FICHE DE TRAVAIL : la littérature du moyen âge à nos jours LA

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FICHE DE TRAVAIL : la littérature du moyen âge à nos jours LA
FICHE DE TRAVAIL : la littérature du moyen âge à nos jours
LA LITTÉRATURE DU MOYEN ÂGE
1. La chanson de geste
(XIIème siècle)
- La Chanson de Roland ;
Ce poème de 4002 vers de dix syllabes relate l’histoire de Charlemagne et
de son neveu Roland tombé dans un piège tendu par le traître Ganelon à
Roncevaux (et ce ne sont plus des brigands basques (donc chrétiens), mais
des Sarrasins qui attaquent l’arrière-garde des chevaliers francs ;
exaltant ainsi la guerre Sainte). Son immense succès a cautionné non
seulement la plupart des autres chansons de gestes, mais aussi notre vision
de l’époque de Charlemagne : le chef pieux, autoritaire et bon ; le
chevalier désintéressé, profondément humain.
2. La littérature courtoise (le fin amor)
- Tristan et Iseut (Iseult)
La légende de Tristan et Iseut, grand mythe de la littérature courtoise, va
immortaliser définitivement l’image occidentale de l’amour fou et
malheureux. Introduit en France sous forme de lais, il s’est surtout
imposé grâce à Bréri, jongleur gallois de la cours de Poitiers. Tout au
long du XIIème siècle, le personnage de Tristan sera le sujet d’œuvres
littéraires nombreuses, souvent anonymes. Il nous est parvenu deux versions
lacunaires de cette légende : celle de Béroul, et celle de Thomas, ainsi
que d’autres telles que la Folie Tristan dite de Berne, et la Folie
Tristan dite d’Oxford
- Les lais de Marie de France
- Chrétien de Troyes
et le cycle du Graal
L’œuvre de Chrétien de Troyes s’échelonne entre 1160 et 1190.
L’essentiel en est constituer par des romans en vers tels Le chevalier
au Lion, Lancelot ou le Chevalier à la Charrette, et surtout le Conte
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du Graal qui a eu une influence considérable sur l’ensemble du Moyen
âge.
Très imprégné de l’idéologie courtoise, Chrétien s’inspire surtout du
cycle des légendes du roi Arthur. Les chevaliers Yvain, puis Lancelot
incarnent des hommes convertis à la générosité et à la pitié.
-
Le Roman de la Rose
Le Roman de la Rose est un vaste poème de 22000 vers, le plus grand
texte d’oïl. Commencé par Guillaume de Lorris (vers 1235), il est
achevé par Jean de Meung.
3. La littérature parodique
- Le Roman de Renard (1175-1250)
- Les fabliaux
4. La littérature historique
Trois auteurs ont largement marqué cette littérature : Villehardouin
rédige entre 1207 et 1213 La Conquête de Constantinople, Joinville (12241317) écrit pendant plus de trente ans, un Livre des saintes paroles et
bons faits de notre saint roi Louis, et Froissart (1337-1410) qui est l’
auteur des Chroniques.
Si les premiers relatent les
croisades auxquelles ils ont participé
(Villehardouin part à la quatrième croisade, Joinville prit part à la
septième), Froissart donne une vision historique de la guerre de cents.
Après la défaite de Crécy en 1346, il continue de vivre dans la nostalgie
de la grandeur passée des chevaliers et de leur idéologie devenue
inadaptée.
Un quatrième est reconnu pour ses Mémoires : Commynes (1447-1511)
5. Le théâtre comique médiéval
Ce n’est que tardivement (vers le milieu du XVe siècle) que le théâtre
médiéval constituera un genre reconnu comme tel.
On retient deux grands genre : la farce et la sotie (ou sottie) qui est un
genre plus long que la farce et plus complexe : les dialogues peuvent y
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frôler la démesure ; la volonté de moraliser y reste très sensible ;
l’action peut paraître confuse. Les acteurs/personnages portent un bonnet
à oreille qui les fait reconnaître comme sots, c’est-à-dire comme des
« fous » qui ont le droit de tout dire sans risquer d’être inquiété.
- Le Jeu de la Feuillée d’Adam de la Halle
- Le Jeu Robin et Marion (1285 environ) d’Adam le Bossu
- Farce de Maître Pathelin, écrit anonyme
6. Le théâtre religieux
- Les Mystères, tel Le Jeu de Saint-Nicolas (1199) de jean
Ils étaient le plus souvent anonymes
Bodel
- Arnoul Gréban (vers 1420-1470) a composé un Mystère de la
Passion monumental (34425 vers)
- Jean Michel a repris des milliers devers de Gréban pour son
Mystère de la Passion, dit « Passion d’Angers »
7. L’art lyrique : les premiers poètes
- les troubadours (de langue d’oc, de la France du Sud) et les
trouvères (de langue d’oïl de la France du Nord), et restent pour la
plupart anonymes. Quelques troubadours reconnus de la première
génération : Guillaume d’Aquitaine, Jaufré Rudel, lui aussi
aristocrate, et Arnaut Daniel. Les grands héritiers sont : Bernard de
Ventadour (Ventadom en occitan) , Bertran de Born
- Rutebeuf (mort vers 1280)
Il s’est illustré dans l’écriture de Mystères et de ballades
« Que sont mes amis devenus »
- Christine de Pisan (1364-1430)
Elle a écrit de nombreuses ballades
« Seulette et seulette veut être » écrit –elle à la mort de son
mari
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- Charles d’Orléans (1394-1465)
Il est l’auteur de nombreux rondeaux
« Le temps a laissé son manteau
De vent de froidure et de pluie »
- François Villon
Auteur de deux Testament (Le grand Testament et Le petit Testament)
et de ballades telle La Ballade des pendus
« Ci-gît et dort en ce sollier
Qu’amour occit en son rayon
Un pauvre petit écolier
Qui fut nommé François Villon »
« Mais
où sont les neiges d’antan.. »
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