Correction activités pages 48 /49 : les cahiers de doléance 1 – Les
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Correction activités pages 48 /49 : les cahiers de doléance 1 – Les
Correction activités pages 48 /49 : les cahiers de doléance 1 – Les cahiers de doléances sont rédigés au printemps 1789. Chaque ordre rédige les siens dans les assemblées qui se tiennent dans tout le royaume. Ainsi se prépare la réunion des Etats-Généraux convoquée en mai 1789, à Versailles, par le roi Louis XVI. 2 – Le système de consultation des Français est tout à fait inhabituel dans la monarchie absolue où le Roi décide seul de tout. 3 – Le clergé, la noblesse et le tiers-état expriment leurs doléances dans ces trois cahiers. Le cahier du tiers-état a été rédigé dans la ville de Huningue. Celui de la noblesse à Montargis. Enfin, le clergé de Mantes et Melun a rédigé le troisième. Tous les trois ont été écrits en mars 1789. 4– Thèmes Liberté Egalité entre les trois ordres Finances Tiers état - Liberté des citoyens et donc interdiction des lettres de cachet - Liberté de presse - Le tiers état doit être représenté dans les assemblées par un nombre d’élus égal à celui des deux autres réunis - Tous les ordres doivent participer à l’impôt en fonction de leur richesse Noblesse - Refus de sacrifier les droits acquis depuis des siècles Clergé -Liberté d’écrire et d’imprimer -destruction de la traite et de l’esclavage des Noirs -L’éducation doit s’étendre à l’ensemble des citoyens. -Refus de sacrifier les droits acquis par nos ancêtres. 5 – Louis XVI est surnommé « le père du peuple » BILAN La crise de la monarchie est profonde en 1789. Le Roi est paralysé par le déficit budgétaire. La colère des Français monte : le prix du pain et les impôts ne cessent d’augmenter. Le Roi décide alors de convoquer des Etats Généraux en mai 1789. Pour les préparer, des assemblées de chaque ordre se tiennent dans tout le royaume. On y élit des représentants et l’on y rédige des cahiers de doléances. Dans ces cahiers, le tiers état réclame l’instauration des libertés et l’égalité de tous devant l’impôt. Le clergé souhaite plus de liberté, mais ne remet pas en cause l’inégalité des ordres. La noblesse quant à elle, exprime son refus de voir abolis ses droits et privilèges.