Les défis du Parc du Luberon
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Les défis du Parc du Luberon
Les défis du Parc du Luberon Trois classes manosquines ont participé à des projets de sauvegarde du patrimoine régional H abiter en Haute-Provence est une chance extraordinaire qu’on ne mesure pas toujours ; mais qui mieux que les enfants peut prétendre assurer dans l’avenir une protection de ce merveilleux territoire ? C’est pour cette raison que le Parc naturel du Luberon — à l’instar de tous les Parcs régionaux de France — effectue un remarquable travail de fourmi au quotidien, sur la notion de la qualité de vie. En y incluant évidemment la protection des espèces en voie de disparition comme les chauves-souris, mais aussi (ce qui peut toucher les parents) les économies d’énergie, et l’alimentation bio. Autant de sujets que les enfants de l’École internationale et du collège Jean-Giono — tout comme leurs camarades de Grambois et la "Plus on connait son territoire, plus on a envie de le protéger." Tour-d’Aigues (Vaucluse) — ont travaillé en classe depuis plusieurs mois sous forme de défis parrainés par le Parc du Luberon. À Saint- Maime et à Pélicier "Nous sommes allés à la ferme de Bertine, à Saint-Maime, explique Estelle Figlionlos, professeur principal d’une classe de 6e à Jean-Giono. J’avais proposé à mes élèves un projet sur les différentes façons de faire de l’agriculture. Ils ont donc appris les différentes manières de cultiver la terre, ainsi que l’histoire de l’agriculture qui n’est pas la même suivant les régions. Ensuite, ils ont appris à faire des fro- Le conteur drômois Ghislain Papin a suscité les rires des enfants réunis à la Thomassine avec ses "aventures de Tata Moustache". mages qu’ils ont dégustés aujourd’hui. Évidemment, cela donne un sens très concret au développement durable. Et cet aspect a aussi été développé en Arts plastiques, en travaillant sur le paysage et la perspective. " À l’école internationale, les enfants - du CM2 à la 3e - ont choisi de travailler sur la protection des chiroptères (chauves-souris) installés dans le vieux château de Pélicier au cœur de l’immense forêt manosquine. "Les élèves ont travaillé en classe sur le sujet au travers de documents, explique une animatrice du Parc. Notamment sur les fameux a priori qu’on a depuis la nuit des temps sur ces oiseaux de nuit. Puis ils "Ils ont pu toucher du doigt les richesses proches de chez eux." sont allés sur le terrain avec Fanny Albalat du groupe Chiroptères de Provence. L’idée, c’est de sensibiliser tous ces enfants qui arrivent de l’étranger dans le cadre du projet Iter, à la notion de protection du territoire où ils vivent actuellement et peut-être un long moment. Là, ils ont pu toucher du doigt les richesses qui sont proches de chez eux. Et c’est très important !" Et la traduction en langue des signes a, elleaussi, déclenché des rires chez les enfants de la classe adaptée de Grambois. Jean-Pierre TISSIER [email protected] Vous avez rendez-vous avec la biodiversité ce week-end Laissez-vous guider pour découvrir la biodiversité ! Les jardiniers du Parc naturel régional du Luberon invitent les amoureux de la nature à découvrir les jardins de la Maison de la biodiversité, au domaine de la Thomassine sur les hauteurs de Manosque. Empruntez la route de Dauphin, à partir du parc de la Rochette. Lors de deux visites guidées (aujourd’hui et dimanche à 10 h 30 et 14 h 30), vous pourrez découvrir huit jardins en terrasse, au pied d’une belle bastide, créés autour du 12197 / PHOTOS J.-P.T. thème de la biodiversité et des fruits oubliés. Les guides amèneront les curieux du jardin des eaux vives au jardin sec, en passant par les jardins de rosiers, de figuiers, le potager, et le jardin des palmettes de poiriers. Cette promenade originale et pédagogique se prolongera avec l’exposition permanente sur la domestication des variétés fruitières oubliées. L.G. Possibilité de pique-niquer sur une aire mise à disposition. Renseignements : u 04 92 87 74 40.