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Histoire et Mémoire du Perray-en-Yvelines
Pour sa première participation au Forum des
Associations, Histoire et Mémoire du Perray-en-Yvelines
présente une petite exposition réalisée par Maurice
BRODAZ et Patrick BEGUIN
Vous verrez un plan grand format du centre-ville,
correspondant au tracé cadastral de l’époque de Napoléon
(orange) modifié (en noir) au début du XXème siècle et
portant mention de l’évolution des commerces du 86 au 96
rue de Paris. La rue de Paris est occupée par un
cheminement de cartes postales des façades entre 1900 et
1940. Quelques reproductions de cartes postales et photos
commentées entourent ce plan. Un second panneau vous
permettra de découvrir, page après page, la monographie
d’André CHARVET consacrée à la Maison Rolin.
L’ exposition du centre-ville sera présente de mi-septembre
à mi-octobre à la Médiathèque de la Mare au Loup, dans le
cadre de l’exposition présentée par le Club Photo, à la
Salle Polyvalente, le 11 octobre, pour l’Assemblée
générale de Retrouvailles, et fin octobre à la Résidence
Saint-Jacques.
Cette exposition présente un état de nos
recherches. Si vous pouvez
apporter d’autres
informations, n’hésitez pas à nous communiquer vos
remarques et commentaires, pour que nous complétions
ce travail de mémoire.
Conformément à l’exposition, nous avons choisi de
vous présenter les éléments essentiels de cette évolution
en nous appuyant sur des documents.
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Extrait du cadastre Napoléonien (1830)
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Extrait du même cadastre modifié (1960)
Les modifications essentielles du centre ville intervenues pendant le siècle et demi qui sépare les deux cartes sont au
nombre de sept. Chronologiquement :
1 - A l’automne 1865, percement du boulevard (qui deviendra avenue) de la Gare pour desservir la nouvelle station
du chemin de fer sise au cœur du village depuis janvier 1862.
2 - Entre septembre 1883 et octobre 1884, démolition de la ferme de la Belle Image achetée au Baron du Mesnil et
construction de l’école-mairie, accueillant d’un côté les filles et de l’autre les garçons, de locaux pour la pompe à
incendie et des actes de police et de la place de la Mairie.
3 - De 1907 à 1909, construction de l’immeuble Leconte au 86 rue de Paris dont le Rez-de-chaussée accueillera les
Grands Economats parisiens, le Primistère, puis le Familistère (aujourd’hui, la Société Générale) et le Bureau des
P.T. T jusqu’en 1971 (local accueillant aujourd’hui une pharmacie).
4 - Entre 1900 et 1920, modification de l’ensemble des 94-96 rue de Paris dont les façades sont avancées pour
respecter le tracé de la Route Nationale et l’alignement des trottoirs (ainsi, un nouveau bâtiment prolonge l’ancienne
école-mairie de 1844 et devient la boutique de la graineterie Carro (puis Popot, et maintenant Banque Populaire).
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- Dans les années 20, démolition du Café de l’Union, de la fumisterie Porcile de l’hôtel des voyageurs et de la
boucherie Tardiveau, aménagement de la voie d’accès au Parc de la propriété Leconte (l’actuel Parc Municipal)
entre le 88 et le 90 rue de Paris et construction à gauche d’un immeuble style Art Déco qui accueille la boucherie en son
rez-de-chaussée (rénovée en 2006-2007) et en face de l’hôtel-restaurant des Tilleuls Argentés (actuel Office notarial).
6 - En 1953, après vingt ans de tractations, construction de l’aile de l’école-mairie donnant sur l’avenue de la Gare.
7 - En 1970-1971, construction, rue du Moulin (sur la portion devenue rue de l’Eglise), sur les terrains Drouin, d’un
Hôtel des Postes, puis d’un immeuble communal.
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1860-2008 : Évolutions du Centre-ville
Un grand nombre des cartes postales anciennes du Perray portent une origine commerciale perrotine (Lacour, Pelletier,
Benoiston, Bayelle, Martin, Bonnot, ...) qui témoigne de l’activité commerciale prospère du premier tiers du XXème
siècle. Voici quelques exemples commentés extraits de l’exposition…
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Cette carte qui représente le carrefour des rues de
Chartres, Paris, la Breloque et l’Avenue de la Gare date
des premières années du XXème siècle.
1. A la place du panneau d’information électronique
actuel, s’élevait la maison du négociant en vins Rousseau
qui jouxtait l’école-Mairie de 1884 et qui fut d’abord
récupéré pour loger du personnel communal, puis démoli
en plusieurs étapes.
2. Le Café de la Nation, qui devint par la suite La
Meuse tenu par le cafetier et maréchal-ferrant C. Chartier
dont la bivalence nous rappelle que Le Perray fut
longtemps une ville-relais pour le repos des voyageurs et
de leurs montures.
3. L’hôtel-restaurant de La Belote ne possédait pas
encore de terrasse (comme l’actuel Orient Rouge)
4. La structure supérieure de la boulangerie H.
Bréban (maintenant Piat), tout comme celle du Café de la
Nation n’a guère changé, par contre l’orientation actuelle de
la boutique sur la rue de Chartres et non dans l’angle date
des années Cinquante.
5. La grille de l’ancienne école-mairie désaffectée
en 1884, n’a pas encore été déposée et la boutique d’angle
du grainetier Léopold Carro n’a pas encore été construite.
Imaginons maintenant que pour prendre cette
seconde vue, le photographe ait attendu quelques années
avant de se retourner et saisir avec son appareil les
boutiques de la fin de la rue de Paris côté pair.
On reconnaît de gauche à droite :
- La graineterie Carro dont la boutique s’est construite à la
place de la grille de la première carte, et qui devint, à la
veille de la Deuxième Guerre Mondiale, la Maison Popot,
jusqu’à l’installation, en 2000, de la Banque Populaire.
- La cordonnerie Barjot, devenue Maison Prévost en 1926
pour un demi-siècle. En 1998, la Graineterie s’y agrandit.
- L’épicerie-mercerie-rouennerie Drouin qui devint dans
les années Trente la Maison Haubert jusqu’en 1998 où
s’installa le salon de coiffure de Pascal Baillon.
- Une ancienne cordonnerie, devenue pâtisserie annexe
du café de l’Union qui faisait aussi salon de coiffure.
- La Maison Porcile, fumisterie, qui avait succédé à une
entreprise de Pompes Funèbres
- L’hôtel des voyageurs
- La boucherie-charcuterie Goupy, puis Tardiveau.
Ce sont ces 4 immeubles
(bloc encadré) qui firent
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les frais de la transformation
(cf supra).
Ces deux photos actuelles (1990 et 2008) vous montrent
l’évolution de ce même îlot en moins de vingt ans.
Patrick BEGUIN et Maurice BRODAZ
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