Le Parisien Troc des Livres
Transcription
Le Parisien Troc des Livres
Yvelines Le Parisien / Vendredi 1 er février 2013 20 HOUDAN Achères. Un moyen d’animation inédit en construction Marchezaisveutrejoindrel’intercommunalitéduPayshoudanais Levillaged’Eure-et-Loirveut serapprocherdesYvelines Une ludoroulotte réalisée par des jeunes de la ville epuis lundi et jusqu’à ce soir, des jeunes de la ville d’Achères en chantier D éducatif participent à l’habillage intérieur d’une ludoroulotte pour les habitants. C’est la seconde opération de ce type. En décembre dernier, d’autres jeunes (notre photo) avaient construit l’armature principale de ce véhicule, qui sera tiré par deux chevaux de trait et qui circulera de quartier en quartier avant l’été prochain. Des animations ludiques et pédagogiques à destination des familles y seront proposées. Ce stage, organisé au château des scouts de France à Jambville, est, comme le précédent, encadré par une association spécialisée dans le domaine de la prévention. Il s’achèvera le vendredi 1er février. Un troisième et dernier aura lieu prochainement afin de peindre et de décorer la ludoroulotte. Élancourt. Une école bilingue ouvrira en mars Bientôt des cours d’anglais pour les petits de 1 an ébut mars, les Petits Bilingues arrivent à Elancourt. Cette école privée D d’anglais proposera des ateliers pour les tout-petits dès 1 an et jusqu’à 12 ans dans les anciens locaux de l’école Sainte-Thérèse à côté du centre social à partir du 4 mars. Regroupés par tranches d’âge et non par niveau, les enfants pourront échanger autour d’activités ludiques, artistiques et sportives et toujours en anglais. Les groupes n’excéderont pas 10 à 12 élèves et seront animés par des intervenants anglophones pour des séances d’une à deux heures. Les enfants pourront être inscrits à l’année ou pour des stages durant les vacances. Les horaires seront déterminés en fonction des demandes, les mercredis, samedis et après l’école. « Les Petits Bilingues », 3, allée Guy-Boniface à Elancourt. Informations et inscriptions : 01.40.12.12.12. Portes ouvertes les samedis 16 et 23 février et 2 mars, de 10 heures à 12 heures. Plaisir. Organisée par l’association des résidants du Plateau-des-Gâtines Une journée pour échanger livres, CD et DVD est la troisième année que l’Association des résidants du Plateau-desC’ Gâtines (ARGPP) organise son opération Troc de livres. Demain de 10 heures à 17 heures à la salle des fêtes des Gâtines, 2564, rue JulesRégnier, vous pourrez venir avec des livres en tout genre mais aussi CD ou DVD. Ils seront convertis en points, qui pourront être échangés contre d’autres livres. « Le principe est ultra simple, l’ambiance super conviviale, et cela permet de donner une seconde vie à nos ouvrages », précise l’association. L’an dernier, plus de 1 000 ouvrages avaient été échangés. Nouveauté en 2013, outre les habituels coins café et coin enfants : un petit coin coups de cœur pour orienter les lecteurs vers des ouvrages qui ont plu à leurs anciens propriétaires. La Verrière. Au Scarabée le 15 février Découvrez le nouveau spectacle de Catherine Lara cela devait être une reprise de ses Iunenitialement, meilleurs titres en trio acoustique. Finalement, c’est grande première à laquelle Catherine Lara conviera (LP/Frédéric Dugit.) les spectateurs le 15 février dans la salle du Scarabée à La Verrière. L’interprète de « la Rockeuse de diamant » y présentera ce soir-là son nouveau spectacle, « Au cœur de l’âme yiddish » avec le Sirba Octet, en avant-première des dates parisiennes prévues à l’Alhambra en avril. La salle sera en configuration restreinte de 270 places, la moitié d’entre elles sont encore en vente. Vendredi 15 février, 20 h 30 au Scarabée, 7, avenue du Général-Leclerc à La Verrière. Tarif : 12 € et 15 €. Rens. : 01.30.13.87.40. (LP. LMT) L a province tourne la tête vers la région parisienne. Le 8 février, les conseillers municipaux de Marchezais, un village d’Eureet-Loir proche de Dreux, devront se prononcer sur leur adhésion à la communauté de communes du Pays houdanais (CCPH), dont le siège est situé dans les Yvelines. Dans les faits, il ne s’agit pas de quitter administrativement le champêtre « 28 » pour le « 78 », mais de profiter des services offerts par la région houdanaise dans le cadre d’une intercommunalité. En dehors des calculs politiques, cette initiative traduit, une fois de plus, l’avènement de la troisième couronne, cette grande banlieue située aux portes de l’Ile-de-France. « Nous sommes aujourd’hui rattachés à la communauté de communes les Villages du Drouais selon des critères liés au bassin de vie. Mais ces critères sont erronés, estime le maire (SE) de Marchezais, Jérôme Depondt. Le bassin de vie de mes habitants, c’est les Yvelines. Ils font leurs courses à Houdan, vont chez le médecin dans les Yvelines et travaillent en région parisienne, à SaintQuentin-en-Yvelines ou à Paris. » “ Nous n’intégrerons pas Marchezais. »” Jean-Jacques Mansat, nouveau président (SE) de la CCPH. Paradoxalement, la région houdanaise garde une image rurale plus prononcée que Dreux dont la population est aussi bigarrée qu’à Mantes-la-Jolie. Ce paramètre renforce l’attachement des habitants à Houdan. « L’identité de cette commune leur correspond mieux », dit pudiquement le maire. Mais pour se marier, il faut être deux. Si la communauté de communes du Pays houdanais intègre déjà le principe de la « troisième couronne » en comptant cinq villages de l’Eureet-Loir dans ses rangs, Marchezais n’est pas forcément le bienvenu. « Il existe une dynamique différente entre nos deux départements, c’est vrai et cela peut attirer les communes d’Eure-et-Loir, pense Jean-Jacques Mansat, nouveau président (SE) de MANTES-LA-JOLIE Marchezais,hiermatin.Leconseilmunicipaldecevillaged’Eure-et-Loirdoitse prononcerdanslesprochainsjourssursonavenirauseind’uneintercommunalité. LemairepenchefranchementducôtédesYvelines. (LP/MG.) la CCPH. Mais nous avons déjà eu des discussions sur le sujet : nous n’intégrerons pas Marchezais. » Seulement, et de façon beaucoup plus large, le problème semble dépasser le seul cadre de l’intercom- munalité. Interrogé sur l’opportunité — impossible aujourd’hui — de rejoindre le département des Yvelines, le maire de Marchezais répond : « Ça mériterait réflexion. » MEHDI GHERDANE Les habitants ont un pied à Paris M archezais compte 300 habitants… sur le papier. La journée, le village a des allures de ville morte. On n’y croise personne. Les piétons sont rares, les véhicules pressés de rejoindre la N 12 voisine qui les guidera vers Paris ou Saint-Quentin-en-Yvelines. On est en province. Les silos, les longères en tuiles de pays, les engins agricoles le rappellent. Mais à l’intérieur des maisons en vieilles pierres, c’est tout autre. « Je comprends la logique du maire, témoigne Christelle, 40 ans. Ici, les habitants ont le regard tourné vers Paris. Moi-même j’y travaille. Ma voisine est salariée à Trappes. Et le matin, la N 12 est encombrée de voitures qui se rendent vers Vélizy ou la capitale », confie cette fonctionnaire. En sortant des ruelles silencieuses, on aperçoit des lotissements en construction. « Pour les anciens, ce sont des étrangers qui s’installent ici ! » rigole une habitante. Comprendre étrangers au village. Arrivée il y a trois ans dans la commune, Bérengère est elle aussi une « Parisienne ». Elle vivait auparavant dans le Val-d’Oise et son mari travaille à Vélizy. « Mes courses, je les fais dans le secteur. Mais si je dois aller chez le dentiste, je vais à Mantes-la-Jolie. En fait, nous sommes à cheval sur deux régions. » M.G. L’électiondeFrançoisHollandeachangéladonne L’embarrasdessocialistes surledossierdel’hôpital I l y a quelques mois, les socialistes locaux faisaient de la défense de l’hôpital de Mantes-la-Jolie un sujet de lutte et de contestation locales. L’objectif n’a pas changé : dénoncer la fermeture de certains servicesdecetétablissementetempêcher que le partenariat public-privé ne nuise à l’offre de soins. Mais l’arrivée du PS au gouvernement a changé la nature du mouvement. « Nous sommes un peu gênés, car nous avons un devoir de solidarité envers le gouvernement, reconnaît franchement Patrick Lefoulon, premier adjoint au maire (PS) de Mantes- la-Ville et médecin généraliste. Nous sommes toujours mobilisés, mais notre discours se heurte aux réalités économiques. » Du coup, quelques critiques commencent à poindre sur la supposée démobilisation de la gauche. Un récent appel d’offres consacré au partenariat public-privé a ainsi été validéparleconseildesurveillancede l’établissement… qui compte des élus socialistes. « Soit ils se prononcent favorablement, soit le sujet ne leur a pas été soumis et il est illogique que ces membres se contentent d’un rôle de potiche. Mais tous les élus, de tous bords, du conseil de surveillance sont en cause », dit Marc Jammet, conseiller municipal (PC) de Mantes-la-Jolie et membre du comité de défense. L’élection de Françoise DescampsCrosnier (PS) à la tête de la circonscription a pourtant permis plusieurs avancées. L’élue est notamment intervenue auprès du cabinet du ministre de la Santé pour organiser un rendez-vous avec le comité de défense. « Sur le fond, rien ne change. Je travaille activement sur ce dossier, confie-t-elle. Je vais d’ailleurs bientôt rencontrer le comité de soutien. » M.G.