femmeuses #28, ensemble de Cécile Proust

femmeuses #28, ensemble
de Cécile Proust
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Cécile Proust
Isabelle Launay
Jacques Hœpffner
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Barbara Kruger
Présentation de femmeuses
Depuis 1991, la compagnie a créé de nombreuses chorégraphies montrées en France
et à l’étranger. Chorégraphies pour des plateaux mais également pour des espaces
spécifiques ou publics. Le travail en lien avec les images et les scéographies numériques
se fait avec le vidéaste Jacques Hœpffner. Cécile Proust développe aussi un travail d’art
participatif. Depuis 2004, la compagnie met en avant le projet femmeuses.
femmeuses est un travail artistique, anthropologique et social qui s’attache aux questions
et problématiques féminines. C’est un travail sur les constructions des corps et des
danses et la fabrique des rôles sexués. 27 femmeusesactions ont été créées sous de
multiples formes : spectacles, performances, chorégraphies documentaires, vidéos,
textes, installations, programmations de spectacles, commissariat d’exposition.
Ces femmeusesactions ont été présentées en France et à l’étranger dans des lieux de
spectacles vivants, des festivals, des musées, des espaces publics, des universités, des
écoles et galeries d’art. Des artistes de différents champs et des théoricien-ne-s ont été
exposé-e-s, invité-e-s ou ont collaboré aux recherches de femmeuses :
Vito Acconci, Chantal Akerman, Christine Bard, Jessica Batut, Sylvie Blocher, Monica
Bonvicini, Zoulikha Bouabdella, Gaëlle Bourges, Laure Bonicel, Sylvia Bossu, François
Chaignaud, Audrey Chan, Patty Chang, Lynne Chan, Steven Cohen, Emmanuelle Chérel,
Fanny de Chaillé, Maria Adela Diaz, Mathieu Doze, Sirine Fattouh, Andrea Fraser,
Ghyslaine Gau, Ghazel, Clarisse Hahn, Jacques Hœpffner, Latifa Laabissi, Sophie Laly,
Laurence Louppe, Vera Mantéro, Martha Moore, Pascal Queneau, Mickael Phelippeau,
Aleka Polis, Elisabeth Lebovicci, Anne Lenglet, Laurence Nicola, Vera Mantero, Laura
Meritt, Zahia Rahmani, Martha Rosler, Carole Roussopoulos, Anne Lenglet, Dayna Mac
Leod, Sophiatou Kossoko, Annie Sprinkle et Elizabeth Stephens, Christophe Wavelet,
Takako Yabuki.
Il est question de créer mais aussi de dialoguer, d’interroger, de répliquer à des écrits et
des œuvres historiques et contemporaines.
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Présentation du projet artistique
femmeuses #28, ensemble
Chorégraphie documentaire pour 15 femmes de différentes générations et origines
sociales mêlant amateures et professionnelles.
femmeuses #28 naitra d’une tension entre des propositions chorégraphiques dépouillées,
simples et une analyse queer des constructions genrées.
La chorégraphie travaillera des propositions “d’être ensemble”, d’écoute, de “faire corps”
à plusieurs, avec des femmes au corps singuliers porteurs d’une histoire personnelle et
politique, la leur. Elle s’inspirera pour une part de protocoles d’actions et partitions qui
s’ancrent dans l’histoire chorégraphique des années 60 et 70 en danse (Anna Halprin,
Trisha Brown, Luncida Child…) mais glanera aussi dans les dessins spatiaux de comédies
musicales des années 50, pour créer des formes chorégraphiques simples : unisson,
symétrie, canon, répétition, soli, lignes, regroupements… pour produire des agencement
de corps.
D’autre part, la chorégraphie puisera dans les images et postures qui construisent,
consciemment ou non, des corps porteurs d’histoires personnelles et collectives, sociales,
culturelles et politiques.
Nous explorerons pour cela les représentations du corps féminin dans l’art pictural de
différentes civilisations. Nous serons aussi nourris des problématiques qui questionnent
les constructions des genres, leurs codages et les fabriques des corps.
Les entretiens
Des entretiens tout au long du processus avec chacune des femmes investies dans la
création ancrera le projet dans un travail documentaire. Les questions seront élaborées
avec Isabelle Launay, chercheuse et théoricienne en danse et seront partie prenante du
travail dramaturgique, chorégraphique et scénographique.
Les questions se poseront depuis les problématiques travaillées au sein de femmeuses,
des problématiques qui questionnent les constructions des genres, leurs codages et la
fabriques des normes sexuées.
Sur une proposition vidéoscénographique de Jacques Hœpffner, ces entretiens, sous
forme de dialogues, de regards croisés, seront présents dans la chorégraphie par une
scénographie leur donnant toute leur place.
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Barbara Kruger
Présentation de la chorégraphe, Cécile Proust
En parallèle à son parcours de danseuse auprès de chorégraphes contemporains, dont
Josette Baïz, Odile Duboc, Alain Buffard, Dominique Brun, Daniel Larrieu, Thierry Thieu
Niang, Bob Wilson, le quatuor Albrecht Knust, Cécile Proust voyage pour rencontrer et
pratiquer des danses comme le flamenco en Espagne, le kathak en Inde du nord, la danse
orientale en Egypte ou le Jiuta Maï (danse traditionnelle des geishas) à Kyoto. Ces danses
traditionnelles, certaines pratiquées exclusivement par des femmes, Cécile Proust les
croise avec des danses contemporaines occidentales, des pensées anthropologiques et
sociales ainsi que des supports critiques, de manière à d’interroger les constructions des
corps et des danses, les fabriques des genres et les rôles sexués. Depuis 1991, Cécile
Proust a chorégraphié de multiples œuvres en lien avec ses questions, qui tournent en
France et à l’étranger. Elle collabore avec les champs du théâtre, de l’opéra, du cinéma,de
l’art contemporain et de la musique.
En 2004, Cécile Proust décide de mettre en œuvre femmeuses.
Cécile Proust est titulaire d’un Master en Art et Politique à SciencesPo Paris.
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