Sarkozy : on ne veut plus de lui

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Sarkozy : on ne veut plus de lui
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Sarkozy : on ne veut plus de lui !
Charles
Demassieux
8 août 2014
Valeurs actuelles, N°4054-4055, du 7 au 20 août
En couverture, Nicolas Sarkozy sortant d’un coin d’ombre, le visage baigné de lumière.
Vous avez bien lu : ce n’est pas le pape François se dirigeant vers le halo divin, c’est
l’ancien Président, responsable – parmi d’autres, certes ! – de la pénétration à outrance
du corps France par le Qatar, avec ses conséquences dramatiques pour notre Nation ;
de la « libération » de la Libye, laquelle en a profité pour déchaîner ses instincts de
mort, etc.
Le ton est donné pour ce dossier – pardon : cette ode en forme de supplication béate !
– consacré au retour possiblement certain de Nicolas Sarkozy ! Lequel est grimé en un
de Gaulle d’avant 1958 pour parfaire sa stature historique !
Ouvrons donc ce dossier…
L’introduction, qui plante un décor langoureux à souhait, est digne de Bonjour tristesse
de Sagan : « seules les notes d’une sonate empêchent d’entendre le bruit des vagues
venant s’écraser sur les rochers. » Si ce n’est pas de l’investigation, ça !
Plus loin, on apprend qu’il s’agit d’une sonate de Chopin : quel romantisme ! Que de
chemin parcouru depuis Johnny Halliday ! Mieux : l’exilé napoléo-hugolien sur son
rocher du cap Nègre lit Les Raisins de la colère, de Steinbeck, dans le texte, je vous
prie ! Maintenant, il sait dire « Casse-toi pov’con » dans la langue des sœurs Brontë !
Pendant son quinquennat, nous autres avons eu tout loisir de lire : Les raisons de la
colère ! C’est facile, je sais, mais ça défoule !
Sur son retour, Sarkozy répond, comme bercé par l’atmosphère ouatée : « Comprenez
bien qu’il ne s’agit pas de la décision de mon plaisir. » Et nous donc ! Non seulement ça
ne nous fait pas plaisir mais de surcroît, on NE VEUT PAS DE LUI.
Poursuivant dans sa lancée emphatique, V.A. se lâche : « C’est dire à quel point, sous
le calme apparent du cap Nègre, se prépare l’une des décisions les plus importantes
qui déterminera la vie politique des mois à venir. » Quelle vie politique ? Celle des
joueurs en simple : Gauche/Droite ? Celle qui interdit l’alternative au profit de
l’alternance bipartite ?
Arrive le faire-valoir : « Nicolas Sarkozy la regarde dans le bleu myosotis des ses
yeux. » Vous aurez deviné de qui il est question ! Et quelle leçon de journalisme, plein
de distanciation d’avec son sujet !
Le dithyrambe va même encore plus loin, et plus lourdement. On évoque avec un sens
de la scénographie presque comique : « les bosquets de bougainvillées qui s’appuient
sur les pierres ocre, comme une majestueuse robe cardinalice. » Entre les lignes, ça
donnerait : Sarkozy habité par Richelieu ou, « mieux », commandé par le Très-Haut
pour sa mission politique sacrée ! J’espère que son entourage l’a prévenu : Orléans
n’est plus assiégé par les Anglais et les feux de bois sont interdits dans les rues de
Rouen !
Cependant, comment ne pas succomber aux aphorismes présidentiels ? Tenez, juste
pour le plaisir : « (il parle du Tour de France) J’aime cette épreuve, parce que la volonté
et l’endurance comptent plus que la stratégie et la tactique. » L’imposture portée à ce
pinacle ça devient de l’art ! Qui, depuis Mitterrand, a fait autant siennes la stratégie et la
tactique avec une ardeur de cycliste dopé ?! Ce qui lui a valu de saborder le Front
national en lui dérobant ses idées, qu’il n’a JAMAIS appliquées !
La duplicité de l’ex Président prend un tour tragique lorsqu’il évoque l’antisémitisme
galopant et le massacre des chrétiens d’Orient. De sa responsabilité dans ces bains de
sang, pour avoir activement contribué à la déstabilisation de la région, notamment avec
le coup de force en Libye, il ne sera évidemment pas question !
Une « écrivaine », au cours de l’entretien très friendly, puisque quelques invités de la
politique et des arts y ont été conviés, déclare : « Sa force, c’est qu’il ne connaît pas le
mot de revanche. » Il aurait donc changé à ce point ?! C’est précisément son esprit
revanchard qui l’a porté jusqu’aux plus hautes fonctions.
Une phrase est malgré elle prophétique, dans ce dossier servile et aux antipodes du
journalisme tel que je le conçois ; elle est même en gras : « Désormais, il fait nuit noire
sur ce petit coin de paradis. » Oui, une nuit pour les traîtres d’hier : ils
comparaîtront devant le peuple !
Charles Demassieux
ripostelaique.com
http://ripostelaique.com/nicolas-sarkozy-votre-devoir-est-detre-avec-votre-femme-et-votre-fille-guilia-et-dy-rester.html
Nicolas Sarkozy, votre devoir est d’être avec votre femme et votre fille
Guilia… et d’y rester
Caroline Corbières
13 mars
2013
http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0202625811467-sarkozy-pourrait-revenir-en-politique-pardevoir-544580.php
Les hommes et les femmes politiques sont des bêtes.
Souvent bien moins gentilles qu’elles, d’ailleurs, car les bêtes telles que nous appelons nos animaux à 4 pattes sont plus
humaines, plus fidèles et plus fiables que bon nombre de nos élus.
Des animaux politiques, des bêtes méchantes , des bêtes de scène, mais si certains vieux rockers finiront à 4 pattes en
s’accrochant à leur guitare devant un public déchiré, ces animaux politiques , eux, mourront convaincus d’avoir apposé non
pas leur petite pierre à la construction du monde, mais d’avoir accompli une mission.
Nicolas Sarkozy est un animal politique, et certainement l’un des plus énormes, l’un des plus riches aussi dans le sens où le
magnifique côtoie le cynique,où l’ hypocrite le dispute au talentueux, il en est l »un des plus attachants quand il nous tirait
des larmes d’émotion en nous parlant de notre France, de nos valeurs Républicaines – dignité, courage, mérite- ou encore
quand il décrivait ce que devait redevenir l’école, c’est- à- dire un lieu de transmission de connaissances du maître à l’élève.
Quand il déclare avec une inconsciente candeur qui ferait presque sourire » il y aura malheureusement un moment où la
question ne sera plus : « Avez- vous envie » mais » Aurez- vous le choix », ce n’est pas l’avis des Français qui le
guide, non, c’est seulement et tellement simplement une conviction dictée par son for intérieur. Peu de grands hommes
échappent à cette sensation d’être l’élu, d’être l’indispensable, d’avoir une mission, un destin à accomplir.
Il ne viendrait pas à l’esprit de l’ex Président de se demander si les Français dans leur majorité, ou même seulement quel
pourcentage d’entre eux souhaiteraient le voir revenir aux manettes. C’est lui qui décidera s’il a le choix ou non. Lui et lui
seul.
Orgueil, et vanité. Vanité et orgueil
Voici quelques raisons pour lesquelles les Français patriotes ne souhaitent pas votre retour et ne voteront plus pour vous si
vous briguiez à nouveau la Présidence de la République :
- Vous avez laissé l’école aux pédagogistes fous alors que vous nous promettiez le retour aux fondamentaux, le respect
élève- maître, la beauté de la transmission du savoir. Vous avez été lâche (Le pacte immoral de Sophie Coignard, la
Fabrique du Crétin de JP Brighelli , » Le pire est de plus en plus sûr de Natacha Polony).
- Vous avez fait rentrer 190 000 immigrés par an pendant vos 5 ans, pour la très grosse majorité d’entre eux par
regroupement familial. Vous aviez pourtant affirmer très haut et très fort que vous vouliez une immigration choisie. Vous
avez été lâche et vous avez choisi de nous mentir.
http://www.liberation.fr/politiques/2012/05/03/immigration_816229
- Vous avez crée une allocation pour subvenir aux besoins des immigrés de plus de 65 ans rentrant dans notre pays.
Pendant que des retraités nés en France et ayant cotisé 40 ans ont toutes les peines du monde à terminer le mois. Vous
avez abandonné vos compatriotes.
http://24heuresactu.com/2011/04/27/scandale-la-retraite-sans-cotisation-des-immigres/
Et je stoppe là une liste qu’il serait bien trop long de poursuivre : elle ne parviendrait pas à être exhaustive.
Si Monsieur Sarkozy revenait à la politique par devoir et non par envie, alors je lui conseille très vivement de rester
auprès de sa femme et de sa toute petite Guilia pour les raisons opposées : par envie et non par devoir.
Le peuple Français doit faire ce que la justice de ce pays ne fait pas avec les malfaiteurs et les criminels : il ne doit pas
donner une seconde chance à ceux qui les ont trahis.
Caroline Corbières