JACQUES HENRI ALEXANDRE PERNET Paris 1763 FANTAISIE

JACQUES HENRI ALEXANDRE PERNET
Paris 1763
Les dictionnaires s'accordent pour le faire naître vers 1763. Son nom
figure dans les registres de l'Académie Royale de Paris de 1783, qui
nous apprennent qu'il a 20 ans, est élève de De Machy*, et est fils de
parfumeur. Quatre ans plus tôt, il a exposé au Salon de la Correspondance, deux paysages à la gouache. On ne connaît de lui que des compositions de fantaisie, réunissant des monuments antiques, parmi des
arbres, des cascades, et ornées de personnages. Ces aquarelles, souvent
de forme ronde ou ovale, vont presque toujours par deux. Ces œuvres,
qui semblent inspirées des rêveries de scénographes italiens, dénotent
l'influence d'Hubert Robert.
FANTAISIE ARCHITECTURALE
Plume et encre noire, lavis d'encre noire, aquarelle et gouache.
Trace de crayon. Sur papier blanc, collé en plein.
H : 0,369 ; L : 0,308.
Musée des Arts Décoratifs, Lyon.
JEAN-FRANCOIS HUE
Saint Arnould en Yvelines 1751 - Paris 1823
Peintre fécond de paysages, marines, batailles et quelque peu d'histoire, cet élève de Joseph Vernet* doit beaucoup à son maître. A la
mort de celui-ci (1789), il poursuit la série des «Ports de France»,
exécutée par Vernet à la demande de l'état, et rebaptisée pour lors :
«Ports de la République». Agréé à l'Académie en 1780, il est reçu
deux ans plus tard, et expose au Salon de 1781 à 1822. De son voyage
en Italie, vers 1785-1786, il ramène un certain nombre de paysages,
dont quelques uns sont présents au Salon de 1787. Son activité de
peintre de marines l'amène à participer à l'organisation de la Grande
Galerie du Garde-meuble, en 1800. Il sera conservateur de cette préfiguration du Musée de la Marine. Ch. N. Cochin dit de lui, en 1789,
qu'il est, proche de César Van Loo et Valenciennes, un des plus importants paysagistes de Paris. En fait, continuateur de Vernet, il
recherche surtout l'effet, mais ses œuvres révèlent un pittoresque précis, élément nouveau du paysage français de la fin du XVIIIème siècle.