Témoignages Cap-Jeunes

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Témoignages Cap-Jeunes
FICHE D’IDENTITÉ
Amandine CUAZ
A créé « Voltaire Voluptueux »
A l’âge de 24 ans
Grâce à l’accompagnement
de MCAE Isère Active d’une
valeur de 750 €
A bénéficié :
- de la prime de démarrage
Cap’Jeunes France Active de
2 000 €
- de la garantie France Active
(5 200 € garantis sur 8 000 €
de prêt bancaire)
- d’un prêt Nacre de 3 000 €
à taux zéro
- d’un PCE de 4 000 €
Amandine CUAZ
Accompagnée par Cap’ Jeunes
« JE SUIS FIÈRE D’APPORTER MA TOUCHE PERSONNELLE À CE QUE JE FABRIQUE »
Pour monter son entreprise, Amandine a su trouver les appuis professionnels et les conseils adaptés auprès des
chargés de mission de France Active.
S
angles, ressorts, crin végétal, l’atelier d’Amandine
respire le travail à l’ancienne. Brocard, chiné, organdi,
satin ou velours l’entourent. Ces tissus d’ameublement
viendront un jour recouvrir l’un des sièges en espérance
sur son ouvrage. À l’occasion, elle manie le feston et l’ourlet
pour satisfaire des commandes de décoration : coussins,
rideaux, édredons.
Amandine est une jeune femme de 25 ans, décidée, rigoureuse,
volontaire et déjà à la tête d’une petite entreprise artisanale à
Domène en Isère, à quelques 20 minutes du centre-ville de
Grenoble. Insigne chance, au cours de son apprentissage elle
a croisé quelques personnes qui ont su réveiller en elle le goût
du bel ouvrage : un professeur pendant son CAP à Uzès, un
maître artisan héritier de 4 générations de tapissiers. « Avec
lui j’ai appris à oser, à tenter des choses nouvelles, tout en
respectant le fauteuil. Il m’a aidé à avoir confiance en moi et
poussé à monter mon entreprise », explique-t-elle.
En 2012, Amandine s’est lancée. Son entreprise artisanale
s’appelle Voltaires Voluptueux. Il a fallu investir : 2 000 euros
de stock, 5 000 de machines, autant pour un véhicule
professionnel, plus l’aménagement de son atelier et du magasin.
Au total une enveloppe de 21 500 euros. « Le plus difficile a
été de convaincre les banques » se souvient Amandine.
Le dispositif Cap’Jeunes France Active a été déterminant.
Orientée par MCAE Isère Active, elle a été conseillée,
accompagnée. « Amandine avait un apport financier assez
faible » explique Audrey Vadot chargée de mission à MCAE
Isère Active, « elle a pu bénéficier d’un appui personnalisé et
du coup de pouce Cap’Jeunes de 2 000 euros. Autant
d’éléments qui l’ont aidé à dépasser son appréhension, et les
réticences des banques ! »
« Mon entreprise c’est ma première maison » avoue Amandine.
Elle vise un revenu de 1 000 euros mensuel pour la fin de
l’année, « et plus tard j’aimerais avoir un salarié, au moins un
apprenti … pour transmettre mon métier ».
FICHE D’IDENTITÉ
Grégory JUILLARD
A créé « Club de sport de
Baradel »
A l’âge de 22 ans
Grâce à l’accompagnement
d’Auvergne Active d’une
valeur de 750 €
A bénéficié :
- de la prime de démarrage
Cap’Jeunes France Active de
2 000 €
- de la garantie France
Active (13 000 € garantis sur
20 000 € de prêt bancaire)
- d’un prêt Nacre de 6 000 €
à taux zéro
- d’un PCE de 7 000 €
Grégory JUILLARD
Accompagné par Cap’ Jeunes
« REPRENEUR À 22 ANS, C’EST POSSIBLE... AVEC UN COUP DE POUCE »
Grégory abordait la reprise d’entreprise comme un sprint, il a dû la négocier comme une course de fond. Gagnée à
l’arraché, grâce au dispositif Cap’Jeunes de France Active.
C
’est une belle reprise ! Pour ce footballeur aguerri.
Grégory Juillard dirige le « Club de sport Baradel ».
En 2011, il a racheté cette jolie salle de sport en
périphérie d’Aurillac : une ancienne grange aménagée
avec pierres et poutres apparentes. À l’adolescence, son
passage au Centre de formation du FC Nantes pour les jeunes
espoirs du foot a développé l’enthousiasme, le sérieux et la
générosité.
Né en 1989, Grégory possède de l’énergie à revendre. Une
énergie mise à rude épreuve après deux refus des banques.
« Le premier banquier était catégorique. Je me suis dit, ce n’est
pas grave il y a d’autres établissements sur Aurillac. La seconde
banque m’a fait attendre, attendre, ça a trainé en longueur, j’ai
perdu beaucoup de temps… et essuyé un nouveau refus » se
souvient Grégory.
Il faut dire que son apport initial ne dépassait pas 10% de son
besoin de financement, là où les banques attendent 20 %.
« Monsieur Julliard avait une très forte motivation, mais trois
handicaps : il n’avait que 22 ans, trois concurrents à Aurillac
et un résultat négatif courait sur les derniers exercices » analyse
Clément Rouet, chargé de mission à Auvergne Active. Grâce
au dispositif Cap’Jeunes, l’analyse approfondie du projet a été
possible et a permis de trouver les bons arguments pour
négocier à la baisse le prix de la reprise. « Nous avons passé
le temps nécessaire pour structurer son projet et l’avons mis
en réseau avec les acteurs locaux de l’entreprenariat ».
L’accompagnement d’Auvergne Active, la garantie
bancaire et la prime de démarrage de 2000 euros ont
convaincu la banque.
Aujourd’hui, tous les voyants sont au vert et Grégory envisage
de développer une offre de préparation physique pour les
sportifs de haut niveau.

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