Namur où elle proposera deux portraits en céramique et une
vingtaine de pièces en porcelaine papier.
 Cécile Massart – Siloùess
Artiste pluridisciplinaire, graphiste et photographe, elle crée à partir de matières
recyclées et naturelles, des objets très divers : des bijoux et des accessoires, des
pantalons modulables, des présentoirs de « galets » en papier…
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L’EMBALLEUSE
L'œuvre raconte l'histoire des dames qui travaillaient à l'emballage. L’objectif
est de montrer, dans ce bâtiment d'exception, l'importance de l'humain et de
son travail qui ont fait l'histoire de la moutarderie. Il y a des âmes dans ce
bâtiment, faisons-les revenir...
L’œuvre se composera de deux parties. L’une, réaliste, représentera le
personnage de l’ouvrière debout devant la table d’emballage, plaçant les pots
dans les paquets. Ce personnage sera réalisé en carton, la table en matériau
récupéré en MDF. L’autre partie sera peinte sur le mur même dans une sorte de
trompe-l’œil prolongeant la table réelle. Les personnages de cette peinture
seront en écho du personnage en dimensions véritables.
Proposé par :
 Anne Faber
Anne Faber a suivi les cours donnés par André Beckers et a ensuite développé
son art seule. Elle évolue dans un monde figuratif, passionnée par la peinture
acrylique. Elle joue avec des lignes simples, des couleurs vives dont le rouge, le
noir et les riches nuances de gris. Comme le dit l'artiste : "Je dessinais dans le
ventre de ma maman".
En avril 2012, elle expose à Limal à l'occasion du parcours d'artiste, puis en mai
à l'occasion des weekends « Découverte domicile". Sa première exposition en
solo a lieu à la Maison Batta à Huy en août 2012. En 2013, elle participe au
"Village aux Artistes" à Longchamps sur le thème "Eau/Mémoire".
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PROJET «MILLS»
En s’inspirant de la grenade Mills, il sera fait usage uniquement de surfaces
carrées, formes présentes sur le pot en verre BISTER, en utilisant des toiles mais
aussi des matériaux trouvés sur place : papier, carton, carrelage, pots... La
peinture acrylique sera utilisée dans des tons vifs et explosifs : rouge, vert fluo,
orange, rose, doré… Ces couleurs flashs et lumineuses donneront du peps à
cette ancienne bâtisse sans la dénaturer pour autant. La création sera morcelée
comme une « explosion des sens » après une dégustation de moutarde. Chaque
partie de création pourra se retrouver accrochée au mur, au plafond, au sol. Des
panneaux intercalés parmi les peintures rappelleront en quelques mots
l'histoire du lieu.
L’œuvre permettra de projeter le spectateur au cœur de la toile pour le
soumettre à ce milieu industriel, entre réel et abstrait. Qu’il se laisse emporter
par ce tourbillon de couleurs et qu’il s’imprègne du lieu. Le projet engage le
rapport entre l'espace et l'explosion de couleur, reflet d'un renouveau pour cet
endroit qui va changer, s'illuminer, reprendre vie. Un espace riche, rempli
d'histoires passées et à venir.
Proposé par :
 Atelier A.Créations | Anne-Sophie Colmant
Formée à la conservation et à la restauration d’œuvres d'art à Saint-Luc à Liège,
elle se réoriente vers la décoration d’intérieur et suit des formations
pluridisciplinaires (2000 -2005) à l’Académie des Beaux-Arts de Dinant. Elle
dessine sur divers supports : papier à l'encre de chine, collage, pantones...
Premières expositions à la Maison de la Culture de Dinant en 2005 et 2006, à la
Meunerie d'Hastière en octobre 2008, à la Baie des tecks à Bomel sous le thème
« Le Masque » en septembre 2009, « Rencontre Artistique » à l’Ecole des
Pauvres à Namur en juillet 2010, « Aux Arts ETCETERA » Au Château de Modave
en octobre 2011, à « Dinant-Montmartre » en septembre 2012. En exposition
individuelle au « Catharose » de Falaën en 2009, Week-end « Wallonie
Bienvenue » à Weillen en mars 2012, « La demoiselle au petit pois » à Namur en
décembre 2013, « Maman est Folle » à Bouge en décembre 2013 et janvier
2014, « La Dame de Pique » à Namur en février 2014, parcours d'artistes «
Chambres avec vues » avec l'inauguration de l'atelier A.Créations en mars 2014.
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COMME HUILE ET EAU
Anneke Lauwaert propose trois interventions inspirées des rencontres de
matières liquides. Elles se situeront dans les petits locaux du rez-de-chaussée,
tels que le vestiaire, le réfectoire, le fumoir ou la salle de nettoyage dans
lesquels flotte une ambiance intime contrastant avec les grands espaces de
production.
L’un d’eux abritera une vidéo en boucle : elle s’inspire de trois tentatives
d'émulsion d'eau et d'huile qui font référence aux ingrédients utilisés lors de la
fabrication de moutarde.
Dans l'espace en face du fumoir, septante grands bocaux en verre, récupérés sur
le site, disposés ici en carré, contiendront les fameuses spirales de bois qui
généraient l’acétification du vinaigre. Le visiteur pourra observer l’évolution de
cette matière plongée dans l’eau, au fil du projet.
Enfin, dans le « fumoir », les petits bocaux style « encrier » aligneront leurs
contenus savamment dosés entre huile et eau, pour tracer une ligne ascendante,
ligne de démarcation des fluides alimentaires.
Proposé par :
 Anneke Lauwaert
Formée à Sint-Lucas à Gand à l'atelier de sculpture dirigé par Pol Spilliaert et Jan
Calmeyn, elle se spécialise en sculpture-mémoire sur l’œuvre de Bernd Lohaus.
En 1994, elle se perfectionne en technique du bronze et en taille de la pierre,
puis en sculpture du marbre portugais au centre culturel de Travail de la pierre à
Evora au Portugal. En 1995, elle suit un masterclass sur le verre chaud (soufflé et
coulé) à l'Académie de Malines, atelier verre, dirigé par Miloslava Svodobova et
Koen Vanderstukken. En 1999, formation sur le ciment blanc.
Anneke Lauwaert participe en août 1992 au Symposium international de
sculpture sur pierre organisé par Michel Smolders aux Avins-en-Condroz, en
1994, au symposium à l’Espace Partenaire à Hamois pour le travail du petit
granit et du calcaire à la carrière MPG à Denée, au stage dans la fonderie de
bronze de Félix Roulin à Biesmerée et en 2000 au concours-événement
"Art/Terre 2000" à Comines-Warneton.
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Elle expose, entre autres, en 1995, dans le cadre du concours Godecharle à
l'Académie du Midi à Bruxelles ; en 1997, elle est lauréate du prix de sculpture
dans le cadre de l'exposition-concours "Les Carmes" à Marche-en-Famenne et,
en 2000, lauréate du Premier Grand Prix Européen de la Sculpture dans le cadre
de l'exposition-concours de sculptures monumentales de plein air au Centre
Géographique de l'Europe des 15, à Viroinval puis au Salon des Lauréats du
concours "Piet Staut" à Beveren, Anvers. En 2014, participation à Off Art Fair et
Truc Troc Art à Bruxelles ainsi que Art Up à Lille.
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AFFICHES
Ce projet est une rencontre de deux formes traitées en parallèle : la première
est celle du bocal à moutarde, la seconde celle de la grenade Mills elle-même.
Chacune de ces deux formes sera déclinée en une série de sept affiches. Chaque
série d’affiches représentera d’abord plusieurs éléments qui constituent chaque
objet, ensuite l'objet complet. La première série sera apposée au-dessus de
l’autre, sur un grand mur blanc.
Les deux séries d'affiches parleront de la moutarde qui était fabriquée dans
l'usine et en même temps, de la disparition de cette activité industrielle du site.
Chaque visiteur recevra une carte postale tirée d'une des images utilisées pour
l'affiche et pourra l'envoyer par la poste afin de faire durer la mémoire du lieu et
de son activité.
L’une de ces affiches a été choisie comme visuel générique pour Intersections
Bister.
Proposé par
 Bilal Bahir
Diplômé de l’Institute of Fine Arts et de l'Université des Beaux-Arts de Bagdad
en sculpture, Bilal Bahir reçoit en 2007 le deuxième prix lors de l’exposition
collective organisée pour les jeunes artistes par l'association de l'Art Plastique
Irakien. Il expose à la galerie Madarat à Bagdad « Printemps sans armes », dans
la rue Mutanabi, dans une librairie et dans le palais de justice dans le cadre de
« L'art fait la paix » ou à l’occasion de la semaine mondiale des droits de
l'homme au Ministère des affaires étrangères.
En 2010, ses peintures ont été présentées à la galerie Tarnish and Gold à
Minneapolis (USA) dans le cadre de l’exposition “The Art of Conflict, Identity in
War and Displacement”. Inscrit en 2011 à l'Académie des Beaux-Arts de Namur,
il y obtient le premier prix pour son travail en sculpture, participe au prix Louis
Schmidt (ULB, Bruxelles) et reçoit en 2012 le premier prix Lambert Lecrenier
(Huy). En 2013, il expose à la Biennale d'Art Contemporain de Wanze et en 2014,
dans le cadre de l'« Etat de la Question » à la Maison de la Culture de Namur et
à Truc Troc Art au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles.
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MONSIAL
« Mes créations mettent de la vie, des couleurs et de la bonne humeur dans les
endroits "endormis" comme celui-ci. Ce lieu temporaire de création à Jambes
sera un lien entre le passé, le présent et le futur. Une âme du passé additionnée
d’une âme artistique donneront à ce site une belle vie future ».
Si Chantal Boussart n’a pas déménagé son atelier dans les bâtiments de la
moutarderie, elle a cependant été inspirée par le lieu et surtout les couleurs
évoquées par les emballages des produits. Un couvercle rouge, la moutarde
jaune et l’idée d’explosion du goût. Elle nous livre donc un tableau haut en
couleurs et en un feu d’artifice de moutarde et de petits oignons bien alléchants,
plein d’une joie contagieuse.
Proposé par :
 Chantal Boussart
Née à Bruxelles dans une famille passionnée par la peinture et la sculpture,
Chantal Boussart suit des études classiques mais se forme aussi auprès des
peintres Somville, Pasques et Soupart. Travaillant à la galerie Saint Jean ainsi
qu’à la galerie de l’Escalier à Bruxelles, elle s’inscrit dans différents cours d’art
plastique.
Lorsqu’elle s’expatrie, elle s’installe en Espagne à Altea, ville de peintres où elle
ouvre un restaurant/galerie "El Buro Blanco". Elle y côtoie Miro qui y tient son
atelier et qui lui offre une nouvelle vision de la peinture. A partir de là, elle sait
qu’elle ne cédera pas au figuratif. Ensuite en Allemagne, elle ouvre avec deux
amies la galerie "Un Art" à Solingen. Entretemps, elle vit cinq ans à Copenhague
et plus précisément dans la république libre de Christiania. Cette république est
installée dans un ancien site industriel investi par les artistes. Là, son travail a
consisté à récupérer des cartons, à les cimenter et à les décorer.
Ses expositions récentes ont eu lieu à Cannes au Palais des Festivals avec les
Artistes du Monde, à Barbizon avec "L’art en l’âme", à Chartres pour "L’art à
part", à Namur pour "Chambres avec vues", à Uccle à la galerie VDK, à Bruxelles
à la Brenart Gallery et au Cercle de Lorraine.
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FRESQUE SUR LE PIGNON EXTÉRIEUR
Cette fresque se situera sur le pignon visible depuis la rue, marquant la
différence de volume entre la première partie du bâtiment industriel et la
seconde partie plus large de quatre mètres. Elle occupera l’ensemble de ce
pignon pour participer à l’embellissement de ce lieu dans un style personnel et
graphique tout en respectant les valeurs de chacun et en mettant en avant la vie
passée de cet endroit.
La peinture sera réalisée sous la forme d’une performance en trois jours à l’aide
d’une nacelle. Des employés actuels et des employés pensionnés de cette usine
seront invités lors de cette performance et pourront échanger leurs avis sur
cette production en cours.
L’œuvre s’inspirera de la technique des graffitis en utilisant la bombe de
peinture dans un style urbain contemporain. Les différents éléments graphiques
et formes abstraites seront élaborés à partir du logo principal de la moutarderie
en restant dans la gamme des couleurs de l’entreprise.
Proposé par :
 François Coquel
Artiste peintre issu du milieu Graffiti et décorateur indépendant, le Jambois
François Coquel réalise des peintures décoratives depuis plusieurs années.
Tantôt il s’agit de travaux de commandes pour l’immeuble d’une société de
construction, le Point Vélo de Liège ou la base militaire de Florennes (un avion
dans les nuages), tantôt de créations personnelles contemporaines sur une
palissade tout en participant régulièrement à des projets de grande envergure
comme la performance I louve Graf sur un très grand bâtiment.
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ATELIERS ET EXPOSITION DE STÉNOPÉS
Le sténopé est un appareil photographique sans objectif. La lumière s’introduit
dans une boîte par un tout petit trou. Sa simplicité de construction nous permet
de le fabriquer nous-mêmes et à partir de matériaux de récupération. Quelques
morceaux de bois, une boîte de conserve peuvent faire l’affaire, en profitant de
ce qui existe sur le site. Une fois Ie négatif développé, les impressions seront
tirées par contact sur un papier aquarelle selon la technique de la cyanotopie. Il
s’agira d’aller sonner aux portes des maisons voisines, des institutions du
quartier, des employés de la moutarderie pour demander à toutes ces
personnes de réaliser une photo. Il serait intéressant de réaliser une prise de
vue par mois, ce qui permettrait d’avoir un témoignage de l’évolution des
différents moments du chantier d’expression artistique. L’exposition du travail
réalisé aurait lieu en septembre. Ces tirages pourront être un témoignage
architectural et accueillir les nouveaux occupants des lieux.
Proposé par :
 Stanislas Verhaegen
Formé l’ILFOP et à l’Académie des Beaux-Arts aux différentes techniques
photographiques comme la prise de vue de reportage, le studio et le tirage
argentique, Stanislas Verhaegen anime en 2012 la partie technique de l’atelier
“Le plus simple appareil” avec Philippe Lavandy. Cet atelier a pour but de tisser
du lien social entre les participants et le quartier des Ponts Spalaux à Namur. De
2012 à 2014, il anime l’atelier de portraits de studio “Les voisins sont des
indiens” avec Werner Moron. La dynamique de cet atelier consistait à donner à
chacun la possibilité de faire ressortir la dimension artistique qui est en lui. Une
mise en commun de ce travail permet de faire bouillonner les idées des
participants et de créer une émulsion commune. En 2014, il présente sa série de
photographies "HepCmoi" sur la vie quotidienne d’un patient en traitement du
virus de l’hépatite C lors de "Chambres avec vues".
En 2009, il expose, à la galerie Amat’Art, quatre suites
photographiques "Portraits et Sentiments" représentant la Solitude,
l’Indifférence, l’Amour et la Rencontre. En octobre 2013, sa série « Elévation »
relève de la macrophotographie réalisée lors d’un projet architectural à Istanbul,
en tirages argentiques et impressions numériques, exposée à la galerie Balastra.
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MARELLE
Consommateur des produits Bister de longue date, Jacques Patris découvre lors
de sa visite des anciens locaux de la moutarderie en avril dernier,
l’emplacement historique de cette production. Il s’attache, pour son projet, aux
formes et aux mots : le pot « grenade » et « bis-ter ». Bis, ter, quinquies, sexies,
septies, octies, nonnies, la traduction latine de deux fois, trois fois et ainsi de
suite. Il manquait « une fois » qui en latin se dit « semel ». De semel à la « ter »,
il n’y a qu’un pas et de la terre au ciel, une marelle ! Son intervention prendra la
forme d’une marelle géante de deux mètres de large sur quatre mètres de long
évoquant une grenade dont les cases seront numérotées semel, bis, ter, etc. Les
déplacements sur la marelle seront interceptés par des faisceaux lumineux et
des capteurs qui émettront des parfums en adéquation avec les productions
Bister : vinaigre, moutarde, etc. La forme du dossier remis est elle-même très
originale. C’est un colis renfermant un pot de moutarde « grenade » propre.
Sous le couvercle un fil à tirer et un document à lire : le CV de l’artiste et son
parcours créatif. Sous l’étiquette se déplie un accordéon de 8 facettes rectoverso alternant textes et photos d’un pot, présentant le projet de marelle.
Proposé par :

Jacques Patris
Formé à l’ébénisterie et à la photographie à l’IATA, au dessin et à la peinture à
l’Académie des Beaux-Arts, Jacques Patris expose en 1983, à la galerie Détour
de Jambes, ses photographies autour et alentour du peintre R-M. Balau. En
1998, il y expose « Bâtons, barres, poteaux, perches » en appui au sol et au mur.
En 1990, il obtient le Prix Jeune Peinture belge au Palais des Beaux-Arts à
Bruxelles et participe à la 5eme Triennale des artistes de la Province de Namur.
Il exposera régulièrement à la galerie Détour à Jambes, dont le 40e anniversaire
a été fêté en 2013, et en devient directeur artistique. Il participe au parcours
« Chambres avec vues » depuis 2010 (« Chambre noire avec vue ») dans les
entrepôts de Lock’O à Saint-Servais.
La photographie, principalement, nourrit son travail. L'utilisation d'objets
trouvés est un moyen de mettre en œuvre cette image photographique en
installation tridimensionnelle. Des différents métiers d'art et/ou de l'art qu’il a
abordés, il a gardé un moyen de faire aboutir la création d'objets, produits de
son imagination. Il utilise aussi des moyens techniques électriques,
électroniques et mécaniques pour actionner ou animer, parfumer, éclairer…
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PERSPECTIVE – ICÔNE (INSTALLATIONS PHOTOGRAPHIQUES)
Le projet mettra en situation des photographies reprises d’archives réalisées durant
toute la période d’activité de l’entreprise, lors de reportages photographiques
commandés dans un but de promotion et de communication ou simplement des
photographies prises par le personnel. L’objectif de ces installations est de permettre
une certaine compréhension du lieu et de son histoire et de voir son évolution à
travers les années. Le bâtiment étant désaffecté à ce jour, ces installations
pourraient permettre au public de se projeter et de comprendre l’atmosphère de
travail du lieu, répondant ainsi à la dimension sociale et patrimoniale de l’événement.
« Perspective » crée une illusion d’optique lorsque le spectateur se trouve en un
point très précis. A cet endroit, les perspectives des images correspondront aux
perspectives de l’environnement. Les photographies en très grand format seront
fixées au sol et au plafond, donnant l’illusion de flottement dans l’espace.
« Concept » poursuit le même principe en s’appliquant à l’icône du fameux pot de
moutarde mais cette fois à partir d’images tapissées sur les sols, les murs et le
plafond.
Proposé par
 Idrisse Hidara
Diplômé en photographie à l’Ecole supérieure des Arts (Saint-Luc) à Liège, Idrisse
Hidara expose son premier travail sur le thème des Femmes du Maroc et de Belgique
et prend part à l’exposition de « Local Bastart ». En 2012, il participe à l’émission tv
« Sans chichis » en tant qu’artiste du loft.
En 2013, de son voyage aux USA avec la galerie Nadiart international, nait
l’exposition « On my way I met the road ». Il est sélectionné par Howard Greenberg
(Journal de la photographie) pour son travail « Un voyage dans l’ombre ».
En 2014, il participe aux expositions « L’état de la question » à la Maison de la
Culture de Namur et « Chic and cheap ».
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FRESQUE MURALE
Il ne s’agira pas ici, dans le site de la moutarderie, d’une commande publicitaire ou
promotionnelle mais d’un moment de liberté comme on pourrait en trouver en rue.
Ces mètres carrés de murs vides n’attendent que les jets des bombes de peinture
dans une grande liberté d’inspiration avec cette touche d’humour en filigrane. Cet
élan pourrait être partagé avec Maxime Lambert dans le duo Twin Freaks. (texte non
communiqué – texte inspiré par les œuvres réalisées)
Proposé par
 Jonathan Mohrhardt
Mieux connu sous son pseudo, Mc Gill ou Mister Gillus, Jonathan Mohrhardt a
participé à la décoration d’un très grand hangar technique en bordure de Meuse
représentant deux poissons assez inexpressifs voire désabusés derrière la vitre de
leur aquarium en contraste avec la rivière toute proche. Il a réalisé une publicité en
trompe l’œil pour un opticien inspirée de la période hyper réaliste américaine et
représentant ici une camionnette VW des années soixante dans une porte de garage
entrebaillée.
Ses graffitis en rue sont porteurs de messages divers : « Slaves of the modern âge »
ou sur commande de Solidaris, une fresque porte l’effigie de Nelson Mandela et sa
citation « L’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde ». La
fresque « L’art de la paix et de la liberté » montre entre autres, Martin Luther King, le
« Che » et les hip hopeurs de la Maison des jeunes. La fresque « Madness » a été
créée pour le Jardin de la Maison de la Culture de Namur.
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MÉMOIRE ENTRE DEUX TEMPS
Comment protéger cet espace à l'abandon, garder en mémoire une image évanescente
et mouvante de l'activité passée ? L’intervention servira à attirer l'attention sur les
reliques de l'ancienne usine en renvoyant des images poétiques au spectateur, en le
sensibilisant à la beauté du lieu, en renforçant le caractère éphémère du passage du
temps, passé, présent et à venir. Sur la fragilité des choses de la vie.
Protéger avec un matériau industriel : du film plastique dont la translucidité permet de
voir ou de deviner ce qui est couvert. L’emballage d'un espace de l'usine, l’emballage de
meubles et d’objets se trouvant dans le lieu. Créer un ballon à l'aide d'objets trouvés
dans l'usine et emballé celui-ci également de film plastique pour donner l'aspect d'un
nuage ou de brouillard propices aux rêves et à la mémoire. Enfin, mettre le tout à
nouveau en mouvement à l'aide d'un souffle léger, d'un courant d'air ou d’un
ventilateur, en référence à l’activité du passé.
Proposé par :
 Vinciane Wéry
Régente en Arts Plastiques (Liège) en 1986 et diplômée de l'Académie des Beaux-Arts de
Namur (2005), Vinciane Wéry a une prédilection pour l'acrylique avec l'intégration de
différents matériaux, ainsi que la peinture sur toile et sur papier. Elle réalise également
des gravures de type monotype à l'huile et acrylique sur papier. Se dirigeant vers la
sculpture, elle crée des compositions variées, avec différentes matières : acier, résine
polyester, pierre, marbre, bois. Ses composition sont simples, épurées, insufflant une
grande sérénité. « Les conflits qui peuvent peser sur une nature angoissée, elle s'en
décharge dans la création (...). Cette libération, et la paix qui en résulte, elle l'obtient et
elle nous la partage par la lumineuse simplicité et le parfait équilibre de ses
compositions, tant dans les formes que dans les tons. » (J. Henrard. Le Jour HuyWaremme, juin 2006).
Elle a exposé à Paris, Place de la Bastille, « Grand marché d'art contemporain » en 1998,
à Huy à la galerie «Nok'in Art » en 2006, à Libramont pour « Libr'art, salon d'art
contemporain en 2007 et 2008 ; invitée à exposer au centre culturel d'Ottignies LouvainLa- Neuve en avril, mai 2007 ; à Jambes au showroom Berhin, à la Galerie Art'bre à
Profondeville en février 2009 ; de 2009 à 2011 participe à SAIV'ART, exposition de
sculptures internationales en extérieur à Saive ; expose de la peinture et de la sculpture
à Charneux, galerie « une Autre Dimension » en 2009 ; en 2010 propose ses sculptures
au château Pikem à Hamois. De janvier à avril 2011 à Bruxelles, expose ses sculptures
bois à la galerie ARTPOINT ; en juin 2011, participe au parcours d'artistes à Liernu. Elle
est sélectionnée en 2011 pour ses sculptures NID en barres d'acier à l'évènement
Monument'Iles Outdoor Art. En août 2011, inaugure avec d'autres artistes la galerie de
15
l'atelier Jolimont à Chassepierre. En août 2011, expose ses sphères en acier, expo de
groupe au centre culturel de Floreffe « Quand l'art rencontre la nature ».
En 2012 et 2013, expos à la galerie « Clair-Obscur » à Liège. Est sélectionnée en peinture
pour l'exposition « quand l'art nous parle eau-trement » en mai 2012 au centre culturel
LA MAISON QUI BOUGE à Havelange. A La Hulpe, prend part au salon de sculptures en
juin 2012 et 2013. Elle expose également à Glabais en mai 2013 lors du parcours
d'artistes ; en avril et mai de la même année elle expose ses sculptures à l'atelier galerie
« La Baraque » à Louvain -La- Neuve, puis au mois de juin à la banque BNP Paribas Fortis
de Namur et participe à Namur au parcours d'artistes « Chambres avec Vues » en 2010,
2012 et 2014.
 Giuseppe Branchina
Formé à l'Académie des Beaux-Arts de Namur, en atelier céramique et en atelier
sculpture, Giuseppe Branchina expose ses œuvres depuis 2005. D’abord, il est
sélectionné au concours « Galilée Galilei » à Saint Ghislain, puis en novembre 2005 au
prix des Arts à Chaumont Gistoux ; Il expose au centre culturel d'Ottignies Louvain-laNeuve invité par Vinciane Wéry en avril -mai 2007 ; il est sélectionné en avril 2006 au
centre culturel de Wanze et expose en groupe à la Galerie Juvénale de Huy en juin de la
même année. Il participe au parcours d'artistes « Art au fil de l'eau » à Tresse sur Semois
et expose en 2007 et 2008 au salon d'art contemporain LIBR'ART. En février 2008, il
expose à la galerie ART'bre à Profondeville. Ses sculptures sont exposées à Saive en juin
2010 en plus de la présentation de sculptures au château Pikem à Hamois. Août 2011,
exposition de groupe à la galerie Jolimont à Chassepierre.
En juin 2012, participe au parcours d'artistes à Liernu. En 2013, il expose à la galerie «
Clair-Obscur » à Liège. En juin 2013, participe au salon de sculptures à La Hulpe et en
mai 2013, il expose à Glabais dans le parcours d'artistes ; en avril et mai 2013, à l'atelier
galerie « La Baraque » à Louvain-la-Neuve ; au mois de juin à la banque BNP Paribas
Fortis de Namur. Il est invité à participer au parcours d'artistes «Chambres avec Vues »
de Namur en 2010, 2012 et 2014.
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PAS EN COULEUR
L’art est une intention, celle de traduire par des réalisations, une expression de soi et
un message. De l’autre côté de l’œuvre, il y a l’autre, lecteur du message, qui perçoit
(ou non) une émotion personnelle et/ou collective. Le lien humain et social est ainsi
créé. Présenter des réalisations artistiques, c’est le moyen de traduire et de
sensibiliser, de créer des ponts. Dans ce projet, Martine Laloux choisit pour la
première fois la peinture, afin d’illustrer la forme, la couleur et la durée par la
découverte visuelle.
Depuis 1926, des travailleurs ont foulé le sol de la moutarderie chaque jour. Le
nombre de kilomètres parcourus par chacun est infiniment grand. Ils représentent une
vie professionnelle, un engagement vis-à-vis de leur famille, vis-à-vis de leur entreprise
et de la société. Les pas marquent l’histoire. Le sol en est imprégné. Le projet consiste
à marquer le sol des empreintes des pas des membres du personnel dans leurs
anciens locaux afin de mettre en valeur le patrimoine de la friche.
Le côté social est illustré de deux façons. La première est de marquer les pas de
Madame Bister et des travailleurs actuels par de la couleur. C’est une action
personnelle et collective, un signe visuel fort pour eux-mêmes et pour les visiteurs.
Leurs pas démarrent dès l’entrée vers l’emplacement de leur(s) bureaux, leur(s)
ancien(s) outils de travail, le réfectoire et la sortie pour le retour chez soi.
La seconde est d’inviter des habitants du quartier par une distribution toutes-boîtes,
dans un rayon de 50 à 100 mètres, à venir « marquer leur pas » également. Lors de
leur visite, une autre couleur leur est attribuée. Leur parcours est différent : vers les
anciens bureaux d’accueil, secrétariat, la direction, etc. et la sortie. Cette démarche
vise à la sensibiliser les habitants d’une part, au passé et à l’histoire de la moutarderie,
et d’autre part, au fait que l’entreprise Bister poursuit son activité ailleurs. Leurs pas
illustrent la coopération entre l’humain et le social. Cette démarche invite à un
parcours personnel : tenir compte du passé, coopérer, respecter, être acteur, être
créateur.
Le projet en appelle aussi à la créativité : être co-acteurs d’une réalisation, dans
l’espace ouvert aux moments choisis. Les artistes sont les travailleurs et les occupants
du site.
Les pas seront marqués au sol. Les côtés ludique et sensible de la démarche
marqueront la mémoire des participants. Le rôle de l’artiste, concret par la marque au
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sol et immatériel par l’idée du lien entre tous, est un geste qui illustre aussi que l’art
est ouverture et communication.
C’est également un appel aux sens : la vue par l’image des pas, l’odorat par l’odeur de
la peinture, le toucher par les pas au sol et la manipulation des outils, l’ouïe par les
bruits de la réalisation, et le goût par la moutarde, évidemment !
Proposé par :

Martine Laloux
La céramiste Martine Laloux a présenté en 2011 une exposition personnelle au Centre
Culturel de Fosses-la-Ville et avec trois autres artistes, à la Galerie Balastra à Balâtre.
En 2013, elle anime un atelier de créations diverses en argile avec dix enfants de 8 à 10
ans au Centre Culturel de Franière sur le thème « Les indiens » et participe à
l’exposition collective de l’Académie de Namur à la Tour (Citadelle) sur le thème du
bouclier, avec sa réalisation « Préservatifs ». En 2014, elle expose ses céramiques
enfumées dans le parcours « Chambres avec vues » puis sur le thème du
« frémissement » avec la réalisation « migration » et enfin aux parcours d’artisans à
Doische et à Ottignies. À venir, en novembre 2014, une exposition collective en
Turquie sur le thème de l’immigration - céramiques et papiers.
18
Fresques murales
C’est le local de l’ancien laboratoire de l’entreprise qui a retenu l’attention de Véronique Decleyre.
Ce lieu recèle sans doute quelqu’alchimie entre les couleurs, les formes et les parfums qu’elle va
apprivoiser dans ses ateliers. La graphiste voyage pour le moment de par le monde pour
perfectionner sa technique de fresque en passant de l’aérosol urbain contemporain à la technique
réactualisée de la tempéra (peinture à l'œuf, avec pigment et... quelques gouttes de vinaigre Bister).
Proposé par :

Véronique Decleyre
Documentaliste de formation dans les domaines de l’environnement, du patrimoine et de
l’urbanisme, Véronique Decleyre a pratiqué la recherche de documentation iconographique pour des
projets BD chez Glénat et Bamboo. Illustratrice à destination de newsletters, de sites web ou de
dossiers de presse, ses projets personnels ont particulièrement marqué les esprits déjà lors de ses
études en tant que lauréate au concours des Grignoux à Liège puis dans la conception d'objets de jeu
ou de décoration.
Elle a poursuivi sa formation au CEPEGRA à propos des logiciels de la suite Adobe CS5 pour la mise en
page et l’impression. Chez Yellow Events, elle a participé à la création, la conception et l’organisation
d'événements.
Véronique est active dans les métiers de la création artistique dans le domaine des arts plastiques
(illustration, peinture, gravure et prochainement arts sonores). Elève à l’Académie des Beaux-Arts de
Namur depuis 2006, elle co-anime actuellement des ateliers « Convergences » au domaine de la
Marlagne à Wépion. Récemment, elle a approché le Street art (graffitis et fresques murales) lors d'un
séjour au Brésil (festival national de Graffitis Recifusion).
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Remanence sonore
A partir d’une centaine de petits couvercles en fer, son œuvre Remanence sonore, va prouver que
« Bister vibre encore ».
Proposé par :

Vittorio Mazzaglia
Ingénieur électronicien, amoureux de la terre et de la physique, Vittorio est parvenu à insuffler ses
connaissances techniques dans ses sculptures. Depuis 9 ans, il fabrique des instruments sonores en
céramique. Il utilise l’art de la céramique pour construire des objets insolites et les mettre en
résonance avec une vaste gamme de sons. Sa mâchoire siffleuse est une sorte de guimbarde
enserrant tour à tour des feuilles de lilas, de noyer ou de pissenlit pour permettre à ses végétaux
d’exprimer chacun leur sonorité singulière selon la texture de leur feuille. Une corne ornée d’une
corde permet par frottement de restituer le cri sourd de l’âne ou du cochon. Une paire d’oreilles
ventrale, toujours en céramique, permet de mieux saisir votre interlocuteur qui vous fait face, et en
retournant l’appareil, d’entendre ce qu’on dit dans votre dos. En soufflant dans un autre instrument
de son invention, les vibrations de la voix sont projetées sur un écran. Dans une coiffe bardée de
haut-parleurs en forme de sirène d’alarme, il y fait tourner le son, déstabilise le corps et procure un
vertige auditif méconnu. Un frictiophone imite les gémissements humains.
En 2011, Vittorio Mazzaglia a reçu le Premier Prix de l'Académie des Beaux-Arts de Namur pour son
travail.
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Intervention de quatre artistes sur trois murs
Propaganza proposera l’intervention de quatre artistes sur trois murs : un lettrage dynamique et
coloré de Trevor, une œuvre commune de Trevor et Gaspard Nibelle qui se démarque en illustration
- ces deux styles se complètent fort bien. Et, enfin, une œuvre commune de Sadek et Néant. L’un se
singularise en « perso » et l’autre en lettrage. Ces deux démarches sont elles aussi bien
complémentaires.
Les artistes restent libres dans le choix de leurs réalisations, avec juste un petit clin d’œil par rapport
à l’ancienne activité industrielle du bâtiment.
Proposé par :
 Propaganza, collectif d’artistes urbains
Le collectif a été créé il y a deux ans et son objectif est de promouvoir et de développer le graffiti et
le Street art en Belgique. Il encadre et regroupe une vingtaine d'artistes expérimentés aux styles
aussi divers que variés tels que les trompe-l’œil, les décors, les paysages, le photoréalisme, l’abstrait,
les portraits, le graffiti etc.
L’association souhaite obtenir des murs d’expressions libres dans les grandes villes et agir contre
l’image péjorative que le public a, en général, des artistes graffeurs. Le but est de démontrer que
cette discipline regorge d’artistes talentueux en recherchant des endroits sur lesquels s’exprimer
librement et en proposant aux communes de redynamiser des espaces publics.
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Contacts presse
Ville de Namur – Service de la Culture
Valérie Sacchi – tél : 081/24 63 22
[email protected]
www.ville.namur.be
www.facebook.com/intersectionsbister
SMart Namur
Alain Bombaert – tél : 081/58 12 60
[email protected]
www.smartbe.be
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