Le Faubourg Saint-Antoine et ses « faux ouvriers »
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Le Faubourg Saint-Antoine et ses « faux ouvriers »
Table INTRODUCTION 9 PREMIÈRE PARTIE LE FAUBOURG SAINT-ANTOINE : LA LIBERTÉ DU TRAVAIL À PARIS AUX XVIIe ET XVIIIe SIÈCLES 13 Chapitre 1 : L’Est parisien artisanal et populaire Espace ouvrier, espace redouté ? La perception des contemporains La formation du faubourg Saint-Antoine (1607-1657) Développement et peuplement (1657-1725) Des ouvriers prompts à la révolte (1725-1791) ? Gens de métier, peuple du faubourg Saint-Antoine Propriétaires, locataires et habitants du faubourg Bans et contrats de mariage La population d’après la police 17 18 18 22 28 38 41 57 67 Chapitre 2 : Le privilège des artisans du faubourg Saint-Antoine Un asile pour les pauvres ouvriers (1642-1657) D’un lieu privilégié en marge au principal lieu de travail privilégié de Paris (1657-1716) Les polémiques et le statu quo (1716-1791) 72 73 Chapitre 3 : L’insertion du faubourg Saint-Antoine dans le monde du travail parisien L’avantage donné aux communautés de métier Colbert et les corporations en 1668 Une organisation indispensable à la police économique… … à la paix sociale et aux finances royales Une organisation contestée au XVIIIe siècle La multiplicité des lieux de travail privilégiés Hors les contraintes spatiales 399 77 85 96 96 97 99 101 104 108 109 Les lieux pour gagner la maîtrise Les lieux de franchise 111 113 DEUXIÈME PARTIE LA LIBERTÉ DES ARTISANS DU FAUBOURG SAINT-ANTOINE AU RISQUE DE LA PRATIQUE 127 Chapitre 4 : « La liberté de mal faire » ? Des produits les plus courants aux produits les plus réputés La chaîne des métiers et des artisans indépendants Les produits manufacturés Un espace propice aux innovations 132 133 133 144 159 Chapitre 5 : Un creuset artisanal Artisans étrangers et provinciaux De nombreux ébénistes étrangers Les artisans provinciaux Le cas des artisans protestants Maîtres, compagnons et apprentis de la ville 166 166 167 172 173 177 Chapitre 6 : Des « faux ouvriers » à l’écart des communautés de métier ? Des alloués et des apprentis Mesures, définitions et réalités Contrats et pratiques : une multiplicité de situations De « vrais » maîtres et des jurés dans l’ombre des « faux ouvriers » Distinguer le vrai du faux Les « vrais » maîtres du faubourg Saint-Antoine Des jurés dans le faubourg Saint-Antoine Un « refuge » pour les compagnons parisiens ? La difficile utilisation des renseignements sur les salaires Les conflits entre les compagnons et les maîtres Chapitre 7 : Conflits et accords avec les maîtres parisiens Affronter les jurés : les saisies de marchandises Nombre et motifs Plusieurs déroulements possibles La défense des ouvriers saisis S’accorder avec les maîtres parisiens Locations de maîtrise et protections illicites 400 181 182 182 188 197 197 199 203 207 208 211 219 220 220 224 235 238 238 Les relations commerciales courantes Le même refus d’une concurrence non réglementée 243 250 TROISIÈME PARTIE TRAJECTOIRES D’ARTISANS : SINGULARITÉ ET EXEMPLARITÉ D’UNE LIBERTÉ ORDINAIRE Chapitre 8 : La liberté au faubourg Saint-Antoine, faute de mieux ? Des critères de réussite et d’échec Diversité des parcours, choix des possibles Les parcours individuels Les parcours familiaux Des parcours singuliers, des parcours exemplaires Homogénéité des parcours : tapissiers marchands de meubles et potiers de terre Hétérogénéité des trajectoires : menuisiers-ébénistes et fabricants de bas au métier 259 263 264 268 269 279 304 304 311 Chapitre 9 : Solidarités et tensions partagées L’atelier et ses abords Les querelles entre maîtres Maîtres et compagnons entre complicité et défiance L’ingratitude des alloués et des apprentis Des compagnons qui taisent leurs conflits ? La famille Le voisinage 326 328 328 330 333 335 336 341 Chapitre 10 : Un encadrement limité Le commissaire de police et son quartier La paroisse et le secours des « pauvres » 347 347 351 CONCLUSION SOURCES ET BIBLIOGRAPHIE ANNEXES 401 361 367 388