1 - profondeur de champ : pdc

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1 - profondeur de champ : pdc
- LA PROFONDEUR DE CHAMP -
1 - PROFONDEUR DE CHAMP : P.D.C.
1.1 - Définition :
C’est la zone (ou le plan) de netteté et donc la différence entre le PPN (Premier Plan Net) et le
dernier (DPN).
Ce plan s’étale 1/3 en avant et 2/3 en arrière … sauf si l’on si l’on s’approche de très près du sujet
ou que le dernier plan net est très éloigné.
cf Annexe 1
1.2 - Caractéristiques générales :
Cercle de confusion : ( Φ = e )
L’œil est imparfait, au-delà d’une certaine limite (le pouvoir séparateur), il est incapable de faire
la différence entre un point et une petite tâche. En deçà d’un certain diamètre générant le « cercle de
confusion », une tâche est perçue comme un point net ; c’est ainsi qu’apparaît l’illusion de
profondeur de champ sur l’image entre le 1) et le dernier plan net.
Elle varie en fonction du diaphragme choisi et de la distance à laquelle se trouve le sujet pour une
focale donnée.
- Fermeture du diaphragme ⇒ Profondeur de champ - Eloignement du sujet ⇒ Profondeur de champ (… cf. les amateurs de macro)
Plus un plan est net en avant ou en arrière du plan de netteté, plus les éléments qu’il contient sont
flous
Mémo technique : « petit chiffre » (2,8) = « grande ouverture » (max de lumière sur le capteur)
« grand chiffre » (22) = « petite ouverture » (mini de lumière sur le capteur)
Outre son rôle de quantificateur de lumière pour contribuer à la bonne exposition, le diaphragme a
des effets sur la netteté de l’image et sur l’étendue de la zone nette, en avant et en arrière du plan de
mise au point.
La PDC varie avec le diaphragme choisi et la distance à laquelle se trouve le sujet (= distance de
mise au point) , ceci pour une focale donnée. (cf. annexe1)
La PDC est indépendante de la focale, elle est lié au rapport de reproduction.
1.3 - Rapport diaphragme / temps de pose :
1.3.1 – Liminaire :
Deux mécanismes contrôlent l’admission de lumière : …le diaphragme (contrôle du débit) et
l’obturateur (contrôle du temps)
P. RICAUD
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19 Novembre 2009
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1.3.2 – Le diaphragme :
Le diaphragme permet de contrôler la profondeur de champ et de réguler les aberrations
chromiques
Le nombre d’ouverture représentant ne doit pas être confondu avec al focale de l’objectif… même
si on dit qu’on ouvre = f / 2,8 par exemple !
Formule reliant n ; f et d :
f =n x d
n = nombre d’ouverture du diaphragme
d = diamètre de la pupille d’entrée (= image du trou du diaphragme donnée par les lentilles AV de
l’objectif)
f = focale de l’objectif
Ex ci-dessous :cet objectif de focale f=50 mm si on choisit une ouverture à 2 , on aura bien
d = 50/2 = 25 mm
La quantité de lumière parvenant sur le capteur est proportionnelle à la surface du « trou » du
diaphragme.
Suite des diaphragmes : f :1 – 1,4 – 2 – 2,8 – 4 – 5,6 – 8 – 11 – 16 – 22.
1.4 - Comment exploiter la profondeur de champ ? :
1.4.1 - Pour les paysages :
Fermer le plus possible (11 à 16), car on doit être au maximum net, tout en restant compatible
avec la vitesse de déclenchement
Si la netteté s’étend au-delà d’une certaine distance et tend vers l’infini, la PDC en arrière du plan
de mise au point est largement supérieure à la zone se trouvant en avant de ce dernier.
On peut aussi utiliser des filtres gris pour des expositions longues avec une ouverture par
forcément fermée au maximum (sur « Nikon D300 », f 11 max conseillé)
P. RICAUD
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1.4.2 - Pour le portrait :
Ouvrir au maximum (2,8 à 5,6), car il faut privilégier un fond flou pour mettre en évidence le 1°
plan net
1.4.3 - Pour la macro :
Il est tentant de fermer le diaphragme jusqu’à f22 pour maximiser la profondeur de champ, car la
lumière est plus ou moins déviée dès qu’elle passe par une ouverture réduite, générant ainsi le
phénomène de diffraction, dont l’amplitude dépend de la longueur d’onde de la lumière.°
Les rayons RVB concernés peuvent atteindre différents photosites du capteur (⇒ apparition du
disque de diffraction ou de « Airy ») au lieu d’un seul , ce qui engendre de fausses informations (⇒
franges colorées (aberration chromique) sur els contours les plus tranchés (ex : fils électriques sur un
ciel bleu).
La PDC est d’autant plus courte que le sujet est proche te sa répartition tend moitié en
avant et moitié en arrière
1.5 - Comment utiliser son appareil pour obtenir l’effet recherché ? :
1.5.1 – Avec les compacts :
Utilisation de programmes pré établis :
- « Portrait » ou « Sport » pour obtenir une faible « PDC »
- « Macro » ou « Paysages » pour privilégier une ouverture minimum (diaphragme fermé)
1.5.2 – Avec les reflex :
Le mode automatique « A »(pour Aperture) avec « priorité à l’ouverture » permet de choisir son
diaphragme, la vitesse correspondante s’affiche alors en fonction des « ISO » par ailleurs
sélectionnés
… Attention :
- Chaque objectif a une ouverture optimale (généralement 2 crans en deçà de sa valeur
maximale) ; ainsi un objectif qui ouvre à 2,8 sera plus performant vers 5,6
- Ouverture du diaphragme
⇒ Vignetage (zones noires aux 4 angles) (pb … sauf si
voulu)
1.6 - Comment connaître la PDC ? :
1.6.1 - Via son testeur :
La visée s’effectuant à pleine ouverture, il est impossible de visualiser la PDC au cadrage.
P. RICAUD
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- LA PROFONDEUR DE CHAMP Le testeur de profondeur de champ permet d’apprécier jusqu’à f=8 (voire 11) la netteté à
travers le viseur :
Son effet est une fermeture temporaire du diaphragme à la valeur de travail.
Ouverture ⇒ obscurcissement de la visée
Laisser l’oeil s’adapter et on peut alors apprécier la PDC, … pour peu qu’il y ait assez
de lumière.
Certains objectifs possèdent une échelle PDC ; il suffit alors de repérer la netteté en coïncidence
avec les gravures des différents diaphragmes ;
1.6.2 - Via l’échelle de l’objectif:
Da part et d’autre du repère de mise au point, on dispose d’une échelle graduée en valeurs de
diaphragme qui permet d’évaluer la PDC
Une fois le point effectué, la distance alignée à chaque repère indique le 1° plan net (à gauche du
trait) et le dernier plan net (à droite du trait).
Il suffit ensuite de lire la valeur correspondant à son ouverture de travail pour en déduire la PDC.
Exemple : Mise au point effectuée à 1m.
f11 ⇒ 0,8 < zone de netteté (m) < 1,5 m
… pour compenser la taille du capteur et son effet sur la PDC, il vaut donc mieux réaliser cette
lecture à une valeur > d’un cran ⇒ ici f 16 ⇒ 0,7 < zone de netteté (m) < 1,9 m
1.7 – Calcul de la PDC ? :
DPN = (Hxd) / (H-d)
PPN = (Hxd) / (H+d)
H = Distance hyperfocale (= distance de mise au point) = f2 / (n x e)
d = distance de mise au point
f = focale de l’objectif (ex : 50 mm)
e = diagonale du format / 1730 ( … ou 1500 selon les sources) = formule de « Zeiss »
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P. RICAUD
- Folio 4 / 4 -
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