REGIONAL COOPERATION IN TRANSIT TRANSPORT

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REGIONAL COOPERATION IN TRANSIT TRANSPORT
Expert Meeting on
REGIONAL COOPERATION IN TRANSIT
TRANSPORT: SOLUTIONS FOR
LANDLOCKED AND TRANSIT
DEVELOPING COUNTRIES
27–28 September 2007
Système d'informations du guichet unique
pour le commerce extérieur (SIGUCE) au
Port de Cotonou
par
M. Maroufou Alli Tiamiyou
Port Autonome de Cotonou, Bénin
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SYSTEME D’INFORMATIONS DU GUICHET
UNIQUE POUR LE COMMERCE
EXTERIEUR (SIGUCE)
AU PORT DE COTONOU
POINT DE L’EVOLUTION
DU PROJET
INTRODUCTION
Suite à l’échec de la première tentative d’informatisation des
opérations portuaires par le Port Autonome de Cotonou (cf. logiciels
ESCALE et PORTWARE de la Société de Gestion des Opérations
Portuaires Informatisées -SOGOPI), la Direction Générale du Port
Autonome de Cotonou (PAC) a initié le Système d’Informations du
Guichet Unique pour le Commerce Extérieur (SIGUCE) au Port de
Cotonou pour augmenter la productivité de la plateforme portuaire
et pour sécuriser davantage les transactions.
1.
GENESE DU PROJET D’INFORMATISATION DES
OPERATIONS PORTUAIRES AU PORT DE COTONOU
Les objectifs recherchés à travers l’informatisation des opérations
portuaires visent à :
1. intégrer les escales des navires, les opérations de manutention et le
suivi de la marchandise à l’import et à l’export ;
2. facturer automatiquement les prestations fournies au navire et à la
marchandise ;
3. produire des statistiques en temps réel et à la demande ;
4. intégrer la communauté portuaire dans un système d’informatisation
globale avec une base de données commune.
Le SIGUCE devra permettre :
1.
GENESE DU PROJET D’INFORMATISATION DES
OPERATIONS PORTUAIRES AU PORT DE COTONOU
•
la simplification et la réduction du circuit documentaire ;
•
la facturation en temps réel des prestations diverses au navire et à
la marchandise ;
•
l’accélération des formalités en vue d’une augmentation de la
productivité ;
•
la réduction des coûts et des délais de passage de la
marchandise ;
•
la réduction du temps moyen d’attente des navires et de séjour des
marchandises dans le port ;
•
le contrôle efficace des rendements au niveau de tous les
opérateurs ;
la gestion rationnelle des espaces et des équipements portuaires ;
•
1.
GENESE DU PROJET D’INFORMATISATION DES
OPERATIONS PORTUAIRES AU PORT DE COTONOU
•
une meilleure maîtrise de la sécurité des personnes et des biens
dans le port ;
•
une amélioration des recettes pour l’ensemble des acteurs à travers
la réduction significative des fraudes ;
•
une meilleure cohésion du système portuaire.
1.
GENESE DU PROJET D’INFORMATISATION DES
OPERATIONS PORTUAIRES AU PORT DE COTONOU
Dans le cadre de la mise en place de ce système au Port de Cotonou,
le PAC a commandé une étude pour la réalisation d’un cahier de
charges relatif à l’informatisation des opérations portuaires. L’élaboration
dudit cahier de charges a été faite par le Cabinet français CESIA/DIOSI
en juillet 2002 et le rapport définitif a été produit en décembre 2002. Ce
rapport a été examiné en 2003 par tous les membres de la communauté
portuaire afin de les amener à s’approprier le projet appelé à devenir un
outil de travail commun pour l’ensemble des acteurs portuaires publics
ou privés.
C’est ainsi qu’un Comité d’Experts composé des représentants des
Directeurs Généraux et Dirigeants des structures privées et publiques
membres du Comité de Coordination des Activités Portuaires (CCAP) a
été mis en place en juillet 2004 pour le suivi dudit projet. Sa mission était
de :
1.
GENESE DU PROJET D’INFORMATISATION DES
OPERATIONS PORTUAIRES AU PORT DE COTONOU
a) actualiser le rapport CESIA ;
b) proposer le système d’informatisations des opérations portuaires
adapté au port de Cotonou ;
c) finaliser le dossier d’appel d’offres ;
d) participer au suivi de la mise en œuvre du nouveau système.
Afin de lui permettre de réussir sa mission, un voyage d’études organisé
à l’intention des membres du Comité des Experts en août 2004 les a
conduits dans certains pays ciblés disposant d’un système
d’informatisation communautaire des opérations portuaires à savoir la
Belgique (Anvers et Gand) et l’Ile Maurice (Port-Louis).
1.
GENESE DU PROJET D’INFORMATISATION DES
OPERATIONS PORTUAIRES AU PORT DE COTONOU
Les enseignements tirés de ce voyage d’études peuvent se résumer comme
suit :
• l’utilisation d’un système informatique communautaire a permis de réduire
considérablement le délai d’enlèvement des marchandises dans les ports
visités ;
• le guichet unique virtuel matérialisé par la mise en place d’une plate forme
d’échanges d’informations et d’une base de données centrale donne des
résultats assez satisfaisants quand il est bien accepté par les utilisateurs du
port ;
• le guichet unique au sens où l’usager paye une facture unique sur une aire
géographique unique pour l’ensemble des prestations portuaires reste un
modèle vers lequel il faut avancer étape par étape.
En somme, pour mettre en place un système informatique d’informations
communautaire et un guichet unique au port de Cotonou, il faudra suivre les
étapes ci-après :
1.
GENESE DU PROJET D’INFORMATISATION DES
OPERATIONS PORTUAIRES AU PORT DE COTONOU
1. Créer une société communautaire qui sera chargée de mettre en œuvre et de
gérer la plate forme d’échanges et la base de données communautaire. Les
actionnaires seront les principaux acteurs du Port de Cotonou.
2. Réaliser l’échange et la diffusion des données relatives à la gestion des
escales des navires. Les accès se feront via un poste client ou un Navigateur.
3. Installer le module des échanges des données du manifeste enregistré sur le
serveur de la douane et des traitements à lui associés. (informations de la
manutention, de la douane…). La validation du manifeste et les rectificatifs
seront opérés uniquement par la douane. Chaque acteur du système disposera
à ce stade des interfaces nécessaires pour tirer des informations de la base
communautaire et y insérer des données utiles en fonction de son profil.
4. Installer le module de production des statistiques.
5. Installer le payement électronique et un module de suivi de l’évolution des
opérations.
1.
GENESE DU PROJET D’INFORMATISATION DES
OPERATIONS PORTUAIRES AU PORT DE COTONOU
6. Mettre en place un contrôle informatisé unifié à la sortie du port.
7. Mettre en œuvre la facturation unique.
Quand on examine les propositions faites par le Comité des Experts au
terme de ce voyage d’études et adoptées par le CCAP, on se rend compte
que l’implication des acteurs portuaires à toutes les étapes du processus est
indispensable à l’aboutissement du projet.
Par ailleurs, ces acteurs doivent également intervenir dans la gestion du
système pour que sa pérennité soit assurée.
2. NIVEAU D’EXECUTION DU SIGUCE
Dans le cadre de la mise en place du Système d’informations du Guichet
Unique pour le Commerce Extérieur (SIGUCE) au Port de Cotonou, les
travaux effectivement réalisés à ce jour se présentent comme suit :
-
démonstration à Cotonou du SIGUCE,
-
formation de l’équipe technique affectée au projet,
-
réalisation du Portail Internet de la communauté portuaire (www.portailport.com),
-
réalisation du site Web de la SOGEGUCE (www.sogeguce.com),
-
réalisation des interconnexions locales (Port Autonome de Cotonou,
-
Douanes, SOBEMAP, Société de consignation du Groupe Bolloré),
réalisation de la plate forme d’interconnexions distantes,
2. NIVEAU D’EXECUTION DU SIGUCE
-
livraison partielle des applications portuaires,
-
livraison des équipements,
-
installation de l'interface entre le Système douanier SYDONIA++ et
le SIGUCE,
-
Organisation de séances d’informations et de formation
préliminaire à l’utilisation du système et à son exploitation.
2. NIVEAU D’EXECUTION DU SIGUCE
Au terme de ces différentes actions et au démarrage de l’exploitation
des modules relatifs à l’annonce et au suivi des navires au port de
Cotonou, les acteurs portuaires et notamment les consignataires ont
été invités à démarrer les saisies d’informations relatives à l’arrivée de
leurs navires dans le système afin de le rôder et de tester lesdits
modules avec des données réelles.
Par ailleurs, une séance de sensibilisation et d’explication des
modules opérationnels a été organisée à l’intention de tous les acteurs
portuaires le jeudi 02 mars 2006 dans la salle de conférences du
Conseil National des Chargeurs du Bénin afin de les initier à
l’utilisation dudit système. Les participants ont été invités à se
connecter au SIGUCE quelle que soit la nature de leurs activités dans
le port afin d’accéder aux informations publiques sur les escales des
navires. Les adresses électroniques suivantes permettent désormais
de se connecter au SIGUCE :
2. NIVEAU D’EXECUTION DU SIGUCE
http://www.sogeguce.com
http://www.portail.com.
La cérémonie de lancement officiel du SIGUCE a eu lieu le jeudi 16
mars 2006 à Cotonou.
Le jeudi 09 mars 2006 s’est tenue dans la Salle de Conférences du
Port Autonome de Cotonou, l’Assemblée Générale des Actionnaires
en vue de la création de la Société de Gestion du Système
d’Informations du Guichet Unique pour le Commerce Extérieur
(SOGEGUGE). Les acteurs privés de la plate forme portuaire de
Cotonou ayant refusé de prendre part à la constitution du capital social
de cette société s’ils ne pouvaient en détenir au moins 80% des
actions, seules les structures publiques suivantes ont contribué à la
formation du capital social. Il s’agit de :
2. NIVEAU D’EXECUTION DU SIGUCE
- le PAC : 45 %
- la SOBEMAP : 30 %
- le CNCB : 20 %
- la COBENAM : 1%
- le CNERTP : 2 %
- le Ministère chargé des Finances et de l’Economie : 2 %
Le Directeur Général du PAC est le Président du Conseil
d’Administration de la SOGEGUCE.
2. NIVEAU D’EXECUTION DU SIGUCE
Un Directeur Général a été nommé à la SOGEGUCE.
Le problème fondamental qui retarde la mise en service complète du
SIGUCE est la finalisation de l’interface SYDONIA++/SIGUCE. Il faut
également noter que l’interface entre SIGUCE et les systèmes
informatiques des autres acteurs portuaires et les banques est très
déterminant dans l’exploitation du système.
En effet, bien que le Bordereau de Frais unique (BFU) soit généré
maintenant par le SIGUCE, il convient de signaler que les derniers
réglages de l’interface SYDONIA++/SIGUCE ont pris plus de temps
que prévu à cause des difficultés rencontrées.
2. NIVEAU D’EXECUTION DU SIGUCE
2.1 Les travaux relatifs à la mise en place de l'interface
2.1.1 La première mission
Le SYDONIA++ étant un système conçu et protégé par la CNUCED,
COSMOS ne pouvait rien entreprendre sans l'accord et l'implication
totale de cette Institution. En effet, la non maîtrise des codes sources
du SYDONIA++ ainsi que des procédures de la CNUCED par
COSMOS et les Informaticiens de la DOUANE nécessitait la présence
du concepteur du SYDONIA++.
Suite aux négociations avec la CNUCED, son Consultant est arrivé au
Bénin pour déployer au niveau de la Douane (SYDONIA++) des
applications devant permettre l'interprétation de certaines informations
et le transfert de données (manifestes et déclarations) du SYDONIA++
vers le SIGUCE. Pour mieux comprendre le processus, Il est
nécessaire d'indiquer ici que l'Interface comporte deux aspects
techniques.
2. NIVEAU D’EXECUTION DU SIGUCE
2.1 Les travaux relatifs à la mise en place de l'interface
2.1.1 La première mission
Le premier relatif au développement de modules (Web service Client)
pouvant extraire du SYDONIA++ (Douane) les manifestes et
déclarations à transmettre au SIGUCE, le second, à la mise en place
du côté du SIGUCE (COSMOS) d'un autre système (Web service)
pour réceptionner et intégrer dans la Base de Données
Communautaire les données issues du SYDONIA++ avec la
possibilité de lui retourner des messages d'acquittement. Des
échanges de messages d'erreurs sont également prévus de part et
d'autre.
Cette première mission de l'Expert de la CNUCED a effectivement
connu un début de réalisation des tâches à effectuer. Au cours de la
conception de son document de travail, le Consultant de la CNUCED
n'avait pas un interlocuteur du côté de COSMOS pour confronter
techniquement ses exigences.
2. NIVEAU D’EXECUTION DU SIGUCE
2.1 Les travaux relatifs à la mise en place de l'interface
2.1.1 La première mission
L'arrivée tardive des deux Experts de COSMOS (dernière semaine de
séjour de l’expert de la CNUCED) n'a pas facilité la bonne réalisation
de cette mission.
Il faut noter que cette première mission n'a pas donné tous les
résultats attendus pour plusieurs raisons, à savoir :
• l'insuffisance de communication entre les différents acteurs ;
. l'absence des TDR clairement définis ;
• l'absence d'un chronogramme clairement retenu et engageant
réellement les parties ;
• l'arrivée tardive d'un répondant du côté de COSMOS ;
2. NIVEAU D’EXECUTION DU SIGUCE
2.1 Les travaux relatifs à la mise en place de l'interface
2.1.1 La première mission
• la multiplicité de réunions non indispensables qui a pesé sur le temps
des Experts ;
• la non maîtrise du langage XML par les Experts de COSMOS et le
manque de tests d'application de l'interface dû à la non réalisation du
système devant permettre les échanges du côté du SIGUCE.
Toutes ces raisons ont amené l’expert de la CNUCED, au terme de sa
mission, à présenter ses travaux en simulant le système qui devrait
être réalisé du côté du SIGUCE pour démontrer le bon fonctionnement
de l'interface.
2. NIVEAU D’EXECUTION DU SIGUCE
2.1 Les travaux relatifs à la mise en place de l'interface
2.1.1 La première mission
Le Consultant avant son départ a eu à assurer la formation en XML et
en JAVA d'une équipe d'informaticiens de la Douane qui pourra
intervenir en cas de problèmes superficiels.
2. NIVEAU D’EXECUTION DU SIGUCE
2.1 Les travaux relatifs à la mise en place de l'interface
2.1.2 La seconde mission
Les diverses tentatives de COSMOS depuis Anvers pour corriger les
dysfonctionnements et les insuffisances causés par l'absence d'un
technicien "XML" au sein de son équipe sont restées vaines.
Les nombreux échanges de correspondances entre le maître
d'ouvrage et COSMOS ont révélé que les tâches définies par le
Consultant de la CNUCED dans le cadre de la réalisation de l'interface
n'étaient pas bien comprises par COSMOS. L'absence des TDR
clairement élaborés d'accord parties n'a pas pu favoriser le bon
achèvement des travaux.
Dès lors, la nécessité d'une seconde mission s'est imposée en vue de
voir aboutir la réalisation de l'interface. Pour la mener à bien cette foisci, les précautions suivantes ont été prises :
2. NIVEAU D’EXECUTION DU SIGUCE
2.1 Les travaux relatifs à la mise en place de l'interface
2.1.2 La seconde mission
- Élaboration des TDR clairement définis ;
- Mise à la disposition du projet d'un Expert "XML" par COSMOS;
- Chronogramme dûment établi ;
- Exigence d'obligation de résultat.
Les deux Experts ont travaillé d'arrache-pied chacun de son côté et
parfois en concertation pendant deux semaines pour mettre en place
des systèmes d'envoi, de récupération, de contrôle et d'intégration de
données. En un mot des systèmes d'échanges qui assemblés
constitueront l'Interface SYDONIA++/SIGUCE.
2. NIVEAU D’EXECUTION DU SIGUCE
2.1 Les travaux relatifs à la mise en place de l'interface
2.1.2 La seconde mission
Pour atteindre ces objectifs, beaucoup de travaux ont été ensuite
réalisés partant de la conformité des champs obligatoires exigés par le
SIGUCE et l'utilisation des codes internationaux dont le SYDONIA++
n'avait pas besoin pour son fonctionnement et par conséquent, n’avait
pas intégré dans son exploitation.
A cela, devrait s'ajouter la détermination d'un champ unique (code
séjour) qui permettrait au SYDONIA++ et au SIGUCE d'interchanger.
Ce code séjour sans lequel l'interface ne pourra pas fonctionner, sera
extrait du module "Gestion des Navires" du SIGUCE et intégré au
manifeste avant son transfert (SADEMAR) du Consignataire vers la
DOUANE (SYDONIA++).
2. NIVEAU D’EXECUTION DU SIGUCE
2.1 Les travaux relatifs à la mise en place de l'interface
2.1.2 La seconde mission
Par ailleurs, il faut noter qu'au cours de la dernière semaine de sa
seconde mission, le Consultant de la CNUCED a complété la
formation des informaticiens de la Douane.
2. NIVEAU D’EXECUTION DU SIGUCE
2.1 Les travaux relatifs à la mise en place de l'interface
2.1.3 La réalisation des tests d'application
Pour évaluer le fonctionnement de l'Interface, trois Consignataires ont
été sélectionnés pour participer aux premiers tests. Un comité restreint
composé d'informaticiens de la Douane et du PAC a été mis sur pied
pour réaliser lesdits tests et en même temps initier les utilisateurs des
deux systèmes (SYDONIA++ et SIGUCE) à la pratique du Site Web
du SIGUCE et à l'extraction du code de séjour des navires
indispensable pour le bon fonctionnement de l'interface. Les nouvelles
exigences de transfert des manifestes à travers le module
"SADEMAR" ont été aussi indiquées aux utilisateurs.
En ce qui concerne les Transitaires agréés, six ont été ciblés pour
s'assurer également que les déclarations en douane passent du
SYDONIA++ vers le SIGUCE. Une formation sur le site a été aussi
donnée pour la maîtrise du module "SADEMAR" réajusté.
2. NIVEAU D’EXECUTION DU SIGUCE
2.1 Les travaux relatifs à la mise en place de l'interface
2.1.3 La réalisation des tests d'application
Au terme des premiers tests réalisés le point se présente comme suit :
- Plusieurs manifestes ont été sélectionnés et transférés des systèmes
informatiques des Consignataires vers le SYDONIA++. Ils ont été
stockés et enregistrés sur le serveur de la DOUANE et ensuite
transférés dans le SIGUCE pour être intégrés à la Base de Données
Communautaire ;
- certaines déclarations transmises n'ont pas été intégrées dans le
SIGUCE ;
- certaines informations indispensables n'ont pas été transmises pour
que toutes les données du "BFU Marchandise" apparaissent ;
- Cependant, l'interface a joué son rôle qui consiste à échanger les
données
2. NIVEAU D’EXECUTION DU SIGUCE
2.1 Les travaux relatifs à la mise en place de l'interface
2.1.3 La réalisation des tests d'application
Les quelques dysfonctionnements constatés au cours de ces tests
sont dus essentiellement à des problèmes de paramétrage et de
réglage. La présence sur place du concepteur de la Base de Données
du SIGUCE pour apporter rapidement des corrections aux
insuffisances, a fait défaut. Donc, les réajustements à faire ont souffert
de l'indisponibilité de techniciens de COSMOS.
Néanmoins, l'équipe composée de techniciens de la DOUANE et du
PAC avec l'implication de l'Expert local "XML" a pu travailler des jours
durant pour parfaire dans la mesure du possible, ce qui pouvait l'être.
Les insuffisances et dysfonctionnements relevés sont transmis à
chaque moment par courriers électroniques à COSMOS pour les
corrections nécessaires à faire. L'intervention depuis Anvers de
l'Expert de la Base de Données du SIGUCE, par connexion VPN, n'a
pas toujours donné les résultats escomptés.
2. NIVEAU D’EXECUTION DU SIGUCE
2.1 Les travaux relatifs à la mise en place de l'interface
2.1.3 La réalisation des tests d'application
En outre, avec le délestage qui a commencé au début du mois de
novembre 2006, la connexion au SIGUCE était impossible.
Cette situation a suspendu toutes les corrections qui se faisaient au
niveau de l’interface et les dernières améliorations à faire sur le
SIGUCE.
La livraison du groupe électrogène par un sous-traitant de COSMOS a
connu du retard. Ledit groupe a été livré et installé. Sa réception
provisoire a été faite le vendredi 02 février 2007 ; ce qui a permis de
reprendre les travaux relatifs à la finalisation de l’interface entre le
SYDONIA++ et SIGUCE le 12 février 2007.
A la suite des corrections effectuées, un second chronogramme a été
établi pour reprendre les tests avec les mêmes sociétés de
consignation et de transit.
2. NIVEAU D’EXECUTION DU SIGUCE
2.1 Les travaux relatifs à la mise en place de l'interface
2.1.3 La réalisation des tests d'application
Commencés le 22 février ils ont pris fin le 13 avril 2007 sans donner
les résultats attendus.
En effet, les manifestes et les déclarations qui étaient auparavant
intégrés dans le SIGUCE, ont connu des problèmes d'intégration
après les corrections faites par COSMOS. L'explication peu
convaincante donnée par COSMOS (à savoir que ces manifestes et
déclarations qui ne passaient plus concernaient les navires déjà
facturés par le PAC) ont amené les informaticiens à conclure que
seule la présence sur place du concepteur du logiciel à Cotonou
pourrait permettre de régler ce problème.
2. NIVEAU D’EXECUTION DU SIGUCE
2.2 Suggestions et Conclusion
L'objectif de la mise en place d'une interface entre le SYDONIA++ et
le SIGUCE, n'est pas que de voir transmettre les manifestes, ses titres
et les déclarations. Au delà des transferts, le système devrait pouvoir
analyser et contrôler les informations reçues, les traiter sur tous les
aspects de recevabilité pour ne laisser aucune faille et par la suite
rendre compte de l'état des traitements effectués. Il est essentiel que
chaque utilisateur du SIGUCE reçoive en retour les messages
d'acquittement ou de paiement selon son rôle dans ledit système.
Les Informaticiens de la DOUANE sont limités dans les interventions
en ce qui concerne la résolution de certaines difficultés. De plus, les
plus aptes pour intervenir, ne font plus partie de l'équipe des
informaticiens de la DOUANE parce qu'ayant mis un terme à leur
contrat.
2. NIVEAU D’EXECUTION DU SIGUCE
2.2 Suggestions et Conclusion
Toutes ces difficultés n'ont pas permis d’obtenir toutes les données
sur
le "BFU MARCHANDISES"
suivant
les
procédures
normales. Ainsi, certaines informations qui devraient y figurer
automatiquement, ne le sont pas ou apparaissent tronquées.
Face aux problèmes ci-dessus énumérés dont la résolution permettra
de faire aboutir le projet, les actions suivantes ont été menées :
- inviter pour une troisième mission à Cotonou COSMOS et la
CNUCED. Dans cette optique, le Comité des Experts devra faire le
point de l’exécution des deux premières missions, présenter les
résultats des tests réalisés et inventorier les insuffisances de
l’interface réalisée et ce qui reste à concevoir pour parfaire cette
interface. Un chronogramme sera établi pour le déroulement de la
mission.
2. NIVEAU D’EXECUTION DU SIGUCE
2.2 Suggestions et Conclusion
- le Comité des Experts face à cette préoccupation devra aussi
étudier et proposer aux Experts toutes autres adaptations pour
améliorer ou rendre plus souple le mécanisme des transferts et
l'intégration des données dans le SIGUCE ;
- constituer une équipe technique permanente composée de trois
informaticiens pour suivre et évaluer les travaux qui seront réalisés au
cours de la mission ;
- inviter les utilisateurs (Consignataires et Transitaires agréés) à
s’impliquer davantage dans la mise en œuvre du système. Le
SIGUCE est d'abord et avant tout leur outil et le désintéressement
qu'ils affichent ne ferait qu'empirer les difficultés.
2. NIVEAU D’EXECUTION DU SIGUCE
2.2 Suggestions et Conclusion
Le problème que connaît l'interface aujourd'hui, ne se situe plus au
niveau de simples tests réalisés. Il s'agit de problèmes plus profonds
et qui méritent l'attention des concepteurs des différents systèmes
(DOUANE, CNUCED et COSMOS).
2. NIVEAU D’EXECUTION DU SIGUCE
2.3 Mise en exploitation des modules "Gestion des Navires" et la
"Facturation du Compte d'Escale
En vue de rendre les modules « gestion des navires » et facturation des
navires opérationnels, une délégation du Port Autonome de Cotonou s’est
rendue à Anvers (Belgique) au cours du mois d’octobre 2006 afin d’aider
les Experts de COSMOS à procéder aux corrections nécessaires pour le
démarrage effectif desdits modules. Des corrections ont pu être faites sur
place au cours du séjour de la mission.
Ces travaux ont continué à Cotonou au retour de la délégation.
Contrairement à ce qui se dit par le Consultant de COSMOS, aucune
formation n'a été véritablement donnée aux Agents recrutés par le PAC
(Cellule banalisée) pour inscrire les données dans le SIGUCE, ni aux deux
informaticiens désignés pour suivre le projet.
Ce que le Consultant ne cesse de clamer comme formation qu'il a donnée,
n'a été qu'une initiation à la prise en main du logiciel "Gestion des Navires"
2. NIVEAU D’EXECUTION DU SIGUCE
2.3 Mise en exploitation des modules "Gestion des Navires" et la
"Facturation du Compte d'Escale
réalisée par l'un de ses partenaires locaux, non informaticien qui ne
maîtrise lui-même ni le SIGUCE, ni les procédures du PAC en matière de
gestion des navires.
Sur des questions de procédures, de nombreuses insuffisances ont été
relevées et corrigées par les techniciens du Port Autonome de Cotonou.
Par ailleurs, les formations prévues par COSMOS aux différents
opérateurs portuaires (consignataires et transitaires), n'ont jamais été
exécutées et c'est encore le PAC qui s'est engagé à travers ses
techniciens avec l’appui du DACC lui-même pour former à plusieurs
reprises lesdits opérateurs.
Le personnel de la facturation du PAC est formé par le même Agent. Un
cours de recyclage se fait également aux agents de la Salle des
2. NIVEAU D’EXECUTION DU SIGUCE
2.3 Mise en exploitation des modules "Gestion des Navires" et la
"Facturation du Compte d'Escale
Opérations afin de compléter leurs connaissances pour mener à bien les
opérations devant permettre une bonne facturation.
Les Guides des Opérateurs Portuaires et de la Facturation ont été
élaborés par le PAC. Celui des opérations de la Capitainerie est en train
d'être réalisé.
En outre, l'absence d'une étude préalable d'opportunité et d'analyse, la
non maîtrise des procédures et la mauvaise appréciation du barème du
PAC, l'inexistence d'une équipe permanente de COSMOS à Cotonou,
2. NIVEAU D’EXECUTION DU SIGUCE
2.3 Mise en exploitation des modules "Gestion des Navires" et la
"Facturation du Compte d'Escale
a occasionné beaucoup d'irrégularités et d'insuffisances dans la mise en
œuvre du SIGUCE, surtout en ce qui concerne la facturation du Compte
d'Escale.
Par ailleurs, pour remédier à ces difficultés et permettre la mise en
exploitation du module de la facturation du Compte d'Escale, l’implication
du PAC a été totale pour corriger lesdites irrégularités et parfaire ledit
module. Les travaux de suivi et d'ajustement du logiciel ont été réalisés en
lieu et place des Experts de COSMOS.
Compte tenu de tout ce qui précède, le Port Autonome de Cotonou et la
SOGEGUCE devront mener des actions pour sensibiliser tous les acteurs
portuaires à l'utilisation du SIGUCE.
2. NIVEAU D’EXECUTION DU SIGUCE
2.3 Mise en exploitation des modules "Gestion des Navires" et la
"Facturation du Compte d'Escale
Des séminaires de formation ou de recyclage sur site doivent être
organisés afin de permettre à tous les opérateurs de maîtriser l’utilisation
du SIGUCE.
2. NIVEAU D’EXECUTION DU SIGUCE
2.4 Les formations prévues dans le DAO
Aucune des formations prévues dans le dossier d’appel d’offres n’a été
encore effectuée par COSMOS qui avance qu’il a dû accomplir des
services non prévus à la place de la SOGEGUCE qui n’était pas créée.
2. NIVEAU D’EXECUTION DU SIGUCE
2.5 Mise en place des Banques
Dans le cadre des dispositions à prendre pour assurer le paiement unique
de l’ensemble des frais portuaires, un Comité de travail a été mis en place
avec les banques commerciales opérant au Bénin afin d’étudier les
conditions minima à remplir pour être agréé.
Les travaux de ce comité ont permis de présélectionner pour le
démarrage des opérations cinq banques qui doivent s’impliquer dans le
processus afin qu’il aboutisse rapidement.
2. NIVEAU D’EXECUTION DU SIGUCE
2.6 Point d’exécution financière du SIGUCE
Sur le plan financier, la somme de Six Cent Quatre Vingt Deux Millions
Neuf Cent Soixante Dix Huit Mille Neuf Cent Quatre Vingt Cinq
(682.978.985) FCFA HT a été payée à COSMOS sur un marché qui
s’élève à Neuf Cent Soixante Quatorze Millions Cinq Cent Soixante Seize
Mille Deux Cent Soixante Douze (974.576.272) FCFA HT soit 70,08%.
COSMOS continue de réclamer le paiement d’autres factures alors que la
partie béninoise considère que tant que les tests en grandeur nature de
l’interface SYDONIA++/SIGUCE ne sont pas concluants et le
chronogramme relatif à la réalisation des autres modules n’est pas
élaboré, elle ne paiera plus rien.
3. PERSPECTIVES EN 2007
Cependant, les discussions se poursuivent entre les deux parties afin
que le projet puisse se terminer dans les meilleurs délais.
Cosmos vient de proposer d’envoyer un Expert à Cotonou pour
finaliser l’interface SYDONIA++/SIGUCE. La partie béninoise lui a
demandé d’attendre que la douane prenne contact avec la CNUCED
pour faire venir son Expert à Cotonou au même moment que celui de
COSMOS.
3. PERSPECTIVES EN 2007
Les modules liés à l’enlèvement des marchandises et au paiement
unique
qui constituent les
modules essentiels pour faciliter
l’enlèvement des marchandises en moins de 24 heures au Port de
Cotonou seront mis en service dès que la troisième mission des
Experts aura achevé ses travaux. Les contacts sont maintenus entre
les deux parties afin qu’elles trouvent rapidement une solution pour
faire achever le projet dans les meilleurs délais.
3. PERSPECTIVES EN 2007
Les autres modules relatifs au payement électronique, au suivi de
l’évolution des opérations, à la mise en place d’un contrôle informatisé
unifié à la sortie du port et au paiement unique pourront être
opérationnels si les problèmes techniques y relatifs (interface entre le
SIGUCE et le système informatique des banques, transmission
simultanée de l’information relative au paiement unique) sont résolus.
Pour finir, votre présentateur se demande pourquoi toutes les
institutions internationales (CNUCED, BIRD, FMI, etc.) qui veulent que
les performances des ports des pays en voie de développement
s’améliorent par, entre autres, la maîtrise de leur système d’information
communautaire ne s’engagent pas à financer comme ce qui a été fait
par la CNUCED pour le SYDONIA++ la réalisation d’un logiciel qui
pourra être utilisé par les ports qui le souhaitent au lieu que chaque
port de ces pays démunis s’engage dans mise en place de tels
systèmes sans résultat pour le moment.
MERCI POUR
VOTRE
ATTENTION