BIOGRAPHIE DE LA CHANTEUSE JENNIFER ROUVIER

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BIOGRAPHIE DE LA CHANTEUSE JENNIFER ROUVIER
BIOGRAPHIE DE LA CHANTEUSE JENNIFER ROUVIER
Originaire de Guadeloupe, Jennifer ROUVIER voit le jour à Pointe-à-Pitre. Passionnée par la musique
depuis très jeune, elle y fait ses premiers pas lorsqu’elle prend conscience de son intérêt poussé pour
le chant. Et c’est en écoutant les chanteurs à voix parfaite dont Mariah Carey, Whitney Houston,
Céline Dion, ou encore les piliers de l’histoire de la musique, Ray Charles, Stevie Wonder et autres
Charles Aznavour, Georges Brassens, que Jennifer réveille en elle les joies de cet instrument unique.
Son plus grand défaut, souvent critiqué et reproché par ses parents, est sa timidité jusqu’alors
handicapante.
Mais en 2003, la jeune chanteuse retrouve ses racines en venant s’installer à Marie-Galante avec sa
mère. Elle est alors âgée de 15 ans et vient de subir le choc de sa vie avec la disparition de son père
en décembre 2002. Inconsolable, Jennifer trouve pour seul refuge la musique à travers laquelle elle
finit par trouver un apaisement.
C’est en 2005 que Marie-Galante découvre la voix de la jeune chanteuse en herbe. Jennifer
ROUVIER est en terminale au lycée de Grand-Bourg et doit accompagner une amie flûtiste sur un titre
phare du chanteur R-Kelly « I believe I can fly » à l’occasion de la fête de la Musique tout juste après
les examens de fin d’années. Le jour ‘J’ venu, elles ouvrent le bal et remportent l’audimat du public
subjugué par leur intervention. Jennifer n’en revient pas et est le soir même sollicitée pour intégrer un
groupe de Marie-Galante appelé ‘Kan’ifis’. Elle connaît sa première scène avec ce groupe lors de la
fête patronale de Capesterre de Marie-Galante l’année suivante (2006) puis revient seule, sur cette
même scène, pour un a cappela de l’hymne à la Liberté de Nana Mouskouri « Je chante avec toi
Liberté » en première du groupe Soft en 2007.
Les prestations s’enchaînent. On la retrouve chaque année sur la grande scène de la Fête du 15 août
de Grand-Bourg et le public se fait de plus en plus large. Son nom se répand alors sur l’île au fur et à
mesure. Elle y rencontre notamment Leedhya Barlagne et Nathalie Jeanlis en faisant la première de
Dominique Coco.
En août 2006, Jennifer intègre un second groupe, le « Quartet Jazz Créole ». Un concept plein de
fraîcheur qui s’attache à redonner espoir à la musique du pays, la ‘Biguine’. Elle y fait la connaissance
de Jean-Claude Gaspaldy, guitariste de renom guadeloupéen aux côtés de qui, elle travaillera durant
plusieurs années consécutives et sera amenée à interpréter les compositions lors des différents live
effectués bien souvent en Duo.
Elle participe à une comédie musicale intitulée ‘Vwa Savann’, spectacle pensé et réalisé par Madame
Feu Monique Viranin, qui rend hommage aux plus grandes et plus belles biguines guadeloupéennes,
véritables descriptions des mœurs de la vie aux Antilles. C’est lors de cet évènement que Jennifer
ROUVIER découvre le saxophoniste Emile Antile, fils d’Emilien Antile ainsi que Maridza Catherine,
grande voix guadeloupéenne.
Elle aura depuis l’occasion de faire de nombreuses scènes en compagnie de tous ces artistes dont
divers hommages tels que ceux de « Manuella Pioche » mais aussi à « Man Mavounzy » sous l’égide
de l’école Amadeus, puis enfin un hommage à « Gérard La Viny » avec le fils de ce dernier, « Eddy La
Viny », pour qui elle fera les chœurs aux côtés notamment de Stéphanie André pour l’ouverture et la
clôture de la première édition du Gwadloup’ Festival de 2008.
Entre temps, elle participe au Festival de Jazz très connu de Pointe-à-Pitre en 2007 pour
accompagner la chorale des jeunes chanteurs du collège de Kermadeck. Elle interprète sa première
création musicale intitulée « Lévéw la ». Entre 2008 et 2009, elle participe à deux reprises au Festival
off « Terre de Blues » de Marie-Galante, où elle se fera entendre au sain du groupe Kan’ifis.
Après avoir acquis une belle expérience de ces années et côtoyant de nombreux acteurs de la vie
artistique, Jennifer ROUVIER éprouve le besoin d’aller plus loin dans le milieu. Elle est alors au même
moment invitée à concrétiser son rêve, grâce à Paskal OTVAS, guitariste d’origine marie-galantaise,
très sollicité sur les grandes scènes guadeloupéennes qui la repère et à qui elle parlera de ses
compositions et de son objectif. Celui-ci lui propose de travailler en collaboration, et c’est ainsi que
son tout premier CD 3 titres intitulé « Jis pou vwè dèmen » vit le jour.