PROJET DE TRANSFORMATION DE LA MAISON DU TOURISME
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PROJET DE TRANSFORMATION DE LA MAISON DU TOURISME
PROJET DE TRANSFORMATION DE LA MAISON DU TOURISME EN OFFICE DE TOURISME INTERCOMMUNAUTAIRE VADE-MECUM SOMMAIRE Version du 09 novembre 2013 I - LE PÉRIMÈTRE (Q1/Q2)................................................................................................................................... 2 II - LES MISSIONS (Q3/Q19)................................................................................................................................. 3 1. Accueil et information (Q3/Q6) ....................................................................................................................... 3 2. Promotion (Q7/Q12) ...................................................................................................................................... 4 3. Animations (Q13/Q16) ................................................................................................................................... 7 4. Commercialisation touristique (Q17) .............................................................................................................. 8 5. Expertise/Projet de développement touristique (Q18) .................................................................................... 8 6. Les missions spécifiques assurées par certains OT (Q19) ............................................................................ 8 III - LA GOUVERNANCE (Q20/Q37) ..................................................................................................................... 9 1. Gestion de projet, gestion de site, gestion de proximité (Q20/Q21) .............................................................. 9 2. Articulation avec les communautés de communes (Q22/Q24) .................................................................... 10 3. Implication des prestataires locaux (Q25) .................................................................................................... 11 4. Devenir des bénévoles et des associations (Q26/Q28) ............................................................................... 12 5. Statut juridique (Q29-Q33)........................................................................................................................... 12 6. Transfert ou délégation de compétence ? (Q34/Q35) ................................................................................. 14 7. Cas particulier de la communauté de communes du Pays d’Olliergues avec qui la Maison du Tourisme a réalisé un travail de rapprochement (Q36/Q37) ................................................................................................ 15 VI - LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES (Q38/Q45) ........................................................................ 15 1. Les emplois (Q38/Q42)................................................................................................................................ 15 2. Gestion des ressources humaines/organigramme (Q43/Q45) .................................................................... 16 V - APPROCHE FINANCIÈRE (Q46/Q53) .......................................................................................................... 18 1. Contribution des collectivités locales (Q46/Q47) ......................................................................................... 18 2. Budget global (Q48/Q49) ............................................................................................................................. 18 3. Rationalisation des dépenses (Q50/Q51) .................................................................................................... 19 4. Taxe de séjour (Q52) .................................................................................................................................... 19 5. Aide financière du Conseil régional (Q53) .................................................................................................... 20 VI - LES PARTENARIATS (Q54/Q56) ................................................................................................................ 20 VII - EXPÉRIENCES DES AUTRES OTI (Q57/Q59) ........................................................................................... 21 VIII - DÉLIBÉRATION DES COMMUNAUTÉS DE COMMUNES (Q60/Q62) ..................................................... 22 Vade-mecum projet OTI - 1 I – LE PÉRIMÈTRE Q1 / Quel est le bon périmètre pour une organisation touristique efficace ? Quelle est la pertinence de l’OTI en termes de taille géographique et de budget, en sachant que les exemples auvergnats ont une taille et un budget inférieur au projet d’OTI en Livradois-Forez ? Le périmètre prévu n’est-il pas trop grand ? Ne serait-il pas plus cohérent d’organiser le territoire autour de pôles (bassin d’Ambert, bassin de Thiers, etc.) ? Concernant la structuration en OTI, tous les cas de figure existent en France, avec des tailles et des budgets plus ou moins importants. Il est vrai que les 3 exemples emblématiques en Auvergne regroupent moins de communautés de communes que le projet du Livradois-Forez. Il n’en demeure pas moins que l’office de tourisme intercommunal du Sancy, s’il est plus petit en termes de superficie, regroupe tout autant de personnel avec un budget bien plus important (2,3 millions d’euros) ; il a réussi à fédérer des stations touristiques d’envergure et de notoriété nationale, qui ont toutes compris l’intérêt de mutualiser leurs efforts. Le périmètre d’étude actuel pour la création de l’OTI est le suivant : - les 13 communautés de communes du périmètre ALT Livradois-Forez (Puy-de-Dôme) dont : les 12 membres du collège 1 de la Maison du tourisme (Entre Dore et Allier, Haut-Livradois, Livradois Porte d'Auvergne, Montagne Thiernoise, Pays d'Ambert, Pays d'Arlanc, Pays d'Olliergues, Pays de Billom St-Dier, Pays de Courpière, Pays de Cunlhat, Thiers Communauté, Vallée de l'Ance) et Entre Allier et Bois Noirs ; - les 5 communautés de communes membres du collège 5 : La Chaise-Dieu, Bassin Minier Montagne, Haut-Forez, Coteaux de l’Allier, Allier Comté communauté. Le périmètre Livradois-Forez nous semble pertinent pour les raisons suivantes : a) Ce périmètre correspond à « l’espace de consommation touristique ». A chaque politique publique devrait correspondre un territoire d’intervention pertinent. Pour la gestion de l’eau, c’est le périmètre du bassin-versant ; pour les services de proximité, c’est le périmètre du bassin de vie ; pour l’action touristique, ce périmètre devrait être celui de « l’espace de consommation touristique », dépassant les bassins de vie. Même si ce périmètre n’est pas facilement cernable compte tenu de la diversité des pratiques des clientèles touristiques (excursion, séjour, tourisme d’affaire, tourisme de groupe, etc.), il est reconnu que les clientèles se déplacent généralement dans un rayon de 30 à 50 km. La plupart des touristes passant leurs vacances en LivradoisForez visite par exemple le musée de la coutellerie à Thiers et le moulin Richard de Bas à Ambert. L’exemple le plus probant est que le document le plus diffusé par les offices de tourisme est celui de la Route des Métiers, proposant une offre touristique sur l’ensemble du territoire du Parc naturel. Preuve qu’il y a des circulations fortes entre le nord et le sud du territoire. Vade-mecum projet OTI - 2 b) Ce périmètre a une identité propre, petit à petit reconnu à l’extérieur de ses frontières, notamment depuis la création du Parc naturel régional. Il est reconnu comme espace géotouristique sous l’appellation « Livradois-Forez » ou « Parc naturel Livradois-Forez » sur l’ensemble des supports de communication (cartes, éditions, sites internet) des acteurs touristiques privés et publics (Département du Puy-de-Dôme, Comité régional de développement tourisme d’Auvergne, association des Parcs naturels du Massif central, etc.). c) Ce périmètre bénéficie du label « PNR » qui est un marqueur positif pour la plupart des clientèles touristiques. Q2 / Comment traiter le cas particulier des communautés de communes ayant une partie des communes hors PNR ? Le principe de la structuration en OTI est de s’appuyer sur le périmètre intégral des communautés de communes. Le fait que certaines communes ne soient pas membres du Parc ne pose a priori pas de problème particulier. Plusieurs communautés de communes dont certaines communes ne sont pas membres du Parc (Vallée de l’Ance, Olliergues, Entre Dore et Allier, etc.) adhèrent déjà à la Maison du tourisme. Un conseil juridique en 2013 permettrait de s’en assurer. II - LES MISSIONS 1 - Accueil et information Q3 / Quelle est la garantie du maintien sur place des points d'accueil et d'information ? L’engagement collectif des élus du territoire est de maintenir l’ensemble des points d’accueil et d’information permanents. Cet engagement sera à préciser dans les documents juridiques (a priori dans les statuts de l’OTI). Par contre, une réflexion à plus long terme devrait porter sur les points d’accueil et d’information saisonniers. Faut-il en créer d’autres ? En supprimer ? En déplacer ? Élargir certaines heures d’ouverture ? Autant d’interrogations auxquelles aucune réponse ne peut être donnée aujourd’hui, mais pour lesquelles le principe d’associer en priorité chaque territoire concerné devra être clairement posé. Q4 / Les offices de tourisme assurent un service public ouvert tout au long de l'année ; ils accueillent les touristes, mais également la population locale et les nouveaux habitants. N'y a-t-il pas un risque de voir leurs horaires d'ouverture diminués et la qualité du service en pâtir ? Certains OT ouvrent les samedis, dimanches et jours fériés, ces horaires seraient-ils maintenus ? L’OTI aurait pour objectif de rendre le meilleur service possible que ce soit pour la clientèle touristique ou pour la population locale (en précisant cependant que le point d’accueil touristique n’a pas vocation à se substituer aux fonctions de renseignement et Vade-mecum projet OTI - 3 d’information des mairies ou des communautés de communes, même si des complémentarités peuvent être parfois envisagées). Il devrait tirer encore davantage la qualité du service vers le haut. Une « démarche qualité » commune sur les services serait à mettre en œuvre, à partir notamment du travail engagé récemment entre les offices de tourisme (cf. le séminaire des offices de tourisme du 18 octobre visant à l’élaboration d’une « charte de qualité » commune des points d’accueil et d’information). Les offices de tourisme ont une forte expérience en matière de définition des horaires d’ouverture. Les choix qu’ils ont effectués prennent en compte la qualité du service à rendre, la spécificité de leur territoire et leurs contraintes budgétaires. Il n’y a donc pas de raison qu’il y ait de gros changements concernant les horaires d’ouverture. Cependant, une réflexion, non plus seulement locale mais collective, pourrait être menée en concertation avec chacune des collectivités locales. Des ajustements concertés (à la marge) seraient probables. Q5 / Y aurait-il également une volonté de rationaliser les dépenses liées à l’accueil en modulant par exemple les périodes et/ou horaires d’ouverture ? Le meilleur compromis possible devra être trouvé pour que chaque point d’accueil rende le meilleur service (aux touristiques, aux habitants), prenant en compte les spécificités locales et ce, au meilleur coût. Q6 / Certains offices de tourisme renseignent 2 bases de données d’information. Exemple : l’OT de la vallée de l’Ance renseigne le SIT (Tourinsoft) pour l’Auvergne, et SITRA pour Rhône-Alpes. Qu’en serat-il avec la création du SIT ? Il n’y aura pas de changement. Il nous faudra toujours continuer à renseigner les 2 bases de données. 2. Promotion Q7 / Le Parc est un label sans identité forte, comment gérer cet aspect en termes de communication extérieure ? Il est vrai que le Parc Livradois-Forez n’a pas une notoriété aussi forte que le Parc des volcans d’Auvergne. Une enquête de SPOT, réalisée en partenariat avec les 2 PNR d’Auvergne (2008), a montré que ce label Parc est un marqueur très positif et qu’il influe sur les choix de destination des vacances. 36 % des vacanciers des 2 parcs naturels d’Auvergne considèrent que ce label Parc a influencé leur choix de destination de vacances. Le territoire doit pouvoir mettre en avant ses atouts en prenant également conscience de ses faiblesses. L’augmentation de sa notoriété devrait passer par : - un meilleur portage de l’image du territoire et du label « Parc » par l’ensemble des acteurs (privés, publics, institutionnels). Une enquête a montré qu’1/3 des acteurs Vade-mecum projet OTI - 4 jouent à fond la carte « Parc » dans leur promotion, 1/3 un peu, 1/3 pas du tout. Des efforts restent donc à faire pour créer une dynamique collective. - une mutualisation des moyens locaux en évitant la dispersion des énergies (même si des efforts considérables ont été opérés ces dernières années). - une mutualisation encore plus grande avec des acteurs supra-territoriaux (CDT, CRT, association des PNR du Massif central). Le territoire sera d’autant plus visible dans les opérations de communication de nos partenaires, s’il est bien structuré. - une valorisation des spécificités du territoire (les pôles, les filières, les prestataires). L’OTI favorisant le regroupement devrait permettre d’avoir une meilleure image, un meilleur portage et une meilleure harmonisation de la politique de promotion pour les acteurs touristiques du Livradois-Forez. Q8 / Peut-on préciser des filières de communication qui seront prépondérantes dans la stratégie de communication de l’OTI (filière autour de Billom-Thiers-Ambert-La Chaise-Dieu, filière activités pleine nature…) ? La stratégie touristique de l’OTI s’inscrira dans la stratégie touristique 2011-2015 définie par l’ensemble des acteurs touristiques du territoire et coordonnée par le PNR LivradoisForez. Les grands axes ne devraient a priori pas être modifiés jusqu’en 2015. Il est difficile aujourd’hui d’en préciser le plan d’action. Par contre, la mutualisation des moyens devrait permettre de mobiliser des ressources financières plus conséquentes et d’adopter un plan d’action plus ambitieux. Q9 / Certaines communautés de communes contribuent fortement à des programmes de promotion avec d’autres territoires. Exemple : la communauté de communes de la vallée de l’Ance collabore avec Forez tourisme. Ce partenariat sera-t-il maintenu avec la création de l’OTI ? L’objectif est de poursuivre les modalités de partenariat avec ces territoires et de permettre aux communautés de communes (vallée de l’Ance, Noirétable, Bassin Minier Montagne, La Chaise-Dieu, etc.) de profiter des opérations de communication des autres Agences locales de tourisme (Forez tourisme, OTI Gorges de l’Allier, OTI Pays d’Issoire, etc.). D’un point de vue institutionnel, des conventions de partenariat pourraient être passées entre chaque ALT tourisme (Forez tourisme, OTI Gorges de l’Allier, OTI Pays d’Issoire, etc.) et la Maison du tourisme. D’un point de vue pratique, un interlocuteur technique sera identifié pour qu’il puisse assurer la liaison entre les actions des 2 territoires (ex : l’agent de l’OTI du point d’accueil de la vallée de l’Ance continuerait à collaborer aux programmes de Forez Tourisme, celui de La Chaise-Dieu au programme de l’OTI des gorges de l’Allier, etc.). Q 10 / L’effort ne devrait-il pas porter davantage sur la professionnalisation des prestataires qui sont les meilleurs vecteurs de communication ? La meilleure communication touristique est effectivement celle portée par les acteurs touristiques. Cela dépend de la stratégie commerciale et de l’engagement de chacun. Il Vade-mecum projet OTI - 5 n’en demeure pas moins, que les structures publiques et parapubliques (dont l’OTI) peuvent accompagner : - les démarches individuelles de ces acteurs, par la mise en place d’outils (ex : kit d’information avec des contenus textes, images, photos, vidéos permettant aux prestataires d’enrichir ses éditions, ses sites internet), de programmes de sensibilisation/formation (ex : formation aux nouveaux outils numériques : m-tourisme, webmarketing, Web 3.0, etc.). Ces deux actions sont par exemple proposées ou en cours de proposition par la Maison du tourisme. - les démarches collectives de prestataires. Le Parc et la Maison du tourisme accompagnent techniquement et financièrement les démarches promotionnelles de certains réseaux touristiques (Route des Métiers, Sur les Pas de Gaspard, Hébergements nature, etc.). Ces actions pourront être renforcées avec davantage de moyens humains dont disposerait l’OTI. Q11 / Certains OT/certaines communautés de communes ont leurs propres éditions, leurs propres actions de promotion, leurs propres relations presse. Qu’en sera-t-il avec la création de l’OTI ? Le secteur du tourisme est devenu tellement concurrentiel qu’il est devenu indispensable de poursuivre le travail engagé depuis plusieurs années par l’ensemble des OT locaux : regrouper, fusionner, mutualiser toutes les actions de promotion à l’échelle du LivradoisForez. Avec la création de l’OTI, a priori plus aucune action de promotion ne sera menée localement. Un plan marketing et promotionnel serait défini collectivement, précisant les moyens à consacrer sur les actions jugées prioritaires. Les éditions locales seront à limiter, les actions de visibilité vers l’extérieur à renforcer. Q12 / Y a-t-il besoin de mettre en place une structure lourde type OTI alors que l’on pourrait simplement renforcer les missions promotion/communication de la Maison du tourisme ? Toutes les hypothèses sont possibles, la structuration n’étant pas une fin en soi. Mais : a) Le projet ne consiste pas uniquement à renforcer la communication/promotion. Il vise également à harmoniser l’accueil sur le territoire, à offrir un nouveau cadre de travail aux salariés, à développer des synergies entre les politiques locales et celles menées à l’échelle du Livradois-Forez, à professionnaliser les acteurs, etc. ; autant de missions qui trouveront une réponse plus adaptée dans un cadre juridique de type office de tourisme à l’échelle du Livradois-Forez. b) Pourquoi partir du principe que la structure sera lourde ? Est-il plus lourd de gérer plus d’une dizaine de très petites structures avec autant de gestion de ressources humaines, de suivis administratifs, de comptabilités… qu’une structure moyenne avec un potentiel de ressources humaines suffisant (permettant de mettre en place une vraie politique de formation, des gestions de carrière), un suivi administratif optimisé et une comptabilité unique (qui peut être analytique pour une approche par territoire). Vade-mecum projet OTI - 6 3. Animations Q13 / L'animation locale serait-elle une compétence transférée ? D’un point de vue juridique, les communautés de communes ne transféreraient que la mission indissociable « accueil-information-promotion » et donc pas celle liée à l’animation. Par contre, l’OTI pourrait proposer ultérieurement ces services aux associations ou collectivités qui le souhaitent. On pourrait imaginer qu’elle aide à l’organisation de certains événements, qu’elle assure la billetterie dans l’ensemble des points accueil et information, etc. dans le cadre de prestations de service. Un des avantages serait par exemple que l’ensemble des points d’accueil du territoire pourrait vendre des billets pour tout spectacle du Livradois-Forez. Q14 / Quelles seraient les relations entre l’OTI et les associations locales avec lesquelles les offices de tourisme travaillent (ex : l’office de tourisme de Billom Saint-Dier accompagne l’association Site du Goût de Billom, l’office de tourisme de la vallée de l’Ance coordonne le planning de 110 associations) ? Une partie des missions de la Maison du tourisme concernera « la gestion des relations avec les acteurs locaux ». Ce lien local, de proximité entre le point d’accueil/information et les acteurs locaux devra être maintenu : animation des associations locales, accompagnement de certains projets, etc. Il pourrait faire l’objet d’une convention spécifique avec les communautés de communes (cf. III.1). Cette mission sera chaque fois confiée à un agent de la Maison du tourisme bien identifié sur chaque communauté de communes. Si l’office de tourisme assumait une prestation de service pour le compte d’une association, cette mission pourra être reprise, dans les mêmes conditions avec la Maison du tourisme. Q 15 / Les OT éditent des guides des festivités. Seront-ils maintenus ? L’objectif de l’OTI est de continuer à professionnaliser, réorganiser et rationaliser ses actions et notamment les éditions. Dans l’hypothèse où chaque OT (comme celui de la vallée de l’Ance) édite 4 guides des festivités/an, à raison de 15 OT, cela représente 60 brochures annuelles. L’OTI devrait permettre : - de présenter une offre d’animations à une échelle pertinente (peut-être plus vaste que la seule communauté de communes) et de réaliser par exemple un ou des guides activités à l’échelle du Livradois-Forez (d’autant plus manquant que le Conseil général n’édite plus Puy-de-Dôme en fête) prenant en compte les échelles locales. - dans le cas du maintien d’éditions locales, d’harmoniser le fond et la forme de ces guides d’activités pour qu’ils aient « un air de famille ». - de mutualiser collectivement les moyens pour mieux diffuser ces animations via par exemple les supports numériques (site internet, réseaux sociaux, etc.), les relations presse, etc. - de spécialiser un personnel de l’OTI pour assurer le suivi de mise en page et de fabrication de l’ensemble de ces guides. Vade-mecum projet OTI - 7 Q16 / Les OT organisent avec le Parc des balades nature et patrimoine. Qu’en serait-il avec la création de l’OTI ? Les balades nature seraient toujours organisées, avec le même principe de fonctionnement. Ce seraient toujours les agents locaux qui contribueraient à la définition des balades, à leur programmation et à l’encaissement. Le seul changement serait qu’une convention de partenariat devrait être passée entre le Parc et l’OTI. 4. Commercialisation touristique Q17 / L’OTI assurerait-il une mission de commercialisation ? Dans la mesure où la commercialisation des produits touristiques est actuellement assurée par certains offices de tourisme et qu’elle est pertinente, la Maison du tourisme reprendrait les activités actuelles des offices de tourisme (vente de produits et de visites guidées, etc.). Mais une réflexion plus générale devra ensuite être engagée dans les années à venir au sein de l’OTI pour voir dans quelle mesure le territoire pourrait davantage se professionnaliser sur cet aspect. 5. Expertise/Projet de développement touristique Q18 / La plupart des offices de tourisme participent à la définition des politiques touristiques de la communauté de communes ou accompagnent des porteurs de projets. Qu’en sera-t-il avec la création de l’OTI ? L’OTI aurait dans ses missions (comme la Maison du tourisme actuelle) l’accompagnement des porteurs de projets privés et des collectivités publiques. Cet accompagnement : - se poursuivrait avec le maintien évident de l’intervention du salarié local, qui sera toujours sur place et en contact avec les forces vives locales ; - il serait même renforcé si le territoire arrive à mutualiser et professionnaliser des compétences (avec l’intervention de techniciens plus spécialisés, l’un par exemple sur les hébergements touristiques, l’autre sur le développement des filières nature/culture, etc.). Ce type d’accompagnement nécessite des compétences de plus en plus pointues devant être réactualisés régulièrement. 6. Les missions spécifiques assurées par certains OT Q19 / Certains offices de tourisme assurent des prestations pour le compte de la collectivité. Exemple : l’OT de Billom est le support logistique du Pays et d’art et d’histoire Billom Saint-Dier (réservations et inscriptions des participants, appui à l'élaboration de la programmation, infographie, conduite de visites, mise en place d'événements en lien avec le patrimoine...). Que va-t-il se passer si la communauté de communes adhère à l'OTI ? Vade-mecum projet OTI - 8 Pour les communautés de communes qui le souhaitent, ce type de partenariat (dans la mesure où l’objet a une vocation touristique) serait évidemment maintenu. En complément de participation de la communauté de communes à l’OTI, des prestations de service pourraient être confiées à la l’OTI. Concernant l’exemple de la communauté de communes de Billom Saint-Dier, l’OTI pourrait donc assurer une mission auprès du Pays d’art et d’histoire pour le compte de la communauté de communes. Son contenu, son financement, son évaluation feraient alors l’objet d’une convention de partenariat spécifique. III - LA GOUVERNANCE 1. Gestion de projet, gestion de site, gestion de proximité Q20 / N’y a-t-il pas un risque, à terme, de voir se fermer des lieux d’accueil et de perdre du personnel ? Pourrait-on prévoir dans les statuts de la structure de lister les points d’accueil ? L’OTI ne supprimerait pas les points d’information permanents (cf. I.1). L’ensemble des personnels, pour la part de leur fonction « tourisme », seront repris par l’OTI et ce quel que soit leur profil, leur lieu de travail. Dans le cadre d’un transfert d’activité, c’est une obligation légale, mais c’est aussi un engagement fort de l’ensemble des élus du territoire. Q21 / Comment continuerions-nous à assurer des missions de service de proximité ? La gestion « pyramidale » n’y répondrait pas forcément. Un travail de terrain est mené par les offices de tourisme concernant la qualification de l’offre d’hébergement, le développement de prestations d’accueil, etc. Serait-il vraiment pérennisé ? Il existe une proximité forte entre les acteurs touristiques locaux et leurs offices de tourisme. Cette proximité doit être évidemment maintenue et même renforcée. Le maintien des antennes locales évite de distendre les liens. C’est à la structure de trouver et d’imaginer de renforcer cette présence par le biais de ses instances de décision et d’intervention sur le territoire. Une réflexion collective et plus approfondie devra être engagée. Mais l’organisation mise en place pourrait s’articuler autour de 3 grandes thématiques : - la gestion du fonctionnement courant du point d’accueil et d’information et des services prioritaires associés que sont l’accueil et l’information (qualité du service, recensement des offres, collaboration avec la collectivité locale concernant les bâtiments, etc.). Ce travail serait réalisé par un personnel référent sur place, dans chaque point d’accueil. Vade-mecum projet OTI - 9 - la gestion des services de proximité avec les acteurs locaux. Elle pourrait comprendre différents volets et notamment : o le maintien de certaines opérations menées actuellement par les OT auprès des acteurs locaux (ex : animation des réseaux de professionnels locaux, production et montage de séjour, sensibilisation/formation, etc.). o les prestations de services « tourisme » que pourrait assurer la Maison du tourisme pour le compte de la collectivité locale (ex : programmation et gestion de programmes culturels). o la déclinaison des programmes de la Maison du tourisme au profit des acteurs locaux. Cette mission pourrait faire l’objet d’une convention spécifique avec chaque communauté de communes. - la gestion de projets territoriaux menés à l’échelle du territoire : promotion, développement de filière, observation, etc. L’organigramme mis en place pourrait s’articuler autour de ces 3 thématiques, étant entendu que certains salariés pourraient être affectés à un seul type de mission ou à plusieurs. 2. Articulation avec les communautés de communes Q22 / Quelle articulation entre la stratégie touristique des communautés de communes et la stratégie de l’OTI ? Y aurait-il une intégration de la stratégie locale dans les missions de l’OTI ? Chaque communauté de communes continuerait à avoir sa propre stratégie de développement touristique, étant entendu que la plupart sont déjà bien en phase avec la stratégie touristique 2011-2015 du Livradois-Forez. L’objectif serait bien de poursuivre cette bonne coordination entre les politiques locales et celle du Livradois-Forez. L’OTI devrait être considéré comme un espace de concertation. Il aurait une mission d’accompagnement, d'expertise pour l’aide à l’élaboration de politiques locales relevant des collectivités locales. Q23 / Y aurait-il un conventionnement entre l’OTI et chaque communauté de commune ? Les modalités de conventionnement vont dépendre du montage juridique choisi. Il n’en demeure pas moins qu’une convention serait passée entre l’OTI et chaque communauté de communes et notamment pour tout ce qui relève (cf. point ci-dessus) de la gestion des services de proximité avec les acteurs locaux (animation du réseau des prestataires locaux, etc.) et des éventuelles prestations de service que souhaiterait confier la communauté de communes à l’OTI (pour d’autres missions que celles du triptyque « accueil-information-promotion »). Q24 / Implication des élus locaux. Comment les élus locaux vont-ils garder un pouvoir de décision sur des programmes qui ont un intérêt local ? Comment assurer une bonne gestion de la gouvernance en Vade-mecum projet OTI - 10 sachant qu’il y aurait un éloignement géographique du pouvoir décisionnel ? Cela pose la question de la mobilisation des élus. Des exemples montrent la difficulté de réunir régulièrement les élus malgré l’importance des décisions. Comment avoir un fonctionnement efficace alors que l’on travaille sur plusieurs bassins de vie ? a) Une structure où les élus seront majoritaires. Quel que soit le statut juridique, l’objectif affiché est que les élus locaux soient majoritaires en nombre de voix, en sachant que chaque collectivité serait représentée au sein de l’instance de décision. b) Des décisions collégiales. L’un des changements effectivement est que toute décision serait collégiale entre toutes les communautés de communes impliquées dans l’OTI. c) Un gain de temps. Le dispositif permettrait de faire gagner du temps aux élus qui participeraient aux travaux d’une seule structure (l’OTI) au lieu de deux actuellement (l’office de tourisme local et la Maison du tourisme). d) Le travail par projets, comme il a été mis en place au sein de la Maison du Tourisme, permet aux communautés de communes, via leurs élus et/ou leurs agents de développement, de participer à l’élaboration des projets et des programmes qui les intéressent, ainsi qu’à la préparation des prises de décisions. e) Le conventionnement entre l‘OTI et chaque communauté de communes permettrait d’assurer une forte cohérence des politiques publiques locales. f) Les réunions continueront à être décentralisées. 3. Implication des prestataires locaux Q25 / Comment s’intégreraient les prestataires touristiques locaux dans le fonctionnement de l’office de tourisme intercommunautaire ? Quelle serait leur participation ? Comment seraient-ils entendus ? Ne seraient-ils pas noyés dans la masse ? L’OTI doit rendre service aux prestataires touristiques du territoire. Tous seront conviés à s’associer à la vie de l’OTI. Un des avantages sera de leur éviter de cotiser à plusieurs offices de tourisme. D’un point de vue statutaire, les prestataires touristiques auraient la possibilité d’être représentés au sein de l’OTI, comme ils le sont aujourd’hui auprès de leur office de tourisme local (sous la forme d’une cotisation si le statut de l’OTI est associatif, ou sous la forme de prestations de services si le statut est l’EPIC). Le Livradois-Forez a l’habitude des démarches de réseaux à l’échelle de ce territoire (Route des Métiers, Sur les Pas de Gaspard, Hébergements nature, Boucle Dore, etc.) qui permettent des synergies intéressantes entre opérateurs. Il n’en demeure pas moins que les synergies locales (à l’échelle des communautés de communes) sont également très importantes. Une nouvelle organisation de travail spécifique pour les prestataires serait donc à mettre en place : Vade-mecum projet OTI - 11 - en lien avec l’une des propositions ci-dessus (cf. le chapitre « la gestion des services de proximité avec les acteurs locaux ») pour que la Maison du tourisme poursuive un travail d’accompagnement et de proximité aux échelles locales. - en créant des groupes de travail thématiques leur permettant d’influer et d’orienter les politiques de l’OTI. 4. Devenir des bénévoles et des associations Q26 / Que deviendraient les associations locales d’office de tourisme ? Quels exemples existent-ils d'associations locales qui se soient maintenues en évoluant après la création d'un OTI ? Le devenir des associations locales d’office de tourisme dépendra des volontés locales. L’expérience montre que suite à la création d’un OTI, la plupart des offices de tourisme ont été dissous. D’autres ont été transformés avec de nouvelles missions, d’animation locale par exemple. Ce choix dépendra de chaque collectivité locale et des dynamiques des bénévoles. Q27 / Quel serait l’avenir des bénévoles ? Comment maintenir un investissement de bénévoles locaux pour des activités locales, liées au patrimoine en particulier ? La mission d’accueil et d’information était, il y a quelques années encore, effectuées par des bénévoles. La nécessité de professionnaliser cette mission a vu l’embauche de salariés. Il n’est plus possible aujourd’hui d’un retour en arrière. Les bénévoles pourront continuer à s’investir dans des associations à vocation plus locale (animations, valorisation du patrimoine, sensibilisation). À Olliergues par exemple, Les Utopiades étaient organisées par l’OT d’Olliergues. Une association locale vient de prendre le relais. Q28 / Quelles places aux initiatives territoriales ? N’y a-t-il pas un risque de diluer les initiatives, de déresponsabiliser les acteurs ? Le pari de l’OTI est que l’émulation et la dynamique collective permettent d’être plus innovant par rapport au fonctionnement actuel, et que la professionnalisation/spécialisation des salariés dans certains domaines permette d’avoir une plus grande force de proposition. 5. Statut juridique Q29 / L' OTI va-t-il remplacer (se substituer à) la Maison du tourisme ? Il n’y aura pas d’empilage des structures mais bien refonte de la structure existante (modification des statuts de la Maison du tourisme). L’OTI gardera pour nom « la Maison du tourisme ». Vade-mecum projet OTI - 12 Q30 / Quel serait statut juridique de l’OTI ? Il nous semble que l’OTI doit avoir une autonomie de gestion vis-à-vis du Parc (qui a des missions et un périmètre différent) et que la régie est peu envisageable. Le statut associatif montre ses limites notamment en matière de financement de projets (ex : étude Activités de pleine nature) ? Peut-on avoir dès aujourd’hui un consensus sur le statut juridique EPIC qui semble le plus logique ? Le statut juridique le plus adapté semblerait effectivement être l’EPIC. C’est la proposition qui est faite dans les textes de lois. Mais l’hypothèse associative est également à étudier. En l’état actuel de la réflexion il serait cependant prématuré de définir le statut juridique définitif. Ce choix dépendant de nombreux facteurs, il devra faire l’objet : a) d’une étude particulière grâce à l’appui d’un cabinet juridique ; b) d’une concertation et d’un consensus entre les élus locaux. Ce travail resterait à mener au cours de l’année 2013. Q31 / Comment s’assurer d’un mode gouvernance et de représentation des collectivités locales qui soit juste, équitable et stable dans le temps ? En complément des règles habituelles de gouvernance, il est proposé d’imaginer « un cadre de projet » qui rassurerait l’ensemble des collectivités dans cette démarche de mutualisation. L’une des orientations serait d’enrichir les statuts à partir de ceux existants aujourd’hui pour la Maison du tourisme. Ce travail resterait à mener au cours de l’année 2013. Q32 / Quelles sont les modalités d’entrée et de sortie de cette structure sachant qu’il y a un Syndicat mixte, une structure parfois contraignante notamment sur les modalités de sortie ? Elles seront à définir en fonction du statut juridique de l’OTI. Pour sortir d’un EPIC par exemple, il faut que toutes les collectivités membres de l’EPIC adoptent le départ de l’une d’entre elle. Q33 / Depuis une dizaine d’années la structuration touristique initiée notamment par la Région (soutien aux OT Pôle puis ALT puis Maison du Tourisme puis OTI) semble être fluctuante ? Quelle garantie de stabilité existe-t-il par rapport à cette nouvelle structuration OTI ? Même si les politiques de persuasion financière des conseils généraux ou du Conseil régional existent, il n’en demeure pas moins, qu’en dernier recourt, c’est le territoire qui a décidé de sa propre organisation. La structuration actuelle du Livradois-Forez est le reflet de la volonté des élus locaux. Chaque évolution a correspondu à une étape supplémentaire de mutualisation. Les marches ayant été gravies une à une et non d’un coup, nous sommes effectivement passés des offices de tourisme locaux, aux OT de pôle (mutualisation à l’échelle des bassins de vie), à l’ALT Livradois-Forez (regroupement des OT de pôle), à la Maison du tourisme (adhésion/convention avec les communautés de communes). La notion d’OTI est assez récente (cf. article L134-5 du Code du tourisme) qui offre la possibilité à plusieurs groupements de communes de s’associer en vue de créer un OT. Ce type de structuration n’est a priori jamais stable dans le temps. Elle évolue au gré des changements de comportements des clientèles, des évolutions des politiques publiques, Vade-mecum projet OTI - 13 des nouvelles législations et de la volonté des élus locaux. A priori l’OTI n’a pas vocation à avoir exactement le même fonctionnement dans 20 ans. Des remises en cause seraient probablement nécessaires dans les années à venir. 6. Transfert ou délégation de compétence ? Q34 / Les communautés de communes devront-elles transférer ou déléguer leur compétence ? a) La différence entre délégation et transfert de compétence. - Délégation de compétence : la compétence « accueil-information-promotion » est déléguée par convention par la communauté de communes à un autre organisme associatif tel qu’un OT. Le conseil communautaire garde cette compétence et décide ce qu’il attend de son office de tourisme en matière d’accueil-information-promotion (actions, modalités des horaires d’ouverture, etc.) ; il peut retirer facilement la délégation en fin de convention. Il en est de même pour un OTI qui se voit déléguer cette compétence par un syndicat mixte comme le prévoit la législation (cf. ci-après). - Transfert de compétence : le conseil communautaire transfert sa compétence à une autre collectivité. Il ne l’a donc plus (même s’il peut la récupérer ultérieurement). Il ne décide donc plus « seul » directement du détail du contenu des missions transférées à l’OTI. Ce sont ses délégués représentés au sein du syndicat mixte (au même titre que d’autres délégués d’autres communautés de communes) qui le feront. b) Comment cela se passe-t-il en France ? L’article L134-5 du code du tourisme précise : « plusieurs groupements de communes désirant s’associer pour la promotion du tourisme peuvent créer un syndicat mixte en vue d’instituer un office de tourisme ». La loi n’oblige donc pas mais prévoit que les communautés de communes puissent se regrouper au sein d’un syndicat mixte. Dans ce cas, le transfert de compétence est obligatoire. c) Quelle solution pour la Maison du tourisme ? La solution la plus probable serait de constituer un EPIC comme le permet la législation. Mais à ce stade, un travail d’accompagnement juridique est nécessaire pour étudier d’éventuelles autres solutions. Q35 / Hypothèse d’un OTI basé sur le syndicat mixte du Parc : quid des communes qui n’en font pas partie ? Les communes ont transféré leur compétence tourisme aux EPCI qui la transfèrent à leur tour à un SM. Comment, en fin de course, un syndicat mixte exercerait une compétence pour une commune qui n’en fait pas partie ? Une commune n’adhérant actuellement pas au Parc peut adhérer « à la carte » au syndicat mixte uniquement pour une compétence bien définie. Cela est à affiner au plan juridique. Vade-mecum projet OTI - 14 7. Cas particulier de la communauté de communes du Pays d’Olliergues avec qui la Maison du Tourisme a réalisé un travail de rapprochement Q36 / Le projet de convention entre la Maison du tourisme et la communauté de communes du Pays de d’Olliergues prévoyait la délégation de la gestion de deux équipements touristiques. Dans le cas où l’OTI reposerait sur un syndicat mixte, est-ce que ses statuts pourraient prévoir la gestion d’équipements touristiques ? Les discussions en cours entre la CCPO et la Maison du tourisme prévoyaient la possibilité que la Maison du tourisme gère certains équipements touristiques, dans la mesure où il n’y a aucun coût supplémentaire pour la Maison du tourisme. Cette hypothèse n’est pas remise en cause. Les futurs statuts devront prévoir cette possibilité. Q37 / Lors de la demande de la Région de créer un OTI, le projet de délégation à la Maison du Tourisme était déjà très avancé. Il a été ajourné en raison de la demande régionale, et il était convenu que si plusieurs communautés de communes délibéraient en faveur d’un OTI, la convention de délégation serait signée dans la foulée, et qu’elle serait effective dès janvier 2013. Est-ce toujours le cas ? La procédure de délégation de mission entre la Maison du tourisme et la communauté de communes d’Olliergues serait mise en œuvre à partir du 1er février 2013 à la condition qu’un nombre de délibérations suffisantes de la part des communautés de communes soient prises d’ici le 31 décembre 2012 pour s’engager dans un projet d’OTI. Cette procédure de délégation serait signée pour une période allant jusqu’à la création de l’office de tourisme intercommunautaire. Période à partir de laquelle seraient alors appliquées les nouvelles règles et modalités de fonctionnement définies collectivement. VI - LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES 1. Les emplois Q38 / Les emplois actuels seraient-ils maintenus (nombre de postes mais aussi employés actuels) ? Quelles garanties y aurait-il pour maintenir la reprise du personnel en CDD ? L’ensemble des personnels serait repris. Ils changeraient d’employeur mais garderaient a minima les mêmes conditions salariales. C’est non seulement un devoir légal, mais un engagement des collectivités concernées. Q39 / En dehors du volontariat, tous les salariés ont-ils vocation à être transférés ? Que se passerait-il pour les salariés des collectivités publiques et/ou pour ceux qui effectuent d’autres missions que celles liées au tourisme ? Quel serait le statut des salariés ? Comment se ferait l'harmonisation des statuts (privés/publics...) au sein de l'OTI ? Vade-mecum projet OTI - 15 La Maison du tourisme rependrait l’ensemble des personnels assurant tout ou partie de la mission « accueil-information-promotion », à savoir : - les personnels salariés des offices de tourisme (statuts associatifs et EPIC) ; - éventuellement le personnel des EPCI (étude au cas par cas). Étant entendu que ce personnel assure souvent d’autres missions, plusieurs hypothèses seraient à étudier : hypothèse 1 : les salariés pourraient avoir 2 employeurs : la Maison du tourisme pour la mission « accueil-information-promotion » et la communauté de communes pour les autres missions (notamment dans le secteur culturel par exemple) ; hypothèse 2 : les salariés resteraient salariés de la communauté de communes et seraient mis à disposition de la Maison du tourisme pour le temps partiel consacré à la mission « accueil-information-promotion ». Compte tenu de la diversité des situations des personnels, un accompagnement d’un cabinet en droit du travail et ressources humaines serait nécessaire. Ce travail serait à faire au cours de l’année 2013 pour étudier la situation de chaque communauté de communes et de chaque salarié. Q40 / Quelles seraient les conditions de reprises salariales ? Les personnels seraient repris a minima, dans les mêmes conditions salariales. Compte tenu des évolutions probables de certains profils de poste, des réajustements à la marge seraient à effectuer en fonction de la grille de la Convention collective nationale des organismes de tourisme. Q41 / Le personnel serait-il d’accord pour changer d’employeur ? Les salariés se posent aujourd’hui des questions tout à fait légitimes quant à leurs conditions de reprise dans le cadre d’un éventuel OTI (salaire, calendrier, mission, etc.). Leurs situations, leurs volontés et leurs degrés d’adhésions au projet sont différents d’une personne à l’autre. Malgré ces interrogations, il semblerait qu’il y est un assentiment général sur le fond du projet (la nécessité de se regrouper), même s’il existe certains doutes sur la méthode (et notamment le calendrier). Une présentation leur a été faite par leur communauté de communes et/ou leur office de tourisme. Une présentation collective leur sera faite par la Maison du tourisme le 15 novembre. Q42 / Les collectivités locales auraient-elles toujours un droit de regard sur la maîtrise du personnel ? Si les collectivités locales transfèrent leur compétence tourisme, c’est alors l’OTI qui deviendra l’employeur des personnels correspondants. 2. Gestion des ressources humaines/organigramme Q43 / Quel organigramme serait mis en place ? Comment va être décidé qui fait quoi ? Quelles évolutions de carrière possibles pour les personnels ? Vade-mecum projet OTI - 16 L’objectif étant de construire un projet dans lequel les personnels se sentent bien, soient motivés, et assurent des missions qui les intéressent au regard des besoins du territoire, toute l’année 2013 serait consacrée à la gestion des ressources humaines, grâce notamment à l’appui d’un cabinet en droit du travail et ressources humaines. Cette mission comprendrait : - une analyse de l’ensemble des situations des personnels (rencontres de toutes les communautés de communes et de tous les salariés) : identification des envies des salariés, analyse de leur compétence, etc. - élaboration d’un organigramme ; - élaboration pour chaque salarié : d’une fiche de poste, des modalités liées au contrat de travail, etc. Il est donc impossible aujourd’hui de présenter un organigramme, qui va dépendre du nombre de collectivités participant au projet et du nombre de salariés concernés. Il n’en demeure pas moins qu’il pourrait s’articuler autour de : - pôles (ex : développement, marketing, gestion des lieux d’accueil, administration). Les directeurs/directrices d’offices de tourisme actuels pourraient devenir responsables de ces services. - 3 types de missions (cf. III.1.) : - la gestion des sites des points d’accueil et d’information) ; - la gestion des services de proximité avec les acteurs locaux (la dynamique locale) ; - la gestion de projets territoriaux menés à l’échelle du Livradois-Forez. Compte tenu de la mise en place d’un organigramme global, des évolutions de carrière seront plus faciles pour les personnels. Q44 / Les personnels des OT ont des compétences très spécifiques liées aux actions mises en place localement : une personne est très compétente en PAO, une autre est guide conférencier. Ces personnes seraient-elles transférées à l'OTI ? À partir du moment où ces personnels sont salariés de l’OT, ils devraient être transférés à l’OTI. L’avantage est qu’ils pourraient faire bénéficier de leur compétence l’ensemble du territoire. S’ils assuraient des missions pour le compte d’une communauté de communes, l’OTI pourrait continuer à assumer ces missions, sous la forme d’une prestation de service. Q45 / La charge de travail, étant déjà importante, augmenterait-elle encore ? Les plannings seraient-ils imposés ? La plupart des salariés auraient une partie de leur mission qui évoluerait, mais leur charge de travail ne serait pas plus importante, l’OTI devant appliquer la législation du travail en vigueur. Vade-mecum projet OTI - 17 Le personnel devrait être regroupé par service. Les modalités de travail seraient définies par la direction et les responsables de services, en sachant qu’un service de gestion des ressources humaines serait à créer. Les charges pourraient mieux être réparties sur l’année. V – APPROCHE FINANCIÈRE 1. Contribution des collectivités locales Q46 / Y aurait-il des coûts supplémentaires à la charge des collectivités locales ? Le territoire aurait-il les moyens de continuer à financer l’ensemble des personnels ? L’objectif étant aussi de rationaliser l’argent public, le projet devrait se faire à moyens constants (sans augmenter les moyens financiers des communautés de communes consacrés actuellement à la Maison du tourisme et à leur office de tourisme). Q 47 / Peut-on préciser l’apport de chaque communauté de communes à l’OTI ? Comment faire pour travailler à contribution constante s’il existe de fortes disparités de contribution entre les communautés de communes ? Il est aujourd’hui prématuré de préciser quel serait le montant des contributions de chaque communauté de communes à l’OTI. Par contre les principes seraient les suivants : - - à court terme : la contribution des collectivités serait équivalente à celle engagée pour l’office de tourisme local, la Maison du tourisme et Randonnée en Livradois-Forez. Cette contribution serait calculée à partir des dépenses engagées au cours des 3 dernières années ; à long terme, il serait nécessaire d’harmoniser la contribution des différentes collectivités. Des clés de financement et de répartition seraient à redéfinir collectivement (travail à faire au cours de l’année 2103). 2. Budget global Q48 / Le budget global d’1,5 millions d’euros mérite d’être affiné. Quelle est la part actuelle des charges de personnel dans ce budget en prenant en compte l’évolution possible des carrières des agents ? Peut-on déjà définir une structuration budgétaire avec des budgets « promotion », « communication » ou « commercialisation ? Quelles vont être les incidences financières de la politique en matière de gestion des ressources humaines (évolution des carrières, rémunération du directeur, création des responsables de pole ou de services, etc.) ? Le budget global de l’éventuel OTI ne peut être connu à ce jour (le montant de 1,5 million d’euros donné en réunion est celui des dépenses globales des collectivités locales pour assurer le fonctionnement des OTSI, de la Maison du tourisme et de RELF, ce n’est pas celui du futur OTI). Il est aujourd’hui trop tôt pour élaborer une structure budgétaire. Ce travail serait à faire au cours de l’année 2013. Vade-mecum projet OTI - 18 Comme pour toutes structures gérant du personnel, il y a un équilibre qui se crée entre les départs (à la retraite, vers de nouveaux horizons) et les arrivées. Q49 / Quels risques financiers prendrait-on collectivement à prendre en charge la gestion des 3 sites de la communauté de communes d'Olliergues ? Il n’y aurait aucun risque financier étant entendu que le projet de convention de délégation passée entre la Maison du tourisme et la communauté de communes du Pays d’Olliergues anticipe sur le fait que cette mission n’engage aucune dépense supplémentaire pour la Maison du tourisme. Il est d’ailleurs à noter que les premières analyses conduisent à envisager de ne transférer que 2 sites sur les trois. La gare de l’utopie apparaît plus comme un équipement dédié à l’animation locale qu’à une fonction à dominante touristique. 3. Rationalisation des dépenses Q50 / Est-il prévu de réaliser des économies d'échelle sur les frais de structure (eau, électricité, assurance, fournitures etc.) ? Chaque point d'accueil aura-t-il un budget propre ? Globalement, le projet devra se faire à moyens constants (sans augmenter les charges financières des communautés de communes consacrées actuellement à la Maison du tourisme, à RELF et à leur office de tourisme). La fusion des structures, le regroupement des personnels devraient permettre de rationaliser certaines dépenses de fonctionnement (comptable, assurances, fournitures, frais d’envoi, etc.). A priori, il ne devrait pas y avoir de budget spécifique par point d’accueil, mais une comptabilité analytique sur chacun d’entre eux serait effectuée. Q51 / L'OT équilibre son budget par des recettes annexes (cotisations des membres, animations...) : qu'en serait-il dans le cadre de l'OTI ? Un travail préparatoire complémentaire serait nécessaire pour élaborer un projet de budget prévisionnel (au cours de l’année 2013). 4. Taxe de séjour Q52 / L'OTI se donnerait-il les moyens d'optimiser la perception de la taxe de séjour ? Les modalités de perception de la taxe de séjour vont dépendre du montage juridique choisi. La collectivité ayant l’obligation de reverser la taxe de séjour à l’OTI, elle devra effectivement mettre en œuvre une réflexion/une démarche pour optimiser sa récolte et assurer le financement de l’OTI. Vade-mecum projet OTI - 19 5. Aide financière du Conseil régional Q53 / Faut-il créer un OTI sous prétexte de la disparition des crédits éventuels du Conseil régional d’Auvergne ? Les élus du territoire l’ont répété : ce n’est pas l’aide financière du Conseil régional qui va inciter le territoire à structurer. Si quelque chose doit se construire, ce ne serait être sous la contrainte, mais bien parce qu’un besoin collectif est identifié. VI - LES PARTENARIATS Q54 / La communauté de communes de Billom St-Dier fait partie du périmètre d’étude de l’OTI du Grand Clermont. La communauté de communes de la vallée de l’Ance participe au programme de Forez Tourisme à hauteur de 7 300 euros en 2103. Comment traiter les communautés de communes qui sont à la fois sur un PNR et un Pays et qui sont structurées ou vont le devenir en OTI ? Comment assurer le lien entre les politiques touristiques de l’OTI et celles d’autres territoires partenaires ? La communauté de communes de la vallée de l’Ance pourrait-elle conserver toute latitude pour contribuer à la politique de développement touristique de Forez Tourisme ? Devrait-elle forcément partager la décision sur la communication, la commercialisation entre territoires qui n’ont pas les mêmes projets de développement touristique, les mêmes ambitions, les mêmes atouts et inconvénients ? Deux aspects sont à prendre en compte : - D’un point de vue juridique, les communautés de communes ne peuvent déléguer ou transférer leur compétence qu’à une seule structure. Chaque collectivité locale devra donc faire individuellement un choix politique d’adhérer ou non à l’une ou l’autre structure d’OTI. - Cependant des modalités de collaboration devront pouvoir être mises en place pour permettre aux communautés de communes impliquées dans diverses démarches territoriales de s’y retrouver. Deux solutions sembleraient possibles : o Imaginer une « participation » à l’OTI pour les communautés de communes ayant délégué ou transféré leur compétence à un autre OTI. Dans ce cas, il n’y aurait ni transfert, ni délégation, ni reprise de personnel, mais simplement une synergie (ex : représentation des élus au sein d’un collège spécifique, invitation des personnels aux travaux de l’association, etc.). o Élaborer des conventions de partenariat entre l’OTI Livradois-Forez et les ALT/OTI périphériques (Gorges de l’Allier, Pays d’Issoire, Pays du Forez, Pays du Velay, etc.) pour s’assurer des cohérences et complémentarités des politiques touristiques, voire cofinancer certains projets. Concernant le cas de la vallée de l’Ance, dans la mesure où la collectivité déléguerait ou transférerait sa compétence à un OTI, elle ne pourrait plus verser directement une contribution à Forez Tourisme. Afin de maintenir cette liaison entre la communauté de communes et Forez Tourisme, il pourrait être envisagé que la communauté de communes verse une contribution à la Maison du tourisme (dans le cadre de la convention annuelle) Vade-mecum projet OTI - 20 qui la reverserait à Forez Tourisme. Le suivi technique de ces programmes serait toujours assuré par le personnel du point d’accueil et d’information de la vallée de l’Ance. Q55 / Quelle articulation avec d’autres acteurs touristiques notamment le Syndicat mixte des activités de pleine nature Crêtes du Forez ? Le syndicat mixte des activités de pleine nature des Crêtes du Forez pourrait continuer à être membre de la Maison du tourisme. Des modalités de partenariat pourraient être mises en œuvre pour mieux valoriser collectivement la pratique des activités de pleine nature. Q56 / Qu’en serait-il de l’aide technique et promotionnelle du CRDTA vis-à-vis du Livradois-Forez si le Livradois-Forez ne se structure pas en OTI ? Le CRDTA a une vocation de promotion de l’ensemble de la région quelles que soient les modalités d’organisation touristique des territoires. Il continuera donc à faire la promotion touristique du Livradois-Forez. Cependant, plus les territoires seront structurés, plus ils seront performants, novateurs, innovants, plus ils créeront de nouveaux produits, valoriseront davantage le territoire..., et au final seront donc plus souvent partenaires des actions menées par le CRDTA, et donc plus lisibles. La structuration a toujours un effet bénéfique sur la communication. VII - EXPÉRIENCES DES AUTRES OTI Q57 / Quelles sont les conditions de réussite d’un office de tourisme intercommunautaire ? À partir de diverses expériences d’offices de tourisme intercommunautaires, plusieurs conditions de réussite ont été identifiées. Parmi elles : - la volonté des élus locaux. Ce type de projet n’a pu être mis en place qu’avec une forte dynamique collective des élus. - l’orchestration de l’OTI par un manageur, capable de gérer les ressources humaines. La création d’un OTI regroupe d’un coup un nombre important de salariés, travaillant sur plusieurs sites éclatés. Une attention toute particulière doit être portée à la gestion des personnels et des ressources humaines. - le bon choix du mode de gouvernance, celui-ci devant garantir un mode de représentation juste, équilibré et stable dans le temps. Q58 / Quels sont les retours d’expériences des 3 exemples d’offices de tourisme intercommunautaires exemplaires en Auvergne (Gorges de l’Allier, Châtaigneraie cantalienne, Combrailles) ? Les 3 offices de tourisme intercommunautaires sont très satisfaits de leur fonctionnement actuel. Ils ont tous connu une amélioration de la performance de leurs actions, une meilleure organisation du travail, une meilleure lisibilité de leur territoire, etc. S’iI ne faut pas sous-estimer les difficultés qu’ils ont rencontrées à construire cette nouvelle Vade-mecum projet OTI - 21 réorganisation, petit à petit, à force de pédagogie, les interrogations légitimes que se sont posées les élus locaux et les salariés ont été soulevées. Q59 / Quelles ont été les réticences éventuelles à la création de ces 3 offices de tourisme intercommunautaires ? Les réticences les plus courantes ont concerné : - la peur de la perte d’autonomie locale. Cette réticence peut se comprendre, l’OTI nécessitant un projet partagé, discuté collectivement à l’échelle d’un territoire plus vaste. - le devenir des points d’accueil et d’information. Dans le cas de ces 3 OTI, tous les points d’accueil permanent ont été maintenus. - le devenir des personnels. La création de l’OTI nécessite de reprendre la totalité des emplois existants. VIII – DÉLIBÉRATION DES COMMUNAUTÉS DE COMMUNES Q60 / Faut-il que toutes les communautés de communes du territoire délibèrent favorablement au projet pour parvenir à créer l’office de tourisme intercommunautaire et obtenir le soutien financier du Conseil régional ? Par ailleurs, la question de la volonté politique des autres secteurs et notamment des pôles (Thiers, Billom Saint-Dier, La Chaise-Dieu) est nécessaire pour avoir une stratégie commune sur le territoire. Y a-t-il un projet possible sans l’une ou l’autre des collectivités ? L’office de tourisme intercommunautaire peut se créer même s’il ne regroupe pas toutes les communautés de communes du territoire. Il faut cependant que le périmètre défini soit pertinent en termes de destination touristique et homogène avec au minimum de 5 ou 6 communautés de communes « voisines ». Q61 / Est-ce vraiment pénalisant pour un office de tourisme de ne pas intégrer ce projet ? Quelles seraient les conséquences localement ? La décision revient à chaque collectivité locale. La non-participation au projet peut engendrer des risques comme ceux : - d’isolement (alors qu’une dynamique collective sera mise en place entre plusieurs communautés de communes) ; - de non-compréhension des acteurs économiques ; Q62 / Une décision d'adhésion une fois la structure créée est-elle possible ? L’objectif est que la plupart, voire la totalité des collectivités locales, adhèrent au projet dès sa création. Ce serait la preuve de l’intérêt du projet et de l’esprit de solidarité collective. Cependant le projet est évolutif. Toute nouvelle adhésion ultérieure serait évidemment possible. Mais plus tôt les spécificités de chaque collectivité locales seront prises en compte dans la démarche de création de l’OTI, plus il sera facile d’intégrer les préoccupations de chacune d’entre elles. Vade-mecum projet OTI - 22