BASE DE DONNEES ORACLE

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BASE DE DONNEES ORACLE
BASE DE DONNEES ORACLE
La société Oracle, créée en 1977 sous le nom de Relational Software Inc., est
aujourd’hui l’éditeur leader de SGBD (~80% à 90% des bases installées).
Avec un chiffre d’affaire de 1.5 milliards de $ en 1999, elle se place en seconde position
derrière l’incontournable et indétronable géant de Seattle, Microsoft.
L’architecture client/serveur apparaît dans les bases Oracle à partir de la version 5, puis
le langage PL/SQL en 1988 suivi par l’intégration des procédures stockées. Avec la version 8,
Oracle intègre le relationnel et l’objet à la faveur de l’importance croissante d’Internet.
Objets de la base Oracle
Schéma : ensemble de structures logiques de données appartenant à un
utilisateur.
Les objets dans le schéma :
o Cluster
o Database link (attaque d’une base de données distante) ; nécessite
la définition du protocole, du hostname, du nom de la base
attaquée, un compte utilisateur et un mot de passe.
o Index
o Package
o Procédure et fonctions
o Séquence
o Snapshot log
o Tables
o Vues
o Trigger
o Profil (limitation de ressource suivant l’utilisateur)
o Rôle
o Tablespace
o Segment rollback (image avant – image après [journalisation])
Système
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Architecture
SQL + QMX
Easy SQL
S
Q
L
Ora123
SQL Calc
SQL+
SQL Forms
Pro
SQL Report Writer
SQL Menu
SQL DBA
P
L
/
S
Q
L
SQL Net
Noyau Oracle
Base de données
Export
Import
SQL Loader
Structure physique
ü
ü
ü
ü
ü
ü
Data files
Redo log files (fichier de reprise après incident)
Control files
Fichiers utilisateur
Rollback segment files
Tools files
Structure logique
ü
ü
ü
ü
Système
Tablespaces (nom logique des data files)
Blocs (premier niveau de granularité)
Segments (ensemble des extensions)
Extensions (nombre de blocs contigus)
Base de données Oracle
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Tablespaces
Ensemble de blocs qui va contenir les objets de la base de données.
C’est également le nom logique de l’espace physique de stockage (~association entre le nom
logique et le nom physique du fichier)
Le premier tablespace créé à l’installation est le tablespace system dont le nom de fichier
physique est $ORACLE_HOME/dbs/systorac.dbf
Le tablespace n’est pas associé à un utilisateur ; le mettre offline facilite la sauvegarde et la
maintenance. Il peut contenir les données d’une ou plusieurs tables et peut avoir un ou
plusieurs fichiers physiques.
Exemple de création de tablespace :
Create tablespace nomlogiquedutablespace
Datafile
$ORACLE_HOME/dbs/nomphysique.dbf SIZE 50 M reuse
Defaut storage (Initial 10 K Next 20 K
Minextents 1 Maxextents 5
Pctincrease 10)
Online;
Cette commande réserve 50 M sur le disque pour le tablespace.
A l’intérieur de ces 50 M, une première extension est créée pour une table ; elle a une taille de
30 K (10 K d’office + 20 K en cas de nécessité) – si Minextents 2 alors la taille sera de 50 K
(10+20+20).
La commande Maxextents définit une "limite" d'extension allouée ; si la limite est atteinte, il y
a déclenchement d'un avertissement pour l'administrateur de la base pour qu'il intervienne.
Pctincrease est un pourcentage afin d'ajouter une extension de manière exponentielle par
rapport à la taille de la précédente (Ex . : pourcentage de 50% - 1 M > 2 M + 50% de 1 M > 2
M + 50% de (2 M + 50% de 1 M)…)
Système
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