Bac blanc - iKonomics

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Bac blanc - iKonomics
Lycée Hoche – Bac blanc de SES d’avril 2013 – Terminales ES
Dissertation : éléments de corrigés
La multiplicité des critères de différenciation sociale brouille-t-elle les
frontières de classe ?
 Analyse du sujet
Le sujet consistait à se poser la question des critères pertinents pour analyser la société contemporaine : estce que c’est le milieu social d’appartenance (qu’il s’agisse de classe sociale ou PCS), le sexe, l’âge, le style de
vie, l’origine ethnique ? Certains auteurs ont centré leurs analyses sur le milieu social d’appartenance (Marx,
Weber pour partie, Bourdieu…). Or l’individu contemporain a une identité plus complexe et se définit non
seulement par sa classe sociale d’appartenance, mais aussi son sexe, son âge…. Ces différents critères
invalident-ils la lecture en termes de classes sociales ? La formulation du sujet suggère que les classes
sociales (quelle que soit la définition qu’on en donne, ce qu’on verra après) existent mais que leurs contours
posent problème...
On peut noter qu’il s’agit d’une des grandes questions du programme puisque les indications
complémentaires du chapitre 3.1 Comment analyser la structure sociale ? disent de manière explicite : « On
mettra en évidence la multiplicité des critères de différenciation sociale dans les sociétés post-industrielles
(statut professionnel, âge, sexe, style de vie) et on se demandera dans quelle mesure cette multiplicité
contribue à brouiller les frontières de classes. »
Il fallait bien sûr commencer par définir les termes, ce que beaucoup d’élèves omettent encore de faire… :
Critères de différenciation sociale : tout élément qui tend à segmenter la société en sous-groupes distincts
présentant une certaine homogénéité. Le cours en avait identifié plusieurs qui sont rappelés plus haut : statut
professionnel, âge, sexe, style de vie… On avait également vu en cours la notion de génération (différente de
celle d’âge) autour des travaux de Louis Chauvel dont était extrait le doc. 2.
Trois erreurs principales ont était faites sur les critères :
•
•
•
la multiplicité des critères de différenciation sociale a été confondue avec la pluralité des grilles
d’analyse de la stratification sociale. Ainsi, certains élèves ont tenu le raisonnement suivant : Marx
utilise un seul critère pour déterminer la classe (la situation dans le mode de production) alors que
Bourdieu en utilise trois (capital éco / culturel / social) … donc Bourdieu est la preuve d’une
multiplication des critères de différenciation. Non, le fait d’utiliser un faisceau de critères au lieu d’un
seul pour définir un même objet (la classe sociale) n’est pas la même chose que de dire qu’autres
critères que la classe (âge, genre, etc.) permettent de différencier les individus.
L’âge, les goûts musicaux, le genre, les situations professionnelles tendent à constituer de « nouvelles
classe sociales » … tout devient critère et tout devient classe … Non, la classe, c’est quelque chose
d’autre que les groupes sociaux qui se forment à partir des critères d’âge, de genre, etc.
Certains enfin ont cru que le sujet était de savoir si le critère de classe était plus pertinent que le
critère de strates… Or l’enjeu central n’était pas là et ne faisait même sans doute pas partie du débat.
Classes sociales
Trois auteurs du programme étaient à mobiliser :
• Marx (la classe est déterminée par la situation des individus dans le rapport de production / lutte entre
prolétaires et bourgeois)
• Weber (les classes sociales hiérarchisent les individus dans la dimension économique selon leur
chance inégale d’accéder aux ressources du marché / c’est une des 3 dimensions de la stratification
sociale)
• Bourdieu (hiérarchisation classes dominantes / classes moyennes / classes populaires selon le
volume et la structure des capitaux économiques et culturels détenus, auquel s’ajoute le
capital social; existence de rapports de domination entre classes et au sein de chaque classe ;
combat de la classe dominante pour que sa culture soit reconnue comme « légitime », ce qu’elle
parvient à faire notamment par l’école ; au final : une forte reproduction sociale à tous les étages de la
société).
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On le voit, la notion de classe repose sur deux éléments essentiels, communs à tous les auteurs :
• la classe sociale est avant tout déterminée par la situation dans la sphère de production (dimension
économique)
• elle sous-entend l’existence de rapports de domination (réelle ou symbolique) au sein de la société.
Or, le cours a permis de montrer que la montée récente des inégalités économiques (depuis la fin des
années 1990 et pas depuis la crise des subprimes comme trop d’élèves l’ont écrit …) tend à renforcer les
frontières de classe, accentuant les inégalités de situation et de trajectoire entre des classes populaires de
plus en plus touchées par le risque de précarité voire de pauvreté et des classes « privilégiées » (grands
patrons, cadres supérieurs des entreprises privées, professions libérales…) caractérisées par des revenus en
hausse, des perspectives de carrières et des emplois stables. Les comportements de plus en plus
autoségrégatifs de ces derniers (lieu de résidence, lycée des enfants…) témoignent de la persistance de
logiques de classe dans la société et d’un durcissement des frontières.
On attendait donc des élèves qu’ils relèvent que la sphère de la production tend à maintenir voire à renforcer
les frontières de classe et les rapports de domination, même si les classes son désormais plus complexes que
la simple dichotomie bourgeois/ouvriers à la Marx : cadres vs ouvriers, cadres héritiers vs cadres issus d’une
mobilité ascendante, travailleurs protégés vs travailleurs précaires… On assiste au maintien de logiques de
classes, même si les frontières de classe sont moins nettes qu’auparavant.
Il fallait aussi savoir comme traiter la nomenclature des PCS. Certains ont considéré qu’il s’agissait
simplement d’un des « multiples critères de différenciation » qui viennent brouiller les frontières de classes, au
même titre que l’âge ou le genre. Les choses ne sont pas si simples.
Bien sur, les PCS ne visent pas à constituer des classes sociales au sens de Marx/Weber/Bourdieu : leur
objectif est de constituer des groupes « socialement homogènes », c’est pourquoi on parlera de « groupes
sociaux » au sens des PCS et non de classe. Néanmoins, les PCS peuvent être rapprochées de la notion de
classe dans la mesure où ils partagent un point commun avec l’ensemble des approches en terme de
classe : c’est la dimension économique qui permet avant toute chose de situer les individus dans l’espace
social, puisque, comme on le sait, la nomenclature des PCS est organisée autour de la profession, précisée
par d’autres critères également de nature économique (statut, secteur d’activité, etc.). On pouvait donc utiliser
la PCS dans le doc. 1 pour étudier le lien entre pratiques culturelles et milieu social d’origine (la classe).
 Problématique et plan
Il s’agit d’un sujet de type débat-discussion ; on s’attend donc à un plan de type « Oui … mais » (le plan « non
… mais » n’est guère efficace ici.
Partie 1 - La multiplicité des critères de différ° sociale brouille effectivement les frontières de classe…
Les élèves peuvent montrer d’abord âge et genre « écrasent » les différences de milieu social. En matière de
pratiques culturelle, le doc. 1 montre que ces deux critères induisent des différences bien plus fortes que la
PCS. Dans la sphère économique, les inégalités selon l’âge et le genre sont également très importantes et
dépassent la question du milieu d’origine : exposition au chômage (âge, genre) ou à la précarité (temps partiel
pour les femmes, CDD pour les jeunes), métiers « féminins » et plafond de verre (genre), etc. On peut
compléter l’étude de l’âge en montrant qu’une fracture tend à s’instaurer entre générations (cf./ L. Chauvel)
en mobilisant le doc. 2 qui montre l’écart croissant entre les salaires des classes d’âge les plus jeunes et les
plus âgées.
On peut montrer, de plus, que les trajectoires professionnelles sont de plus en liées aux caractéristiques
individuelles (cf. le texte de Schwartz sur l’individualisation des rémunérations). Ce phénomène tend à réduire
les solidarités à l’intérieur des classes (brouillage des frontières) mais il induit surtout qu’au sein de chaque
classe, les destins individuels peuvent devenir divergents selon la compétence de chacun, l’effort fourni, le
hasard des entreprises dans lesquelles on travaille, etc.
Les élèves pourront montrer ensuite que le lieu de résidence segmente de plus en plus l’espace social. Sans
parler « ghettoïsation », on peut parler d’un développement des logiques de ségrégation spatial qui passe par
des stratégies conscientes de lieux d’habitation ou d’étude. Cette segmentation ne recouvre pas entièrement
les frontières de classe puisque l’on avait vu en cours qu’elle était le fait de la fraction « privilégiée » de
chaque groupe social, y compris ouvrier. Les élèves pourront enfin noter que l’origine ethnique tend à
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creuser les inégalités en matière d’accès au diplôme, à l’emploi stable, etc., et qu’elle est pour partie liée à la
question du lieu de résidence.
Partie 2 – … mais la persistance d’inégalités et de rapports de domination au sein de la société justifie
toujours une lecture du social en terme de classes.
Puisqu’on a commencé par elles en partie 1, on peut d’abord montrer que les pratiques culturelles sont
toujours marquées par des frontières de classes. Mais la « distinction » (Bourdieu) ne s’opère plus entre
culture légitime et culture populaire mais entre « omnivores » et « univores » (Simkus/Peterson), les classes les
mieux dotées sur le plan culturel se distinguant dorénavant par leur capacité à maîtriser les registres culturels
les plus divers (du légitime au populaire).
Ensuite, on peut montrer que les inégalités de trajectoires scolaires et de mobilité sociale restent
importantes. Certes, on peut montrer des différences entre jeunes et vieux, femmes et hommes mais il reste
qu’un jeune fils de cadre aura toujours plus de chance de faire des études plus poussées, d’occuper un poste
de cadre, qu’un jeune fils d’ouvrier. On peut mobiliser à la fois Bourdieu et le cours sur la mobilité sociale pour
montrer la manière dont famille et école contribuent à la reproduction sociale. On peut également mobiliser
d’autres travaux de Scwhartz qui montre que si la classe ouvrière a sans doute disparu (fermeture des
bastions ouvriers, chute quantitative du nombre d’ouvriers, désyndicalisation…), les « classes populaires »,
qui englobent une bonne partie du prolétariat du tertiaire (les employés) restent marquées par un sentiment de
domination et d’infériorité objective et symbolique.
On peut enfin montrer que les frontières de classe, loin de s’effacer, ont même tendance à se renforcer, sous
l’effet de la montée des inégalités et des comportements autoségrégatifs qui sont décrits plus haut et que
l’on reprendra ici.
Conclusion : après un bref rappel des idées essentielles, on peut ouvrir de plusieurs manières :
•
comme François Dubet (dans Que faire des classes sociales ?, 2003), « il faut défendre la notion de
classes sociales car elle désigne la présence et la force de mécanismes de domination sociale ». Ainsi,
des phénomènes tels que la violence des jeunes de banlieue ou l’exclusion pourraient-ils être compris non
comme le résultat de l’inégale répartition individuelle des mérites et des compétences, dans un monde
marqué par la compétition, mais comme celui de mécanismes de domination collective typique des
rapports de classe.
•
comme Louis Chauvel (dans Le retour des classes sociales, 2001) on peut se poser la question de la
mobilisation de classe : si les conditions de la classe « en soi » semblent réalisées pour les classes
populaires, on peut se demander si elles se traduiront par un sentiment commun de révolte qui se
transformera en mobilisation collective (classe pour soi). La montée du vote extrême au sein des classes
populaires semble attester d’une convergence des opinions au sein de ce groupe social disparate mais à
la destinée assez proche ;
 Les erreurs qu’il ne fallait pas commettre / les points d’attention
1/ la notion de moyennisation n’était pas dans le sujet … mais a été citée par presque tous les élèves.
Attention au réflexe de la placer dans n’importe quel devoir sur la stratification sociale ;
2/ une autre double erreur a été de ne donner aucune définition de la classe en introduction mais de faire
une partie 1 consacrée à la définition des classes. Cette erreur est compréhensible car beaucoup d’élèves
ont du ressentir le besoin de définir l’objet avant de le discuter … et il est difficile de définir la classe en 1
phrase. D’où le problème de l’intro.
Dans ce genre de situation, qui peut advenir pour beaucoup de sujets => il faut développer
l’introduction et ne pas faire une première partie HS. N’hésitez pas à prendre plusieurs lignes pour définir
ou présenter les multiples définitions … en essayant tout de même de trouver le dénominateur commun des
définitions.
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3/ la lecture des indices du doc. 2 a conduit certains élèves à parler de « baisse des salaires » entre 1965 et
2000 pour les 26-30 ans … alors qu’ils ont bien sûr augmenté sur la période (mais diminué relativement au
salaire moyen)
4/ les élèves qui ont eu une lecture synthétique du doc. 3, en additionnant pour chaque partie de la pop. les
parts des classes défav./pop d’une part et moy sup/aisés/priv. d’autre part ont été valorisés.
Epreuve composée : éléments de corrigés
 Partie 1 – Mobilisation des connaissances
1) Les avantages de l’euro
Il ne suffit pas de lister des avantages, il faut qu’il y ait des explications sur les mécanismes eco (ex : expliquer
ce que signifie la suppression du risque de change…)..
On peut distinguer deux séries d’avantages :
• Micro-économiques : réduit l’incertitude sur les prix (ce qui stimule le commerce) / élimine les
fluctuations de change (idem + réduit les prix par la baisse des coûts de change) / assure une
meilleure circulation des capitaux (qui stimule l’investissement donc la Xce). La conjugaison des 3
dope l’emploi.
• Macro-économiques : solution au triangle d’incompatibilité Mundell et restauration de
l’indépendance des politiques budgétaires nationales.
2) Comment le capital humain est-il source d’externalités positives ?
Il ne fallait pas oublier ici de définir les termes (capital humain, externalités positives).
Le capital humain étant l’ensemble des capacités physiques et intellectuelles valorisables dans la sphère de
production, les sources d’EP envisageables sont :
• Une main d’oeuvre en bonne santé : faible absentéisme, forte productivité du travail.
• Une main d’oeuvre bien formée : capacité d’adaptation aux besoins changeants de l’économie,
capacité d’innovation (R&D).
 Partie 2 – Etude d’un document
La formulation du sujet (« vous vous demanderez si la mobilité sociale s’est accrue entre 1977 et 2003 »)
appelait à une réponse en deux temps :
Apparemment, la mobilité sociale a effectivement augmenté …
• La diagonale montre une baisse de la reproduction sociale … dont certaines PCS (ouvriers, ACCE,
agriculteurs) ont particulièrement profité.
• On assiste à une plus grande mobilité ascendante mais aussi parfois descendante.
mais il faut nuancer ce constat.
- Maintien d’une forte reproduction : la valeur le plus importance reste pour presque toutes les PCS sur
la diagonale, notamment pour les cadres (où elle augmente) et employés. Attention : les correcteurs
ont valorisé une lecture nuancée de ces chiffres : certes la reproduction des employés a augmenté
d’un point mais … cette catégorie est celle où la reproduction est la plus faible)
- Certaines « mobilité » sont discutables. En utilisant la partie du cours sur la critique des tables de
mob, on peut se demander : un fils d’ouvrier qui devient employés connaît-il une réelle mobilité
ascendante ? Comment considérer le passage d’1 catégorie d’indépendant à une caté de salarié ? On
peut rappeler la prépondérance des « trajets courts » entre groupes voisins qui reste aussi vrai en
2003 qu’en 1977.
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 3eme partie – Raisonnement s’appuyant …
A l’aide de vos connaissances et du dossier documentaire, vous expliquerez le développement des échanges
internationaux.
Il s’agissait ici de dresser la liste des facteurs de développement des échanges internationaux. Les
meilleures copies sont celles :
• Qui ont articulé empirie et théorie,
• N’ont pas oublié que les échanges portent à la fois sur les marchandises et les services,
• N’ont pas oublié que la Décomposition internationale des processus productifs (DIPP) et les firmes
multinationales (FMN) ont leur rôle à jouer dans ce développement,
• N’ont pas oublié enfin de mobiliser chacun des documents afin d’appuyer leur travail sur des données
chiffrées.
Le cadrage chronologique était suggéré par les documents qui porte surtout sur la période post-1945.
Je ne fais ici qu’un plan sommaire ; pour le contenu détaillé, voir le cours.
1/ Le développement du commerce international s’explique en premier lieu par une réduction des coûts
du commerce liée à des progrès techniques (cf. doc. 2)
•
•
Baisse des coûts de transport : pour les échanges maritimes = la baisse, entamée dès le 19ème siècle
par l’utilisation de la vapeur dans les échanges maritimes, se poursuit au 20ème siècle par le
développement des porte-conteneurs ; pour les échanges aériens : l’utilisation d’avions cargos et la
modernisation des avions permet de diviser par 4,5 le coût moyen du transport aérien (quand on le
mesure par passager et par mile parcouru)
Baisse des coûts de communication (divisé par 60 pour le coût d’un appel téléphonique de 3 minutes
de Londres à New-York, cf. doc. 2) : qui va à la fois faciliter les relations avec des fournisseurs étrangers
et accélérer les échanges de services.
2/ La libéralisation des échanges internationaux a permis également d’abaisser les barrières tarifaires
et non tarifaires entre pays (doc. 1 et 3)
•
•
La seconde moitié du 20ème siècle est marquée par le développement considérable d’accords de
libre échange : il s’agit d’accords multilatéraux (GATT puis OMC) mais également régionaux (Marché
commun puis Union Européenne, ALENA, MERCOSUR…) dont l’impact le plus spectaculaire est la quasidisparition des droits de douane. Le développement d’accords régionaux participe d’ailleurs à la forte
régionalisation du commerce international qui est illustrée par le doc. 3.
Cette libéralisation s’appuie sur un ensemble de justifications théoriques qui voient dans le
commerce international un source d’augmentation du bien être et de la richesse : la tradition
ricardienne fait de la spécialisation et de la division internationale du travail (DIT) un vecteur
d’accroissement de la productivité qui rend le commerce profitable à tous les pays ; plus récemment, les
nouvelles théories du commerce international mettent en valeur l’accroissement de la diversité des
produits disponibles comme une source de hausse du bien être des consommateurs (d’où l’importance
du commerce intra-branche).
3/ Le développement des FMN et la fragmentation des processus productifs stimulent également les
échanges par le développement du commerce intrafirme (1/3 du commerce total)
•
Les grandes entreprises organisent désormais leur production à l’échelle mondiale sur le principe
de la DIPP. L’objectif est d’augmenter la valeur ajoutée produite en localisant les fragments de leur
production dans les zones qui possèdent les meilleurs avantages comparatifs (en terme de coût, de
proximité des marchés finaux, de qualité de la main d’oeuvre etc.) ou en externalisant des segments de
production auprès de fournisseurs spécialisés.
•
Cette organisation a pour conséquence d’augmenter les volumes de production ce qui permet de réaliser
des économies d’échelle qui favorisent à leur tour, via la baisse des prix finaux, les échanges
internationaux.
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