Souviens-toi que tu es poussière... d`étoile

Transcription

Souviens-toi que tu es poussière... d`étoile
Souviens-toi
que
tu
poussière... d’étoile ?
es
Cette petite réflexion m’est
inspirée d’événements que j’ai
vécus à répétition au cours des
derniers mois. Notamment depuis
que je préside l’association
SabrinaTCA92.
Je
fais
de
nombreuses rencontres dans le
cadre
de
mes
activités
associatives mais bien sûr ce qui va suivre concerne aussi les
différentes sphères (privée, professionnelle, amicale…).
Les gens passent. Dans notre vie j’entends. Ce n’est pas un
scoop mais ce qui m’étonne c’est la façon dont parfois les
choses s’emballent, deviennent quasi fusionnelles, puis
s’évaporent. Ne vous est-il jamais arrivé de rencontrer une
personne et qu’après le tilt (appelez ça magie, étincelle,
alchimie…) s’ensuit une lune de miel ? Une période durant
laquelle vous êtes très proche de cette personne et où vous
avez l’impression qu’elle a toujours fait partie de votre vie
ou que vous n’imaginez pas qu’elle puisse ne pas/plus en faire
partie. Avalanche d’échanges, de discussions, utilisation des
nouveaux moyens de communication et tutti quanti. C’est
grisant… Le vide se remplit, la solitude est rompue. Pour un
temps… Car il arrive – et c’est même très fréquent ! – que
cette personne s’efface de votre vie de manière plus ou moins
brutale d’ailleurs.
Cela peut être violent et douloureux à vivre. Pas comme la
perte d’un être cher mais cela secoue ! Et fais émerger
beaucoup de questions existentielles. Sur la vie, les gens, le
temps qui passe… Il est possible de passer par une palette
d’émotions. Personnellement je peux voir rouge. Car je
travaille à gérer le sentiment de frustration avec lequel je
ne suis pas du tout amie mais j’ai une sainte horreur du
silence. Surtout lorsque je ne comprends pas. Lorsque la
personne vous a habituée aux échanges et qu’elle les cesse
tout à coup sans explication valable. Lorsqu’on m’explique je
gère et je comprends les choses, je suis même plutôt tolérante
et compréhensive. Je ne force personne à rester dans ma vie
tout comme je sais bien qu’on ne peut forcer personne à nous
aimer quand bien même nous nous l’aimons profondément !
J’ai progressé à ce sujet et aujourd’hui plutôt que de me
faire des films et laisser libre cours à des élucubrations je
prends ma paire de baskets et pars me vider la tête au sport.
C’est une technique parmi tant d’autres. Je me réfugie dans
mon monde à moi et pars pour un voyage intérieur. Je peux
alors m’interroger sur une question cruciale : qu’est venue
m’apporter cette personne ?
Car je considère que chaque personne qui entre et sort de
votre vie le fait pour une bonne raison. Qu’il y a toujours un
message ou un enseignement à tirer. C’est pour cela que je ne
cherche jamais à me venger de quiconque, quand bien même je
considère qu’on m’a fait du mal (consciemment ou
inconsciemment). C’est ma petite philosophie de vie, je
préfère envoyer de l’amour à tous ces gens, même s’ils ne le
savent pas car déjà partis dans d’autres contrées.
Je suis fidèle (en amour, en amitié…) et tellement entière que
je m’accroche facilement. De nature plutôt méfiante j’ai fait
le choix de l’optimisme et le parti d’accorder ma confiance
quitte à la reprendre très vite dès lors qu’elle est émoussée.
Cela permet de vivre des relations de façon sereine et
intensément. De ne pas nourrir de regrets ensuite. J’ai été
surprise des bonheurs que cela m’a apporté depuis que je
fonctionne sur ce nouveau mode et je vous invite à en faire
autant ! Essayez et vous verrez…
Je crois que ce qu’il faut toujours garder en tête est que
notre passage sur terre est furtif. Que nous ne sommes que des
voyageurs en transit. Que nous aussi nous pouvons entrer dans
la vie des gens et en sortir sur la pointe des pieds ou en
claquant la porte. Et qu’il ne sert à rien de nourrir des
griefs inutiles qui ne feront pas revenir la personne et qui
minent de l’intérieur. Il faut continuer d’avancer et d’autres
rencontres se font, le vase se remplit d’autre chose. Il faut
apprendre à danser ; un tango pourquoi pas ou une belle valse.
Personnellement je me suis mise au Shbam c’est plus « in » je
trouve…
Et puis on peut s’amuser à imaginer
de
retrouver
ses
anciennes
connaissances et alors refaire le
monde et sourire à nouveau en se
racontant les bons souvenirs. Cela me
fait penser que j’ai ainsi retrouvé
récemment d’anciens athlètes du
CSMC où je m’entraînais étant plus jeune. Ohlàlà les dossiers…
Au moins je souris du fait qu’on reconnaît que je n’ai rien
perdu de mon entêtement !
Je rêve de croiser à nouveau la route de vieilles
connaissances mais pas toutes (même si je les aime toujours
beaucoup) car j’ai peur que cela change le souvenir que j’ai
d’elles ou que cela casse le mythe et là mes lecteurs
comprendront à qui je fais allusion.
Et ceux qui ne voient pas… Que faites-vous ? Hop en librairie
ou sur les sites marchands et procurez-vous ce formidable
livre d’inspiration L’âme en éveil, le corps en sursis. Cette
expression n’est pas de moi, sortie de la bouche du professeur
Lejoyeux nous sommes obligés de le croire !
Sabrina
Source : blog psychologies.com.