Journée d`action, rencontre, manif… Les services publics à l`affiche
Transcription
Journée d`action, rencontre, manif… Les services publics à l`affiche
Partage des mémoires La première journée de partage des mémoires, le 29 mars, a croisé avec succès les racines antillaises, soninkés et kabyles. page 7 N° 783 0,61 € Hebdomadaire d’information locale du 1 e r au 7 avril 2009 www.lejsd.com CHRONIQUES DIONYSIENNES Stop aux sacs plastique! Vendredi 3 avril, de l’aube à l’heure du déjeuner, l’équipe municipale et les commerçants du marché du centre-ville vont remettre aux chalands un sac réutilisable en toile. Cette première opération pour une disparition progressive des sacs plastique qui polluent se répétera le 4 avril, au marché de la Plaine. D.Sz Bienvenue. Depuis le 23 mars, l’école d’arts plastiques GustaveCourbet a une nouvelle directrice, qui succède à Jean-René Hissard. Elle s’appelle Peggy Déléry, vient de Rosny-sous-Bois où elle exerçait la même fonction, connaît bien Saint-Denis et semble pleine d’enthousiasme. Elle prépare déjà la fête de l’école qui aura lieu mi-juin. B.L. AU COIN DE LA UNE Ronde infinie des obstinés Salle de la Légion d’honneur, vendredi 27 mars. GÉRARD MONICO Pari gagnant pour Braouezec? Polycentralité, polycentrisme, développement en marguerite, mosaïque de pôles… Depuis des années, le président de Plaine commune bat la campagne pour défendre une idée: le développement de la région capitale doit s’opérer à partir de plusieurs centres. Le peu bavard Christian Blanc a parlé au Figaro le 26 mars et à Elkabbach sur Europe 1 le 30 mars. Et le secrétaire d’État raisonne aussi en pôles. Il en a identifié sept, dont Plaine commune. Si le 29 avril, le président de la République reprend vraiment à son compte les conclusions de Blanc, Patrick Braouezec ne devrait pas être déçu d’avoir longtemps enfourché ce cheval de bataille. D.Sz Journée d’action, rencontre, manif… Les services publics à l’affiche Deux mois de grève, de mobilisation aux multiples facettes, de manifs colorées. Une belle perf dans l’histoire des mouvements universitaires. Mais celui-là, entamé le 2 février par les étudiants chercheurs, les étudiants et personnels biatoss, n’est pas d’abord remarquable par sa longévité. Il l’est davantage encore par son ingéniosité, son fourmillement, les formes variées qu’il se donne au fur VENDREDI 27 MARS, en fin de journée, s’est tenue la première fête des services publics organisée par la municipalité. À la même heure, et à mesure qu’il se heurte à la surdité gouvernementale qu’il dénonce. ce sont les usagers de la ligne 13 du métro qui s’étaient donnés rendez-vous à Paris devant le siège du Stif pour exprimer une nouvelle fois Dans la longue liste de l’inventivité leur ras-le-bol d’être transportés comme des sardines. Ce même vendredi, une journée d’action et d’information pour le droit à la santé a des formes de lutte contre la loi LRU cheminé dans plusieurs endroits de la ville. pages 2 et 3 et le pacte de recherche, la Ronde infinie des obstinés figure en bonne place. C’est à Paris 8 Saint-Denis, qui fête les 40 ans de Vincennes, cette fac pas comme les autres, que l’idée est venue. Place de Grève, comme s’appelait ainsi la place de l’Hôtel-de-Ville de Paris jusqu’en 1803, quand elle était alors une sorte d’esplanade de sable le long de la Seine, étudiants et profs, parents et Les 4 et 5 avril, à Delaune, Le musée d’art et d’histoire citoyens solidaires se relaient, jour et nuit, sans cesse, jusqu’à ce que cesse l’obstination de Valérie Pécresse et Xavier Darcos. Depuis le 23 mars, le Sdus judo organise présente, jusqu’au 29 juin, les obstinés tournent. Sur leur manège, ils veulent décrocher le pomla 35e édition de la Coupe une exposition consacrée pon du retrait du projet de décret concernant les enseignants chercheurs de l’amitié. Des épreuves à Théophile-Alexandre (y compris dans sa dernière version), l’arrêt du démantèlement des orpour petits et grands, Steinlein à l’occasion ganismes de recherche, le retrait du projet de réforme de la formation débutants et champions, du 150e anniversaire de sa et du recrutement des enseignants des écoles, collèges et lycées… Et les obstinés ne sont pas sectaires : ils acceptent toutes les bonnes volontés naissance. page 11 sont au programme. page 12 désireuses de prendre la ronde en marche. GÉRARD MONICO 1 000 compétiteurs Steinlein au en kimono musée actualités actualités En Bref Des patients renoncent aux soins faute d’argent « La bobologie qui encombrerait les urgences est une fausse idée. Ce service public est la seule réponse aux besoins de toute une population », martèlera Nadine Prigent, infirmière, secrétaire générale de la CGT Santé. Ils seraient « 12 % à renoncer à des soins pour des raisons économiques ». Elle parle du déficit programmé pour la Sécurité sociale, 15 milliards d’euros, et des 15 000 à 20 000 D.R. emplois menacés dans l’hôpital public. « Le déficit de l’hôpital est de près d’un million d’euros », déplore Laurent Elghozi, président de l’association « Élus, santé publique, territoires », en dénonçant la prochaine « disparition des contre-pouvoirs, élus, personnels et usagers » à la direction des hôpitaux, avec la création des agences régionales de santé dont le directeur aura pour mission d’appliquer les « objectifs du contrat pluriannuel ». Directeur du service municipal de la Santé, Marc Schoene s’indignera quant à lui d’une « santé scolaire à l’agonie », faute de médecins et d’infirmières auprès des collégiens et lycéens. Sur ce vaste thème soulevant de graves questions, une autre journée devrait être programmée par la Ville d’ici la fin de l’année. Le 25 mars, des élèves de 1re STI du lycée Paul-Éluard ont rencontré le député Patrick Braouezec à l’Assemblée nationale qu’ils ont visitée. Ensuite, explique leur professeur Jean-Pierre Aurières, ils sont allés place Beauvau et devant le palais de l’Élysée où ils ont assisté à la sortie du conseil des ministres. Dans leur local où elles accueillaient les participants à la Journée pour le droit à la santé, Hélène Zeitoun, leur directrice, signale l’atelier où l’on discute santé autour d’un repas, le petit-déjeuner « où les femmes parlent du mal-être dans le quartier », l’atelier de musicothérapie « qui est un temps pour se ressourcer », etc. Parmi les derniers en date, un atelier « estime de soi » a donné lieu lors de la Journée des femmes à 2 Dans le cadre des 40 ans de Paris 8, la bibliothèque universitaire organise, mardi 7 avril, à partir 9 h 45, une journée en hommage à Maria-Antonietta Macciocchi, figure intellectuelle et passeur politique des années Vincennes. Six conférences débats rythmeront cette journée à l’amphi X. Une exposition poursuivra cette initiative jusqu’au 10 mai. Pour clore le mois d’initiatives organisé par la Ville pour la Journée des femmes, des associations de quartier, pour la plupart féminines, ont concocté un grand repas, samedi 28 mars salle de la Légion-d’honneur. Cosmo Solidaire, Ruche civique et citoyenne, Femmes de Franc-Moisin, Plaine de femmes et groupe femmes Roger-Semat ont servi ainsi couscous, thiep, pastels… à plus de 200 convives. Marylène Lenfant Dionyversité « Et l’évolution fut ! » avec Philippe Huneman, philosophe de la biologie, jeudi 2 avril de 19 h à 21 h. « Écrivains engagés à la fin du XIXe siècle » mercredi 8 avril de 19 h à 21 h, présentation de Caroline Granier. Infos : www.dionyversite.org// À partir du mercredi 8 avril Une alternative à la médecine de proximité Le bien-être aussi Les 2es rencontres laïques internationales ont lieu à la bourse du travail les 4 et 5 avril sur le thème « Europe et Méditerranée, les enjeux de la laïcité ». La présence de Taslima Nasreen, Catherine Kintzler et Henri Peña-Ruiz est annoncée. Programme complet sur www.ufal.org Paris 8 L’ASBE dans le quartier Franc-Moisin LA SANTÉ n’est pas qu’une affaire d’acte médical. Surtout dans des quartiers comme Franc-Moisin, où se superposent précarité économique, détresses psychologiques, obstacles culturels. Médecin généraliste dans la cité, Didier Ménard en avait pris la mesure voici une vingtaine d’années, grâce à une enquête menée dans le quartier sur les problématiques de santé, et dont il allait tirer profit en fondant l’ASBE, Association Santé Bien-Être. Originalité de cette structure pour épauler les plus démunis, son équipe d’habitantes relais anticipait la mise en place des adultes-relais. Depuis, avec ces femmes formées au métier de médiatrice, l’ASBE n’a cessé de diversifier les initiatives au plus près des besoins de son public, principalement féminin. Rencontres laïques GÉRARD MONICO crudescence de la tuberculose, « maladie de la pauvreté », notamment chez les « jeunes du 93 dont les indices de santé sont catastrophiques. Ce sont les conséquences d’une politique qui va s’aggraver. Les bénéfices des cliniques privées doivent être versés à la Sécurité sociale ! ». Rue du Port fermée LE MERCREDI 8 avril, vers 6 h 15 du matin, une fois passé le dernier bus Noctilien, les services de la voirie de Plaine commune fermeront la rue du Port à toute circulation routière. Cette mesure définitive est la première étape de la transformation du quartier de la gare, autour du prolongement de la ligne T1 du tramway jusqu’à Asnières-Genevilliers attendu en 2013. Conséquence immédiate pour dix lignes de bus, des trajets modifiés et des terminus déplacés. Le n° 274 partira ainsi de la place Jean-Poulmarch, à proximité de la rue Charles-Michels, une voie désormais stratégique. Elle accueillera en effet le ter- minus d’une navette pour rejoindre à la mairie de Villeneuvela-Garenne les bus 177, 178 et 261. Pour les automobilistes, qui ne pourront eux-mêmes emprunter qu’une portion de la rue du Port (entre Charles-Michels et quai de Seine) dans le seul sens est-ouest, le bouleversement du plan de circulation sera considérable. Des agents de médiation de Partenaires pour la ville veilleront à les orienter. Quant aux usagers des transports en commun, ils devraient pouvoir compter pour les informer sur les agents de la RATP et sur les dépliants édités par la régie. Art floral Le prochain cours d’art floral organisé par Saint-Denis ville verte ville fleurie aura lieu le mercredi 8 avril de 18 h 30 à 20 h au 40, rue de la Boulangerie. Infos au 01 42 43 36 53. Aide scolaire Les 2es Rencontres nationales du GFEN, Groupement français d’éducation nouvelle, sur l’accompagnement scolaire se dérouleront samedi 4 et dimanche 5 avril, à l’IUT, au 3-7, rue de la Croix-Faron à la Plaine. Infos au 01 46 72 53 17, gfen@gfen. asso.fr, www.gfen.asso.fr M.L. Le 4 avril place Jean-Jaurès GÉRARD MONICO Place à la Foire aux fleurs Franc-Moisin, au cabinet du médecin généraliste et fondateur de l’ASBE, le Dr Ménard. une séance de coiffure et de maquillage « où chacune s’occupait de l’autre. Elles ont demandé sa reconduction une fois par mois ». Plus centrés sur la santé, trois projets sont en gestation, dont l’un d’éducation thérapeutique afin que « les malades chroniques, comme les diabétiques, prennent en charge une partie de leur traitement ». La nutrition étant « un gros problème dans le quartier avec les maladies liées au surpoids », un atelier alliera diététique avec approvisionnement en JSD n° 783 du 1er au 7 avril 2009 fruits et légumes de qualité, peutêtre jardinage, et des activités physiques, danse, marche ou piscine. Enfin, avec l’atelier alphabétisation de l’Association des femmes de Franc-Moisin, seront imaginés les symboles les mieux à même d’identifier les médicaments. Reproduits sur des tampons utilisés par les pharmaciens, ils éviteront, par exemple, que des neuroleptiques ne soient confondus avec les vitamines prescrites pour les enfants. Il est un autre projet, plus ambi- tieux, auquel planche l’équipe de l’ASBE, celui d’une Maison de santé de proximité, où sa pratique viendrait s’articuler avec une offre de soins répondant vraiment aux besoins du quartier. Programmée dans les cinq ans, elle devrait y pallier une raréfaction des professionnels de la santé, qui « seront 60 % à quitter le quartier », prédit le Dr Ménard, au vu des prévisions démographiques sur les nombreux médecins atteignant l’âge de la retraite. M.L. L’ASSOCIATION Saint-Denis ville verte ville fleurie organise sa foire aux fleurs le samedi 4 avril, place Jean-Jaurès, de 10 h à 17 h 30. Vous trouverez fleurs, plantes, arbustes, graines, pommes, miel, fabrication de pain cuit au feu de bois, saucissons d’Auvergne, produits solidaires, créations Fran- ciade… parmi la douzaine de stands présents. La restauration sera assurée par l’Association des Réunionnais de Saint-Denis. Pour l’animation, la compagnie Flonflon de rue, avec Claude et Josiane, vous fera découvrir le limonaire des chevaux de bois. CNL Guynemer Les membres du bureau de l’amicale des locataires CNL de la cité Guynemer ont démissionné le 26 mars, fait savoir la présidente. Une assemblée générale va être convoquée pour créer une autre amicale des locataires. J.-C.S. (correspondant) Rassemblement pour la ligne 13 du métro Ça grince de plus en plus fort Des usagers et des élus des villes concernées par la ligne de toutes les galères se sont retrouvés vendredi 27 mars à Paris devant le siège du Stif, qui organise les transports publics dans la région. SUR UNE DES BANDEROLES, à côté d’une boîte de sardines géante, on peut lire : « Maintenant, pas dans vingt ans. » Dans le vent glacé d’un début de printemps timide, des militantes de l’Association des usagers de la ligne 13 qui la portent donnent le ton. Vendredi 27 mars, avec des élus et des usagers d’autres villes (Paris, Saint-Ouen, Asnières…), elles participent au rassemblement organisé devant le siège du Stif, l’organisme public qui décide du développement des transports en Île-deFrance. « Cela fait des années que ça dure, on nous parle de projets et d’études, mais concrètement il ne se passe rien », résume sur le trottoir de l’avenue de Villars, Cécile Ranguin, adjointe (les Verts) au maire de Saint-Denis. « Il est inadmissible que les usagers de cette ligne soient transportés au quotidien dans de telles conditions de surcharge, de pannes… » Pour Jean Brafman, dionysien lui aussi, conseiller régional (PCF) et administrateur du Stif, « la ligne 13 fait partie du réseau et sa surcharge appelle des réponses multiples. Le conseil d’administration du Stif doit adopter le 8 avril un document visant au prolongement de la ports sont évoqués, mais sur des perspectives différentes, avec des liaisons rapides entre par exemple la Défense ou le plateau de Saclay et les aéroports, et il coûterait entre 15 et 20 milliards, avec un financement public-privé. La ligne 14 prolongée serait aussi un des axes structurants. Mais pour en savoir plus, aussi bien sur le devenir du Grand Paris que des transports de cette région de 13 millions d’habitants aujourd’hui, il faudra sans doute attendre le 29 avril. Ce jour-là, Nicolas Sarkozy doit présenter, sur la base des travaux de Christian Blanc, son « plan de développement stratégique ». Avec la clé de la boîte à sardines ? ligne 14 jusqu’à mairie de SaintOuen, ce qui donnera une réelle cohérence à cette ligne. Mais on sait que, d’une part, cela ne sera pas réalisé avant plusieurs années et que, d’autre part, cela ne suffira pas, en raison du développement de l’urbanisation et des zones d’activité du nord parisien. C’est pourquoi il faut étudier sans attendre le développement d’autres infrastructures, mais aussi des solutions à court terme pour rendre supportable la vie sur la 13 ». Président du « comité de ligne », il propose que « l’on mette tout sur la table, avec autour le Stif, la Région, la RATP, les syndicats, les usagers… pour définir ensemble quelles mesures peuvent être prises immédiatement ». Le limonaire de Flonflon de rue animera la foire aux fleurs. Didier Labaune, conseiller municipal UMP, nous demande de préciser que lors de sa participation lundi 23 mars à la réunion des parents d’élèves de l’école Corbillon, à la suite de tirs de carabine à plombs, ce n’est pas à lui que l’inspecteur d’académie a demandé de sortir de la salle, lors d’un échange un peu confus, mais à un parent. Le 27 mars, devant le siège du Stif à Paris. Gérald Rossi « On lance les projets attendus par les usagers » ÉCLAIRAGE Lundi matin, le 30 mars, le président (PS) de la Région, JeanPaul Huchon, a annoncé « la mise en œuvre du plan régional de mobilisation des transports sans l’État » (qui reste muet sur sa part de financement). Avec les départements, « nous avons pris nos responsabilités. On y va. On lance Arc Express (métro autour de Paris), on met fin au scandale de la ligne 13, on lance les projets attendus par les usagers ». Le plan de la région s’élève à 18 milliards, et elle a réclamé 6 milliards à l’État. On sait que le secrétaire d’État Christian Blanc chargé de la région capitale a remis son plan au président de la République. Dans son Grand Paris, les trans- La Ligne 13 en bateau ? Parmi les nombreux projets qui visent à désengorger la ligne 13 du métro, quelques-uns sont restés dans les cartons. Un informateur bien placé, mais qui a souhaité garder l’anonymat, a fait récemment parvenir auJSDl’une de ces études pas encore rendues publiques. Pourtant, il s’agit d’un plan radical, qui consiste tout simplement à fermer cette ligne plus que saturée. Et à la remplacer par une ligne de bateaux-bus à multiples connexions. « La mitoyenneté de la ligne 13 et du canal de Saint-Denis à la hauteur de la station Saint-Denis – Porte-de-Paris offre des perspectives considérables qu’il convient d’étudier avec la plus grande attention », stipule la note d’intention du projet. « Non seulement il est possible de créer une ligne de bateaux-bus sur le dit canal et ainsi de permettre aux voyageurs de rejoindre Paris par la Porte de la Villette en bénéficiant de connexions avec la gare de l’Est, République et Bastille, mais notre projet va beaucoup plus loin », poursuivent les auteurs de l’étude. En résumé, l’idée est de mettre en eau le tunnel de la ligne 13 depuis le canal jusqu’à la station Champs-Élysées-Clémenceau et de faire rejoindre la Seine par cette nouvelle voie navigable juste avant la station Invalides. Les stations de métro seraient conservées mais évidées, afin de permettre à la lumière du jour d’éclairer régulièrement ce nouveau canal-métro, c’est ainsi qu’il s’appellerait, et de permettre à des bateauxbus pouvant contenir plus de voyageurs qu’une rame actuelle de circuler en toute quiétude. « Le contact de l’eau est incontestablement un facteur relaxant et d’équilibre pour les voyageurs », conclut la note d’intention, qui met l’accent sur le bien-être et le confort des usagers. Si la crise économique ne fait pas tomber ce beau projet à l’eau, l’inauguration du canal-métro est B.L. fixée au 1er avril 2014. À suivre… Initiative municipale salle de la Légion d’honneur Les services publics rassemblés VENDREDI 27 MARS, de 18 h à 20 h, la salle de la Légion d’honneur a un look inhabituel, une décoration de type salon comme il en existe à la Porte de Versailles. Une signalétique inspirée des plaques de rues matérialise les stands. L’hôpital est présent. L’Éducation nationale aussi. Tout comme La Poste, les pompiers, la police, la Maison de justice et du droit, la SNCF, la RATP, ou le Syndicat des eaux. La fonction publique territoriale (Plaine commune, la mai- M. Labaune précise D.R. APRÈS LE LOGEMENT, puis les transports, c’est au thème de la santé que la municipalité a consacré le vendredi 27 mars une nouvelle journée de visites et de rencontres. À mi-temps d’un circuit à travers la ville, entre hôpital, centre de santé, Centre cardiologique du Nord, Haute autorité de la santé, et association de quartier (lire ci-dessous), un débat en mairie a fait entendre de fortes inquiétudes face au projet de loi « Hôpital, patients, territoire, santé », adopté le 18 mars à l’Assemblée nationale. Pour Virginie Le Torrec, maire adjointe à la santé, ce texte « centralise les décisions mais va marginaliser les patients ». « On transfert au privé toutes les activités rentables sur lesquelles on peut dégager des bénéfices pour les actionnaires », s’emporte Christophe Prudhomme, porte-parole de l’Association des médecins urgentistes de France. Il désigne la Générale de santé, leader du secteur privé hospitalier qui avec plus de 170 établissements « a augmenté ses dividendes de plus de 89 % cette année ». Il cite aussi l’exemple de la clinique La Roseraie à Aubervilliers (propriété de l’italien Gruppo Villa Maria). « Quand ils reçoivent en urgence un malade sans couverture sociale, ils nous appellent à l’hôpital Avicennes pour qu’on le prenne. » Le Dr Prudhomme souligne encore la re- Alice Bontemps est décédée le 20 mars, à 85 ans. Ses amis ont tenu à lui rendre hommage par ces quelques lignes : « Nous l’avons connue dans de nombreuses associations : le Secours populaire, France-URSS, les Restos du cœur, l’office du tourisme… Elle fut aussi militante de la CGT et du PC. Tout le monde a apprécié sa bienveillance, sa générosité, sa disponibilité discrète et sa grande gentillesse. » GÉRALD ROSSI RETOUR EN IMAGES « On transfère au privé ce qui est rentable » Lors d’un débat organisé en mairie le 27 mars, plusieurs intervenants ont fustigé une politique qui favorise les cliniques au détriment de l’hôpital. Disparition GÉRARD MONICO Journée pour le droit à la santé Le 27 mars, salle de la Légion d’honneur. rie, le conseil général) est du voyage et les syndicats CGT et CFDT sont également là (FO ne participe pas mais distribue un tract à l’entrée contre la privatisation de services municipaux). Chaque stand est venu avec une maquette, une expo ou un film à présenter. Michel Rouquette, inspecteur d’académie, est là pour « rencontrer des parents du 1er et 2e degrés ». Mais, « pour le moment, explique-t-il, nous n’avons été sollicités que comme employeur, pour des embauches éventuelles d’assistante de vie scolaire ». À la RATP, la ligne 12, qui avance enfin vers Aubervilliers, est mise en avant. « On pourra visiter le chantier en juillet », explique-t-on. Avant d’ajouter: « Cette ligne, c’est bien. C’est comme les tramways qui vont arriver. Mais on a besoin de sous pour la 13. Il faut le dire. » Dans les allées, le conseiller municipal délégué aux services publics, Patrick Vassallo, explique la double vertu de cette initiative née d’un engagement au moment des élections municipales: « Nous voulons à la fois qu’elle soit une vitrine des services publics de la ville, et un moment de lutte. » Côté CGT, on remarque l’utilité du « côté institutionnel de l’événement », mais on regrette que ce ne soit pas suffisamment un rendez-vous salariés-usagers. « J’aime beaucoup cette manière de mettre les services publics à l’honneur. C’est fondamental », commente de son côté Elios. Saïda, venue avec d’autres collègues postières, apprécie aussi : « On rencontre des gens qui composent la base de Saint-Denis, des élus, des salariés d’autres services publics. C’est bien, ça crée des liens et on se rend compte qu’on vit tous à peu près les mêmes difficultés dans nos conditions de travail, nos salaires. » Au stand de Plaine commune, Marie-Eve explique ce qu’est le conseil de développement et précise la position de l’agglo sur le Grand Paris. Les pompiers veulent donner envie d’épouser la vocation en diffusant des images de leurs interventions sur le terrain. Chair d’ange, un groupe musical de cheminots, envoie le son sur scène, puis le maire, Didier Paillard, rend hommage à ces hommes et ces femmes qui « font tellement partie de notre quotidien ». « Le niveau des services publics détermine le niveau d’égalité sociale et de solidarité », conclut-il. JSD n° 783 du 1er au 7 avril 2009 D.Sz 3 actualités actualités En Bref En Bref Depuis le lundi 30 mars, pour deux semaines, travaux au 15, rue Massenet. Jusqu’au vendredi 10 avril à 17 h, le stationnement est interdit et gênant du n° 9 au n° 17 et face à ces numéros côté pair. Infos au 01 55 93 63 16. Attention matches Mercredi 1er avril, à 21 h, foot. Ouverture des portes au public à 19 h. Samedi 4 avril, rugby à 16 h 30, ouverture des portes deux heures plus tôt. Restriction de circulation et de stationnement dans le secteur du Stade de France. Centres de vacances Le service enfance de la Ville propose des séjours pour les 4-13 ans pour les vacances de printemps du 10 au 26 avril. La plaquette de présentation de ces séjours et la fiche d’inscription sont disponibles, et téléchargeables sur le site : www.ville-saint-denis.fr. Date limite de dépôt des inscriptions le 4 avril. Front de gauche Le Front de gauche organise un meeting mercredi 8 avril, la salle de la Légion d’honneur à 20 h. Avec la participation de Patrick Le Hyaric (PCF, directeur de l’Humanité), Raquel Garrido (secrétaire nationale du Parti de gauche), Christian Picquet (porteparole de la Gauche unitaire). Avec aussi l’eurodéputé allemand Helmut Markov (Die Linke), des représentants des associations ATTAC et AC Le Feu, d’Hervé Ossant, syndicaliste CGT, et d’une voix palestinienne. Dépistage Maladies cardiovasculaires et diabète vont faire l’objet d’un dépistage proposé gratuitement, sans rendezvous, aux plus de 35 ans, mardi 7 avril par le centre d’examen de la CPAM, la Ville et la Maison de la santé, hôte de cette initiative. De 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h, au 47, rue Jean-Jaurès. Expo au centre administratif Le Mouvement de la paix a 60 ans POUR FÊTER les 60 ans du Mouvement de la paix, le comité de Saint-Denis organise, du 1er au 11 avril, une exposition à partir d’archives, intitulée 60 ans d’actions pour la paix : comprendre le passé pour bâtir l’avenir en cultivant la paix au présent. Dixhuit panneaux feront revivre l’histoire de la lutte pour la paix depuis 1949, dans un parcours chronologique. « Nous allons présenter des documents qu’avait recueillis Auguste Gillot, ancien maire de Saint-Denis, et qu’il avait donnés aux Archives municipales », annonce Pierre Flament (lire portrait page 15), qui a réalisé cette exposition avec Huguette Legigan, et qui précise qu’un important fonds d’archives provient également de Maurice Noland, grande figure du pacifisme dionysien, et dont certaines remontent à l’Appel de Stockholm, en 1950. D’autres panneaux présenteront des affiches éditées par le Mouvement de la paix, qui seront mises en vente avec drapeaux, badges, etc. B.L. � Du 1er au 11 avril inclus au centre administratif, place du Caquet, chapelle des Trois-patrons. Du lundi au vendredi de 8 h 30 à 17 h 30, le samedi de 8 h 30 à 12 h. Fermé le dimanche. Entrée libre. Débat de LO sur la crise du capitalisme « Pas aux travailleurs de payer » QUATRE-VINGTS personnes environ ont participé samedi soir à un débat organisé par Lutte ouvrière sur le thème « face à la faillite du capitalisme, crédibilité du communisme ». Jean-Pierre Mercier, tête de liste aux élections européennes en Île-de-France, avait fait le déplacement jusqu’à la bourse. Cet ouvrier cariste chez PSA, à Aulnay, estime que « ce n’est pas aux travailleurs de faire les frais de la crise du capitalisme ». Avec son organisation, il préconise « un partage du travail, l’augmentation généralisée des sa- laires ». Il insiste aussi sur la nécessité pour « les salariés de mettre leur nez dans les comptes des entreprises pour au moins savoir si les pertes annoncées par certaines sont réelles et pour contrôler l’utilisation des aides de l’État ». Chez PSA, indique-t-il, « 900 millions d’euros ont été provisionnés par la direction pour licencier ». S’agissant des élections européennes, deux militants de LO seront candidats : Philippe Julien, en 7e position, et Agnès Renaud à la 22e place. D.Sz Repas annuel du PCF Le Hyaric vise Le Pen et Sarkozy « ON A REFUSÉ du monde ! » Dimanche midi, à en croire les organisateurs, le PCF local aurait pu accueillir davantage encore que les 185 convives qui avaient pris place autour des tables rondes du restaurant l’Usine. Patrick Le Hyaric, actuel directeur de l’Humanité et tête de liste en Île-deFrance du Front de gauche pour le scrutin européen du 7 juin, a vilipendé Le Pen en s’indignant qu’un candidat FN du Sud-Ouest ose dire que si Jaurès vivait encore, il voterait Front national. « Ce sont les ancêtres de M. Le 4 Pen qui ont armé le bras des assassins du fondateur de l’Humanité, le 31 juillet 1914. » M. Le Hyaric s’est également inquiété de la pression exercée par Nicolas Sarkozy en termes de liberté. Le président de la République « installe une police de la pensée », a-t-il estimé en citant plusieurs « cas de pression sur des journalistes du site Rue 89 ou de France 3 Île-de-France ». Sur la crise, il a ironisé sur ceux qui depuis trente ans racontent des histoires sur le capitalisme. JSD n° 783 du 1er au 7 avril 2009 D.Sz Tourisme et préservation du patrimoine Entreprises La Miel, Maison de l’initiative économique locale, invite les créateurs d’entreprises à une réunion d’information sur les méthodes à connaître pour bien démarrer une activité, vendredi 3 avril, de 9 h à 12 h, à la Pépinière d’entreprises de la Courneuve : 1, centre commercial La Tour. Infos : Naïma Hezzab au 01 48 09 53 29 et [email protected] ; www.pepiniere-saintdenis.org Et si on (se) taillait en vacances ? Flâner dans l’Île de Ré tout en se formant aux rudiments de la taille de pierre sur un chantier de rénovation d’un fort du XVIIe siècle: c’est possible, pour les congés de Pâques, grâce à l’initiative d’un Dionysien passionné par ce monument, et l’association Rempart. QUE FAIRE durant les vacances de Pâques ? À l’initiative d’un Dionysien bien connu, Jean-Claude (mais tout le monde l’appelle Titou) Lasser, vous pouvez, du 11 au 25 avril, participer à un chantier de rénovation d’un monument en vous initiant au beau métier de tailleur de pierre. Pour comprendre comment est née cette invitation qui sort de l’ordinaire, quelques explications s’imposent. Titou Lasser s’occupe depuis des années de l’animation du village de vacances des Maraises à Saint-Martin-deRé (Charente-Maritime), géré par le CNOSAP (Comité national des œuvres sociales de l’administration pénitentiaire), dont le président est Joël Sépulcre. « Le CNOSAP est propriétaire depuis 1980 du fort de La Prée, dans l’Île de Ré », raconte Titou Lasser, de sa voix rocailleuse qui sent bon son Sud-Ouest natal. L’ancien demi de mêlée est intarissable sur le sujet. Du fort, il en connaît l’histoire sur Sortie à Thoiry Île de Ré, vue aérienne du fort de La Prée. le bout des doigts. « Construit en 1625, il a été mentionné par Alexandre Dumas dans Les trois mousquetaires. » Longtemps abandonné, puis réparé en 1793, déclassé en 1934, il fut occupé par une batterie allemande en 1942 puis acquis par l’administration pénitentiaire après la guerre. Et, en 1987, le CNOSAP obtient le 2 e prix au concours Chefs-d’œuvre en péril pour ses travaux de restauration effectués avec l’aide de détenus. « Le 15 août 2004, il fut pour la première fois depuis des années ouvert au public. Ce fut un grand moment ! » « Ce n’est pas le bagne ! » Depuis, c’est l’association Rempart, qui regroupe l’ensemble des chantiers de sauvegarde et de rénovation de monuments historiques en France, qui encadre les travaux du fort de La Prée. « L’objectif est de le remettre en l’état de 1625. C’est un travail considérable », s’écrie Titou Lasser. Pour y contribuer, il a eu l’idée de développer des échanges de savoir-faire entre artisans, ainsi, et l’on en arrive à cette proposition pascale, que d’ouvrir ces chantiers à des personnes intéressées par cette activité. D’où son invitation en direction des Dionysiens. « Il y a 25 places pour des hommes et des femmes de plus de 18 ans. Le coût est de 180 euros pour les deux semaines (160 euros pour les étudiants et chômeurs), logés nourris, avec mise à disposition de vélos et participation aux sorties incluses. Car ce n’est pas le bagne !, lance-t-il. Les participants s’initieront quelques heures par jour au métier de tailleur de pierre, ou au jardinage pour ceux qui préfèrent, mais nous n’oublions pas que ce sont aussi des vacances… » Visites, sorties culturelles (Île d’Aix, fort Boyard, La Rochelle…), temps libre, balades sont donc aussi au programme de ces quinze jours. Seul le voyage n’est pas pris en compte par Rempart. Un autre chantier est prévu cet été, entre le 19 juillet et le 1er août, puis un troisième pour des jeunes (déjà complet), du 2 au 16 août. Voilà de quoi passer des vacances utiles et originales. Benoît Lagarrigue � Renseignements au 06 81 91 64 15. Inscriptions sur le site : www.rempart.com Les métiers du tourisme tournés vers les jeunes dans toute l’Île-de-France, mais connaît des difficultés à recruter. Formation ou empirisme « Le tourisme en Île-de-France est le premier secteur créateur d’emplois, précise Henriette Zoughebi, présidente du CRT et conseillère régionale. Cela devrait normalement permettre aux jeunes de trouver des débouchés dans cette filière. » « En Seine-Saint-Denis, le potentiel touristique est important, renchérit Patrick Braouezec, président de Plaine commune. Une journée comme celle-ci doit servir à créer des passerelles entre les jeunes et les représentants du monde de l’entreprise touristique afin qu’ils fassent connaissance. » À travers un film ou dans le public, les jeunes font part de leur attente et n’hésitent pas à donner leur avis sur un secteur dont certains contours leur semblent encore flous. Les plus contempteurs pointent du doigt les mauvaises conditions de travail, une évolution professionnelle trop lente, voire inexistante, le manque de respect à l’égard des employés, les salaires trop faibles ou encore l’asservissement. Johanna, elle, crie haro sur l’importance accordée à l’anglais. « Dans le tourisme, il est demandé partout de parler couramment anglais or moi je n’ai que les bases apprises à l’école, explique-t-elle. Pour le maîtriser, il faut partir à l’étranger et cela coûte cher. Cela m’empêche du coup de suivre une formation d’hôtesse de l’air. » Samira, 21 ans, dépositaire de la méthode empirique, plaide pour un accès facile à ces métiers. « Pourquoi faire obliga- toirement des études pour intégrer le secteur du tourisme ? demandet-elle. On peut très bien prouver nos compétences sur le tas. » Une autre jeune fille fustige les discriminations faites à l’embauche, le physique, la couleur de peau qui entrent trop souvent en ligne de compte. « Avoir du caractère, être dynamique, de bonne humeur ou vouloir se sentir utiles sont les seuls critères qui m’intéressent », expose Laurence Caron, chargée du recrutement au groupe Accor. « Notre université a pour mission de recruter des jeunes au cœur du territoire », poursuit un responsable de l’IUT tourisme de Saint-Denis, lequel met un point d’honneur « à trouver des stages aux étudiants en tenant uniquement compte de leurs compétences ». Grégoire Remund Continental : mon coup de gueule Je travaille comme formateur au CFA du bâtiment de Saint-Denis depuis quelques années. J’ai quitté une entreprise de la région de Compiègne dans l’Oise il y a presque six ans, j’ai exercé mon métier dans le domaine de la maintenance pendant seize ans dans une manufacture de pneumatique allemande Continental. Celle-ci fait aujourd’hui la Une de l’information puisque l’on annonce sa fermeture définitive pour mars 2010, c’est-à-dire demain. Cette cessation d’activité aura pour effet de mettre à la rue 1 150 salariés et probablement autant de sous- traitants qui vivent grâce à cette entreprise. Les retombées seront énormes, la région rentrera en récession, quel avenir pour nos enfants demain ? Terminé la consommation, les vacances à la neige, le changement de voiture tous les cinq ans, le crédit sur la construction du pavillon pendant vingt-cinq ans. Cette région est déjà très touchée comme la France et bien d’autres pays européens. Trouver du travail à 20, 40 ou 50 ans, à quel salaire ? Bien des interrogations sans y trouver de réponses. Que vont faire mes camarades avec leurs trente années d’ancienneté ? Ils ont donné leur jeunesse, leur sueur, parfois une partie de leur Sémard Carnaval Dans le cadre de la rénovation urbaine du quartier, la Ville, Plaine commune et l’ANRU organisent, vendredi 3 avril à partir de 18 h, un carnaval avec la fanfare Gettabang, suivi du Procès de bonhomme Carnaval à 20 h à l’école Roger-Sémat. Défilé et spectacle gratuits. Bel-Air/Franc-Moisin Poste fermée Le bureau de Poste de la rue Danielle-Casanova sera fermé du mardi 14 au lundi 20 avril, pour travaux. Il rouvrivra le mardi 21 à partir de 14 h. Permanence Possibilités de débouchés professionnels MERCREDI 18 mars, l’académie Fratellini a été le théâtre d’un débat-rencontre entre les professionnels du tourisme d’Île-deFrance et des jeunes de SeineSaint-Denis. À l’orée de cette initiative organisée par le Comité régional du tourisme (CRT) Paris Île-de-France, plusieurs questions sont en suspens. Comment favoriser l’accès des jeunes franciliens aux métiers du tourisme ? Pour quelles formations puis quels métiers ? Quel est le niveau de compétence requis ? Sous le chapiteau de l’académie Fratellini, les professionnels du tourisme, venus nombreux, tentent d’apporter des réponses à un public jeune et de tous horizons. Et d’élucider le paradoxe selon lequel le secteur du tourisme recèle d’importants gisements d’emplois La maison de quartier Romain-Rolland organise le samedi 18 avril une sortie familiale au parc zoologique de Thoiry. Départ à 9 h (devant le Franprix - rue de Strasbourg). Retour prévu vers 17 h 30 (même lieu). Tarifs : 5 euros à partir de 12 ans, 3 euros de 4 à 11 ans. Places limitées. Inscriptions et infos à la maison de quartier R.-Rolland, 2, rue HenriBarbusse. Tél. : 01 49 33 70 20 (ouvert de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30). Inscriptions à partir du mardi 7 avril. Quartiers concernés : Allende, R.-Rolland, Mutuelle, Barbusse et Cachin. COURRIER La conseillère municipale Lynda Fellahi tiendra sa prochaine permanence le mercredi 8 avril, de 16 h 30 à 18 h 30, sur rendez-vous, à l’Espace services publics : 75, rue Danielle-Casanova. Tél. : 01 49 33 70 30 (70 25). République/Gare Démarche-quartier Réunion sur le budget municipal 2009, avec les maires adjoints Stéphane Peu et Muriel Mension, et le conseiller municipal Laurent Russier. Mercredi 8 avril à 18 h 30, à l’école maternelle Brise-Échalas : 10, impasse Saint-Clément. La Plaine Démarche-quartier Pour présenter par les travaux en cours ZAC Montjoie et dans ses environs de la rue de la Procession, les représentants de la SEM d’aménagement, la Sodedat 93, et l’adjoint délégué à la jeunesse Bally Bagayoko, se joindront aux élues en charge du quartier, Monique Lejeune, Virginie Le Torrec et Suzanna de la Fuente, jeudi 9 avril à 19 h, au collège IqbalMassih : 6, rue Jeumont. personne, j’ai une pensée en particulier pour un copain qui a laissé sa main dans un accident du travail. Merci patron, quel plaisir de travailler pour vous, on est heureux comme des fous ! Que ce titre du groupe Les Charlots trouve ici toute sa signification ! Tout ceci n’a qu’un seul but : gaver de fric puant une poignée d’actionnaires rapaces et cupides. Cette entreprise a dégagé des bénéfices l’année dernière comme les années précédentes. Oui, mais pas assez à leur goût. Bientôt on déménagera les machines de confection ou les presses de cuisson pour la Roumanie, nouvel Eldorado du monde du capital. La pompe à fric crachera de plus belle. Ces gens amassent des fortunes qu’ils ne pourront jamais dépenser puisqu’ils n’ont qu’une existence terrestre. Arrêtons le massacre, cela est intolérable, on ne sacrifie pas ainsi les travailleurs sur l’autel du profit pour le simple petit plaisir d’une infime minorité de privilégiés. La crise a bon dos, le monde du capital en a l’entière responsabilité. Il en fait assumer les effets les plus sournois au monde du travail. Refusons cette fatalité qu’ils essaient de nous faire avaler et inversons les rôles rapidement ! Jean-François Lequien « Aujourd’hui je pense au cauchemar du conducteur du RER » Une lectrice réagit à l’accident qui a causé deux morts le samedi 7 mars sur les voies du RER après un match de football au Stade de France. LE 28 JUIN 1951, mon frère a eu un accident et ma jeune sœur a été tuée sur le coup. Aujourd’hui, il a 80 ans, il fait encore des cauchemars. Je peux vous dire que cette chose affreuse l’a poursuivi toute sa vie et qu’il n’a guère eu de moments d’oubli. Le 20 septembre 1981, à la sortie de l’usine où il travaille, mon neveu de 22 ans a été tué par un camion de 38 tonnes dont le chauffeur s’était endormi au volant. Il a fallu quatre heures pour sortir son corps de sa voiture encastrée sous le fameux camion. Quinze jours après, nous avons appris que le chauffeur s’était suicidé, ne pouvant accepter d’avoir par sa faute ôté la vie à ce jeune homme. Tout ceci pour vous dire qu’aujourd’hui je pense au cauchemar du conducteur du RER. Personne ne pense à ce qu’il ressent, personne ne pense à ce qu’il aura du mal à reconstruire, tout ça parce que treize personnes inconscientes et irresponsables ont cru bon de franchir l’interdit. Quand le groupe a vu qu’il s’était trompé de chemin, pourquoi n’a- t-il pas rebroussé chemin ? Ce n’est quand même pas la faute de la SNCF. Ils ont mis délibérément leurs vies en danger et celle d’autrui. L’enfant de 10 ans a suivi, donc il est mort à cause d’adultes irresponsables. Ne connaissant pas le quartier, ils n’avaient qu’à repartir par où ils étaient venus. Tous les prétextes sont bons pour accuser la SNCF, le pêne de la porte ne fonctionnait pas, il était 23 h 30, ils ne savaient pas qu’il y avait encore des trains. Pas de lumière, l’endroit semblait abandonné, il y avait des graffitis, tous prétextes futiles pour se déculpabiliser. Non, la faute est à ces gens, c’est ceux qui ont été de leur plein gré à cet endroit au mauvais moment, qu’ils reconnaissent leurs fautes au moins par respect pour les deux morts. Merci pour votre nouvelle rubrique « au coin de la une ». Mme J. Lecourbaron Christophe Mézerette maire adjoint de la majorité (MRC) UN AN APRÈS LES ÉLECTIONS MUNICIPALES principes de la laïcité doivent «êtreLesexpliqués » Une année après les élections municipales, le JSD donne la parole à des élus de la majorité et de l’opposition. La semaine prochaine : Agnès Renaud de Lutte ouvrière. Le JSD : Cela fait un peu plus d’un an que l’élection du maire et des adjoints a eu lieu. Quel bilan tirez-vous de cette première année ? Christophe Mézerette : Il y a d’abord eu toute une période, naturelle, de mise en route, de découverte, de calage. Comme je fais partie des « anciens », j’ai été sollicité pour transmettre de l’expérience aux nouveaux élus. Cette première année a été aussi marquée par une configuration politique différente des mandats précédents. Les différentes sensibilités de la municipalité travaillent bien ensemble, l’entente est bonne. On peut avoir des divergences, mais le climat est sain, sans calculs politiciens, sans vision d’appareils. Cette dimension est beaucoup plus perceptible que lors du précédent mandat. Les projets sont lancés. Nous mettons en place les engagements PLUS du contrat d’action communal. S’agissant de l’opposition, je regrette l’attitude d’obstruction systématique adoptée par le Parti socialiste. Un comportement plus constructif serait de nature à faire avancer les choses et le bien-être des habitants. Je ne suis pas sûr qu’en agissant ainsi, ces élus rendent service à leurs mandants. Le JSD : Selon vous, quelles sont les mesures prioritaires à mettre en place dans la prochaine période ? Chr.M. : Dans les réunions publiques, la population nous dit : « Vous êtes capables de mener à bien des grands projets, de réaliser des aménagements importants. Pouvez-vous aussi nous montrer votre capacité à faire boucher rapidement le trou dans le trottoir ? » Dans les mois à venir, nous devons plus nous attacher à cette dimension, au quotidien des ha- bitants, à des questions comme la sécurité ou la propreté qui font que la vie est plus ou moins agréable selon que les problèmes sont réglés ou pas. Pour cela, il faut que nous parvenions à mieux mettre en cohérence l’action des différentes structures quand les interventions concernent la Ville, l’agglomération, le Département, la Région, l’État. Et surtout ne pas dire ce que j’entends parfois : « Ce n’est pas nous, c’est Plaine co. » Plaine commune, c’est l’émanation de la ville, c’est SaintDenis. Concernant le débat d’idées, nous devons avoir un échange sur la laïcité avec la population, ce que nous n’avons pas fait en 2005 au moment du centenaire de la loi. C’est une demande insistante du MRC pour que la Ville joue auprès des citoyens un rôle pédagogique sur le fait que le religieux ne doit pas empiéter d’infos locales d’images sur YANN MAMBERT Attention travaux L’amicale des Bretons de Saint-Denis organise son fest-noz annuel samedi 4 avril salle de la Légion d’honneur, à partir de 20 h 30. Avec les groupes Trenk, Dizanv et De l’une à l’autre et leurs musiciens. Buvette avec cidre, bières et crêpes. Entrée : 8 euros. D.R. Fest-noz Christophe Mézerette. sur le domaine public, quelle que soit la religion. Les principes de la laïcité doivent être abordés, expliqués, pour dépassionner le débat et avancer ensemble. Deux autres questions doivent être également traitées avec la population. La sécurité, pour mettre les choses à plat, sans dire n’importe quoi, sur la base de principes politiques tout en étant pragmatique. Et le service public pour revenir sur son rôle et aborder son organisation et sa modernisation. Recueilli par Dominique Sanchez www.lejsd.com RETROUVEZ vos rubriques habituelles (actualités, sports, cultures, portraits…), enrichies d’images, avant leur parution dans le JSD papier. JSD n° 783 du 1er au 7 avril 2009 5 actualités Vivre ensemble à Saint-Denis Des mémoires faites pour être partagées CE FUT COMME une valse à quatre temps. Une matinée pour la palabre, comme on dit en Afrique, avec l’adjointe au maire, Jaklin Pavilla, comme chef de village. Paroles de Soninkés, témoignages d’Antillais, parcours de Kabyles. Autant de récits d’itinéraires, de tranches de vies forcément personnels, mais qui avaient aussi valeur collective. Un repas pris en commun permit de goûter le partage des mets en continuant celui des connaissances. Un débat avec des experts, comme ils furent présentés, sur le thème « comment vivre ensemble avec des mémoires différentes ? » s’instaura dans l’après-midi avant qu’un spectacle, présenté par les associations partenaires, mette la touche culturelle finale. Cette « première journée annuelle de partage des mémoires » a été un succès. Deux cents personnes se sont retrouvées un dimanche entier pour tenter d’y voir plus clair sur un sujet complexe qui mêle racines, traditions, origines, mémoire, histoire, République… Dans une ville où soixante-dix nationalités environ se côtoient, la nouvelle municipalité a créé pour la première fois, en 2008, une délégation de la mémoire pour « contribuer à la construction d’une ville pour tous », dit Jaklin Pavilla. L’adjointe au maire poursuit, sans langue de bois pour mesurer le chemin restant à parcourir : « Si nous nous côtoyons au marché, qui est le lieu par excellence de la rencontre, reconnaissons que nous vivons souvent les uns à côté des autres, parfois même avec des préjugés. » Vivre côte à côte n’est effectivement pas synonyme de vivre ensemble. « La mémoire doit servir à l’avenir, et donc au projet » À la table des débatteurs, comme dans la salle, le fleuret moucheté n’est jamais loin entre les approches. Entre ceux qui placent l’identitaire au-dessus de tout, et ceux qui craignent par-dessus tout les dérives communautaristes. Viviane Romana, psychologue, très au contact de familles soninkés comme elle le dit, est très en prise avec la force identitaire : « Que devient-on, s’interroge-t-elle, dans la société française quand on est polygame ? Qu’est-ce qu’être un Franco-Soninké ? » Elle insiste alors sur l’importance de structures de médiation pour réellement poser les contradictions entre les règles de la République et l’identité du migrant. D’autres comme Bertrand Cassagne, membre du Centre de recherche et d’action sociale, appuie sur l’idée « que la mémoire doit servir à l’avenir, et donc au projet et pas seulement à la nostalgie ». Il prône aussi « la construction de choses communes avec ce qu’il y a de commun à toutes les mémoires » comme celle des ouvriers, des anciens combattants, quelles que soient leurs origines. Emanuel Bellanger, historien et Dionysien, rejette, lui, une mémoire seulement victimaire de l’immigration. « La République a su aussi être intégrante », estimet-il, en citant le syndicalisme, le service public, le communisme municipal. L’identité vue à travers le prisme des classes sociales vient aussi sur le tapis quand Stéphane Peu, dans la salle, n’intervient pas en maire adjoint mais en descendant d’immigré breton : « Ma mère était bonne, pas loin du statut d’esclave, dit-il. Elle travaillait dans la famille de Françoise de Panafieu avec des Maghrébins, des Portugais… Je me sens plus proche d’eux que de Madame de Panafieu. À l’intérieur de la République, GÉRARD MONICO Dimanche 29 mars, la salle de la Légion d’honneur a résonné de la diversité de la population dionysienne, de ses cultures et de ses origines. Pour cette première édition, les Antillais, les Soninkés et les Kabyles étaient au centre. Dimanche 29 mars, salle de la Légion d’honneur. il y a ceux qui exploitent et ceux qui sont exploités et le monde des dominants ne sélectionne pas les identités et les territoires. » Il est 17 h et le pouce. Assise sur l’estrade, Jaklin Pavilla souffle. Comme pour chaque première, elle a craint le bide. Rassurée, elle sienne pour cesser d’être ballottées dans des résidences sociales », souligne un de leurs porte-parole. Originaires du Maghreb et d’Afrique subsaharienne, et pour beaucoup sans titre de séjour, elles réclament « une table ronde avec tous les acteurs concernés », dont la préfecture de Paris devant laquelle elles manifesteront ce jeudi 2 avril (à 17 h 30, au 17, bd Morland). M.L. YANN MAMBERT Mercredi 25 mars, rue Gabriel-Péri. Dominique Sanchez Des architectes redessinent l’habitat rom Mobilisation pour refuser leur transfert à Romainville école », proteste la Ville dans un communiqué où elle « renouvelle sa demande d’un dispositif régional de solidarité pour les hébergements d’urgence et les relogements temporaires ». Hébergées dans deux résidences gérées par SGH, Société de gestion hôtelière visée par plusieurs procédures – notamment des copropriétaires des établissements – les familles « souhaitent un logement digne et pérenne en région pari- mesure que la République se construit avec les apports de ceux qui la fondent, pas à pas. « Cela fait peu de temps que j’ose dire que je suis descendante d’esclaves, Française et républicaine », confiet-elle. Au campement du Hanul à la Plaine Familles des résidences hôtelières de la Plaine UN CORTÈGE de plus de deux cents personnes de la Porte de Paris à la sous-préfecture. Les 250 familles hébergées par le Samu social de Paris dans deux résidences hôtelières de la Plaine, Séjours du grand stade et Plaine lumière, n’en espéraient pas moins pour faire entendre leur refus d’un transfert immédiat dans un hôtel de Romainville. À leurs côtés, ce mercredi 25 mars, une dizaine d’élus de la majorité municipale, des socialistes, beaucoup de militants, RESF, Réseau solidarité logement, Coordination 93 pour les sans-papiers, MRAP, DAL, etc., et des enseignants des deux groupes scolaires des enfants. Ceux du groupe DrapiersGutenberg, où sont scolarisés 54 enfants issus de Plaine lumière, venaient d’adresser au préfet de Paris un courrier où ils se disent « bouleversés car le travail accompli depuis que les enfants ont intégré notre école vient d’être anéanti ». « Les enfants scolarisés à Saint-Denis doivent pouvoir terminer leur année dans la même pense maintenant aux prochaines étapes, au colloque qui sera organisé plus tard, aux questions à approfondir encore : que veuton transmettre à nos enfants ? Quels repères ? Quelle mémoire ? Comment aider les jeunes à avoir une double culture ? Elle même « NOUS SOMMES un groupe d’architectes qui travaillons sur des commandes qui n’existent pas, avec des publics marginalisés ou avec des enfants. » Ainsi Julien Beller résume-t-il la fonction d’AOA, Organisation des architectes alternatifs, qui s’est présentée au public dionysien au travers d’une exposition et d’une conférence au théâtre Gérard-Philipe, le samedi 28 mars. Objet de cette rencontre, le Hanul, bidonville rom, aménagé depuis 2000 au nord de la Plaine, où l’association accompagne depuis six mois le travail de douze étudiants de l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-La Villette. À l’origine de cette singulière expérience, leur enseignante Fiona Meadows est une Dionysienne de fraîche date. Présidente d’AOA, association par ailleurs impliquée dans plusieurs projets au Cameroun et au Maroc, elle avait aussi à cœur de s’investir sur ce territoire qu’elle découvre depuis deux ans. L’occasion lui en était donnée par l’association Parada, dont les bénévoles animent des ateliers pour les enfants du Hanul. Inscrit à leur formation en deuxième année de master, l’exercice proposé aux étu- diants était d’imaginer pour cinq familles, sur les quarante présentes, des « maisons économiques, écologiques et déplaçables ». « Il s’agit de trouver des formes alternatives » « L’ampleur du mal logement est tel, que l’on doit tolérer l’habitat de survie, plutôt que de fermer les yeux », estime Julien Beller. Oelina, étudiante malgache, témoigne d’intérieurs coquets, chaleureux, entretenus avec soin, et pour tout dire inattendus dans la saleté ambiante. « Il y a dans ce contraste entre intérieur et extérieur un potentiel à exploiter », souligne Julien Beller. Selon lui, d’ailleurs, il suffirait de peu pour rendre cet espace « viable à peu de frais ». Dans cette perspective, deux jeunes paysagistes de l’association No Mad’s Land font équipe avec les architectes pour inciter les familles à « s’approprier leur environnement ». Sur les arcades, en surplomb de la voie goudronnée où sont alignées baraques et caravanes, elles ont créé un jardin avec les enfants, et procédé avec eux aux premiers semis. Pour nourrir cette terre stérile, elles s’emploient à appren- dre aux familles à fabriquer du compost, « ce qui permettrait de réduire le volume des déchets ». Elles en espèrent, disent-elles, une « distribution des espaces » pour reléguer au profit de l’agrément des déchets envahissants. Parmi les intervenants invités par AOA, Bruno Six représente la Fondation Abbé Pierre, impliquée dans les deux projets de villages d’insertion pour familles roms conduits par le sous-préfet à Aubervilliers et Saint-Denis. Selon lui, les solutions sont à chercher « par le haut plutôt que par le bas », dans une vision régionale. « Il faut interpeller les pouvoirs publics. » Les deux représentants des habitants du Hanul n’en saluent pas moins l’attention portée à leur sort par l’équipe des architectes et paysagistes. Ces débroussailleurs de friches dont l’expérience au Hanul est comme l’esquisse d’un manifeste « pour une ville vivante, faite par tout le monde ». Marylène Lenfant � Dimanche 5 avrilà 12 h, une plaque commémorative éphèmère de la première arrivée des Roms en ville (1472) sera déposée place Victor-Hugo. JSD n° 783 du 1er au 7 avril 2009 7 actualités Festival. Le conseil a approuvé le renouvellement de la convention le liant au Festival de Saint-Denis (7 juin-7 juillet), qui fête ses 40 ans. « C’est un rendez-vous culturel important dans toute la région », a souligné l’adjoint à la culture Pierre Quay-Thévenon. Pour la première fois, le Festival recevra le chef et compositeur Pierre Boulez, qui, c’est aussi une première, dirigera un orchestre dans un édifice religieux (la basilique). Cinémas du Maghreb. Pour la 4e édition du Panorama des cinémas du Maghreb, organisée à Saint-Denis du 30 avril au 3 mai par l’association Indigènes films, les élus ont voté une subvention de soutien. À l’instar du conseil général, de la Région et du Centre national de la cinématographie (CNC). L’Écran. Le conseil a approuvé une convention avec le CNC, nécessaire pour percevoir une subvention de 50 000 euros pour les travaux de modernisation du cinéma l’Écran. Les sièges seront ainsi remplacés l’été prochain. Dépôt au musée. Une convention a été approuvée entre la Ville et le musée de l’Orfèvrerie BouilhetChristofle, afin d’accepter officiellement le dépôt au sein du musée municipal d’art et d’histoire d’une pièce désormais accrochée dans la salle de la Commune de Paris. Il s’agit des cornes du dernier bœuf tué pour l’alimentation à Paris pendant le siège de la capitale en 1871. Bourse du travail. Une convention a été approuvée et une subvention votée par les seuls élus de la majorité, visant à définir les modalités d’utilisation des locaux de la bourse. Ce document porte l’aide municipale à 42 000 euros (+13 000 euros). À charge de la commission administrative de la bourse de gérer ces sommes avec les organisations syndicales. Au conseil municipal du jeudi 26 mars Plan de relance, investissements et divergences Les élus ont décidé de soutenir l’association SOS habitat et soins qui va ouvrir, rue de Pressensé, deux centres destinés aux personnes fragilisées et malades du sida. C’EST SUR UNE tonalité particulièrement émouvante qu’a débuté jeudi 26 mars la séance du conseil municipal. En effet, debout à la tribune, le maire Didier Paillard a rendu un dernier hommage à Michel Rogowski, conseiller municipal, décédé dans un accident de la route le 22 février. Rappelant la réélection du militant du Mouvement des citoyens sur la liste de la majorité municipale il y a un an, Didier Paillard a rappelé « l’attachement aux valeurs de solidarité et de laïcité » du disparu. Une minute de silence a alors été observée. Virginie Le Torrec, adjointe à la santé, a ensuite fait adopter à l’unanimité un rapport approuvant la réalisation par l’association SOS habitat et soins d’une Maison d’accueil spécialisée (MAS) et d’un centre Lits halte soins santé (LHSS). La MAS « a pour mission de permettre à des personnes dépendantes sur le plan moteur et neurosensoriel, principalement malades du sida », de bénéficier de prises en charge spécifiques : hébergement, nourriture, soins médicaux, etc. Le LHSS offre, lui, un hébergement d’urgence pour soins infirmiers. Les deux structures, qui s’implanteront avenue Francisde-Pressensé, créeront 120 postes de travail et ouvriront respectivement fin 2009 et au premier trimestre 2010. Opportunité à saisir Le second point, sur les 28 à l’ordre du jour, a suscité un des longs débats de la soirée. L’adjointe aux finances Fabienne Soulas a fait approuver la signature d’une convention avec le préfet du département, laquelle prévoit, dans le cadre du plan de relance du gouvernement, le reversement par anticipation aux collectivités locales de la compensation de TVA 2009. Pour SaintDenis, « cette recette importante » doit s’élever à 2 275 708 euros. « Ce n’est pas de l’argent que l’on nous donne en plus, mais une anticipation », a confirmé le maire Didier Paillard, tout en notant que « cette opportunité va nous permettre d’investir plus rapidement au profit de l’emploi et donc aussi avec des répercussions ponctuelles sur l’emploi local ». « C’est un élément non négligeable », a embrayé Georges Sali (PS YANN MAMBERT Décisions au conseil En ouverture de conseil, le maire Didier Paillard rend hommage au conseiller municipal Michel Rogowski, disparu en février. et partenaires), estimant que « cela aurait dû vous amener à reconsidérer l’augmentation des impôts considérable que vous avez votée le mois dernier » et d’ajouter un peu plus tard que « dire que l’on investit toujours plus à Saint-Denis est faux ». Fabienne Soulas précisant pour sa part qu’il ne peut s’agir avec cette convention « que d’investissement ». Ce que confirme Évelyne Nicol (UMP), « le plan de relance c’est pour l’investissement ». Pour Agnès Renaud (majoritéLO), « cela procurera un peu d’air, mais ce n’est pas un cadeau alors que le même plan de relance pré- voit des milliards de cadeaux pour les industriels et les banquiers ». Mais pour Danyl Afsoud (MoDem), « c’est un peu un demi-cadeau puisque c’est anticipé. Il faut au moins saluer cette mesure ». Stéphane Peu (majorité-PC) note aussi qu’« on aurait tort de ne pas saisir cette opportunité », tout en regrettant que « le plan de relance ne s’appuie pas sur la relance de la consommation, donc de l’emploi et des salaires ». « Là, il s’agira néanmoins d’emploi et donc de revenus pour les personnes employées », insiste Xavier DucosFonfrède (UMP). Puis, à propos d’un dossier assez technique défendu par Patrick Vassallo sur le projet de réalisation des nouveaux passeports et cartes d’identité sécurisés (passeports biométriques), Jérôme Jurjevic (majorité-Verts), s’interroge sur « les fichages qui se généralisent », et Patrick Braouezec (majoritéPC) fait état de l’inquiétude des artisans photographes et industriels de la photo automatique qui ont chiffré à 50 le nombre d’empois sur le territoire menacés en raison de la prise de photo par les personnels municipaux. Quant à Didier Labaune (UMP), il a vu là l’occasion de prendre la parole sur les questions de sécurité, pour demander une nouvelle fois la mise en place « de la vidéo surveillance », le maire lui demandant alors de « rester dans le cadre de l’ordre du jour »… Plus tard, à 01 h 42, la séance, débutée à 19 h 20, est levée. Nouveauté de la soirée, des carafes remplies d’eau du robinet et des verres ont remplacé les bouteilles en plastique et les gobelets proposés jusque-là. Petits travaux pratiques du développement durable. Gérald Rossi Inquiets, les personnels manifestent « Je ne veux pas que le musée ferme… moi non plus » RASSEMBLÉS devant la mairie à l’heure du conseil, des salariés du musée d’art et d’histoire de SaintDenis ont interpellé public et élus en distribuant, notamment, un tract du syndicat FO qui demande « le maintien de tous les personnels et leur implication dans le projet du musée au service du public pendant la période des travaux ». Les personnels, qui ont observé ce jeudi 26 mars une heure de grève, proposent aussi une pétition « contre la fermeture ». « Je viens de rencontrer une dame qui a signé ce texte et qui m’a dit : “Je ne veux pas que le musée ferme.” Je lui ai répondu : “Moi non plus.” », explique un peu plus tard le maire adjoint à la culture Pierre QuayThévenon, voulant ainsi stopper « une rumeur » selon laquelle l’établissement serait voué à cesser ses activités. Stop la rumeur En résumé, explique l’élu, trois chantiers vont être menés dans les locaux : rénovation des alarmes incendie (avec mise en place d’un système identique à celui du château de Versailles), de l’éclairage, et restauration des piliers du cloître. Des chantiers programmés notamment à la suite des diagnostics de l’architecte des monuments historiques qui nécessiteront une réduction partielle et temporaire des accès et, à un certain moment, une fermeture temporaire au public. Pendant cette période (dont le calendrier précis n’est pas encore au point), le musée participera à des opérations « hors les murs », et « l’ensemble de son personnel sera mobilisé », non seulement pour continuer l’accueil du public, mais pour participer au lourd travail d’inventaire et d’enregistrement technique des 40 000 œuvres existantes, seules 10 000 bénéficiant aujourd’hui de cette classification réclamée par le ministère. Pierre Quay-Thévenon explique aussi que « tous les jeudis matins, une réunion sur cette période particulière de rénovation se tient avec les personnels concernés ». JSD n° 783 du 1er au 7 avril 2009 G.R. 9 cultures LIGNE 13 concert programme: 0149 33 66 77. Site: www.lecranstdenis.org Tarifs: 6€, réduit: 5€ et abonnés 4€. Films «f»: 3€. MES VOISINS LES YAMADA d’Isao Takahata, Japon, 2000, 1 h 45, VF, animation mer : 14 h 15 (f), dim : 14 h 45 (f). WELCOME de Philippe Lioret, France, 2008, 1 h 50 mer : 16 h 15, 20 h 45 ; jeu : 18 h 15 ; ven : 16 h 15, 20 h 30 ; sam : 14 h 15, 20 h 45 ; dim : 16 h 45 ; lun : 14 h 15, 16 h 15, 18 h 30 ; mar : 18 h 30, 20 h 45. THE WRESTLER de Darren Aronofsky, États-Unis, 2008, 1 h 45, VOSTF mer : 18 h 30 ; jeu : 20 h 30 ; ven : 14 h 15, 18 h 30 ; sam : 16 h 45, 18 h 45 ; dim : 18 h 45 ; lun : 20 h 30. INLAND de Tariq Teguia, Algérie/France, 2008, 2 h 20, VOSTF mer : 14 h ; jeu : 18 h ; ven : 15 h 45, 20 h (+ rencontre) ; sam : 14 h ; dim : 18 h 15 ; lun : 14 h, 18 h 15 ; mar : 20 h 30. CLOVERFIELD de Matt Reeves, États-Unis, 2008, 1 h 30, VOSTF mer : 16 h 30 ; sam : 20 h 30. LOS BASTARDOS d’Amat Escalante, Mexique/France/États-Unis, 2008, 1 h 30, VOSTF mer : 18 h 15 ; jeu : 20 h 45 ; ven : 18 h 15 ; sam : 16 h 30 ; dim : 14 h 30 ; lun : 16 h 30. JE SUIS DE TITOV VELES de Teonia Mitevska, Macédoine/ France/Belgique/Slovenie, 2007, 1 h 42, VOSTF mer : 20 h 30 (+ rencontre) ; ven : 14 h ; sam : 18 h 30 ; dim : 16 h 15 ; lun : 20 h 45 ; mar : 18 h 15. GAUMONT � Avenue Jules-Rimet. Tarif plein 8,30 €; tarifs réduits: 6,60 €* (plus de 60 ans); 6,10 € (pour les moins de 12 ans, tous les jours, toutes les séances); 6,60 € (pour les moins de 18 ans, tous les jours, toutes les séances); 6,40 €* (étudiant); Tarif Imagin’R semaine, 5,50 €, Imagin’R week-end, 6,50 €. Les séances de 11 h sont à 5,50 €. Carte 35,50 €, 5 places valables 2 mois dans toutes les salles Gaumont (maxi 3 places par séance). Info: 0892 696696 code #193/0,34 €/mn. * Sous conditions particulières. À voir à l’Écran Inland S’il y a un film à ne pas manquer cette semaine à l’Écran, c’est bien cet Inland du cinéaste algérien Tariq Teguia. Déjà remarqué l’année dernière pour son sublime premier longmétrage, Rome plutôt que vous, il revient avec un film envoûtant à tous points de vue. Des plans ahurissants de beauté, la découverte d’un maquis de cinéma qui redonne foi dans l’homme, une interrogation subtile sur la société algérienne d’aujourd’hui. Derrière le destin individuel de Malek, personnage principal d’Inland, se trouve par métonymie celui de toute la société algérienne. On se laisse emporter avec magie par une mise en scène délicate et subtile. Avant d’en parler avec le cinéaste qui sera présent ce vendredi 3 avril, nous en profiterons pour vous présenter le programme du 4e Panorama des cinémas du Maghreb, qui aura lieu du 30 avril au 3 mai prochain. B.S. � Vendredi 3 avril à 20 hsoirée de présentation du Panorama des cinémas du Maghreb, suivie de la projection d’Inland, en présence du réalisateur Tariq Teguia. AGENDA CINÉ-CLUB PARIS 8 � Université Paris 8, 2, rue de la Liberté, salle de projection de cinéma, bâtiment A. Entrée : 1,50 € ; gratuit : enseignant, personnel et carte Paris 8. « Le temps traversé » NOUS NOUS SOMMES TANT AIMÉS d’Ettore Scola, 1974, 115 mn mer 8 avril : 12 h 45. les rendez-vous de l’actualité culturelle THÉÂTRE GÉRARD-PHILIPE � 59, boulevard Jules-Guesde Tél. : 01 48 13 70 00 CHAMBRE À BUTINS Olivier Darné, installateur de la chambre à butins sur le parvis du théâtre, où deux colonies d’abeilles vivent, vous invite à les découvrir avec l’apiculteur Joshua Morinière. Samedi 4 avril à 14 h 30. Entrée libre. RENCONTRE En partenariat avec la librairie Folies d’encre, Frédérique Jacquet viendra parler de son métier d’archiviste et de son ouvrageJeanne de la zone, publié aux éditions de l’Atelier. Samedi 4 avril à 16 h. Entrée libre. BALADE URBAINE Denis Moreau, explorateur urbaniste, propose une balade à travers la zone de butinage des abeilles de la chambre à butins. Dimanche 5 avril à 15 h. Entrée libre, réservation conseillée. MUSÉE D’ART ET D’HISTOIRE � 22 bis, rue Gabriel-Péri Tél. : 01 42 43 37 57 http://www.musee-saint-denis.fr VISITE Dans le cadre d’Et voilà le travail !, le comité départemental du tourisme organise une visite sur la conservation préventive et la restauration des œuvres sur papier. Mercredi 8 avril à 14 h 30. Tarif : 6 €. Réservation obligatoire au 01 49 15 98 98. SYNESTHÉSIE � 15, rue Denfert-Rochereau Tél. : 01 40 10 80 78 http://www.synesthesie.com EXPOSITION Katia Kameli propose Dislocation et champ de contrainte élastique, où, à travers la photo et la vidéo, elle explore la notion de dédoublement, où deux 10 FAST AND FURIOUS VF, avant-première, 1 h 40 mardi 7 avril : 20 h, 22 h 05. MONSTRES CONTRE ALIENS VF, 1 h 34 TLJ : 13 h 50, 15 h 50, 17 h 50, 19 h 50, 22 h 05 + dim : 11 h 20. SAFARI VF, 1 h 41 TLJ : 13 h 40, 15 h 45, 17 h 50, 19 h 55, 22 h 20 + dim : 11 h 20. PREDICTIONS VF, 2 h 01 TLJ : 14 h, 17 h 05, 19 h 35, 22 h + dim : 11 h 15. DRAGONBALL EVOLUTION VF, 1 h 36 TLJ : 13 h 55, 16 h 05, 18 h 05, 20 h 10, 22 h 20 + dim : 11 h 10. DUPLICITY VF, 2 h 04 TLJ : 14 h 05, 17 h, 19 h 30, 22 h + dim : 11 h 05. LA PREMIÈRE ÉTOILE VF, 1 h 30 TLJ : 13 h 45, 16 h, 18 h, 20 h 05, 22 h 15 +dim : 11 h 15. LE CHIHUAHUA DE BEVERLY HILLS VF, 1 h 32 TLJ : 13 h 35, 15 h 35, 17 h 35 + dim : 11 h 10. COCO VF, 1 h 35 TLJ : 13 h 35, 15 h 35, 17 h 35, 19 h 45, 22 h 15 +dim : 11 h 15. LES TROIS ROYAUMES VF, 2 h 28 TLJ : 14 h 05, 17 h 15, 20 h 35 + dim : 11 h 05. UNBORN VF, 1 h 27, Int. - de 12 ans TLJ (sauf mar) : 20 h 10, 22 h 20. mondes s’entrechoquent. Un travail sur l’entre-deux, la dislocation du temps et de l’espace. Jusqu’au 19 avril du mardi au samedi de 14 h à 18 h et sur rendez-vous. Entrée libre. CONSERVATOIRE � 15, rue Catulienne Tél. : 01 48 20 26 30 CONCERT (1) Le conservatoire propose Une heure avec…un concert salade avec les classes de violon, violoncelle et piano. Mercredi 1er avril à 18 h 30, salle Bizet. Entrée libre. CONCERT (2) Le conservatoire propose Une heure avec…le concert des chœurs avec la chanterie et les chœurs et ensembles vocaux enfants et ados. Mercredi 8 avril à 17 h 45, salle Bizet. Entrée libre. MÉDIATHÈQUE DU CENTRE-VILLE � 4, place de la Légion-d’honneur Tél. : 01 49 33 92 40 BRUNCH MUSICAL Les discothécaires invitent le public à partager leurs coups de cœur musicaux autour d’un café croissant. Samedi 4 avril à 10 h 30. Entrée libre. JUKEBOX Une drôle de machine littéraire pour aider les jeunes lecteurs à découvrir l’univers de plusieurs auteurs. Jusqu’au 30 avril. Entrée libre. Animations samedi 4 avril à 15 h avec le comédien Arno Feffer. MÉDIATHÈQUE DON QUICHOTTE � 120, avenue du Président-Wilson Tél. : 01 55 93 48 70 CINÉMA En partenariat avec l’Écran et l’ADAV, la médiathèque propose Comme dans JSD n° 783 du 1er au 7 avril 2009 un fauteuil de cinéma, une séance présentée par Christophe Champclaux consacrée aux films d’arts martiaux. Samedi 4 avril à 15 h 30. Entrée libre. CONTES Dans le cadre du festival de Plaine commune, Histoires communes, Béatrice Courcoul propose Boîtes à boîtes, pour les enfants jusqu’à 3 ans. Samedi 4 avril à 10 h 30. Entrée libre. CRL ALADIN � 2, rue Henri-Barbusse Tél. : 01 48 22 95 17 CONTES Dans le cadre du festival de Plaine commune, Histoires communes, Lenaïc Eberlin et Geneviève Wendelski proposent Sur le bout de la langue, pour les enfants à partir de 6 ans. Mercredi 8 avril à 15 h. Entrée libre. SALLE SAINT-DENYS � 8, rue de la Boulangerie CONTES L’association Mots et regards, en partenariat avec l’Écran et en prélude au Panorama des cinémas du Maghreb, propose une invitation au Maghreb en forme de voyage trilingue (français, arabe, berbère) parsemé de poésies, nouvelles, romans, contes, albums jeunesse et de musique et danses orientales et araboandalouses. Dimanche 5 avril à 15 h. Entrée libre. MAISON DE QUARTIER ROMAIN-ROLLAND � 2, rue Henri-Barbusse Tél. : 01 49 33 70 20 EXPOSITION L’artiste dionysienne Niatoraka expose ses peintures dans le cadre de la Journée international des femmes. Jusqu’au 3 avril. Entrée libre. Slamélodie révèle les talents Acte 1 : ils habitent ou travaillent à SaintDenis et écrivent ou font de la musique. Une face cachée qu’ils révéleront sur scène, à l’initiative de l’association Slamélodie, le 4 avril. Acte 2 : le recueil d’une soixantaine de leurs textes poétiques et visuels est prévu pour octobre. DEPUIS L’AUTOMNE 2007, l’association Slamélodie anime régulièrement des scènes ouvertes au Café culturel où chansons, slam, poésie, créations et improvisations musicales se rencontrent et se croisent. De cette expérience, fructueuse et créative, les animateurs (Philippe Vallin, Mario Micaletti, Auzef, Boris Lelong, entre autres…) ont eu l’idée de réaliser un recueil de poésies illustré. Une idée qui prend corps et qui verra le jour à la Ligne 13, samedi 4 avril à 20 h 30, au cours d’un concert intitulé Face cachée, acte 1. « L’idée du recueil, due à Mario Micaletti, qui écrit lui-même des poèmes, est venue en premier », rappelle Philippe Vallin. Cette Face cachée se situe dans le prolongement de toute une série d’initiatives qui ont rassemblé de nombreux Dionysiens de tous âges, comme La Fabrique du macadam ou encore la sortie du CD Génération slam. « Toutes ces expériences, comme notre participation l’an dernier à la Semaine de l’environnement, nous ont permis de développer un réseau de personnes ayant envie de se re- trouver autour d’un projet commun », ajoutent Philippe et Mario, dont l’idée de départ, individuelle, est devenue pour sa plus grande joie collective. Des textes, donc, mais aussi des photos, dues à Karell Pemba, qui œuvre dans le photomontage numérique et qui avait exposé l’an dernier ses créations à l’office de tourisme. Une création musicale et picturale La sortie du recueil, qui rassemblera une soixantaine de textes et autant de visuels, correspondra à l’acte 2 de Face cachée, sans doute en octobre. Mais pourquoi ce terme ? « Ces textes ont été écrits par des habitants, des salariés qui, sans qu’on le sache toujours, écrivent ou font de la musique. C’est leur face cachée. Et nous allons la découvrir », sourit Philippe Vallin. Mais revenons à l’acte 1, ce concert de samedi. Les textes du recueil De bonnes tranches de Vi(ll)es AVEC le cycle Vi(ll)es, le TGP propose jusqu’au 12 avril quatre spectacles courts qui nous montrent des destins, des parcours, des morceaux de vies qui apparaissent comme des fenêtres s’entrouvrant sur une condition humaine d’aujourd’hui. Quatre expériences théâtrales aussi, qui méritent d’être vues. qui ont été mis en musique seront interprétés par leurs auteurs, soutenus par six musiciens. En tout, ils seront une petite quinzaine sur scène, collègues, retraités, jeunes, personnes âgées… « Il a fallu beaucoup de travail pour en arriver là, mais on s’est beaucoup amusé et on a fait ce qui nous plaît. C’est une histoire d’amitié et de plaisirs », se réjouit Mario Micaletti. « Il y a eu une vraie liberté pour tous et chacun a apporté son univers », ajoute Philippe Vallin. La scénographie visuelle du concert sera créée par Karell Pemba, qui en a également réalisé l’affiche. Création à la fois poétique, musicale et picturale, cette Face cachée n’attend plus que la lumière pour se dévoiler. Au musée, l’affiche célébrissime de la tournée du cabaret du Chat noir de Steinlein. MUSÉE D’ART ET D’HISTOIRE nouvelle expo Steinlein,chronique d’un humaniste Benoît Lagarrigue � Face cachée, acte 1 samedi 4 avril à 20 h 30 à la Ligne 13. 12, place de la Résistance-et-de-la-Déportation. Tarif : 3,50 €. Tél. : 01 55 87 27 10. Le dessinateur de presse (et affichiste, sculpteur, peintre) né il y a 150 ans, figure emblématique de Montmartre, témoigne de la vie sociale de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Et de la Première Guerre mondiale aussi. Une scène ouverte de Slamélodie au Café culturel. APRÈS La caricature dans tous ses états en 2005, puis Honoré Daumier à l’automne 2008, le musée d’art et d’histoire de Saint-Denis poursuit son exploration de l’univers des dessinateurs de presse de la fin du XIXe siècle et du début du XXe en présentant, jusqu’au PARIS 8 projet photographique Appel aux mémoires de M ai 68 ELLES SONT DEUX, plasticiennes et photographes, anciennes étudiantes à Paris 8 et qui ont proposé un projet artistique dans le cadre des manifestations célébrant les 40 ans de l’université née à Vincennes en 1968. Projet accepté, intitulé Mai(moire)68, et qui prend actuellement corps. Estelle Fenech et Amélie Cabocel ont eu envie de confronter, à leur manière, ces deux époques. « Nous avons voulu travailler autour de la mémoire, en nous de- mandant quels changements avait apporté Mai 68 et comment les revendications ont évolué au fil des ans », explique Amélie Cabocel. Pour cela, nos deux complices sont parties à la recherche d’anciens de Vincennes et interrogent les étudiants de Paris 8 d’aujourd’hui. Exposé lors de la Nuit blanche 2009 « Ce projet photographique a pour but d’être exposé lors de la Nuit blanche 2009 à Saint-Denis, ajoute Estelle Fenech, mais nous voulons l’élargir et ne pas nous cantonner au seul monde étudiant. C’est pourquoi nous souhaitons rencontrer, pour réaliser ces portraits croisés de deux générations, des Dionysiens, étudiants ou non, d’hier ou d’aujourd’hui. » L’exposition sera composée de ces photos, prises en studio selon un parti pris esthétique choisi par les deux photographes et d’une bande sonore réalisée à partir de la rencontre entre des témoins d’hier et d’aujourd’hui, confrontant leurs expériences. « Et bien sûr, nous avons l’objectif que les Dionysiens puissent la voir au-delà de la seule Nuit blanche », s’exclament-elles en chœur. En attendant, elles attendent votre participation active ! B.L. � [email protected] ou au Tél. : 06 59 76 06 20 et 06 66 63 82 21. 29 juin, une exposition fort riche consacrée à Théophile-Alexandre Steinlein (1859–1923) à l’occasion du 150e anniversaire de sa naissance. De Steinlein, tout le monde, ou presque, connaît les chats, notamment celui de l’affiche célébrissime de la tournée du cabaret du Chat noir. Mais l’homme avait de nombreuses autres cordes à son arc et à son art. Né à Lausanne (Suisse), il s’est installé à Montmartre en 1881, à 22 ans, pour ne plus jamais quitter la butte. Son œil et son trait ont pris pour cible le petit peuple parisien, le monde ouvrier, les mœurs populaires, ainsi que le conflit de 1914-1918. Une production impressionnante qui en fait l’un des plus précieux chroniqueurs de son temps. L’exposition présentée à Saint-Denis en offre un très intéressant panorama, en s’appuyant sur le fonds que possède le musée d’art et d’histoire. Elle bénéficie également de prêts de collections particulières et de plusieurs musées, dont celui d’Orsay, et est en grande partie le fruit d’un travail réalisé en partenariat avec le museum Langmatt de Baden et le museo Villa dei cedri de Bellinzona (Suisse). Des reproductions de Unes de journaux de l’époque La première salle de l’exposition, au rez-de-chaussée du musée, s’ouvre sur des reproductions de Unes de journaux de l’époque, illustrées par Steinlein : Gil Blas, Le Mirli- ton, La Feuille, Le Rire, L’Assiette au beurre… On y voit également plusieurs de ses affiches, pour des artistes de cabaret, des pièces de théâtre ou encore pour des produits (chocolat, thé, lait stérilisé…). Il a aussi illustré des livres, dont quelques-uns sont ici présentés. Et l’on découvre même, dans un angle, le visage de l’artiste, à travers quatre photographies de Malcolm Arbuthnot. Lithographies, fusains, crayons, huiles où Steinlein peint les ouvriers, les femmes, les enfants, les gens de la vie dans leurs tâches quotidiennes montrent l’étendue de son talent et l’empathie de son regard. Ici, c’est le chroniqueur de la vie sociale, le témoin, l’humaniste qui s’exprime. « Steinlein était héritier des idées de la Commune de Paris », explique Sylvie Gonzalez, commissaire de l’exposition et conservateur du musée. Ses dessins qui illustrent les horreurs de la guerre Une caractéristique qui s’amplifiera encore avec la Première Guerre mondiale. Steinlein, âgé de 55 ans en 1914, n’est pas mobilisé. Imperméable au chauvinisme ambiant, il témoigne, là encore, de l’atrocité des combats. En 1917, il se rend sur le front avec Courteline et découvre l’étendue du carnage. Ses dessins qui illustrent les horreurs de la guerre se feront alors encore plus radicaux. Mais Steinlein dépeint aussi les civils qui se battent à l’arrière, qui vivent dans des conditions plus que difficiles : femmes, enfants, vieillards… Dans la seconde salle de l’exposition, au deuxième étage, à côté des nombreux chats dessinés, peints, et même sculptés, qui ont fait sa légende et au milieu d’autres scènes de la vie quotidienne pleines de vigueur et de tendresse, on découvre le peintre et le sculpteur. Avec des portraits, des nus, des paysages, qui montrent combien il mena sa carrière artistique en parallèle avec son travail de dessinateur et d’illustrateur. Le peintre Steinlein a connu le succès dès 1894. Il réalisa notamment quatre panneaux pour l’Exposition universelle de Paris en 1900 et fit l’objet d’une rétrospective à Berlin (Allemagne) en 1902. Salué par Apollinaire, le catalogue d’une exposition de 1903 fut rédigé par Anatole France. Auteur de sculptures, de bronzes, il a régulièrement exposé à Paris et à l’étranger. De nombreuses vues de Paris témoignent de son talent, dont, à la fin de l’exposition, un étonnant et charmant dessin réalisé aux crayons de couleurs le 8 août 1915 : la Plaine Saint-Denis vue de Montmartre… Benoît Lagarrigue � Théophile-Alexandre Steinlein, chroniqueur d’une fin de siècle jusqu’au 29 juin, les lundi, mercredi, vendredi de 10 h à 17 h 30, jeudi jusqu’à 20 h, samedi et dimanche de 14 h à 18 h 30. Tarifs : 5 et 3 €. Visite commentée dimanche 5 avril à 16 h. Classe Classe nous entraîne dans l’univers d’une salle de cours d’un collège, durant un contrôle sur la guerre de Troie. Du roman de Blandine Keller, François Rodinson a construit un spectacle qui respecte le rythme de l’écriture de l’auteur, faite de phrases courtes et simples, musicales. Océane Mozas, qui interprète la professeure, seule en scène, donne vie à une communauté d’une vingtaine de personnes, la classe, et cela devient une épopée, avec ses tensions, ses instants de calme et ceux où l’esprit s’évade, où les rêves se forment, ses moments drôles, ces bouts de vie qui transpirent. Une véritable prouesse d’actrice. Baglady Avec Baglady, de l’auteur irlandais Franck McGuiness et mis en scène par Stuart Seide, on suit le parcours fantomatique d’une femme sans âge, sombre dans un décor blanc, l’air vaincu, dont les accès de rage sont vains. On comprend peu à peu qu’elle a subi l’indicible et qu’elle en est brisée. Entre désespoir et culpabilité, la baglady, cette femme-sac que l’on jette après usage, interprétée magnifiquement par Cécile Garcia-Fogel, erre comme un papillon aux ailes arrachées, et se heurte maladroitement et en souffrance aux vitres de la vie. Saleté Dans Saleté, de l’auteur allemand Robert Schneider, le cho- régraphe Farid Ounchiouene mêle théâtre et danse. Celle-ci devient une arme de résistance face à une vie enfermée, celle de Sad, immigré irakien vendeur de roses, loin de chez lui et loin d’ici. En contrepoint du texte narré, puis crié, la danse fait naître la peur, la fuite, le courage et l’espoir de liberté. Les corps en mouvements hurlent, et tentent d’échapper à la prison d’une vie subie. Ils habitent la Goutte d’or Ils sont trois (une femme politique, une Africaine, un marchand de journaux), et parlent. Leurs mots sont criants de vérité. Normal, ce sont les leurs. Laurence Février, qui a mis en scène le spectacle (et qui joue l’élue du quartier aux côtés de Martine Maximin et Charlie Nelson, tous trois d’une justesse absolue), a recueilli ces paroles, les a respectées et portées sur la scène. L’acteur ici devient médium de la parole dite, sans verni, fidèlement, et celle-ci prend alors une nouvelle résonance. Des parcours de vie émergent, nous émeuvent, des singularités deviennent universelles. Cette partition pour trois voix dévoile une humanité en trois dimensions où les destins se côtoient, se croisent parfois et forment un ensemble fragile et immuable. Le théâtre n’est pas la vie, mais la vie, parfois peut le devenir. Et c’est magnifique. B.L. � Jusqu’au 12 avril.Ils habitent la Goutte d’or, salle Jean-Marie-Serreau les 1er, 3, 4, 7, 9 et 11 à 19 h 30, les 5 et 12 à 16 h. Saleté, salle Roger-Blin les 1er, 3, 4, 7, 9 et 11 à 21 h, les 5 et 12 à 18 h. Classe, salle Mehmet-Ulusoy les 2, 6, 8, 10 à 19 h 30, les 4 et 11 à 20 h 30, les 5 et 12 à 17 h 30. Baglady, au Terrier les 2, 6, 8, 10 à 21 h, les 4 et 11 à 19 h, les 5 et 12 à 15 h 30. Tarifs : 20 €, 13 € pour les habitants de Seine-Saint-Denis, 10 € pour les Dionysiens. BMP PALAZON L’ÉCRAN � Place du Caquet. Répondeur- À L’AFFICHE au tgp GÉRARD MONICO semaine du 1er au 7 avril MIGUY SAMINADIN Bloc-Notes CINÉMA cultures Charlie Nelson, Martine Maximin et Laurence Février jouent Ils habitent la Goutte d’or. Invitation Retrouvez Blandine Keller Pour fêter vingt-cinq ans de relations chaleureuses et fécondes, et à l’occasion des représentations de sa pièce, Classe, au TGP, Blandine Keller serait heureuse de retrouver ses collègues, ses anciens élèves et leurs parents, ainsi que ses amis et connaissances de Saint-Denis, Pierrefitte et Aubervilliers, samedi 4 avril à la cafétéria du théâtre à partir de 21 h 30, à l’issue de la représentation de Classe. JSD n° 783 du 1er au 7 avril 2009 11 sports sports CE VOYAGE dominical dans les Yvelines, le 29 mars, fut loin d’être une partie de plaisir pour le Sdus rugby qui a senti le vent du boulet (6-11). Battus de deux points à l’aller et forts de la victoire de leur réserve par 12 à 9 quelques instants plus tôt, les locaux étaient bien décidés à faire un résultat contre l’un des trois cadors de la poule. Leur cote a grimpé en flèche après l’expulsion de Kamtcheu à la quinzième minute, suite à une chiffonnade à l’ancienne. Contraints de jouer à quatorze durant les trois-quarts du match, les hommes de Poncelet et Ricaud n’ont pas baissé les bras. Au contraire, ils ont su resserrer les rangs et accélérer le jeu, ce qui démontre une belle capacité de réaction face à l’adversité. Les Dionysiens imposèrent leur rapidité d’exécution à des adversaires coriaces, mais moins inspirés ballon en main. Après un beau mouvement, le pilier Paquin n’échoua qu’à quelques centimètres de l’enbut à la 35e minute. Le flanker ATHLETISME Saint-Denis Émotion Alincant s’échappa au large sur la touche qui suivit et l’ouvreur Marotolli fit basculer le match en aplatissant sur un renversement d’attaque. Saint-Denis, sans complexe en seconde période, récita une partition sans faute en défense et très offensive en attaque. Amestoy suppléa avec succès un Vally malheureux dans ses coups de pied. Il inscrivit deux pénalités durant la première demi-heure, concrétisant au score les principaux temps forts du Sdus. Plaisir sauva l’honneur par deux pénalités réussies en fin de partie. Belle performance globale du club puisque mini-poussins et poussins ont aussi gagné. Les cadets ont battu Tremblay 36-4 et les juniors Val-de-Bièvre 44-7. Les deux équipes sont qualifiées pour la suite de leurs championnats respectifs. Dimanche 5 avril, équipe première et réserve rencontrent le leader Beauvais à Delaune pour l’un des sommets de la saison. Samedi 4 avril, compétition du Challenge Bourgeois à Bondy pour les catégories école d’athlétisme et poussins le matin, et pour les benjamins et les minimes l’après-midi. Dimanche 5 avril, marathon international de Paris. BASKET-BALL À Delaune Samedi 4 avril (Excellence régionale), seniors g1/Ministère-desFinances à 20 h 30. Minimes g2/ Villepinte à 18 h, benjamins entente/Rueil à 16 h. Dimanche 5 avril : seniors g2/Paris 15e à 15 h 30, seniors f2/Lilas à 17 h 30, seniors g3/Pierrefitte à 17 h 30, poussins/ Villemomble à 13 h 30. À l’extérieur Samedi 4 avril : minimes filles entente/USOAM à 16 h, benjamines entente/Orly à 16 h. Dimanche 5 avril : cadets/ Les Lilas à 15 h 30, cadettes entente/Clamart à 13 h 30. Alain Azam (correspondant) YANN MAMBERT BOXE ANGLAISE La Coupe de l’amitié du Sdus judo se tient au palais des sports Auguste-Delaune. JUDO Cap sur les podiums COMPÉTITIONS, stage, championnats… « Jusqu’à fin mai, le club judo du Saint-Denis US est sous pression », reconnaît Dante Andreazzoli, 6e dan et animateur « historique » de la section qui connaît une très bonne saison. La grosse actualité, pour l’heure, étant la 35e édition de la Coupe de l’amitié (lire ci-contre) qui aura entre autres la particularité cette année d’accueillir quelques dizaines de judokas belges et italiens. Avec ses 250 adhérents, le Sdus judo, de loin le plus gros club de Saint-Denis pour la pratique en kimono, connaît « depuis les deux ou trois dernières années une nette progression de son niveau », commente Dante Andreazzoli. De ces bonnes perfs témoignent les divers podiums de ces derniers mois. Avec entre autres Ibrahim Saïd L’Hadj, « qui survole les bons classements en ce moment », et vient de monter 12 à la première place chez les cadets en championnat d’Île-deFrance. Chez les juniors, « en championnat, nous en sommes à trois ou quatre podiums, et à cinq ou six pour les cadettes ». Petit regret en revanche pour Angelo Andreazzoli et Lucas Ridolfi, « sur qui il y avait sans doute trop de pression ». À revoir pour l’année prochaine. Déjà 250 ceintures noires « Pendant longtemps, le Sdus judo a été un des meilleurs clubs de la Seine-Saint-Denis, en formant notamment une quinzaine de professeurs et pas moins de 250 ceintures noires », souligne Dante. C’est au club aussi que l’on trouve en la personne de Catherine Pierre-Andreazzoli une des neuf Françaises 7e dan. Mais cependant, là où le judo dionysien pèche un peu, c’est du côté des adultes, en fait éparpillés dans les cinq clubs existants, « ce qui fait beaucoup pour une trentaine de personnes au maximum, et ne permet pas de construire une véritable équipe… ». À l’heure de la préparation de la Coupe de l’amitié, dans une salle du palais des sports AugusteDelaune désormais bien trop exiguë, le club vient aussi d’apprendre que la Fédération française de judo a validé la sélection de deux couples du Sdus pour représenter la France aux championnats d’Europe de kata, JSD n° 783 du 1er au 7 avril 2009 à Bucarest en Roumanie, les 9 et 10 mai. Jean-Pierre Malnou et Alain Foubert, ainsi que Janick Bravo et Catherine Pierre-Andreazzoli seront du voyage. Ces deux dernières ont fini septièmes et à un cheveu d’un podium lors des championnats du monde à Paris en novembre 2008, et elles EN DEMI-FINALE de la Coupe de la Ligue pro, le Dionysien Christopher Rebrassé, coaché depuis ses débuts par Albert Mauriac, s’est imposé samedi 28 mars à Denain, dans le Nord. Devant une salle comble où avaient pris place 3 000 personnes, en 3x8, Christopher ne s’est pas laissé impressionner par Abdelhakim Derghal, du club local et fortement soutenu dans l’assistance. « Après la victoire de Saint-Denis, fin février, nous avons travaillé les appuis, et ça a été payant », reconnaît le prof Mauriac qui savait que l’adversaire nordiste était plus expérimenté que son poulain. La finale, qui pourrait se jouer à Ajaccio en Corse, mais rien n’est encore signé, sera une étape de plus pour le jeune licencié du Sdus. À suivre de près. Signalons par ailleurs l’engagement du Dionysien Nelson Farias jeudi 2 avril à Saint-Martindu-Tertre, en quart de finale de la « Ceinture Montana ». CYCLOTOURISME Sorties Dimanche 5 avril, Randonnée du printemps à Villepinte et La Franconvilloise à Franconville. École cyclo, le samedi de 14 h 30 à 17 h 30 au parc des sports Delaune. Renseignements et inscriptions au 01 34 12 77 43, et par mail : [email protected] G.R. ont été le premier couple français sur vingt pays présents. En conséquence, elles sont d’ores et déjà sélectionnées pour les championnats du monde de la saison prochaine. Au Saint-Denis US judo, on n’a pas trop le temps de défaire ses bagages. FOOTBALL DH Seniors Dimanche 5 avril à 15 h 30, Evry/Saint-Denis US. DH 18 ans Dimanche 5 avril à 13 h 30, Saint-Leu/Saint-Denis US. PH Gérald Rossi Dimanche 5 avril à 15 h 30, Saint-Denis US 2/Bondy. Seniors excellence SAMEDI ET DIMANCHE À DELAUNE GÉRALD ROSSI Quatre judokas du Sdus sont sélectionnés pour les championnats d’Europe de kata en Roumanie en mai. Quoi de plus logique pour le club qui, depuis ces derniers mois, accumule les bons résultats. De quoi préparer la 35e édition de sa Coupe de l’amitié les 4 et 5 avril dans la bonne humeur. Rebrassé s’impose à Denain 35e Coupe de l’amitié CETTE ANNÉE, la 35 édition de la Coupe de l’amitié challenge René-Vasseur, du nom d’un ancien président du judo local, se déroule les 4 et 5 avril au palais des sports Auguste-Delaune. Installée par les bénévoles du club dans la nuit du vendredi, la salle polyvalente va accueillir dès midi le samedi, et jusqu’en fin de journée, des épreuves destinées aux 14 à 20 ans, minimes, cadets et juniors garçons et filles. Le dimanche, toute la journée, se succéderont les 4 à 13 ans : benjamins, poussins, mini et super poussins. Comme chaque fois, tous les compétiteurs seront récompensés, avec bien évidemment coupes et médailles pour les poe Christopher Rebrassé (ici sur le ring à Saint-Denis en février). VOLLEY-BALL L’Avant-Garde dans le rouge diums, mais aussi maillots du club, pulls en polaire… Adoptant le système des compétitions officielles, le club a prévu un droit d’engagement de 5 euros pour le samedi et proposera l’accès à 3 euros pour le public et les parents le dimanche. Outre la trentaine de bénévoles du Sdus judo qui vont prêter mainforte à l’organisation, seront présents de nombreux officiels et notamment vingt-cinq arbitres, un médecin, une équipe de la CroixRouge. Entre 900 et 1 000 compétiteurs au total sont attendus pendant ces deux journées. G.R. � Pour en savoir plus sur le judo au Saint-Denis union sports : Tél. : 01 55 84 22 22 et www.judosdus.com LE DÉPLACEMENT des volleyeurs de l’Avant-Garde, dimanche 29 mars au Touquet, s’est soldé par une nouvelle défaite (3-1), cette fois contre les seconds du tableau. Certes tout n’est pas perdu, mais les garçons de Pascal Bascou et Thierry de Lonchamp se retrouvent dans la zone rouge, 10e sur 12 places, sachant que les trois derniers du tableau devront abandonner la N3 en fin de saison. Heureusement, cette dernière n’est pas finie et tout espoir n’est pas perdu, même si les sirènes retentissent désormais chez les volleyeurs en blanc et violet. « Nous allons jouer la rencontre de dimanche 5 avril contre le Plessis comme une finale », expliquent les coaches, tout en sachant bien qu’ils vont devoir faire avec les forces dont ils disposent. Trois blessés « majeurs » et des bobos de-ci delà n’arrangent pas les choses. Courage les gars ! G.R. STADE DE FRANCE (1) RANDONNÉE Les Verts sentiers Dimanche 5 avril, sortie autour de Saint-Nom-la-Bretèche sur 17 ou 22 km. Contacts : respectivement 06 84 53 00 87 et 06 03 56 53 45. RUGBY Fédérale 3 Dimanche 5 avril à 15 h, Saint-Denis US/Beauvais. ce mercredi son devenir pour 2010 sur la pelouse dionysienne. Autant dire que la stratégie d’Aimé Jacquet et le comportement des joueurs seront examinés à la loupe… G.R. Samedi 4 avril à 20 h, dans la salle de l’Abbé-Joly, avenue de Stalingrad, l’Avant-Garde reçoit Le Plessis-Robinson. Championnats Dimanche 5 avril, l’Avant-Garde reçoit : Épinay, juniors filles à 9 h ; Saint-Gratien juniors garçons à 10 h 30 ; PontaultCombault seniors 2 à 16 h. BASKET-BALL Sdus 28 et 29 mars seniors g1/Créteil 85-74 ; seniors f1/Brie 55-75 ; seniors g2/Le Mee 72-67 ; seniors f2/Drancy 11-62 ; seniors g3/Aulnay 74-87 ; cadets entente/Paris 76-81 ; cadets 2/Villemomble 35-67 ; cadettes entente/Croissy 66-44 ; minimes gars entente/Rambouillet 54-44 ; minimes g2/Aulnay 56-55 ; minimes filles entente/Tremblay 56-57 ; benjamins entente/Croissy 52-50 ; benjamins 2/Les Lilas 12-105 ; benjamines entente/Noisy 67-41 ; poussins/Bondy 71-19. Vendredi 3 avril : championnat départemental par équipes seniors. Samedi 4 avril : championnat régional par équipes seniors. Dimanche 5 avril : championnat des jeunes par équipes, interclubs régionaux JUDO Sdus Championnat de ligue minimes samedi 28 mars à Villetaneuse champion de ligue D. Derival + 90kg, 2e S. Pires -48kg, 3e R. El-Jaouhari, 5e K. Djezzaz. QUATRE JUDOKAS du SaintDenis US se sont distingués à Villetaneuse samedi 28 mars pour les championnats de Ligue. On reconnaît sur la photo, de gauche à droite : Sandra Pirès, David Derival, Reda El Jaouhari et Khalil Djezzaz. G.R. STADE DE FRANCE (3) Résultats ATHLÉTISME Saint-Denis Émotion Semi-marathon de Saint-Witz (95) samedi 21 mars C. Daviau (seh) 8e en 1h22’40’’. 10 km de Nogent-sur-Marne (94) dimanche 22 mars D. Djaidja (seh) 212e en 39’26’’. La Vivicitta à Saint-Ouen (93) dimanche 29 mars relais 3 x 4 km 1er Saint-Denis Émotion (A. Bakari, M. Ait-Ahmed, F. Courage) ; 2e Saint-Denis Émotion (M. Bouhaza, N. Hamdi, A. Boubaya). course des 4 km 17e (course) et 1re (femme), Anissa Mehadji (JUF) en 19’42’’. marche des 4 km 205e J. Pottier (vef), 206e Brigitte Blanchard (vef), 207e P. Pottier (veh). course des 12 km 31e S. Mauro (veh) en 49’59’’, 37e K. Carver (veh) en 50’16’’, 38e D. Djaidja (she) en 50’26’’, 40e B. Mauro (jjuh) en 50’54’’, 74e C. Palmier (seh) en 55’53’’, 97e P. Martin (veh) en 58’20’’, 133e A. Schmitt (veh) en 1h01’16’’, 160e M. Desiles (vef) en 1h04’16’’, 199e N. Kok (veh) en 1h12’39’’, 211e L. Avril (vef) en 1h17’55’’. Dionysiens à l’honneur patron des Parisiens Max Guazzini prévoit pour cette journée au-delà du spectacle ovale, une affiche multiple où se côtoieront en prélude un défilé de vieilles voitures, des cascades avec Rémi Julienne, les Doriss girls du Moulin Rouge, les pompiers de Paris, les pompom girls… Sans oublier un feu d’artifice final. LE SALON du 2 roues urbain, qui s’est tenu au Stade de France pour la première fois, samedi 28 et dimanche 29 mars, a permis aux amateurs de déplacements à vélos, scooters ou petites motos de découvrir Mardi 7 avril, le Saint-Denis US TT 93 reçoit Cestas à 19 h 30 à la salle La Raquette au parc Delaune. TENNIS DE TABLE Pro A SAMEDI 4 avril, à 16 h 30 sur la pelouse du Stade de France, le Stade Français reçoit Clermont pour la 22e journée du Top 14 de rugby. Une journée importante pour les Parisiens après leur défaite face à Toulouse il y a quelques jours, alors que le Stade Français pointe à la troisième place et Clermont à la quatrième. Fidèle à sa tradition, le Un salon sur deux roues Le Sdus reçoit Epernay samedi 4 mars à 20 h à La Baleine. JUDO Stade Français-Clermont, le choc WATER-POLO Nationale 2 M FOOTBALL Sdus vétérans a Sdus/Chatou 3-1 qualifié en Coupe de Paris. vétérans c Sdus/Villemomble 1-4. 18 ans a Sdus/Boulogne 0-5. 18 ans b Sdus/Stains 0-3. 13 ans b Sdus/Romainville 2-0. 13 ans c Sdus/Audonienne 3-1. Championnats France-Lituanie, le retour MERCREDI 1 ER AVRIL à 21 h sur la pelouse du Stade de France et sur TF1, match de foot qualificatif. Après la victoire des Tricolores à l’extérieur, et le but de Ribéry à Kaunas, l’équipe de France va jouer Dimanche 5 avril à 15 h 30, Bourget FC/Cosmos FC. VOLLEY-BALL Nationale 3 STADE DE FRANCE (2) ce qui est proposé actuellement sur le marché. Original, les essais se sont déroulés dans les galeries intérieures du stade, habituellement interdites au public. D.R. Saint-Denis se fait Plaisir (à Saint-Brice) : 3 équipes du club qualifiées (benjamines, minimes filles et benjamins garçons). Le Sdus judo samedi 28 mars en championnats de Ligue. REMISE EN FORME G.R. Plusieurs cours au Sdus LE CLUB omnisports local propose de nombreuses activités de remise en forme. Au gymnase Carson-Besson, à partir du 3 avril, il ajoute des séances de sophrologie le vendredi de 20 h à 21 h. À la maison de quartier Plaine, d’autres cours se poursuivent, stretching le mardi, fitness le mercredi et gym douce le vendredi. Enfin, au Stade annexe du Stade de France, un nouveau cours de fitness est dispensé le jeudi à la mi-journée. Pour l’ensemble de ces activités, un seul numéro de téléphone : le 01 55 84 22 22. AUX CLUBS GÉRARD MONICO Calendrier RUGBY Week-end du 28 et 29 mars au Stade de France. Tournoi label b cadets samedi 28 mars à Saint-Gratien nombre de participants : 80 judokas par catégorie de poids. 2e I. Said-l’Hadj + 90kg, L. Ridolfi 5e, S. Selmi, M. Kaci-Oulhadj et B. Touzeau ne seront pas repêchés. 2e DIV seniors dimanche 29 mars à Villetaneuse A. Hanriot -81 kg 7e, M. Mofrih (junior 1) perd sur blessure la place de 5e, A. Andreazzoli (junior 2) est 7e. RUGBY Fédérale 3 Plaisir/Saint-Denis US : 9-12. TENNIS DE TABLE Championnat seniors équipe 1 dames (pré-Nationale) : victoire 28-26 face à Fontenay-sousBois 3. Classement : 2e. équipe 2 dames (pré-Régionale) : match nul 15-15 face à Livry-Gargan 1. Classement : 1er. L’équipe 2 féminine accède à la Régionale 1. équipe 2 messieurs (pré-Nationale) : victoire 34-26 face à Jouy-Vauréal 1. Classement : 1er. équipe 3 messieurs (Régionale 1) : défaite 22-38 face à Ormesson 3. Classement : 2e. équipe 4 messieurs (Départementale 1) : victoire 39-21 face à Montreuil 3. Classement : 1er. équipe 5 messieurs (Départementale 1) : résultat inconnu. équipe 6 messieurs (Départementale 2) : exempt. Classement : 1er. équipe 7 messieurs (Départementale 2) : victoire 34-26 face à Villemomble. Classement : 1er. équipe 8 messieurs (Départementale 2) : match nul 30-30 face à Aulnay 4. Classement : 3e. Championnat des jeunes équipe 1 benjamins/minimes (Youssra Mohammdi, Thibaut Metallier, Bilal Bouterbag) : victoire 17-13 face au Bourget 1. équipe 2 benjamins/minimes (Pedro Areal, Melvyn Thibaut, Mohamed Bounoua) : victoire 19-11 face aux Lilas 1. équipe 1 cadets/juniors (Donovan Correia, Yasmine Bouloussa, Aurélie Mustivar) : match nul 15-15 avec Gervaisienne 1. équipe 2 cadets/juniors (Jordan Meallier, Toni Ljepotic, Jimmy Bouvet) : défaite 10-20 face à Villepinte 2. VOLLEY-BALL Avant-Garde Nationale 3 Le Touquet/Avant-Garde Saint-Denis : 3-1. Championnat régional juniors g Avant-Garde/Le PlessisRobinson : 3-2. Championnat départemental seniors 2 Gagny/Avant-Garde : 3-0. juniors g Avant-Garde/ La Courneuve : 3-0. minimes f Avant-Garde/Villemomble : 2-1. Championnat 93-95 cadets Avant-Garde/Argenteuil : 2-0 ; Avant-Garde/Franconville : 2-1. Bravo aux cadets de l’Avant-Garde qui terminent leur parcours en devenant champions départementaux ! WATER-POLO Sdus nationale 2 messieurs Nancy/Sdus 21-2. nationale 3 messieurs Antony/Sdus 2-9. benjamins honneur Sdus/Dalmatia 5-6, Taverny/Sdus 3-7. minimes honneur Sdus/Conflans 2-2, Sdus/La-Garenne 8-9. cadets honneur Livry-Gargan/Sdus 8-9. Résultats et infos dans le JSD AMIS correspondants et responsables d’activités sportives, les résultats, annonces et infos concernant vos clubs doivent nous parvenir le lundi avant midi pour être insérés dans l’édition du mercredi de notre journal et sur le site Internet dès le lundi soir (www.lejsd.com). Ces informations peuvent nous être transmises de préférence par mail ([email protected] ou [email protected]), par Tél. : 01 55 87 26 81, ou par fax : 01 55 87 26 88. TENNIS DE TABLE La fin de saison s’annonce bien À QUATRE tours de la fin de saison, les pongistes dionysiens reçoivent mardi 7 avril leurs homologues de Cestas (localité des Landes dans la région de Bordeaux). Ils pointent respectivement aux 5e et 6e places du classement, avec un point d’écart en faveur de Saint-Denis (28 points), qui se trouve être à 9 points du leader (incontesté ?) Henebont (37 points). Tout cela pour dire que les garçons de Denis Michelotto vont à nouveau vivre, et avec eux le public attendu à La Raquette, une soirée intense. Bientôt le jubilé Jean-Claude Mollet Le 24 mars, en déplacement à Caen, le Saint-Denis US TT 93 s’est contenté d’un 3-3 sur le dernier du tableau. La suite s’écrira donc ce mardi, avec au moins une certitude. Après un début de saison (et un retour en Pro A) difficile, qui a vu les Dionysiens porter la lanterne rouge sur un bout du chemin, le feu est passé au vert. Décomplexés, les locaux ont alors commencé à faire entendre leur petite musique, jusqu’à asseoir leur présence au milieu du tableau, et en défendant leur maintien avec tact et maîtrise. Car il est assez vite apparu que leur originalité réside notamment dans leur esprit d’équipe, avec des joueurs dont la personnalité se complète. Une méthode que l’équipe de la saison prochaine sera bien inspirée de s’approprier, même si l’on croit savoir que la composition 2009-2010 ne sera plus celle d’aujourd’hui. On devrait pouvoir en dire davantage dans les prochaines semaines, alors que se profile pour le club un événement important, les 25 et 26 avril. Ce sera le jubilé JeanClaude Mollet, dirigeant du club et de la fédération française, qui fêtera là ses 50 ans au Saint-Denis US TT. Un joli ping dont nous reparlerons. Bien évidemment. G.R. � Salle La Raquette dans le parc des sports Auguste-Delaune. Pour en savoir plus : http://www.sdustt93.fr/ JSD n° 783 du 1er au 7 avril 2009 13 portrait services Foch, ÉPINAY-SUR-SEINE, 0148264069. Pour tout renseignement sur les gardes des médecins et pharmaciens, appelez le commissariat au 01 49 71 80 00. MENUS SCOLAIRES ET CENTRES DE LOISIRS DEMANDES D’EMPLOI Mercredi 1er avril Jeune femme avec expérience cherche enfants à garder et heures de ménage. 0627048405. Dame sérieuse cherche enfants ou bébés à garder occasionnellement le soir, bons soins assurés. 0148271563 ou 0698217612. Femme cherche heures de ménage, repassage, garde d’enfants, mercredi et vacances scolaires et/ou aide à personne âgée. 0646280593. Jeudi 2 avril Jeune homme sérieux cherche heures de ménage, nettoyage escaliers, poubelles. 0617568642. Femme sérieuse cherche heures de ménage ou garde d’enfants samedi et dimanche. 0603413269. Dame sérieuse cherche enfants ou bébés à garder à son domicile, amplitude de 6 h à 21h. 0672549308. Jeune professeur donne cours de maths, physique, chimie aux élèves du primaire jusqu’au bac S, révisions et remise à niveau. 0617180547. Femme dynamique cherche à s’occuper de personnes âgées, invalides ou enfants, heures de ménage et repassage. 0614266108. ACHATS/VENTES Homme cherche travail ménage, cuisine, course… 0685297806. Animatrice en maternelle cherche baby-sitting l’après-midi ou soir. 0683690513. chou rouge en vinaigrette, rôti de dinde sauce forestière, blé au beurre, cantal, crème renversée. concombres sauce bulgare, steak haché sauce au poivre, petits pois, mi-chèvre, glace. Vendredi 3 avril salade thon et maïs, quenelles de brochet sauce Nantua, épinards et beurre fondu, yaourts aux fruits, kiwi. Lundi 6 avril salade coleslaw, navarin d’agneau, printanière de légumes, tomme, pâtisserie de Pâques. Mardi 7 avril chou-fleur vinaigrette, poulet rôti, potatoes, petit suisse fruité, prune. Mercredi 8 avril thon, maïs et concombres en dès sauce vinaigrette, steak haché, brocolis, camembert, banane. Jeune femme cherche enfants à garder ou à accompagner à l’école et activités, secteur Puy-Pensot, JBS et Jean-Vilar, heures de repassage. 0142437285. Jeudi 9 avril tomate vinaigrette, filet de poisson sauce dieppoise, riz cantonnais, yaourt nature + sucre, compote de poire. Femme auxiliaire de vie depuis 11 ans peut garder personne âgée la nuit. 0618960935. ANNONCEURS pour vos annonces publicitaires La viande de bœuf proposée dans les plats est d’origine française, animaux nés, élevés et abattus en France. La direction de la restauration se réserve le droit de modifier le menu à tout moment en raison des fluctuations des marchés et des effectifs. CONTACTEZ : Martine Desax 01 42 43 12 12 Vds gazinière Ariston C65P6XF inox 4 foyers + four électrique chaleur tournante, bon état, 250€; porte intérieure bois peinte blanc 204 x 72,5 avec petits carreaux, gonds gauche, 50 €; WC cuvette, 20 €. 0661007210. Vds mallette neuve de couteaux de cuisine professionnels, 80 €. 0667553501. Vds mezzanine métallique 2 places avec plateau bureau 200 €; 2 caissons de rangement mélaminés bleu de 2 et 4 cases, 60 €; chaise tube chrome, coque transparente, 45 €. 0142434539. Vds table de salle à manger basque + 6 chaises paille, 100 €; armoire secrétaire rustique, 50 €; bibliothèque rustique, 50 €. 0620335355 ou 0148202031. Vds machine à café professionnelle; synthé oriental neuf, 800 €; chauffage gaz, 35 €; vélo course, 40 €. 0685297806. Vds lot VHS neufs, 1 € pièce; sacs à main, 3 € pièce; lot carrelage miroir neufs 30x30. 0616129313. Vds TV Philips cathodique 66 cm, 80 €; table basse bouleau, 15 €; chaussures Derby noires T43, 35 €; chaussures sécurité noires T41, 25 €. 0674997366. Vds caddie, 5 €; cage perruche, 10 €; canne à pêche, 10 €; chatière osier, 5 €; combinaison, 5 €; micro-ondes Samsung, 15 €; lave-linge Brandt, 100 €; duvet montagne, 5 €. 0646296058. Vds poêle à charbon bon état, 200 €. 0646248813. Vds 3 casseroles cuivre, 50 €; ménagère dorée fin, 40 €; collection de 100 cartes postales anciennes, 60 €. 0148220814. Fabrice POULARD, qui a officié comme Gestionnaire de copropriétés sur Saint Denis durant 8 ans, dans tous les quartiers de Saint Denis : de celui de la gare à celui de la Plaine Saint Denis, en passant par le Centre et Pleyel, vous informe de l’ouverture de son Cabinet. Le Cabinet MOSTIMO, 22 Bis Boulevard Carnot à Saint Denis (à côté du concessionnaire Mercédès), véritable Syndic de proximité, est donc à votre disposition pour répondre à vos demandes ou vous recevoir à votre convenance. La politique de gestion du Cabinet MOSTIMO a vocation de gérer en « Bon père de famille », dans la transparence, le dialogue et la disponibilité. CABINET MOSTIMO Tél : 01 48 22 16 60 - Fax : 01 48 22 17 02 email : [email protected] 14 JSD n° 783 du 1er au 7 avril 2009 Vds hotte design à extraction avec moteur, 150 €; plan de travail Ikea + évier inox + mitigeur inox, 130 €; lavabo céramique Villeroy & Boch + robinetterie Grohé, 70 €; portes coulissantes blanches + rails pour placard/dressing 2 vantaux, 60 €; étagère DVD, bibliothèque wenge, 12 €; bibliothèque noire, 12 €; meuble TV bois exotique, 150 €; bouilloire Ikea inox, 10 €; tricycle Berchet, 15 €; 4 pieds gris argent pour bar cuisine ou plan de travail, 15 €; PC AMD Athlon XP2800 + écran plat Samsung 17’’, factures disponibles, 350 €; PC AMD Athlon + écran plat 17’’, 250 €. 0622202869 ou 0148091402 après 20 h. DIVERS Cherche une personne pour donner cours de maths niveau terminale. 0951013619. Petites annonces gratuites : recherche d’emploi, offre de services, achat et vente d’objets divers… Les faire parvenir sur papier libre par courrier ou en les déposant au Journal de Saint-Denis, 59 rue de la République, 93200 Saint-Denis, ou par mail : [email protected] BON À SAVOIR Du côté des jardins La tulipe C’est la pleine saison des tulipes. Leur brillante floraison va du blanc jusqu’au ton presque noir en passant par une palette rose, rouge, violet, jaune en fleur unie. Elle peut être également bicolore, striée avec des diversités de forme. Sa rusticité en fait une plante de premier plan pour la décoration des jardins, des rocailles ou en fleurs coupées. C’est une plante à bulbe tuniqué avec une tige florale allant de 20 à 80 cm suivant les variétés. La plantation se fait comme pour les narcisses ou jacinthes dès septembre octobre et jusqu’en novembre. Les bulbes sont enterrés de 8 à 10 cm selon leur grosseur. Pour la conservation des bulbes, la suppression des fleurs après floraison est indispensable, leur arrachage ne se fait que lorsque les feuilles sont jaunies et les bulbes doivent être conservés dans un endroit sec et aéré. En pleine terre, associez avec des bisannuelles basses : pensée, myosotis, violette… Pour la culture en pot, mettre dans un pot de 10 cm de diamètre 5 à 6 bulbes, leur sommet affleurant la surface dans un mélange de 1/3 de terre, 1/3 de terreau et 1/3 de sable. Mettre le pot en pleine terre pendant 5 à 6 semaines afin que les racines soient bien développées (l’action de la gelée est souhaitée car bénéfique). Il suffit alors de rentrer le pot à une température modérée. Le type commun est originaire de l’Orient et quelques espèces botaniques ont servi par hybridation à l’obtention de certaines races. Les variétés sont nombreuses : simples ou doubles hâtives, les Darwin, Triomphe, fleur de Lis, Rembrandt, dragonnes ou perroquet, botaniques, hybrides… Les 25 et 26 avril, au parc de la Légion d’honneur, vous pourrez admirer près de 90 000 tulipes lors de la Fête des tulipes qui fêtera ses 20 ans. Notre Association vendra comme d’habitude des tulipes et nous vous attendons sur notre stand. Jean-Claude Segonnes, Saint-Denis ville verte ville fleurie Le rendez-vous des retraités Rencontres musicales Frédérique et Séverine de la médiathèque proposent de découvrir la vie d’un artiste, d’écouter et de chanter ses plus grands succès. Autour de Luis Mariano le vendredi 3 avril à 15 h, résidence Dionysia. Pierre Flament Fenêtre sur le pacifisme CE QU’IL AIME, c’est ouvrir des fenêtres. Et, à 62 ans, il n’a pas fini d’en ouvrir. La première, c’était en 1963. Jusqu’alors, Pierre Flament sentait bien qu’il appartenait à la classe ouvrière et avait fait siennes des valeurs chrétiennes et humanistes reçues au fil des rencontres, mais n’était guère disposé à l’action. Il raconte la suite : « J’étais comptable dans un cabinet. Je m’y plaisais beaucoup, mais tout le monde fumait. Lorsque j’en ai parlé à la JOC (Jeunesse ouvrière chrétienne), à laquelle je venais d’adhérer et qui menait alors une campagne pour la santé, ils m’ont encouragé à demander d’ouvrir la fenêtre. J’étais terrorisé. Il m’a fallu des jours, mais je l’ai fait ! » C’est ainsi que Pierre Flament s’est senti capable d’agir. « La JOC m’a révélé, elle m’a montré que la vie d’un jeune travailleur vaut tout l’or du monde, donc la mienne et celle de mes copains aussi. » Deuxième fenêtre ouverte, le 13 mai 1968. « Personne ne faisait grève au cabinet. Une amie m’a dit : “Tu ne peux pas ne pas aller à la manif !” J’ai fait grève, seul, et j’y suis allé. » Pierre Flament est un homme d’une convic- tion intense, d’une obstination à agir inébranlable, nourri d’un humanisme chrétien qui le fait considérer qu’un homme vaut un homme et que l’action commence par soi-même et par ses proches. « Je me refuse à dire que je n’y peux rien. Si je ne militais pas, je serais mal dans ma peau. » En 1972, il se marie avec Monique, rencontrée à la JOC, passe à l’AOC (Action catholique ouvrière) et entre comme comptable dans une usine de peinture à Stains. Là, il adhère à la CGT, milite encore et toujours, devient dirigeant régional, continue inlassablement, avec chaleur et enthousiasme, à ouvrir des fenêtres sur les autres. En 1981, il est muté à la Défense où il a un choc. « Je quittais une vie sociale intense pour un monde de l’avoir et du pouvoir, où des décisions de fermeture d’usines peuvent se prendre dans l’ascenseur. » Dans la tour où il travaille, ils sont deux syndiqués. Il y restera jusqu’à la préretraite, en 2004, militant toujours, fidèle à ses idées, les enracinant sans cesse, touché par l’humain, où qu’il soit. Et puis il y a la paix. Sans doute la plus grande fenêtre de Pierre. Qu’il ouvre et rouvre sans cesse depuis qu’il a adhéré au Mouvement de la Paix voici plus de vingtcinq ans. Il participe à des délégations en Israël et Palestine, au Forum social mondial où la phrase « un autre monde est possible » lui apparaît prophétique. En 1987, l’Arbre de la Paix est planté, place Victor-Hugo, où il se déploie toujours, orné d’une plaque, survivant aux travaux. « Et il est dramatiquement d’ac« La paix, tualité », souce n’est pas que pire-t-il, à l’envers de quelques la guerre, c’est la jours de l’oujustice, l’égalité, verture de la solidarité, l’exposition il faut la cultiver, consacrée aux agir tous 60 ans du les jours… » Mouvement de la Paix (1). « La paix, ce n’est pas que l’envers de la guerre, c’est la justice, l’égalité, la solidarité, il faut la cultiver, prendre le temps pour que les gens se respectent, agir tous les jours… » Une belle fenêtre sur le monde. À ouvrir pour ne plus jamais la refermer. GÉRARD MONICO NUMÉROS utiles mairie place Victor-Hugo, 01 49 33 66 66, www.ville-saint-denis.fr plaine commune communauté d’agglomération 21, avenue Jules-Rimet, 01 55 93 55 55, www.plainecommune.fr hôpital 01 42 35 61 40 Samu 15 commissariat 17 ou 01 49 71 80 00 gendarmerie 01 48 29 64 38 police municipale 01 49 33 63 06, 12/14 passage de l’Aqueduc, du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 13 h à 17 h pompiers 18 ou 01 48 13 85 28 centre antipoison 01 40 05 48 48 sida info service (24 h/24 h) : 08 00 84 08 00 drogues alcool tabac info service (24 h/24 h) 0 800 23 13 13 alcooliques anonymes (24 h/24 h) 01 43 25 75 00 maison de la justice et du droit 01 55 84 05 30 plaine commune promotion www.plainecommunepromotion.com allo agglo ! (propreté, voirie, éclairage public, circulation, espaces verts, assainissement) 0 800 074 904 (appel gratuit) office de tourisme 1, rue de la République, 01 55 87 08 70 gare sncf 01 48 20 96 65 taxis Église neuve : 01 48 20 00 00 Porte de Paris 01 48 20 02 82 dépannage soir et week-end edf 0 810 333 192 gdf 0 810 433 192 eau 0 811 900 900 la poste Barbusse-Diez : 01 49 71 59 10 Bureau principal : 01 49 40 14 30 République : 01 55 84 02 30 Franc-Moisin : 01 48 13 96 00 Floréal : 01 55 83 01 90 Plaine : 01 49 98 14 42 médecins de garde SUR, Tél. : 15. pharmacies de garde 5 avril : Charbit, 85, avenue Gabriel-Péri, SAINT-OUEN, 0140 11 02 52, ou Hostelet-Vallon, 53, boulevard Benoît Lagarrigue � (1) Du 1er au 11 avril au centre administratif (lire page 4). Le 1er Club de remise en forme de la Plaine Saint-Denis Salle de musculation, (programmes personnalisés) espace cardio training, (steppers, tapis de course, rameurs, vélos, elliptiques, AMT…) cours collectifs, Body pump, body attack, abdo fessiers, cycling, karaté, yoga… et aussi Sauna, Hammam, et salle de gommage. POWER PLATE, coaching personnalisé. Offre spéciale ouverture Présence d’un professeur diplômé de l’ouverture à la fermeture sur le plateau de musculation � Entrée librerenseignements complémentaires, contacter la médiathèque (4, place de la Légion-d’honneur) au 01 49 33 92 40. Sortie au bowling Porte-de-la-Chapelle le vendredi 10 avril à 14 h 30. � Inscriptionsau 01 49 33 71 75/01 49 33 69 74. Rendez-vous directement sur place, 6, avenue Porte-de-la-Chapelle. Participation : 2,50€ la partie (règlement sur place). Bal du muguet avec orchestre le mercredi 29 avril à partir de 14 h 30 à la résidence Basilique. � Inscriptionsà la résidence le 7 avril de 14 h à 16 h. Participation de 4,50 € pour les Dionysiens, (6,10 € pour les non Dionysiens. Séjour vacances Un séjour au centre de vacances Montrem en Périgord sera organisé du lundi 7 au lundi 21 septembre et sera présenté à la résidence Basilique, le jeudi 2 avril à 15 h. Renseignements au 01 49 33 71 75. Retrouvez dès le vendredi sur notre site www.lejsd.com notre rubrique « Bon à savoir » et les menus des écoles et des centres de loisirs. Rédaction 59 rue de la République. 93200 Saint-Denis. Tél. : 01 55 87 26 80. Fax : 01 55 87 26 88. Mail : [email protected] Site : http://www.lejsd.com Directeur de la publication Gilles Hénique. Directeur, directeur de la rédaction Dominique Sanchez : 01 55 87 26 80, [email protected] Rédacteur en chef adjoint Gérald Rossi : 01 55 87 26 81, [email protected] Administratrice Fyrial Lombry-Serraf : 01 55 87 26 80, [email protected] Secrétaire de rédaction Patricia Da Silva Castro : 01 55 87 26 80, [email protected] Maquettiste Véronique Le Coustumer : 01 55 87 26 80, [email protected] Rédacteurs : Benoît Lagarrigue : 01 55 87 26 84, [email protected] ; Marylène Lenfant : 01 55 87 26 82, [email protected]. Photographes : Yann Mambert : 01 55 87 26 86, [email protected] ; Gérard Monico : 01 55 87 26 86, [email protected] Pré-presse, édition, impression PSD. Diffusion Établissement Petit 01 43 52 42 05. Publicité Martine De Sax 01 42 43 12 12. Tirage 47 000 exemplaires (sur papier recyclé). Numéro de commission paritaire en cours. Abonnement annuel : 23 € ; chèque à l’ordre de « Communiquer à Saint-Denis ». www.gymplaineform.fr 01 48 20 22 00 7, rue Fraizier 93210 La Plaine Saint-Denis de 8h à 21h du lundi au vendredi, de 9h30 à 18h le samedi et de 9h30 à 13h le dimanche. * Offre valable pour les 100 premiers inscrits. Hors frais d’inscription. Abonnement annuel de base* JSD n° 783 du 1er au 7 avril 2009 15