- Ministère de l`Economie et des Finances

Transcription

- Ministère de l`Economie et des Finances
du 19
AVRIL
2016
N°907
Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses
P.6 Par l’entremise du ministère des Affaires
étrangères et de l’intégration africaine
Quatre postes de
magistrats à pourvoir
à la Cour africaine
des Droits de l’homme
et des peuples
* Les dossiers attendus le 20 avril 2016
au ministère des Affaires étrangères.
P.3
P.2
Cinéma
Salle comble pour
la première de «Solim»
de Steven AF
P.4
Panier de la ménagère en mars à Lomé
Maintien de la tendance
baissière sur 2 mois, en lien
avec Concombre et Adémè
P.3
Par rapport aux prix des produits pétroliers
et du ciment au Togo
Une éventuelle suppression
du système de péréquation
Colonel Ouro Koura AGADAZI , Ministre de
l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Hydraulique
P.7
Pour le développement des microprojets
Le ministère du Développement
à la base initie des échanges
directs entre jeunes promoteurs
et chefs d’entreprises
Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28
CULTURES
2
AZIMUTS INFOS
Cinéma
Un Wi-Fi 10.000 fois moins
gourmand en énergie
Une équipe de l'université de Washington (États-Unis) a
développé un système de Wi-Fi " passif " qui consomme 10.000
fois moins d'énergie que le Wi-Fi actuel. De quoi améliorer
sensiblement l'autonomie des mobiles mais surtout celle des
objets connectés en se posant comme alternative au Bluetooth.
Si le Wi-Fi est désormais indispensable à l'internet mobile, il a un
gros inconvénient : il consomme beaucoup d'énergie. Il est souvent
recommandé de désactiver le Wi-Fi (ainsi que le GPS) de son
smartphone ou sa tablette lorsque l'on ne s'en sert pas afin d'économiser
la batterie. C'est aussi pour cette raison que d'autres technologies moins
gourmandes telles que le Bluetooth, le Zigbee, Z-Wave, etc. sont
préférées au Wi-Fi pour les montres connectées et les bracelets
d'activité, les installations domotiques, les capteurs environnementaux
et médicaux...
Mais voilà que des chercheurs de l'université de Washington (UW)
nous promettent une petite révolution avec un Wi-Fi " passif " qui serait
jusqu'à 10.000 fois moins énergivore que le Wi-Fi que nous utilisons
actuellement et jusqu'à 1.000 fois moins que du BluetoothLowEnergy
ou du Zigbee.
Pour concevoir leur " passive Wi-Fi", les scientifiques ont remis à
plat le fonctionnement du système de transmission radio qui repose
sur des opérations numériques et analogiques. " Au cours des 20
dernières années, la partie numérique de l'équation est devenue très
efficace d'un point de vue énergétique mais les composants analogiques
consomment toujours beaucoup d'énergie ", expliquent-ils. Les
chercheurs ont donc séparé les deux opérations avec un module
analogique branché sur le secteur qui envoie ses ondes radio à des
capteurs Wi-Fi passifs spécialement conçus.
Un fonctionnement proche du Morse
Ces capteurs, qui consomment entre 15 et 60 microwatts selon la
bande passante, absorbent les ondes analogiques et les réfléchissent
sous forme de " paquets Wi-Fi " grâce à un commutateur numérique.
Il s'agit d'un système de " rétrodiffusion ambiante " ou ambiant
backscattering qui s'apparente au Morse. Le principe est proche du
fonctionnement des puces RFID à la différence que ces dernières
nécessitent des lecteurs spécifiques et n'ont une portée que de quelques
centimètres. Selon les scientifiques de l'UW, ces capteurs sont
compatibles avec n'importe quel appareil électronique muni d'une puce
Wi-Fi.
La transmission peut atteindre un débit de 11 Mbit/s vers des
smartphones, des routeurs ou d'autres équipements. L'équipe de
l'université de Washington dit avoir fait fonctionner le dispositif jusqu'à
une portée de 30 mètres. Ces performances de débit et de distance
correspondent à celles du Wi-Fi 802.11b. Elles seraient amplement
suffisantes pour que le Wi-Fi passif puisse se substituer au Bluetooth et
à d'autres protocoles sans fil pour un grand nombre d'objets
communicants.
Nous parlions des montres et des bracelets connectés, mais cela
concerne également toutes les installations domotiques (serrures,
thermostats, ampoules intelligentes, détecteurs de fumée…) ainsi que
tous les capteurs que l'on englobe dans l'internet des objets. Les
chercheurs de l'UW estiment que les capteurs Wi-Fi passifs pourraient
être fabriqués pour un coût inférieur à un dollar. Ils ont d'ailleurs créé
une entreprise, Jeeva Wireless, pour commercialiser leur innovation.
Précisons également que le fabricant de puces de communication
Qualcomm a cofinancé ces travaux qui font l'objet d'un article (Passive
Wi-Fi : BringingLow Power to Wi-Fi Transmissions) qui sera présenté
le mois prochain lors du Usenix Symposium on Networked System
Design and Implementation.
Salle comble pour la première de Solim de Steven AF
Grande surprise que le nombre
d'entrées pour la première de
Solim, le film long métrage du
Togolais Steven AF, dimanche 17
avril dernier au Palais des Congrès.
La salle des spectacles et des
conférences du Palais était noir
d'une foule curieuse. Dehors les
queues étaient tellement longues que
les organisateurs craignaient
l'émeute. Cela devrait inciter les
dirigeants à construire des salles de
cinéma.
Le film Solim (amour en Kabyè)
sera présenté le 17 avril prochain
au Palais des congrès de Lomé.
L'œuvre raconte la vie tourmentée
d'un jeune étudiant à la vie
amoureuse non moins tourmentée.
Le jeune Solim qui vient de terminer
ses études à l'université de la
capitale, décide se faire un tour au
village pour annoncer la bonne
nouvelle. En route pour Kaveta sa
ville natale il fait la rencontre de Sika
dont il tombe amoureux. Début
d'une histoire marinée à la sauce
locale. Solim est le deuxième long
métrage de Steven AF après "
Shérifa ". Folligan Amouzou, alias
Steven AF a étudié la psychologie à
l'Université de Lomé avant de
succomber à sa passion, le
cinéma.
Cinéma
La Vierge, les Coptes et Moi à
l'Institut français du Togo
Première partie : La douloureuse
Le film "La douloureuse" de Préféré AZIAKAsera pour la toute première fois en projection en première
partie du Ciné-club de l'institut français du TOGO ce mercredi 20 Avril
2016 à 18 heures. En effet ce court
métrage togolais, primée meilleur
film togolais au Festival du film court
d'Atakpamé, également en sélection officielle au Journées Cinématographiques …
Distinction
L'écrivain Kamel Daoud,
journaliste de l'année
Kamel Daoud a reçu jeudi dernier le prix Jean-Luc Lagardère du
journaliste de l'annéepour ses chroniques parues dans le Point et dans
le Quotidien d'Oran. Paradoxe :
l'écrivain algérien a été distingué au
moment même où il annonçait son
retrait du journalisme.Affecté par les
polémiques acerbes qui ont suivi la
publication de son analyse des événements de la Saint-Sylvestre à
Cologne, Kamel Daoud préfère désormais se consarer entièrement
à la littérature. Traduit dans de nombreux pays, son roman Meursault
Contre-Enquête a remporté plusieurs distinctions après avoir man-
salué, soutenu (…) Mais la francophonie se porte mieux que la cacophonie ", a-t-il diten souriant avant
d'ajouter : "le français n'est pas ma
langue maternelle mais il peut être
une langue fraternelle". En lui remettant le prix, Denis Olivennes,
président de Lagardère Active, avait
rendu hommage a Daoud : "C'est
le courage du journaliste qui est
récompensé aujourd'hui, dans la
lignée de ces grands écrivains journalistes comme Albert Camus ou
François Mauriac".
Invité à la cérémonie, le Premier
ministre Manuel Valls a salué "un
intellectuel courageux et insoumis":
Agenda/ L'Institut Français du Togo
Conférence sur l'écrivain
Bernard Dadié
À l'occasion des 100 ans du
poète, romancier, dramaturge Bernard Binlin Dadié et de son Prix
UNESCO UNAM de Me xico
JAIME TOREES BODET, l'Institut Français du Togo, en collaboration avec l'Association, les Amis
de la Bibliothèque-Archives Bernard B. DADIÉ, organise une conférence sur le thème : Bernard
Binlin Dadié : itinéraire d'un écrivain africain de 1933 à nos jours
Présenté par le Professeur Nicole Vincileoni, l'une des plus grandes critiques et spécialistes des
œuvres de Bernard B Dadié.
Lieu : IFT (Salle de réunion)
Date : Vendredi 22 avril
Heure : 18H 30
Entrée libre
Exposition à l'Hôtel Onomo
Do Kokou expose "Chemin du
Vodoun-Agbografo-Ouida"
L'Hôtel ONOMO Lomé et l'Institut Français du Togo, vous donnent rendez-vous du 23 avril au
31 mai prochain pour l'exposition
"Chemin du Vodoun" du Photographe togolais Jacques M. Q. Do
Kokou.
A travers une quarantaine de
portraits, le photographe vous pro-
pose un voyage en pays vaudou.
Ornées de leurs parures colorées de Dzonu et Cauris, prêtresses et adeptes vous transporteront
dans l'intimité des fêtes et cultes aux
divinités.
Lieu : Hotel ONOMO Lomé,
Boulevard du Mono, Lomé, Togo
Directeur de la Publication
Hugue Eric JOHNSON
A VENDRE
Directeur de la Rédaction
Jean AFOLABI
* 1 lot de terrain avec titre foncier sis
à Sanguera - ville. Prix: 13 millions à
débattre.
Kamel Daoud
* 1/2 lot de terrain à Sagbado-Agotimé.
Prix: 5 millions à débattre
* 1/4 lot de terrain à Sanguéra derrière la
gendarmerie. Prix: 2,5 millions à débattre
Contact: (228) 90 13 34 81 ou 23 20 47 55
qué " d'une voix le prix Goncourt.
En fait, le jury s'était réuni avant le
déclenchement de cette polémique
et Daoud a découvert le même jour
son prix de journalisme et la tribune
violente d'un groupe d'universitaires
qui l'assimilait à un islamophobe
pour avoir mis en cause le rapport
du monde musulman à la sexualité. Daoud a accueilli sa récompense d'un ton ému : "J'ai été jugé,
condamné, le jour même où j'ai été
"Je suis face à un dilemme, a-t-il
dit, vous soutenir, c'est vous mettre en difficulté. Pourtant, je ne veux
pas vous laisser seul (…) La liberté
d'informer, c'est le droit à l'irrévérence et au blasphème, un principe
fondamental que la France défendra toujours." Attribué par un jury
de 17 journalistes, le prix est doté
de 10.000 euros. Il avait été décerné
en 2015 à la rédaction de Charlie
Hebo.
Bi-hebdomadaire togolais
d’informations et d’analyses
Rédaction
e-mail: [email protected]
Sylvestre D.
Hervé AGBODAN
Maurille AFERI
Pater LATE
Kossiwa TCHAMDJA
Koffi SOUZA
Alan LAWSON
Abel DJOBO
Tony FEDA
Casier N° 60 / M.P.
Roland OGOUNDE
Impression:
Groupe de presse L’Union
Dessin-Caricature
Tirage: 2500 exemplaires
BOGLA G.
Récépissé N°0145/16/02/01/HAAC
Siège: Wuiti - Nkafu
Tél: 22 61 35 29 / 90 05 94 28
Service photographie
LAWSON Laté
Graphisme
L’UNION N°907 du 19 Avril 2016
NATIONALES
3
Un mécanisme d’approvisionnement pour la maîtrise de la gestion de la subvention par l’Etat
La distribution des engrais par la téléphonie mobile
* A l’horizon 2020, 150 000 bénéficiaires, 500 emplois directs et 85 000 tonnes d’engrais… attendus.
Late Pater
A la 8ème édition du Forum national du paysan togolais, tenu du 7
au 9 avril 2016 à Kara, le projet a
fait l’objet d’une conférence-débat.
Pour ce qui concerne la distribution des engrais par la téléphonie
mobile, le mécanisme a été présenté à l’ensemble des participants, officiellement pour une
meilleure appropriation qui vise à
garantir une optimisation des résultats au cours de la mise en
œuvre. Une mise en œuvre qui
semble imminente, a appris
L’UNION auprès de la CAGIA – la
Centrale d’achat et de gestion des
intrants agricoles.
Le niveau d’utilisation des engrais au Togo est classé parmi les
plus faibles au monde. Selon une
étude récente, on estime qu’environ 16% seulement des superficies reçoivent de la fumure chimique à des quantités correspondant
à une dose moyenne de 6 kg/ha
d’éléments fertilisants. Comparé à
16 kg/ha au Ghana, 25 kg/ha en
Côte d’Ivoire et 50 kg/ha recommandés par le NEPAD, ceci traduit la faible utilisation des engrais.
Ce faible niveau d’utilisation des
engrais s’explique, pense-t-on,
par un marché embryonnaire des
intrants et l’insuffisance des réseaux de distribution ; le faible pouvoir d’achat des petits producteurs
ne leur permettant pas d’acheter
les intrants au comptant ; le manque de systèmes de crédits adéquats (à l’exception de la culture
cotonnière) ; la pratique de la dose
économique (200 kg de NPK et
100 kg d’Urée) réduisant la capacité d’acquisition des gros producteurs ; une commande nationale de
45 000 tonnes face à des besoins
nationaux évalués à plus de 85 000
tonnes.
En vue de relever ce niveau
d’utilisation, le Gouvernement a, depuis 2008, opté pour une politique
de subvention représentant 30 à
50% du coût de revient. Au cours
de la période 2011-2014, le Togo a
importé entre 30 000 et 45 000 tonnes d’engrais NPK151515 et Urée
46% N face à des besoins nationaux estimés à 85 000 tonnes par
an. En outre, l’importation des engrais par l’Etat occasionne annuellement d’importantes dépenses de
subvention qui tournent autour de
3,18 milliards de francs Cfa, soit
environ 12% du crédit annuel alloué au ministère de l’Agriculture,
de l’élevage et de l’hydraulique sur
la période.
Une réforme du secteur s’avère
donc indispensable pour permettre l’implication du secteur privé.
Prévue pour démarrer cette campagne agricole 2016/2017, elle a
pour but d’accroître les rendements
de production agricole et, par ricochet, les volumes de productions,
tout en réduisant les coûts des subventions publiques et en garantis-
sant la disponibilité des engrais en
quantité et en qualité requise, à travers l’implication des opérateurs
privés et des institutions financières. Il s’agit spécifiquement de :
réduire le niveau de subvention des
engrais ; renforcer le réseau de
distribution des engrais par le secteur privé ; et couvrir la totalité des
besoins exprimés par les producteurs pour contribuer à doubler la
production à l’horizon 2030. Cette
réforme permettra d’améliorer le
niveau de revenu des producteurs, de créer des opportunités
d’emploi en milieu rural, tout en
assurant l’inclusion sociale.
Les Objectifs
Mais, sans un fichier fiable validé, avec des contacts téléphoniques corrects, l’opération de téléphonie mobile ne peut pas être
engagée et la réforme ne saura
aboutir, affirme la CAGIA. Le présent projet vise à assurer l’efficacité dans la gestion de la subvention des engrais au Togo. Il s’agit,
plus spécifiquement : de mobiliser
le maximum d’acteurs pour une
validation participative des listes ;
d’établir une liste fiable biométrique
des 150 000 producteurs vulnérables qui vont bénéficier d’engrais
subventionnés ; d’acquérir du
matériel nécessaire à l’opération ;
de mettre en place la plateforme
électronique ; de renforcer les capacités du ministère à gérer le mécanisme dans le cadre d’un transfert de compétence.
Les Bénéficiaires visés
Prioritairement, 150 000 producteurs vulnérables bénéficient chacun d’une subvention portant sur 3
sacs de 50 kg d’engrais, soit une
quantité totale de 22 500 tonnes
d’engrais subventionnées. Se basant sur les indices de pauvreté
des différentes régions économiques du Togo, l’opération touchera
30 000 producteurs dans la région
des Savanes, 16 000 dans la
Kara, 22 000 dans la Centrale,
61 000 dans les Plateaux et 21 000
dans la Maritime. Les bénéficiaires secondaires sont les autres
producteurs qui profiteront d’une
meilleure offre en termes de qualité et de quantité d’engrais pour
répondre à leurs besoins grâce au
développement des réseaux de
distribution par les sociétés privées.
Impacts attendus
A l’horizon 2020, le mécanisme
permettra la libéralisation complète
du secteur des engrais au Togo
(l’Etat jouera uniquement son rôle
régalien de contrôle de qualité et
de régulation du marché) ; la création d’emplois (plus de 500 emplois pérennes directs, 1 500 emplois indirects) ; l’accroissement du
volume d’engrais mis en place à
au moins 85 000tonnes contre une
moyenne de 35 000 tonnes acquises et distribuées par l’Etat ; l’accroissement du taux d’utilisation
des engrais à au moins 50% des
surfaces emblavées ; l’augmentation de la dose moyenne d’engrais
à 40 kg/ha d’éléments fertilisants.
Il contribuera à l’accroissement
de la productivité agricole de 50%
et de la production agricole ; la
croissance agricole de 10% l’an ;
la baisse de la population sous-alimentée en dessous de 5% (ob-
jectif faim zéro du pays en 2020) ;
l’accroissement des revenus des
agriculteurs ; renforcer la culture financière des vulnérables (à travers
leur mise en relation avec le Fonds
national de finance inclusive –
FNFI).
Fonctionnement du mécanisme
Le ministère de l’Agriculture, à
travers ses services techniques au
niveau central et décentralisé, en
collaboration avec les ministères
partenaires (développement à la
base, administration territoriale,
sécurité et protection civile…), avec
le concours des producteurs
(chambre régionale d’agriculture,
CTOP, FNGPC, FUPROCAT,
etc.), en concertation avec les
communautés à la base (autorités
coutumières, CVD et autres leaders endogènes), procède à l’identification, à l’enregistrement des
producteurs vulnérables et à la validation des listes de bénéficiaires.
Une base de données de 150 000
agriculteurs bénéficiaires validée
dans les régions sera consolidée
au niveau national. La subvention
portera sur 22 500 tonnes d’engrais NPK et Urée.
Critères d’identification
Pour figurer parmi les bénéficiaires, le producteur doit être de nationalité togolaise et résider dans
une localité rurale durant les 3 dernières années ; disposer de 0,25
à 1 hectare de superficie cultivable
sécurisée pour la spéculation éligible au projet (maïs, riz, sorgho/
mil) ; bénéficier d’un encadrement
technique de proximité et être réceptif aux innovations ; s’engager
à utiliser les semences améliorées ; avoir reçu la caution du comité villageois ou cantonal de supervision.
Par rapport aux prix des produits pétroliers et du ciment au Togo
Une éventuelle suppression
du système de péréquation
Les deux avis distincts d’appel à
manifestation d’intérêt sont lancés
depuis hier, 18 avril 2016, et courent jusqu’au 3 mai prochain à 12
heures. Ils visent à recruter une
firme de consultants pour conduire
une étude sur la faisabilité de la
suppression de la péréquation appliquée aux prix des produits pétroliers et du ciment au Togo. Le
Gouvernement togolais ayant envisagé d’engager une réforme de
la gestion de la distribution et de la
vente des produits pétroliers et du
ciment à l’échelle nationale avec
une éventuelle suppression du
système de péréquation sur le
transport. Acette fin, il a sollicité l’appui de la Banque africaine de développement (BAD) pour l’accompagner dans la réalisation de cette
réforme. Le Bureau de la BAD au
Togo a accepté la demande d’appui.
Les services prévus au titre des
deux avis concernent les prestations pendant 1,5 mois (juin 2016juillet 2016) d’une firme de consultants pour mener l’étude qui examinera la faisabilité d’une éventuelle suppression de la péréquation appliquée aux prix des produits
pétroliers et du ciment et aussi proposer des mesures alternatives
pour permettre au Gouvernement
de prendre des décisions en vue
de l’amélioration du système de
distribution des produits pétroliers
et du ciment sur tout le territoire du
pays. La firme de consultants devra justifier une longue expérience
dans la conduite de réformes et
études économiques dans le secteur pétrolier et sur la filière du ciment et devra être en mesure de
fournir et gérer une équipe pluridisciplinaire de haut niveau comprenant deuxexperts ingénieurs ou
économistes spécialistes dans les
études sur le système de péréquation appliqué au transport des produits pétroliers et au transport du
ciment à l’intérieur d’un pays.
L’équipe sera composée par un
consultant international et un consultant national. Les consultants
devront avoir conduit des études
similaires dont l’examen des mécanismes et des scénarii d’amélioration ou de suppression de la
péréquation appliquée aux prix des
produits pétroliers et aux prix du
ciment.
La BAD invite alors les firmes
de consultants à présenter leur
candidature en vue de fournir les
prestations décrites. Les firmes intéressées doivent produire les informations sur leur capacité et expérience démontrant qu’ils sont
qualifiés pour les prestations (documentations, référence de prestations similaires, expérience dans
des missions comparables, disponibilité de personnel qualifié, etc.).
Les critères d’éligibilité, l’établissement de la liste restreinte et la procédure de sélection seront conformes aux «règles et procédures
pour l’utilisation des consultants»
de la Banque africaine de développement. Les firmes de consultants intéressés peuvent obtenir
des informations supplémentaires
auprès de la BAD, Bureau national du Togo.
A rappeler que, au Togo, la taxe
de péréquation sur les produits
pétroliers existe depuis un arrêté
du 30 août 1974. A ce point de repère, elle était de 2,5 francs Cfa
par litre d’essence super, 1,30
francs Cfa par litre d’essence ordinaire et 5 francs Cfa par litre de
gas-oil. En 2010, elle a été fortement contestée par la société civile qui ne savait rien de ce qu’on
en faisait. Au moment de la forte
pénurie du ciment, l’Association
togolaise des consommateurs en
avait fortement réclamé les comptes. «L’ATC demande à l’Etat de
rendre compte à la population de
l’usage faite de la caisse de péréquation dont le montant, dépassant les 4,32 milliards de francs
Cfa, a été prélevé durant 15 ans
de production auprès des consommateurs qui payent aux
L’UNION N°907 du 19 Avril 2016
cimentiers, sans le savoir, 240
francs sur chaque paquet de ciment acheté, soit 4800 francs par
tonne ; c’est cet argent qui alimente la caisse de péréquation
dans le secteur du ciment (…)
l’Etat devrait expliquer aux consommateurs pourquoi avoir confié depuis plusieurs années à des
privés la gestion de ce fonds public prélevé auprès des contribuables», avait-elle révélé lors d’un
point de presse le 12 juin 2010. Au
nom de la bonne gouvernance et
de la transparence. Et là, il ne s’agit
que d’un petit calcul car les indiscrétions avançaient plutôt un montant de plus de 10 milliards pour
les 15 ans. Dans le principe, la
caisse de péréquation doit servir à
stabiliser les prix du ciment ou des
produits pétroliers sur tout le territoire. Autrement, pas de différence
dans les prixd’une localité à l’autre,
au motif des frais de transport.
ECO-NATIONALE
4
Panier de la ménagère en mars à Lomé
Maintien de la tendance baissière sur 2 mois, en lien avec Concombre et Adémè
Jean Afolabi
En mars 2016, le niveau général
des prix à la consommation a maintenu sa tendance baissière après
celle observée le mois précédent.
Cettebaisse estde 0,6% contre 0,7%
le mois précédent. D'après l'Institut
national de la Statistique et des études économiques et démographique (Inseed), la baisse est due essentiellement au recul des prix des
produits des fonctions de consommation "Produits alimentaires et boissons non alcoolisées" (-1,7% ), "Logement, eau, gaz,électricité et autres
combustibles" (-1,1% ), "Biens et
services divers" (-1,4% ), "Transports" (-0,4% ) et dans une moindre
mesure aux fonctions de consommation "Boissonsalcoolisées, tabac
et stupéfiants" (-2,2% ) et "Santé" (0,1% ). Parallèlement, les prix des
produits de la fonction de consommation "Articles d'habillement et
chaussures" (+2,0% ) ont enregistré
une hausse.
L'Inseed impute la baisse observée au niveau de la fonction de consommation "Produits alimentaires et
boissons non alcoolisées"à celle des
prix des postes tels que : "Légumes
frais en feuilles" (-30,1% ); "Poissons
et autres produits séchés ou fumés"
(-6,4% ); "Légumes frais en fruits ou
racine" (-10,3% ); "Sel, épices, sauces et produits alimentaires non déclarés ailleurs" (-2,0% ); "Céréales
non transformées" (-0,3% ); "Autres
produits frais de mer ou de fleuve" (4,4% ); "Huiles" (-0,5% ); "Pains" (1,1% ); "Fruits secs et noix" (-7,0% );
"Autres fruits frais" (-0,9% ); "Pâtisseries, gâteaux, biscuits, viennoiseries" (-1,6% ); "Lait" (-0,3%); "Autres
matières grasses" (-1,8% ) et "Volaille" (-0,1% ). Dansle même temps,
les postes "Tubercules et plantain",
"Poissons frais", "Agrumes", "Légumes secs et oléagineux" et "Sucre"
ont enregistré respectivement une
hausse de 12,6% ; 10,1% ; 22,3% ;
0,8% et 1,1% .
Concernant lafonction de consommation "Logement,eau, gaz, électricité et autrescombustibles", la baisse
est liée principalement aux postes
"Combustibles solides et autres" (7,3% ) et "Combustibles liquides" (1,6% ). S'agissant de la fonction de
consommation "Transport", sa diminution est portée par les postes "Carburant et lubrifiant"(-0,4%) et "Transport aériensde passagers" (-0,2% ).
En effet, le 24 mars 2016, les autorités togolaises ont procédé à une réduction du prix des produits pétroliers. Pour la fonction de consommation "Boissonsalcoolisées, tabac
et stupéfiants" son recul est déterminé par les postes "Vin et boissons
fermentées" (-10,6% ) et "Tabac et
stupéfiants" (-4,2% ). Parlant des
fonctions de consommation "Biens
et services divers" et "Santé" leur
baisse estinfluencée respectivement
par les postes "Appareils et articles
pour soins corporels" (-19,2% ) et
"Médicaments traditionnels" (-0,6%).
Parmi les produits qui ont enregistré une baisse,l'Institut national de la
Statistique cite : "Adémè" (-44,5% );
"Akpala (Chinchard) fumé" (-8,9% );
"Tomates rondes (Pomme)" (26,8%); "Charbon de bois" (-7,7% );
"Cure dents" (-35,0% ); "Piment
rouge frais" (-11,5% ); "Gboman" (27,8% ); "Manvi (Hareng) fumé" (16,0% ); "Oignon frais rond" (18,2% ); "Doèvi (Anchois) fumé" (4,3% ); "Maïs séché en grains crus
vendu au grand bol" (-1,5% ); "Mélange 2 temps" (-3,3% ); "Concombre" (-31,0% );"Huile végétale (Nioto)"
(-1,7% ); "Saloumon fumé" (-3,2% );
"Tchoukoutou local artisanal" (16,2% ), "Œuf fraisde poule de race"
(-6,0% ); "Carpe frite à l'huile rouge"
(-14,9% ); "Poisson salé fermenté
(Lanhoinhoin)" (-4,6% ); "Crabes
frais (aglinvi moumou)" (-7,7% );
"Pain en baguette" (-5,1% ); "Essence 'SUPER' dans les stations-
(+66,7% ); "Piment vert
(Gboyébessé)" (+14,9% ); "Tissu
synthétique kaki importé" (+8,4% );
"Bananes douces" (+9,9% ); "Manioc frais (Agbéli)" (+16,4% ); "Maïs
en pâte (Mawoè)" (+13,0% ); "Banane plantain mûre" (+16,3% ); "Jus
de bissape" (+31,9% ); "Riz importé
longs grains vendu au petit bol"
(+1,2% ); "Jeans Pantalon-Imitation
de marque pour homme" (+3,8% );
"Soutien-gorge" (+8,9% ); "Chemise
adulte de soirée" (+5,8% ); "Riz importé brisé vendu au petit bol"
(+1,0% ); "Haricots blancs secs"
(+3,1% ); "Pain artisanal salé"
(+9,4% ); "Huile de palme traditionnelle (Zomi)" (+1,7% % ); "Ablo"
(+11,4% ); "Manioc râpé
(Agbélima)" (+3,6% ); "Jeans Pantalon-Imitation de marque pour
femme" (+3,8% ); "Viande de bœuf
sommation "Transports" (-2,7% );
"Produits alimentaires et boissons
non alcoolisées" (-0,5% ) et "Logement, eau, gaz, électricité et autres
combustibles" (-0,3% ). Par contre,
les prix des produits des fonctions
de consommation "Articles d'habillement et chaussures" (+1,8% );
"Santé" (+1,7% ); "Biens et services"
(+0,8% ); "Restaurants et Hôtels"
(+0,3% ) ontconnu une progression.
S'agissant des nomenclatures et
suivant l'état, relève l'Institut national
de la Statistique,cette régression est
expliquée par la baisse des prix des
produits de l'énergie (-3,8% ). Pour
ce qui est des secteurs de production, cette variation trimestrielle est
particulièrement influencée par la
baisse des prixdes produits du secteur secondaire (-0,3% ). En revanche, les prixdes produits du secteur
primaire ont enregistré une hausse
de 3,4% . Suivant la durabilité, cette
baisse est portée par les prix des
services (-0,1% ) alors que les prix
des produits semi-durables et les
produits durables ont augmenté res-
pectivement de 1,6% et de 0,5% .
Concernant la provenance, le recul
de l'indice est marqué par la baisse
des prix des produits importés (0,5% ) pendant que ceux des produits locaux ont connu une croissance de 0,5% .
Par rapport à mars 2015 (glissement annuel), le niveau général des
prix a connu une progression de
1,1% due essentiellement à la
hausse des prixdes produits de la
fonction "Produitsalimentaires et boissons nonalcoolisées" (+3,5% ); "Restaurants et Hôtels" (+1,3% ); "Articles
d'habillement et chaussures"
(+2,7% )"; "Biens et services"
(+1,0% ) et dans une moindre mesure "Meubles, articles de ménage
et entretien courant du foyer" (0,1%).
Cependant, lesfonctions de consommation "Transports" et "Logement,
eau, gaz, électricité et autres combustibles" ont diminué de 2,5% et
1,3% respectivement. Ence qui concerne les nomenclatures secondaires, cette tendance à la hausse est à
mettre à l'actif des prix des produits
frais (+5,5% ) et des produits hors
énergie hors produits frais (+1,2% ).
Dans le même temps, les prix des
produits de l'énergie ont diminué de
5,1% . Au regard de la provenance,
ce niveau s'explique par la hausse
des prix desproduits locaux (+2,4% ).
Par contre, les prix des produits importés ont connuune baisse de 0,5% .
Quant à la durabilité, les prixdes produits semi-durables et non durables
ont enregistré respectivement une
hausse de 2,6% et 2,0% . Pour ce
qui est des secteurs de production, la
hausse du niveau général dépend
essentiellement del'évolution des prix
des produits du secteur primaire
(+10,2% ) et dans une moindre mesure à celle des prix des produits du
secteur secondaire (+0,4% ).
Le tauxd'inflationcalculé sur la base
des indices moyens des douze derniers mois, s'est établi à 1,7% tout
comme en janvier et février 2016. En
novembre 2015, cetauxd'inflation était
de 0,9% dans la zone UEMOA contre 0,8% en octobre 2015.
Contre la pauvreté dans l’espace UEMOA
La Banque mondiale met 21 milliards pour des
collectes de données, notamment au Togo
services administrés" (-1,1% );
"Pomme fruit" (-14,1% ); "Tapioca
petit grain" (-5,1%); "Pétrole lampant
vendu envrac" (-1,6% ); "Sardinelles
fumées (Adiadoè)" (-0,8% ); "Gasoil ordinaire dans les stations-services administrés" (-0,9% ); "Anchois
(Doèvi) fumé" (-9,9% ); "Cossette de
manioc" (-4,9% ); "Ananas frais" (5,7% ); "Poulet vivant de chair" (5,7% ); "Feuille de haricot" (-19,6% );
"Ailes de poulet congelé" (-2,3% );
"Ail frais" (-12,6%); "Haricots rouges
secs" (-2,4% ); "Noixde Coco sec"
(-7,8%); "Pétrole lampantà la pompe"
(-1,5% ); "Pain artisanal sucré" (1,7% ); "Croissant sans beurre" (12,6% ); "Cola fraîche" (-12,3% );
"Drap de lit en coton (2 Places)" (1,9%); "Riz locallongs grains vendu
au petit bol" (-2,5% ); "Anchois
(Doèvi) frit"(-5,4% ); "Herbe Zangara
pour paludisme" (-1,3% ); "Essence
super de rue" (-0,8% ); "Sel de cuisine gros cristaux" (-1,8% ); "Carottes" (-5,2% ); "Lait concentré non
sucré en boîte (PEAK)" (-0,7% );
"Balais à brindilles de palmier" (3,3% ); "Akpan" (-2,8% ); "Arachide
décortiquée crue" (-0,6% ); "Essence
mélange de rue"(-0,7%); "Pâte d'arachide" (-4,8% ) et "Piment rouge sec
en poudre" (-3,% ).
Quant auxproduits ayant enregistré une hausse, il est cité: "Gombos
frais" (+20,7% ); "Igname" (+12,9% );
"Farine de manioc (Gari)" (+27,5% );
"Oranges locales" (+29,2% ); "Tissus polyester" (+7,0% ); "Salade
verte locale (Laitue)" (+32,2% );
"Aubergine locale" (+33,5% );
"Chinchard frais (Akpala moumou)"
(+5,1% ); "Œuf cuitde poule de race"
avec os au kg" (+0,8% ); "Gingembre frais" (+11,6% ); "Poulet congelé
importé" (+1,5% ); "Chaussure plastique pour homme" (+4,9% ); "Sucre raffiné en poudre" (+2,1% );
"Robe fillette" (+5,8% ); "Pintade locale vivante" (+10,9% ); "Chips"
(+7,7% ); "Crevettes fraîches (Bolou
moumou)" (+8,8% ); "Piment rouge
sec" (+7,4% ).
Calculé horsproduits alimentaires,
le niveau général des prix a connu
une régression de 0,2% contre une
baisse de 0,4% le mois précédent.
L'inflation sous-jacente (variation
mensuelle de l'indice ' hors énergie,
hors produits frais") a progressé de
0,2 contre une stabilité le mois précédent. Le niveau des prix des produits frais aenregistré une baisse de
2,1% , celuides produits énergétiques
a diminué de 1,9% en relation avec
la baisse des prix des produits pétroliers. Au regard de la provenance,
les prix des produits locaux ont subi
un recul de0,8% . En revanche, ceux
des produitsimportés ont progressé
de 0,4% . Du point de vue de la classification sectorielle, les prix des produits du secteur primaire ont augmenté de 1,9% et ceux du secteur
secondaire ont diminué de 1,2% .
Pour ce qui est de la durabilité, on
note une baisse de 1,1% des prix
des produits non durables et une
augmentation de 1,8% des prix des
produits semi durables.
Le niveau des prix du mois de
mars 2016, comparé à celui du mois
de décembre 2015 (évolution trimestrielle) a connu une baisse de 0,2%
sous l'influence dela baisse des prix
des produits des fonctions de con-
* Le premier cycle de collecte doit s’achever en 2017, un second étant prévu en 2020.
* Le projet vise à améliorer la collecte d’informations par les bureaux nationaux de Statistique.
Le Conseil des administrateurs
de la Banque mondiale a approuvé,
le 6 avril 2016, un don de l’Association internationalede développement
(IDA) d’un montant de 40,5 millions
de dollars, autour de 21 milliards de
francs Cfa, pour le Programme régional d’harmonisation et de modernisation des enquêtes sur les
conditions de vie. Cette décision
marque le début d’une ère nouvelle
pour l’étude des conditions de vie
en Afrique de l’Ouest. Des données
de haute qualité, comparables et accessibles au public, pourront ainsi
être collectées fréquemment pour
améliorer la planification, le suivi et
l’évaluation des politiques et programmes publics.
La Banque mondiale travaillera
en partenariat avec la Commission
de l’Union économique et monétaire
ouest-africaine (UEMOA) à la réalisation d’enquêtes comparables sur
les conditions de vie dans huit pays :
Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire,
Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo. Le premier cycle de
collecte des données doit s’achever en 2017, un second étant prévu
en 2020.
«Pour lutter contre la pauvreté, il
faut d’abord savoir ce qui se passe
effectivement sur le terrain», explique Rachid Benmessaoud, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Nigéria et
directeur de la coordination du
Programme d’intégration régionale de l’Afrique de l’Ouest. «Les
efforts engagés pour lutter contre
la pauvreté ont longtemps été frei-
nés par les carences statistiques.
Quand on ne sait pas précisément
combien de personnes sont dans
le besoin, ni où elles se trouvent et
quels sont leurs moyens de subsistance, il est difficile de concevoir des politiques et d’apporter les
ressources nécessaires à l’amélioration de leur bien-être», explique-t-il dans un communiqué de
presse de la Banque.
Ce nouveau projet répond à une
demande de la Commission de
l’UEMOA visant à aider les bureaux
de statistique de ses huit membres
à améliorerla collecte d’informations
sur les conditions de vie des ménages. Cette activité consiste plus précisément à recueillir des renseignements sur ce que les individus gagnent, achètent et possèdent, leur
lieu et leurs conditions de travail,
leurs investissements dans la production agricole, leur niveau d’instruction et leur état de santé, les paramètres démographiques, les infrastructures d’assainissement et
d’alimentation en eau, etc.
Dans cette optique, l’objectif du
projet est d’harmoniser les outils
d’enquête, d’accroître l’efficacité du
recueil des données, d’améliorer la
qualité et la comparabilité des statistiques dans le temps et entre les
pays, d’accroître la régularité de la
collecte et d’améliorer l’accès aux
données en les mettant toutes à la
disposition du public dans un délai
de six à douze mois après l’achèvement du travail de terrain. Le partenariat entre la Banque mondiale et
l’UEMOA fera appel aux nouvelles
L’UNION N°907 du 19 Avril 2016
technologies (tablettes, par exemple) pour le recueil des données et
comprend un important volet de renforcement des capacités fondé sur
l’apprentissage entre pairs et l’apprentissage par l’action. Le projet,
qui prévoit aussi une assistance
technique pour les bureaux statistiques nationaux, s’appuiera sur
l’examen par les pairs pour le contrôle de la qualité des données.
«Nous allons améliorer la qualité des données ainsi que la rapidité et l’efficacité de leur collecte
en lançant d es enquêtes
multimodulaires et en recourant à
des méthodes modernes telles que
l’utilisation de tablettes par les enquêteurs», précise Johannes
Hoogeveen, économiste principal à la Banque mondiale, qui est
aussi l’un des trois chefs
d’équipe du projet.
Cette opération, qui est en phase
avec le Programme statistique régional de l’UEMOA pour 20152020, précise le communiqué, correspond également à l’engagement
de la Banque mondiale d’œuvrer
avec les pays partenaires à l’amélioration du recueil des données des
enquêtes auprès des ménages. Le
projet permettra en outre de générer des données essentielles à
l’évaluation de la réalisation de certains Objectifs de développement
durable, portant notamment sur la
pauvreté et les inégalités, et au suivi
du double objectif de la Banque
mondiale : mettre fin à l’extrême
pauvreté et promouvoir une prospérité partagée dans le monde.
SPORTS
FOOTBALL
Claude Le Roy veut convaincre Corentin
Tolisso de choisir le Togo
Le sélectionneur du Togo, Claude Le Roy, a annoncé avoir pris contact avec le milieu de terrain lyonnais Corentin Tolisso dans
le but de rejoindre la sélection togolaise.
sélection d'EmmanuelAdebayor, de
Hervé A.
retour après une énième brouille.
Actuellem ent sélectionné en
En fin de séance, Claude Le Roy
équipe de France Espoirs, le milieu a raccompagné Alaixys Romao au
de terrain lyonnais Corentin Tolisso vestiaire. Ce dernier a d'ailleurs
peut être sélectionnable avec le pays cham bré son coéquipier
d'origine de son père : le Togo. Et camerounais, Nicolas Nkoulou, en
Claude Le Roy compte bien en lui prédisant les succès futurs du
profiter. "Je vai s essayer de Togo : "Avec ce sélectionneur, on
convaincre Tolisso, même si je sais va vous battre maintenant", lui a-tque j'ai peu de chance", a-t-il il lâché. Corentin Tolisso, né le 3
expliqué à l'AFP. Car même s'il n'a août 1994 à Tarare, est un
jamais fermé la porte, le Rhodanien footballeur franco-togolais. Joueur
a toujours fait de la France sa priorité. polyvalent pouvant évoluer au
Présent à M arseille pour poste de m ilieu de terrain ou
rencontrer l'international togolais d'arrière latéral, il a commencé à
Alaixy s Rom ao,
l'ancien jouer pour le club d'Amplepuis puis
sélectionneur du Ghana ou du celui de L'Arbresle, ville de
Cameroun veut profiter de la bi- naissance de Jean-Michel Aulas et moins de 17 ans du club2. Lors de très bonnes performances avec son
nationalité de certains joueurs. Son Rémi Garde, tout en étudiant au la saison 2013-2014, il prend place club qui lui perm et d'obtenir une
but ? Renforcer l'effectif des collège la Platière de THIZY.
dans le groupe professionnel de place de titulaire. Le rhodanien
Eperviers car "L'équipe du Togo a
Il rejoint l'Olympique lyonnais l'Olympique lyonnais et signe son enchaine les titularisations au milieu
besoin de joueurs de talent et de dans l'équipe des 13 ans. Une premier contrat professionnel le 30 de terrain. Il marquera notamment 7
caractère comme Tolisso". Outre blessure à un genou fait qu'il est octobre 2013.
buts en 38 matchs de championnat
Tolisso, l'Angevin Gilles Sunu serait proche d'être écarté du club mais il
Lors du championnat de France et délivrera une passe décisive.
également ciblé afin de rejoindre la intègre finalement l'équipe des de football 2014-2015, il signe de
FOOTBALL
Énorme clash à la Roma, les insultes
de Vardy font trembler Leicester
Piqué humilié par la presse
madrilène, les insultes de Jamie
Vardy peuvent coûter cher ou
encore le nouveau clash entre
Totti et Spalletti, retrouvez dans
votre revue de presse Foot
Mer cato les der nièr es
informations de la presse
sportive européenne.
L'humiliation de Piqué en
Une de Marca
En ce moment, l'Espagne est
complètement retournée après la
nouvelle défaite du Barça face au
Valence CF (1-2) dimanche sur la
pelouse du Camp Nou. Les
Catalans sont désormais à égalité
de point avec l'Atlético Madrid et
ne comptent plus qu'un seul point
d'avance sur le Real Madrid.
Marca, le journal pro-Madrilène,
n'hésite pas à afficher Gerard
Piqué dans une position humiliante
en pleine Une, et par la même
occasion, se moquer de la
dégringolade du FC Barcelone.
Vardy suspendu jusqu'à la
fin de saison ?
En Angleterre, le match entre
Leicester City et West Ham (2-2)
fait beaucoup parler. Les Foxes ont
arraché le match nul dans le temps
additionnel sur un penalty contesté
mais l'équipe perd surtout Jamie
Vardy, expulsé durant la rencontre,
et d'ores et déjà suspendu pour le
prochain match. La presse
anglaise précise que cela pourrait
être beaucoup plus grave car
l'attaquant a insulté l'arbitre et la FA
(fédération anglaise) pourrait
augmenter sa suspension jusqu'à
la fin de la saison. Ce qui
représenterait un énorme coup dur
pour Leicester City qui voit revenir
Tottenham dans la course au titre.
Totti et Spalletti, le clash
qui va trop loin
En Ital ie, le c lash ent re
Francesco Totti et son coach
Luciano Spalletti continue de plus
belle. Dimanche, juste après le
match nul de la Roma à Bergame
(3-3), l'entraîneur était furieux du
résultat et a déclaré à ses joueurs :
"ça fait 10 ans que vous êtes
ridicules". D'après les journaux
italiens, Totti n'a pas apprécié la
remarque et les deux hommes en
seraient venus aux mains. À noter
que Spalletti avait déjà écarté du
groupe la star du club à plusieurs
reprises.
HOCHEY
Astérix et Obélix mascottes du Mondial 2017
Astérix et Obélix se mettent au
hockey sur glace ! Les deux
irréductibles Gaulois serviront de
mascottes au championnat du
monde de hockey sur glace 2017,
organisé à Paris et à Cologne
(Allemagne). Une idée originale
pour braquer les projecteurs sur
l'événement.
Astérix et Obélix, les deux
personnages principaux de la bande
dessinée mondialement connue, seront
les m ascottes officielles pour le
championnat du monde de hockey sur
glace 2017, organisé conjointement par
l'Allemagne et la France du 5 au 21 mai
2017.
Le comité d'organisation innove en
faisant appel à des personnages déjà
célèbres. D'ordinaire, les mascottes sont
créées spécifiquem ent pour
l'événement. "Avec nos collaborateurs
français, nous avions la possibilité de
signer Astérix et Obélix comme
mascottes officielles, explique Franz
Reindl, président de la Fédération
allemande de hockey sur glace et du
comité d'organisation du Championnat
du monde 2017. Nous avons travaillé
dans ce sens et maintenant que c'est
officiel, nous pouvons le dire, c'est un
gros coup pour le Mondial 2017, et
plus largement pour le hockey sur
glace en général. La popularité des
deux personnages gaulois est énorme
dans le monde entier. Surtout en
Allemagne, où les aventures d'Astérix
et Obélix se vendent par millions.
L'impact d'Astérix et Obélix comme
mascottes aidera à rassembler le
public allemand et étranger autour du
Championnat du monde. Pour les fans
et toutes les personnes dans
l'organisation, ces deux mascottes
apporteront énormément de joie et
de plaisir."
Le comité d'organisation a obtenu
des Editions Albert René, basées à
Paris, la licence pour utiliser la marque
dans la promotion de la compétition.
La France et l'Allemagne sont
aujourd'hui les deux plus gros marchés
au niveau des ventes de la bande
dessinée, sachant que le volume total
5
Guinée : Le championnat arrêté,
la Fédération se paie sa crise
Contesté depuis plusieurs semaines, le président de la Fédération
guinéenne, Salifou Camara, a été suspendu par 11 des 15 membres du
comité exécutif de l'instance après qu'il ait limogé son secrétaire général,
vendredi. Les frondeurs ont appelé à la tenue d'une assemblée générale
extraordinaire le 15 juillet. Mais entre-temps, le championnat guinéen est
à l'arrêt…
Le football guinéen traverse des heures difficiles. Vendredi, le président
de la Fédération guinéenne (Feguifoot), Salifou Camara, a mis le feu aux
poudres en se séparant de son secrétaire général, Ibrahima Blasco
Barry. La goutte d'eau qui a fait déborder le vase pour 11 membres
dissidents parmi les 15 qui composent le comité exécutif de la Feguifoot.
En réaction au limogeage du secrétaire général, ils se sont réunis et
ont convenu de la tenue d'une assemblée générale extraordinaire le 15
juillet prochain tout en prononçant la suspension du président jusqu'à
cette date "après avoir constaté les violations graves des statuts, des
principes de la CAF et de la FIFA" qu'il a commis, indique le procèsverbal du comité exécutif.
Il y a quelques semaines, ces mêmes membres avaient signé une
pétition pour réclamer le départ de Camara, réélu en août dernier et
accusé d'une gestion opaque des fonds de la Feguifoot. A la suite de cette
fronde, les onze membres, qualifiés de "G11 négatif" animé d'intentions
"machiavéliques" par le président, affirment s'être vus refuser l'entrée
aux locaux de l'instance. Soutenus notamment par les arbitres et les 8
ligues régionales, ils en appellent désormais à la "mise en œuvre du
processus de normalisation" du football guinéen.
Les folles statistiques de Lionel Messi
Si le Barça s'est incliné dimanche soir, Lionel Messi a lui inscrit son 500e
but chez les professionnels.
"Messi n'est pas humain et Cristiano le meilleur des humains". Il y a
quelques jours, Gerard Pique lâchait cette phrase pour comparer son
coéquipier Messi à son rival Cristiano Ronaldo. Les deux joueurs ont leur
fan-club respectif, mais Messi vient à nouveau de frapper fort en marquant
son 500e but chez les professionnels hier soir à l'occasion du match contre
Valence. Malheureusement pour l'Argentin, le scénario de la rencontre
(défaite 2-1) ne lui permettra pas de fêter plus que cela ce magnifique total.
Toutefois, il est intéressant de revenir sur les détails de ce nombre hallucinant.
500 buts donc, dont 450 avec le Barça et 50 avec l'Argentine. Meilleur
buteur de l'histoire du club catalan et meilleur buteur de l'histoire de la Liga
(309 buts), Messi a également le temps de rejoindre et dépasser Gabriel
Batistuta, meilleur buteur de l'histoire de la sélection argentine avec 56
réalisations. Pour arriver à 500 buts, il faut commencer à marquer tôt. Pour
Messi, le premier est arrivé en mai 2005 lors d'une victoire du Barça contre
Albacete. Avec la sélection, le premier a eu lieu en mars 2006 contre la
Croatie, il y a 10 ans.
Lionel Messi a des victimes préférées. Ainsi, il a marqué déjà à 25
reprises depuis le début de sa carrière face à l'Atlético Madrid et au FC
Séville, loin d'être des petits clubs ! Le Real Madrid arrive ensuite, avec 21
buts inscrits contre les Merengues. Au total, sur 121 équipes rencontrées,
la Pulga a trouvé le chemin des filets contre 90 d'entre elles ! Avec le Barça,
son ratio de but par match est de 0,86 (524 rencontres). Il descend à 0,79
en comptabilisant les matches avec l'Argentine (107 rencontres).
Évidemment, c'est du pied gauche qu'il inscrit la majorité de ses buts (81 %
exactement), 406 buts au total, contre 71 du droit, 21 de la tête et 2 avec
d'autres parties du corps...
Nadal prive Monfils de l'exploit
d'exemplaires vendues est de 365
millions dans le monde. On compte
aujourd'hui 36 volumes traduis dans
plus de 111 langues et dialectes dans
le monde, avec une version en Kôlsch,
le dialecte local de Cologne.
"Les batailles du petit village gaulois
face au grand Empire romain
symbolisent la résistance et l'envie des
moins forts pourvaincre les plus forts,
comme cela peut parfois être le cas
en hockey sur glace, compare Luc
Tardif, président de la Fédération
Française de Hockey sur Glace
(FFHG) et vice-président du comité
d'organisation du Mondial. Lors du
Championnat du monde 2017, des
grands matchs auront lieu, avec sur le
papier des outsiders qui ne lâcheront
rien pour obtenir la victoire. Pour les
fans et les nations engagées, Astérix et
Obélix sont des modèles pour qui rien
n'est impossible."
Durant les 17 jours du Mondial, les
deux Gaulois seront les personnages
centraux de l'animation à Cologne et
Paris, ainsi que dans les fans zones
proches des lieux de compétition. Si le
sport a toujours été très présent dans
l'univers d'Astérix, comme pour l'un des
albums les plus populaires, Astérix au
Jeux Olympiques, c'est la première fois
que la marque est impliquée dans le
hockey sur glace.
Gaël Monfils ne sera pas le premier Français à remporter l'Open de
Monte-Carlo depuis Cédric Pioline en 2000. La faute au roi de la terre battue,
Rafael Nadal. L'Espagnol s'est imposé en trois manches, 7-5, 5-7, 6-0. Il
remporte son premier titre majeur depuis Roland-Garros 2014.
L'Espagnol Rafael Nadal a remporté pour la neuvième fois le Masters
1000 de Monte-Carlo en battant dimanche le Français Gaël Monfils en trois
sets 7-5, 5-7, 6-0 en finale. Nadal n'avait plus gagné de titre important depuis
sa victoire à Roland-Garros en 2014. Monfils était le premier finaliste français
depuis le succès de Cédric Pioline en 2000.
C'était la centième finale du Majorquin sur le circuit, à 29 ans, et pas la
moins importante, car il y a encore quelques semaines on se demandait s'il
sortirait jamais de sa traversée du désert. A l'Open d'Australie, il avait été
éliminé dès le premier tour, pour la deuxième fois de sa carrière seulement
en Grand Chelem. Puis il avait raté sa tournée sud-américaine sur terre
battue, ne remportant aucun titre.
Nadal en est désormais à 68 trophées, dont 48 sur sa surface préférée. Il
s'agit de son 28e titre en Masters 1000, ce qui lui permet de rejoindre le
détenteur du record, Novak Djokovic. L'Espagnol s'est aussi réinstallé comme
cofavori pour un dixième titre à Roland-Garros. Il lui reste tout de même à
reprendre le dessus sur le N.1 mondial Novak Djokovic, qui a perdu dès son
premier match à Monte-Carlo. Il en aura peut-être l'occasion aux tournois de
Rome puis de Madrid, les deux prochaines grandes étapes avant Paris.
L’UNION N°907 du 19 Avril 2016
ACTU-PLUS
6
Par l’entremise du ministère des Affaires étrangères et Promotion d’énergies propres en Afrique subsaharienne
de l’intégration africaine
La SABER et Oragroup en partenariat
Quatre postes de magistrats à pourvoir à la Cour
africaine des Droits de l’homme et des peuples
* Les dossiers attendus le 20 avril 2016 au ministère des Affaires
étrangères.
Par l’entremise du ministère
des Affaires étrangères, et ce jusqu’au 20 avril prochain, il est
sollicité par la Cour africaine des
Droits de l’homme et des peuples
(CAfDHP) des candidatures des
Etats parties pour le recrutement
de quatre (04) juges. Les candidatures – dont celles du Togo
ayant ratifié et déposé le Protocole
de la Charte africaine respectivement les 23 juin 2003 et 6 juillet
2003 – doivent êtres adressées
au ministère des Affaires étrangères au plus tard le 20 avril 2016, la
date limite fixée par la Cour africaine étant le 30 avril 2016, précise le cabinet de Robert Dussey.
Pour information, la Commission de l’Union africaine souligne
que le mandat des juges de la
CAfDHP suivants expirera en juillet
2016. Il s’agit de : M. Fatsah
Ouguergouz (Algérie), réélu en
juillet 2010 pour un mandat de 6
an s ; M. Augus tino S. L.
Ramadhani (Tanzanie), élu en
juillet 2010 pour un mandat de 6
ans ; M. Duncan Tambala (Malawi), élu en juillet 2010 pour un
mandat de 6 ans ; et de Mme
Eisie Nwanwuri Thompson (Nigeria), élue en juillet 2010 pour un
mandat de 6 ans. Les trois derniers juges sont rééligibles une
seule fois. L’élection et la nomination des 4 nouveaux membres se
dérouleront au cours de la 29ème
session ordinaire du Conseil exécutif et de la 27ème session ordinaire de la Conférence prévues
respectivement en juillet 2016 à
Kigali (Rwanda).
A titre d’information (Art. 11), la
Cour se compose de onze juges,
ressortissants des Etats membre
de l’OUA (UA), élus à titre personnel parmi des juristes jouissant
d’une très haute autorité morale,
d’une compétence et expérience
juridique, judiciaire ou académique
reconnue dans le domaine des
Droits de l’homme et des peuples.
La Cour ne peut comprendre plus
d’un juge de la même nationalité.
Par conséquent, aucun candidat
ne doit être nommé par des Etats
membres qui disposent déjà de
juges à la Cour africaine des Droits
de l’homme et des peuples, notamment le Burundi, la Côte
d’Ivoire, le Kenya, le Mozambique, le Sénégal, la Tunisie et
l’Ouganda. Chaque Etat partie au
Protocole (Art. 12) peut présenter
jusqu’à 3 candidats dont au moins
2 doivent être ressortissants de
l’Etat qui les présente.
Dans le domaine des Infrastructures en Afrique
La BAD nominée pour son rôle de
promoteur et financeur de projets
La Banque africaine de développement (Bad) a été retenue au
nombre des finalistes en lice pour
le prix2016 «Infrastructure Project
Developer» (“Promoteur de projets d’infrastructures”), décerné par
Africa Investor (Ai), société holding
spécialisée dans les investissements basée en Afrique du Sud.
La Banque dit être nominée dans
la catégorie «Ai African Project
Development Financier of the Year»
(”Financeur de développement de
projets africains de l’année”). La
Banque mondiale, Industrial
Development Corporation,
American Capital Energy & Infrastructure, Ove rseas Private
Investment Corporation et la Société islamique pour le développe-
ment du secteur privé sont les
autres nominés dans cette catégorie.
Cette manifestationde remise de
prix dédiée aux infrastructures en
Afrique en est à sa deuxième édition. Ces prix viennent distinguer
les réalisations dans les domaines
principaux des infrastructures en
Afrique – dont les meilleurs promoteurs, financiers, conseillers et
partenaires au développement
opérant dans les infrastructures en
Afrique, classés par catégories.
Sont couronnées les institutions
et les personnalités à l’initiative de
transactions financières et d’activités qui œuvrent à améliorer le climat des investissements dans les
infrastructures sur le continent. Les
prix décernés sont répartis en 15
catégories.
En 2015, la BAD avait remporté
le prix «Regional Infrastructure
Investment Initiative of the Year» (Initiative de l’année d’investissement
dans lesinfrastructures régionales”)
d’Africa Investor. Et le projet de parc
éolien du Lac Turkana, largement
soutenu par la Banque, s’était vu
remettre le prix «Ai Power Deal of
the Year» (“Meilleur projet d’électricité de l’année”). Situé dans le nord
du Kenya, ce projet donnera jour à
la plus importante centrale électrique à éolienne d’Afrique et produira
plus de 310 mégawatts de puissance éolienne fiableet à faible coût,
– de quoi alimenter en électricité plus
de deuxmillions de foyers.
autour de 131 milliards Cfa
La SABER et ORAGROUP
unissent leurs expériences pour
mettre en place une plateforme financière dédiée aux projets de
centrales et de mini centrales solaires, éoliennes, de biomasse et
d’hydroélectriques en Afrique
subsaharienne, annonce un communiqué conjoint des deux entreprises.
200 millions d’euros – ou 131
milliards de francs Cfa –, c’est la
somme que la SABER, institution
spécialisée dans les énergies
renouvelables et le groupe
Orabank ont mis sur la table pour
conclure un accord de partenariat
stratégique qui traduit, selon les
responsables des deux instituts,
leur vision commune basée sur
un développement économique
durable et inclusif. «La plateforme
comporte deux compartiments:
dette bancaire (100 Millions
d’Euros), fonds propres et quasi
fonds propres (100 Millions
d’Euros)», explique un communiqué conjoint.
Avec ce partenariat, l’institution
financière a pour ambition de se
positionner comme le «leader» du
financement bancaire des projets
Depuis l'année 2000, la Direction de l'Economie du ministère de
l'Economie, des finances et de la
planification du développement
(MEFPD) a relancé l'enquête trimestrielle de conjoncture pour collecter des données permettant de
mesurer les évolutions économiques du passé récent, du présent
et de l'avenir proche à travers l'opinion desopérateurs économiques.
A cet effet, elle mène des enquêtes
trimestrielles auprès des sociétés
de la place qui exercent dans le
commerce, le transport terrestre,
Le pape François (d) reçoit le nouveau président Faustin-Archange Touadera
Bangui et s’était rendu dans la principale mosquée dela capitale, en plaidant à chaque occasion pour la réconciliation nationale et le respect
entre chrétiens et musulmans.
Les violences civiles ont diminué
sensiblement dans les semaines et
mois qui ontsuivi, et certains Centrafricains y ont vu une conséquence
de la visite du pape. En février, M.
Touadéra, qui n’était pas favori au
société holding du Groupe
ORABANK. En pleine expansion
et croissance en Afrique, le
Groupe est présent dans 12 pays
d’Afrique de l’ouest et du centre à
travers 7 filiales et 5 succursales
réparties sur 4 zones monétaires
à savoir l’UEMOA, la CEMAC,
la Guin ée, la M auri tani e.
Oragroup, c’est près de 1 500
salariés au service de sa clientèle
et un actionnariat de référence tel
le fond s d’ inve stis seme nt
Pro parco, ECP, BIO, DEG,
BOAD, e t le
Fon ds
Gabonais d’Investissements stratégiques, indique le portail
Reussirbusiness.com.
Le 2ème Programme d'Appui Institutionnel
recrute un consultant national
Le pape salue un «climat constructif» en recevant le nouveau président
s’ouvre pour la nation toute entière», et ont relevé que les récentes élections et le renouveau des
institutions s’étaient «déroulés dans
un climat constructif, auquel a contribué le dialogue entre les confessions religieuses». Le Saint-Siège
a souhaité que «lacommunauté internationale continue à soutenir le
développement du pays», en rappelant que lapopulation souffrait encore des conséquences des conflits des dernières années.
Bravant les reproches voilés de
la France et des forces internationales de paixqui déconseillaient le
voyage pour raisons de sécurité, le
pape avait passé 24 heures à Bangui lors d’unetournée en Afrique en
novembre. Il avait rencontré des
réfugiés, ouvert une«porte de la miséricorde» dans la cathédrale de
Thierno Bocar Tall PDG de la SABER
Aux fins de correction dans la base de données économiques
Au sujet de la Centrafrique
Le pape François et le nouveau
président de Centrafrique, Faustin
Archange Touadéra, ont relevé lundi
au Vatican «le climat constructif» et
le «renouveau des institutions» du
pays après des années de violences, a annoncé un communiqué du
Saint-Siège repris par l’AFP. Le président élu en février avait tenu à venir au Vatican pour sa première visite à l’étranger, afin de saluerle pontife argentinquiétaitvenu en personne
en novembre encourager la réconciliation nationale. L’entretien dans la
bibliothèque du Palais pontifical a
duré un quart d’heure. Jorge
Bergoglio a offert à M. Touadéra les
principauxtextes de son pontificat sur
la famille et sur l’environnement.
Le pape et son secrétaire d’Etat
Pietro Parolin ont souhaité qu’»une
période de paix et de prospérité
dans les énergies renouvelables
et dan s la lu tte cont re
le changement climatique en Afrique subsaharienne. D’ailleurs,
«la plateforme a déjà enregistré
différentes manifestations d’intérêt
d’i nsti tuti ons
financières internationales et de
fonds d’investissement» comme
l’a souligné Monsieur Mestrallet,
Ad mini stra teur Dir ecte ur
Général d’ORAGROUP. Pour
Thierno Bocar Tall, PDG de la
SABER, ce partenariat stratégique et innovant avec Orabank est
«important» en ce qu’il permet le
«financement» ou «l’arrangement» de projets à forte valeur
ajoutée.
La SABER est une institution
internationale qui appartient à 15
Etats africains, dont le Togo où se
tr ouve son siè ge, et à 6
institutions financières ouest africaines. La mission de la SABER est
de promouvoir les énergies
renouvelables dans les Etats
membres grâce à la mise en
place de programmes publics et
de mécanismes de financement
innovants.
Quant à ORAGROUP, il est la
début de la campagne, a été élu au
second tour avec62,71% des voix.
Entre 2013 et 2015, des milices
majoritairement chrétiennes antibalaka et des ex-rebelles à dominante musulmane de la Séléka, ont
mis la Centrafrique à feu et à sang.
Ces violences ont ravagé l’économie du pays, un des plus pauvres
au monde.
le transit, les bâtiments et travaux
publics, les hôtels-bars et restaurants et dans l'industrie.
Dans le souci de produire les
indicateurs qui tiennent compte de
la modification de la structure de
l'économie togolaise et de corriger
les faiblesses révélées par la base
de données programmée sous
Microsoft Access servant de traitement des données d'enquête de
conjoncture, la Direction de l'Economie a obtenu un appui financier
sur le deuxième Programme d'Appui Institutionnel à l'Etat Togolais
(PAI2) pour recruter un consultant
national pour l'appuyer à tirer un
nouvel échantillon des entreprises
enquêtées et à réviser la base de
traitement de données d'enquête
programmée sous Microsoft
Access.
Le consultant qui sera recruté
sera chargé de tirer un nouvel
échantillon et de réviser les codes
VBA de la base de saisie et de traitement des données d'enquête de
conjoncture. Cette activité sera étendue sur six (6) mois dont 60 jours
ouvrés, à compter de la date de
signature du contrat et couvrira la
période allant de mai 2016 à octobre 2016, précise l'avis. Le consultant sera basé à la Direction de
l'Economie pour effectuer cette mission.
Sous l'autorité de la Direction de
l'Economie, le consultant sélectionné aura principalement pour tâche de : tirer un nouvel échantillon;
L’UNION N°907 du 19 Avril 2016
calculer les pondérations; intégrer
l'échantillon tiré dans la base de traitement desdonnées d'enquêtes de
conjoncture; vérifier le mode de
calcul des indicateurs; corriger les
dysfonctionnements; prendre en
compte toutes les entreprises de la
base dans le calcul des indicateurs;
intégrer de nouveaux indicateurs;
mensualiser le calcul de certains
indicateurs; rendre plus flexible
l'échantillon en permettant la substitution de sociétés de même poids
économique; produire un manuel
d'utilisateur et un manuel de maintenance; sortir les résultats en
Excel; et faire un transfert de compétences.
Le consultant doit être un Statisticien-Economiste ou un Expert en
statistiques (minimum niveau
BAC+5, ingénieur de grande école
ou diplôme équivalent). il doit avoir
une expérience professionnelle
avérée d'au moins cinq (05) ans
en : statistiques, utilisation des logiciels de traitement de données statistiques, programmation Visual
basic forApplication sous Access,
et gestion de bases de données.
Plus spécifiquement, le consultant
doit avoir : une expérience avérée
en techniques de sondage et
d'échantillonnage, une expérience
dans la pratique des enquêtes, une
expérience en analyse conjoncturelle et en programmation VBA.
L'offre reste ouverte jusqu'au 29
avril 2016.
ACTU-PLUS
7
Pour le développement des microprojets
Le ministère du développement à la base initie des échanges directs
entre jeunes promoteurs et chefs d’entreprises
Etonam Sossou
Créer un cadre d’échanges et
de partage d’expériences entre les
jeunes entrepreneurs bénéficiaires
de l’accompagnement du Fonds
d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes (FAIEJ) et du
Programme d’Appui au Développement à la Base (PRADEB), et
les membres de l’Association des
Grandes Entreprises du Togo
(AGET), c’est l’objectif du dîner qui
a été organisé le 15 avril 2016 à
Lomé par le ministère du développement à la base et de l’emploi des
jeunes. Présidé par Mme le ministre en charge de la jeunesse et
de l’emploi des jeunes, il s’inscrit
dans une dynamique d’accompagnement au développement et à la
Le Ministre du Développement à la Base, Mme Victoire S. Tomégah-Dogbé s’adressant à l’assistance lors de la rencontre
croissance des microprojets de ces
jeunes et leur mise en réseau avec
les chefs d’entreprises dans une
optique de mentorat. Ce fut aussi
l’occasion pour ces jeunes promoteurs de faire connaître leurs divers produits à travers une mini
foire d’exposition.
Rappelons que lesdits jeunes
sont bénéficiaires de l’accompagnement technique et financier du
FAIEJ et du PRADEB tous deux,
des dispositifs étatiques placés
sous tutelle du ministère du développement à la base. Ces deux institutions ont entre autres pour mis-
sions
de
p romouvoir
l’entrepreneuriat auprès des jeunes et de faciliter l’accès au financement de leurs projets d’entreprises.
Le Fonds d’Appui aux Initiatives
Economiques des Jeunes est un
dispositif intégré etinnovant du Gou-
vernement visant à améliorer l’accès au financement des jeunes
porteurs de micro-projets d’entreprise. Il a pour objectif l’insertion
socio-professionnelle des jeunes
par la création des opportunités
d’emploi. Le Fonds a donc pour activité principale, le refinancement et
la garantie des financements des
micro-projets des jeunes aux conditions établies.
Le PRADEB est un programme
financé par la Banque Ouest Africaine de Développement à hauteur
de sixmilliards de francs CFAet le
gouvernement togolais pour soutenir la politique de développement
à la base afin d’améliorer les conditions de vie des populations vulnérables. Il renferme cinq composantes dont trois opérationnelles. Il
s’agit de : -soutien aux activités économiques des groupements (GIE);
-l’appui à l’installation des
plateformes multifonctionnelles; l’appui à la promotion de l’emploi
des jeunes; -suivi-évaluation et appui à l’encadrement ; -l’organisation et gestion du programme.
Le travail des enfants
Un phénomène qui va de pair avec la pauvreté
Sélom, 14 ans, a quitté l’école il
y a deux ans sans terminer le
cycle du primaire. Dans un garage de Lomé, il s’échine tout seul
depuis des heures à démonter le
siège d’une vieille bagnole. «Je
n’ai pas de salaire, mais quand le
client paye le patron pour un travail que j’ai fait, ce dernier me
donne quelque chose pour manger. Originaire d’Atakpamé, Fafa,
21 ans, se souvient encore du jour
où une entremetteuse de son village est venue la chercher pour la
placer à Lomé. Elle n’avait alors
que 14 ans : «Mes parents ont dit
que j’étais désormais sa fille et
qu’elle devait tout faire pour que
je devienne quelqu’un de bien»
Chez sa «tutrice», Fafa faisait le
ménage, préparait et vendait du
bouillon et allait souvent travailler
chez les enfants mariés de sa patronne «sans être payée». Grondée, insultée, battue,et frappée par
ces derniers un jour qu’il manquait
200 Fcfa dans la recette des ventes de bouillon, elle a fini par partir.
D’autres filles reçoivent environ
10.000Fcfa. «La femme qui m’a
amenée à Lomé avait promis de
me payer 15 000 Fcfa, mais elle
ne me donnait que 5 000 Fcfa et
gardait le reste», regrette Liliane,
17 ans, venue il y a 3 ans d’un
village du Nord-Ouest de Notsè.
«Ce qui m’énervait le plus, c’est
quand les enfants m’envoyaient
faire leurs commissions, même
quand je voulais me reposer».
Après deuxans d’exploitation, elle
a été renvoyée. «Mon plus grand
regret, lâche-t-elle, c’est de
n’avoir pas pu continuer l’école».
Aujourd’hui, elle est trop âgée pour
être acceptée dans une école publique. Pourtant, Pauline, entremetteuse, est plutôt fière de son
travail : «Les quinze filles de mon
village que j’ai recrutées et placées dans des familles ont toutes réussi. Elles ont appris un
métier ou trouvé un mari». Dans
ces transactions, Pauline se présente comme (presque) totalement désintéressée… «C’est gratuit, mais ceux qui ont besoin
d’une fille de ménage me remettent souvent l’argent du transport
pour moi et pour elle. Certains,
satisfaits du travail de la fille, me
donnent un peu d’argent en remerciement». Pour convaincre
les familles et les enfants, Pauline
avance des arguments du genre
«si elles se comportent bien, elles trouveront facilement un mari
ou un travail bien payé».
La pauvreté des parents
Les parents se soucient de
l’avenir de leurs enfants. Ils les livrent à l’exploitation parce que,
trouvent facilement à s’embaucher
comme personnel de maison
parce qu’ils demandent peu en
échange. La plupart d’entre eux
travaillent uniquement pour être
nourris tandis que d’autres perçoivent une somme d’argent souvent dérisoire. Un enseignant qui
emploie une jeune domestique de
11 ans estime que ce système est
une compensation. «Un fonctionnaire n’est pas suffisamment
payé. C’est une chance pour lui
de pouvoir engager un travailleur
moins cher», explique-t-il. Il ajoute
que ces enfants échappent ainsi à
la famine. Un employé administratif partage cet avis. Pour lui, ces
jeunes employés et leurs patrons
kg de riz», confie MamanviDjanyi,
40 ans, venue toucher le salaire
de sa fille, domestique à 13 ans.
L’enfant gagne 10.000 par mois.
Certains enfants décident seuls
de stopper leur scolarité. Dovi a
abandonné l’école à l’insu de sa
tutrice. Cette orpheline de 14 ans
ne pouvait plus supporter la pauvreté dans laquelle elle vivait. «Je
somnolais en classe à cause de
la faim. Passer une journée sans
manger était monnaie courante.
Ma maîtresse me punissait tout le
temps et je ne pouvais pas lui parler de ma situation, car je risquais
d’être la risée de mes camarades de classe», explique-t-elle.
C’est pourquoi elle a choisi de travailler comme domestique, même
si elle a bien conscience d’être exploitée.
Loterie Nationale Togolaise
COMMENTAIRE DU TIRAGE N°381
DE LOTO KADOO DU 08 AVRIL 2016
La LONATO a procédé ce vendredi 15 Avril 2016, au 382è tirage hebdomadaire de
LOTO KADOO. Le tirage a été effectué avec bonus.
Des gros lots et des lots intermédiaires ont été gagnés par plusieurs parieurs lors
du dernier tirage de LOTO KADOO.
A l’intérieur du pays, seule la ville de NOTSE a enregistré un gros lot vendredi
dernier. Il s’agit d’un gros lot de 1.125.000F CFA remporté sur le point de vente 20221.
A LOME, nous avons recensé, deux lot de 750.000F CFA et deux lots de 1.000.000F
CFA gagnés auprès des opérateurs 3607, 6480, 6935 et 70325.
souvent, ils espèrent assurer leur
avenir. Seulement, on aboutit à
une relation d’exploitation qui se
masque derrière un rapport de
parenté fictive ou biologique, ou
derrière un rapport de protection.
Souvent fonctionnaires, ceux
qui les emploient savent pourtant
qu’ils sont en infraction par rapport au Code du travail. «Je lui paie
5.000 par mois, car elle m’a demandé de travailler gratuitement
et de lui donner à manger en retour», avoue une enseignante qui
a engagé une fillette de 12 ans.
L’enfant a abandonné l’école pour
subvenir aux besoins de sa famille. Dans les milieux ruraux, bon
nombre d’enf ants cess ent
aujourd’hui d’être scolarisés. Ils
sont en parfaite collaboration
même si ces derniers savent
qu’ils exploitent ces mineurs. «Moi
aussi j’ai à mon service dans ma
ferme un jeune garçon de 13 ans.
Il garde mes vaches. Ce sont ses
parents qui me l’ont demandé, car
ils étaient démunis. Je le verse un
salaire mensuel de 5.000Fcfa tout
en sachant que c’est insuffisant.
Mais je lui ai sauvé la vie !», se
vante-t-il.
Les enfants qui cessent de fréquenter l’école le font souvent à
l’initiative de leurs parents qui ne
sont plus capables de les nourrir.
«Quand la fin du mois approche,
la famille se réjouit. Ma fille ne va
plus à l’école, mais avec ce qu’elle
gagne je peuxacheter au moins 2
Achète à 200F CFA, les tickets de ZEM’ qui te font gagner de l’argent et des motos.
Gratte ton ticket ZEM’ et si tu trouves 3 fois le symbole étoile, tu gagnes immédiatement le lot de mentionné en dessous.
«AVEC ZEM’ PREND DE L’AVANCE»
La remise des lots à LOME se fera au siège de la LONATO et à l’intérieur du pays
dans les Agences Régionales.
AVEC LOTO KADOO, TOUS LES VENDREDIS,
UNE AUTRE FAÇON DE DEVENIR RICHE! BONNE CHANCE A TOUS !!!
LOTO KADOO
Résultats du tirage N°382 de Loto Kadoo du vendredi 15 Avril 2016
Numéro de base
Numéros bonus
77 35 21 56 75 90 24
L’UNION N°907 du 19 Avril 2016
8
MESSAGE
L’UNION N°907 du 19 Avril 2016