Un film de Dominique Baron, Marc Rivière, Michel Sibra
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Un film de Dominique Baron, Marc Rivière, Michel Sibra
Un film de Dominique Baron, Marc Rivière, Michel Sibra Le film “Tempêtes“ raconte l’engagement courageux d’un équipage de sauveteurs bénévoles de la SNSM (Société Nationale de Sauvetage en Mer), deux femmes et quatre hommes, prêts à sacrifier leur propre vie pour sauver celle des autres. Marqué dans le passé par la perte de son équipage au cours d’un dramatique naufrage, Patrick Cloaguen (Philippe Torreton), patron du canot des Sauveteurs en Mer, ne parvient pas à évacuer son problème psychologique au point de compromettre ses missions. Sauvé de la noyade au moment de cette infortune de mer par un Super Frelon de la Marine Nationale, il perd ses moyens dès qu’un hélicoptère approche. Un conflit avec un membre de son équipage va lui permettre de surmonter son traumatisme. INTERVIEW DE PHILIPPE TORRETON Selon toi, est-ce que les sauveteurs en mer ont des qualités particulières ? Trois auteurs écrivent ensemble un scénario. Trois réalisateurs tournent en même temps le même film, avec trois équipes différentes : 65 techniciens, 5 caméras, et 40 acteurs Une équipe pour les tournages en mer (Dominique Baron) Une équipe pour les tournages à terre (Marc Rivière) Une équipe pour les tournages dans les airs (Michel Sibra) 32 jours de tournage. Les trois scénaristes sont aussi les trois réalisateurs et les trois producteurs du film, au sein de Western Prod, la société qu’ils ont fondée. Une Première en Télévision ! La fédération de toutes ces énergies et de ces trois personnalités donne un film aux dimensions exceptionnelles, aussi bien par la découverte d’un univers jamais visité à ce jour en Fiction télé (le sauvetage en mer), que par la valeur ajoutée artistique et émotionnelle, due aux moyens considérables mis en œuvre : SNSM (canot de sauvetage), Marine Nationale (Rafale, Hélicoptères Super Frelon et Lynx), Sécurité Civile (hélicoptères Dragon EC 45), Abeilles International (Abeille Bourbon, le plus gros remorqueur du monde). Passionnés par cette aventure, les comédiens ont suivi une formation en mer avec les sauveteurs SNSM, avant le tournage, et sont devenus un authentique équipage. Cette aventure commune pourrait donner une suite de films différents et aussi ambitieux, conçus et fabriqués sur le même mode de travail. Dominique BARON, Marc RIVIÈRE, Michel SIBRA. 80 films de Cinéma et Télévision. “Tempêtes“ : Un film humain et populaire ! Un projet atypique et courageux. Une équipe technique et artistique formidable et prête à tout ! Une vraie famille, des amis pour toujours. Et la Bretagne, un des plus beaux pays. Merci ! Je me souviens de nos mines déconfites le matin devant la mer bleu azur et le soleil éclatant : il nous fallait du gros temps. “Tempêtes“ fut un tournage atypique, rythmé par les marées, où la sagacité taiseuse des marins se mêlait a la douce folie des acteurs et des réalisateurs dans un cocktail étonnant ! Alexia Barlier (Josiane) Arno Chevrier (Montfort) Avoir eu, grâce à une préparation en amont, la chance de côtoyer les sauveteurs en mer de la SNSM de Saint-Malo, d’écouter leurs histoires, des bribes de leurs vies… Cela a magiquement soudé notre équipage de «Tempêtes». Agathe Dronne (Valérie) Nous avons fait cinq semaines de tournage avec eux, et je peux affirmer que s’ils acceptent de sortir par des temps infernaux, ce n’est pas pour la gloriole ou la fierté de faire partie de la SNSM ! Et leur amour de la mer n’explique pas tout. En dehors de leurs qualités physiques, ils ont forcément quelque chose en plus. Et je crois que c’est un supplément d’âme. Ces hommes et ces femmes ont envie d’être heureux d’avoir dépanné ou secouru des gens dans la détresse, d’avoir sauvé des vies, ou même d’avoir ramené des corps parce que, hélas, cela leur arrive parfois… Tu as souhaité faire la virée de 160 miles (près de 300 km) effectuée par le canot SNSM pour les besoins du tournage, de Douarnenez à Saint-Malo… Peux-tu dire un mot de ton personnage, qui est à la fois positif et négatif ? Cloaguen fait partie de ces hommes pour qui la mer est à peu près tout, qui ont traîné sur tous les océans, qui en ont une connaissance profonde, et qui ont connu à peu près tout ce qui peut naviguer… Et puis il a sa part d’ombre, notamment autour de la mort de son équipage, dont il est le seul rescapé. Pour un marin de cette trempe, ce n’est pas supportable. Il pense qu’il devrait aussi être quelque part en mer avec les autres, bouffé par les poissons… Il vit avec la culpabilité du survivant, et il craint cet hélicoptère, le Super Frelon, qui le hante paradoxalement, alors que c’est l’engin qui l’a sauvé. C’est son secret, son cauchemar. Cet hélico représente la mort, et le déshonneur de la survie… Dans tous les films que j’ai pu faire, que ce soit « Capitaine Conan » de Tavernier, ou « L’équipier » de Philippe Lioret, j’ai toujours eu envie d’arriver plus tôt sur les décors et d’en partir plus tard. J’aime être « là où ça se passe ». Regarder et apprendre. Dormir à bord, prendre des quarts, écouter, parler. C’est ma façon de voir les choses… Et je pense que tous les acteurs de l’équipage partagent cette vision. Ce rôle de Cloaguen a été physique. Tu as été un peu secoué par les hélicoptères ? N’est-ce pas un paradoxe de faire un film sur la SNSM qui soit aussi une fiction ? Comment les deux équipages, le vrai et le fictif, ont-ils pu se mélanger ? Quel souvenir le plus fort, le plus émouvant, retiens-tu de ce tournage ? Nous, les comédiens, avions une approche très humble. Parce que c’est compliqué d’être à bord ! C’est la vraie mer, sur un vrai bateau, avec de vraies manoeuvres. On n’avait pas envie de coincer un bout dans l’hélice, de taper le quai, ou de tomber à l’eau… Heureusement, les réalisateurs avaient eu la bonne idée de nous offrir une semaine d’entraînement à bord, avant le tournage. Il y a eu, chez les acteurs, une grande volonté de bien faire les choses. Et la vraie équipe SNSM était heureuse de participer, de transmettre. Il y avait une joie de leur part à nous expliquer comment on fait un nœud de chaise, comment on calcule la route, comment on manœuvre… Il y avait une telle envie commune de bien faire, en sécurité, que le mélange des deux équipes, la fictive et la réelle, s’est fait naturellement… Ce voyage cinématographique n’a pas été qu’un enseignement. Il a été un voyage riche en émotions, qui nous a aidé à nous trouver nousmêmes... face a la mer. Nicky Marbot (Tanguy) On a fait deux tournages difficiles dans l’eau avec les hélicos. Et à la fin d’une journée assez dure, un autre hélitreuillage a conclu la bagarre avec Tanguy. On se battait en grimpant dans les rochers ! C’était très physique. Mais j’aime courir, grimper, me bagarrer, nager, m’envoler… Je préfère ça à l’immobilité. C’est difficile à dire, parce qu’il y en a beaucoup… Ce qui m’a vraiment le plus impressionné, c’est ce dernier hélitreuillage. Dans le même plan séquence, je reçois un coup de poing de Tanguy, je tombe assommé, le câble descend de l’hélico, le sauveteur de la Sécurité Civile me croche et, sans couper les caméras, je m’envole avec l’hélicoptère qui s’éloigne aussitôt ! Je me suis retrouvé à agiter les bras et les jambes en criant : « Non, non, non… » avec, tout d’un coup, 150 mètres de vide et la mer en dessous de moi. Ça a été un sacré moment. Là, je me suis dit que j’étais sur les traces de Belmondo ! (rires…) Propos recueillis le 13 octobre 2009 à Saint-Servan, commune de Saint-Malo. Une aventure humaine extraordinaire et des plus originales menée dans le plaisir de chaque instant par trois réalisateurs qui ont décidé de produire, écrire et réaliser ! Du bonheur sur le plateau, du bonheur en dehors.... En un mot , un tournage rare ! Valérie Vogt (Rita) Pour apprendre l’humanité, il m’a suffi de rencontrer des gens qui sont prêts à donner leur vie pour sauver celle des autres. J’ai appris à aimer la mer et les hommes sur ce film, et j’espère qu’on va vivre ensemble d’autres aventures… “Tempêtes“, ou comment harmoniser gens de mer et marins de scène, jouer avec le feu et l’océan, avec le ciel et la terre, souquer ferme et oeuvrer humblement, partager talents, respect et plaisirs... et voir en fin un film se lever â l’est de nos rêves. “Tempêtes“, force 10 sur l’échelle des émotions. Damien Jouillerot (Rubens) Pierre-Arnaud Juin (L’inspecteur SNSM) Comédiens : Philippe Torreton, Alexia Barlier, Arno Chevrier, Agathe Dronne, Damien Jouillerot, Nicky Marbot, Pierre-Arnaud Juin, Valérie Vogt, Catherine Riaux, Matthew Gonder, Marion Cloarec, et les enfants Titouan Laporte, Juliette Delamotte, Léane Grimaud. Producteur : Western Prod Coproducteur : SFP Diffuseur : France Télévisions – Pôle France 3. Unité Fiction Anne Holmés, Thierry Sorel, Carole Le Berre, Judith Louis Un film de Dominique Baron, Marc Rivière, Michel Sibra Avec la participation du CNC, de la Région Bretagne, de TV5 Monde, de Direct 8, de la SNSM (Société Nationale de Sauvetage en Mer), de la Marine Nationale, de la Sécurité Civile, des Affaires Maritimes, du SDIS 35 d’Île et Vilaine, de la ville de Saint-Malo… Écrit et réalisé par : Dominique Baron, Marc Rivière, Michel Sibra Musique : Carolin Petit Directeurs de la photographie : Jean-Claude Aumont, Dominique Gentil Chef décorateur : Jacques Rouxel Ingénieurs du son : Francis Baldos, Denis Guilhem Montage : Elisabeth Couque Sibra Trucages et effets numériques dirigés par Jean-Luc Desmond (Pôle Vidéographie France Télévisions) Durée : 90 minutes - HD Ventes internationales : France Télévision Distribution Attachés de presse Laurence Guillopé (France Télévisions) 01 56 22 75 11 Michaël Morlon (Western Prod) 01 55 50 22 20 Annick Avierinos (SNSM) 06 12 56 71 46