Bulletin-015 du cara sud-est, t3 2012

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Bulletin-015 du cara sud-est, t3 2012
Bulletin IBM Cara Sud-Est
Site Web : http://www.cara-ibm.org/lagaude
Bulletin de Septembre 2012 (2012/3)
Bonjour à tous.
C’est la rentrée, le temps des feuilles mortes, et du Bulletin IBM CARA Sud-Est pour le 3ème
trimestre 2012…
Nous ferons donc un survol des événements du 3ème trimestre 2012 (c’était le grand calme de
l’été…), et nous verrons le programme des mois à venir.
Nous avons ajouté, depuis le numéro de Juin 2012, une rubrique sur l’actualité de l’industrie
informatique, et de IBM. Faites nous part de votre avis…
Les événements récents
• Conférences
o Conférence ‘Smartphone’
Les évènements à venir
• Conférences
o Voyage au Pérou et en Equateur – Michel Demange
o La mécanique quantique – Charles Rheinart
o Journal de Voyage de Jacques Motte
o L’homéopathie – Claude Barbier
o La Fayette – Alain Peronny
• Sorties et Visites
o Le musée Bonnard au Cannet.
o La crypte archéologique de Nice
o Draguignan, le musée de l'artillerie, visite de chais et dégustation.
Septembre 2012 (2012/3)
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Bulletin IBM Cara Sud-Est
Actualités, industrie informatique, IBM
• L’AS400
• Le Super-Ordinateur IBM Sequoia
• Le nouveau grand système IBM EC12
• Le supercalculateur SuperMuc
• Des nouvelles de Watson
• IBM va lancer un ‘Cloud’ public en France
• IBM achète TMS (stockage flash)
• Une interview de Marc Fiammante
• IBM Research - la microscopie à force atomique
• IBM Research et la biologie
• IBM et la recherche sur le cancer
• IBM Research - mémoire spintronique
• Le stockage moléculaire
• Les 6 technologies du futur, selon IBM
• Les réseaux sociaux et les CEO
Rappel amical (L’adhésion est annuelle de Janvier à Décembre)
N’oublions pas de verser notre cotisation annuelle 2013, et pour d’autres d’adhérer à notre
groupement amical dont les propositions se font et se feront plus intéressantes et plus
pertinentes, grâce à vous tous.
Vous pouvez régler dès maintenant votre cotisation 2013, ce sera un signe encorageant
pour nous,
merci d’envoyer un chèque de 20 €, à l’ordre du CARA IBM, à l’adresse suivante :
Monique Fulconis, CARA IBM, villa "Lu Roure", 4938 route de Saint Jeannet, 06700 Saint-Laurent
du Var.
Le bulletin d’adhésion est disponible à la fin de ce document.
IMPORTANT : Il n'est pas à remplir si vous étiez déjà adhérent en 2012. En revanche, merci de
nous signaler d'éventuels changements de coordonnées, téléphone, adresse Internet....
Les bonnes volontés pour participer aux activités du CARA seront les bienvenues : bureau,
organisation d’événements...
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Bulletin IBM Cara Sud-Est
Les événements récents - Conférences
Smartphones
Une audience nombreuse (33 personnes) pour cette conférence, deux sessions ont été
nécessaires, vu la capacité limitée de la salle du Club Micro La Gaude, où avait lieu la
présentation.
Notre ami Michel Demange nous a présenté les caractéristiques et les possibilités des
smartphones, avec démonstration sur Samsung Galaxy Note.
Les événements à venir
CaraConf – les futures conférences Cara
Le cycle de conférences Cara se poursuivra au 4ème trimestre, nous avons au programme :
• Voyage en Equateur et au Pérou, par Michel Demange
o Cette Conférence a été annoncée, elle aura lieu le Jeudi 18 Octobre.
L’Equateur, voyage en 2006 organisé par le CE d’IBM La Gaude. Visite des trois régions de
l’Equateur, la plaine côtière chaude et humide, les hauts plateaux de la sierra et l’Amazonie.
Quelques volcans comme le Chimborazo, le Cotopaxi, une éruption du Tungurahua.
L’inoubliable train des Andes...
Le Sud du Pérou, voyage en 2011, sous forme d’un voyage dit équitable. En plus des
circuits incontournables les voyageurs ont fait connaissance de lieux et de communautés
différentes (9) du tourisme traditionnel, ont pu participer à la vie quotidienne des habitants,
connaitre leur système de production, leurs traditions et leurs coutumes, tout en respectant
leurs cultures, leur fonctionnement et leur environnement.
Lima, Ayacucho, Andahauaylas, Cuzco, Chinchero, Moray, Dalinas de Maras,
Ollantaytambo, Machu Picchu, Pisac, Amazonie, Titicaca et ses iles, Canyon du Colca,
Arequipa.
• Introduction à la Mécanique Quantique
Charles Rheinart nous présentera cette branche fondamentale de la physique moderne au
cours de 2 sessions.
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Bulletin IBM Cara Sud-Est
o Session 1
1. Etat des connaissances en 1900, avec la Théorie Newtonienne, la Thermodynamique et
l'électromagnétisme.
Les 2 petits nuages de Lord Kelvin, dans ces connaissances !
2. Mécanique Quantique Corpusculaire avec notamment Rutherford et Niels Bohr
3. Mécanique Quantique ondulatoire, avec Louis de Broglie, Schrödinger, Heisenberg...
Expérience de pensée, un tout petit peu de formalisme mathématique, postulats de la MQ,
quelques implications
et on tentera d'imaginer un électron pour la fin de la première session.
o Session 2
1. Suite de la Mécanique Quantique Ondulatoire
D'autres implications de l'équation de Schrödinger : effet tunnel, liaison chimique, maser,
supraconductivité..
Equation de Dirac (spin, antimatière)
2. Mécanique quantique des Champs
Seconde quantification - comment rendre quantique des systèmes avec une infinité de
particules
3. Electrodynamique Quantique (QED)- application de la Mécanique quantique des champs
à l'électromagnétisme
Reformulation de Feynman, ses diagrammes, renormalisation, implications
4. Perspectives: Quark - Chromodynamique Quantique
5. Quelques réflexions en guise de conclusion.
o La Session 1 est planifiée pour le Jeudi 25 Octobre, la Session 2 pour le Mercredi 14
Novembre. Une annonce a été diffusée.
• Journal de Voyage de Jacques Motte
o Après son tour du monde de 2011, Jacques Motte nous emmènera à nouveau faire le tour
de la planète :
- Pérou
- Ile de Pâques
- Polynésie
- Nouvelle-Calédonie
- Australie
- Papouasie Nouvelle-Guinée
- Phillipines
- Hong-Kong
o La Conférence est prévue pour le Mercredi 28 Novembre, la date sera confirmée par une
annonce.
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Bulletin IBM Cara Sud-Est
• L’homéopathie
o L’homéopathie, une branche de la médecine objet de controverses…Claude Barbier nous
présentera son expérience, et une histoire de l’homéopathie.
La date de la Conférence sera précisée dans une annonce ultérieure.
• La Fayette, ce héros méconnu
o Le marquis de La Fayette est surtout connu pour son implication dans la Guerre
d’Indépendance américaine, le Vent d’Amérique, pour reprendre le titre de l’excellent
ouvrage de Claude Manceron (Les Hommes de la Liberté, Tome II).
Alain Peronny nous en dira plus sur ce personnage hors du commun. La date de la
Conférence sera précisée dans une annonce ultérieure.
Les futures Sorties et Visites
• Le musée Bonnard au Cannet.
En octobre, en plus des œuvres de Pierre Bonnard (1867-1947), le musée proposera en
exclusivité, l'exposition Misia, reine de Paris, qui a été présentée cet été au musée d'Orsay de
Paris.
Cette exposition pluridisciplinaire se propose de réunir des portraits de Misia Godebska (figure
de légende de la vie artistique française de la Belle Epoque aux Années folles) et de son
entourage, ainsi que des œuvres, des documents et des témoignages d'artistes
contemporains, illustrant le foisonnement de la création au temps où elle était la reine de
Paris.
Une visite avec guide aura lieu le Mardi 16 Octobre.
Voir les détails de la visite à la fin de ce Bulletin.
• La crypte archéologique de Nice révèle enfin ses mystères au public.
En 2004 les fouilles du tramway mettaient à jour des vestiges à six mètres de profondeur :
cinq siècles d'histoire remarquablement préservés, du Moyen Âge à la fin de l'époque
moderne!
Le CARA Sud-Est (Monique Fulconis) organise une visite guidée de la crypte le Lundi 22
Octobre, voir les détails à la fin de ce Bulletin
• Draguignan, le musée de l'artillerie, visite de chais et dégustation.
Cette sortie, programmée le dernier trimestre 2011 avait du être annulée pour cause
d'inondation. Elle est programmée à nouveau pour le Mercredi 21 Novembre. Vous pouvez
trouver le programme détaillé à la fin de ce Bulletin.
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Bulletin IBM Cara Sud-Est
Le Musée Bonnard au Cannet
Draguignan
Toute suggestion pour des sorties en 2013 sera la bienvenue.
Contacter :
Monique Fulconis, tél. 04 93 07 24 70, courriel : [email protected]
Actualités, industrie informatique, IBM
Quel avenir pour l’AS400 ?
26/09/2012 - Quel avenir pour votre AS/400 ?
Avis d'expert par Nicolas Odet, Directeur du pôle Services, Directeur du Marketing et de la
Communication, Hardis, publié le 26/09/2012
Après déjà 25 ans de bons et loyaux service, la plateforme IBM AS/400 est toujours très
présente dans tous les secteurs d'activité, des grandes PME aux grands comptes, qui en
louent la réelle fiabilité. Conservation ou migration, l'avenir de l'AS/400 semble s'inscrire en
noir ou en blanc. Dans les faits, les possibilités d'évolution sont multiples.
AS/400 : je suis fiable donc je suis
Vous êtes encore équipé d'applications qui tournent sur AS/400 ? C'est la preuve que la
réputation de fiabilité qui le précède n'est pas surfaite : depuis 25 ans, il fait le bonheur des DSI
de PME comme de grands comptes. Dans les années 1990, les éditeurs de logiciels ne s'y sont
d'ailleurs pas trompés, en proposant systématiquement leurs solutions sur cette plateforme.
Mais c'était sans compter sur la révolution numérique. A l'aube des années 2000, celles que l'on
appelait encore les nouvelles technologies se sont invitées bien au-delà des DSI, auprès du grand
public, accompagnées de "fenêtres" et d'interfaces "user friendly". Du haut de sa fiabilité
légendaire, votre AS/400 s'est alors confronté aux technologies plus récentes : serveurs Windows,
Unix, etc. Sans pour autant être totalement écarté du système d'information. Mais la raréfaction
des compétences et les pressions de plus en plus fortes vous mettent le doute : dois-je me
séparer de mon AS/400 ?
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Bulletin IBM Cara Sud-Est
L'AS/400 : une technologie isolée dans le SI ?
Depuis de nombreuses années, les détracteurs de la plateforme d'IBM n'y vont pas par quatre
chemins. Les critiques ne manquent pas, quitte à dévier quelque peu de la vérité, pour mieux
valoriser les plateformes concurrentes. On lui reproche principalement son isolement dans le
système d'information et ses interfaces bicolores. Et à ses défenseurs, de vivre dans le passé et
de se reposer sur des lauriers qu'on estime aujourd'hui fanés.
Or, la réalité est tout autre. Au fil du temps, l'AS/400 a su s'ouvrir et évoluer. Résultat, la
plateforme est aujourd'hui capable de s'intégrer parfaitement dans n'importe quel système
d'information, y compris dans des architectures orientées services (SOA) ou virtualisées. Les
applications AS/400 peuvent aussi accueillir des interfaces dans l'ère du temps, identiques à
celles utilisées avec les plateformes Java, .Net et autre PHP, en phase avec les attentes des
utilisateurs.
La raréfaction des compétences AS/400
Au-delà des aspects techniques, ce sont aujourd'hui les ressources humaines qui font courir les
plus grands risques aux applications AS/400. Vous le savez mieux que personne : vos
spécialistes internes sont à ce jour, dans leur grande majorité, en fin de carrière. Et il devient de
plus en plus difficile de recruter de nouvelles compétences. Il faut dire que la plupart des jeunes
développeurs a été élevée à l'interface de programmation graphique, telles .Net ou Java. Alors
quand on leur parle d'AS/400...
Pourtant des solutions existent. Et, contrairement à ce que certains cabinets de conseil
prétendent, elles ne passent pas systématiquement par l'abandon immédiat et pur et simple de
l'AS/400. Mais plutôt, dans la majeure partie des cas, par son évolution.
Séparer le bon grain de l'ivraie
Avant de prendre une quelconque décision, il s'agit d’abord de déterminer si votre application
AS/400 répond toujours à vos besoins opérationnels. Si la réponse est non, alors le débat est
clos: un redéveloppement complet ou la mise en œuvre d'un progiciel s'impose. Si la réponse est
oui, il est nécessaire d'analyser les risques et de déterminer ce qui doit être maintenu et/ou
évoluer. En effet, comme toute application, les programmes développés sur AS/400 sont vivants :
ils ont connu de nombreuses modifications au fil du temps, et notamment l'intégration de
nouvelles fonctionnalités à mesure de l'évolution des besoins de l'entreprise.
Quelle que soit la couche applicative, des solutions pour éviter le remplacement "big bang"
existent. Pour l'IHM (front office), une interface moderne et graphique peut être développée pour
proposer une meilleure ergonomie aux utilisateurs. Pour la couche métier, un contrat de Tierce
Maintenance Applicative (TMA) peut être envisagé pour faire évoluer l'application. Enfin, pour les
plateformes (systèmes et bases de données), l'externalisation de la gestion des infrastructures est
une bonne solution, quand on ne dispose plus en interne des compétences adéquates.
Préparez l'avenir de votre AS/400, par une évolution en douceur
Selon les besoins et le contexte de chaque entreprise, il est d'ailleurs envisageable de combiner
une ou plusieurs de ces solutions, pour consolider l'existant, et se donner le temps de préparer
l'avenir sereinement.
Dans tous les cas, il est indispensable, pour la DSI, de remettre l'ensemble des fonctionnalités à
plat, et de déterminer celles qui sont stratégiques des fonctionnalités annexes. Une fois ce
premier inventaire réalisé, elle peut alors décider quelles fonctions (ou processus) peuvent être
gérées par un progiciel, ou au contraire celles qui doivent être maintenues sur la plateforme, ou
portées dans un autre environnement. Ce travail conclura peut-être à l'abandon, à terme, de votre
AS/400. Mais dans le cadre d'une véritable réflexion à long terme, sans risquer les erreurs
grossières d’une (r)évolution précipitée.
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Le Super-Ordinateur IBM Sequoia
Supercalculateurs : IBM reprend la tête du Top500
Publiée par Alexandre Laurent le Mardi 19 Juin 2012
Le trophée revient aux Etats-Unis. Après que la Chine et le Japon ont dominé le Top500,
classement des supercalculateurs les plus rapides au monde, IBM reprend la place de numéro
un, avec Sequoia et ses 1,5 millions de coeurs PowerPC.
Flashé à 16,32 petaflops sur le benchmark Linpack, le supercalculateur « Sequoia » construit par
IBM pour un laboratoire du département de l'Energie américain ravit la première place du Top500,
le classement bi-annuel de référence dans l'univers du calcul haute performance. Il détrône ainsi
le « K Computer » de Fujitsu, sacré numéro un en juin 2011.
Ces 16,32 petaflops, qui correspondent donc à 16,32 millions de milliards d'opérations à la virgule
flottante par seconde (16,32 x 1015), ont été atteints grâce à la combinaison de 1 572 864 coeurs
d'exécution PowerPC, pour une consommation électrique globale estimée à 7 890 kW (et un
rendement qui s'établit donc à 2068 MFlops/watt).
IBM place également son dernier né, Mira, lui aussi de type BlueGene/q et employé par le
département américain de l'Energie, à la troisième place du classement. Les dix premières places
du Top500 consacrent cette année quatre supercalculateurs européens, situés en Allemagne, en
Italie et en France (au CEA).
Au niveau du top 10, on constate que cinq machines, dont les trois plus performantes, font appel
à des architectures autres que le x86 des processeurs fournis par Intel (Xeon) ou AMD (Opteron).
Une fois le classement envisagé dans son ensemble, le x86 reprend toutefois ses droits : Intel
équipe ainsi en Xeon 74,2% des machines du Top 500. On constate par ailleurs la montée en
puissance du GPU employé comme coprocesseur, désormais employé par 57 des 500
supercalculateurs. Nvidia en équipe 52, tandis que 2 font appel au Cell (que l'on retrouve dans la
Playstation 3), 2 à des puces AMD et un à la technologie MIC d'Intel, désormais promue sous la
marque Xeon Phi
Ci-dessous, le top 10 du Top500 :
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Bulletin IBM Cara Sud-Est
Le supercalculateur japonais ‘K’, précédent lauréat du Top500 en Juin 2011, a été développé par
le groupe Fujitsu et un institut de recherche nippon. Il avait dépassé la barre des 10 petaflops (10
millions de milliards, 1015, opérations par seconde).
Le nouveau grand système IBM EC12
Mainframe : le nouveau IBM zEnterprise EC12 cible le cloud et les données
IBM donne un coup de pouce bienvenu à son mainframe avec l’annonce de zEC12, le plus
puissant serveur depuis que Big Blue a lancé son premier mainframe, il y a 48 ans…
Publié sur www.silicon.fr, le 28 août 2012 par Yves Grandmontagne
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Bulletin IBM Cara Sud-Est
Quelle longévité ! Le mainframe d’IBM a 48 ans et présente un nouveau né, le serveur IBM
zEnterprise EC12 (zEC12). Et quelle vitalité ! Avec sa nouvelle ligne de serveurs System z pour
mainframe, IBM vise ni plus ni moins qu’à équiper le cœur du cloud. Nous vous l’annoncions voici
quelques jours, la rumeur est devenue réalité.
Résultat d’un investissement qu’IBM estime à 1 milliard de dollars, zEC12 se présente comme le
mainframe le plus abouti, avec le CPU le plus rapide - 5,5 GHz -, des performances par cœur en
progression de 25 % et une capacité augmentée de 50 % (voire le schéma ci-dessous).
Sécurité et analytique
Le principal axe de développement a porté sur la sécurité. Avec Internet et le cloud computing, la
sécurité de la donnée est devenue une priorité. Et ce ne sont pas les grands clients du mainframe
IBM, en particulier le secteur financier, qui le contrediront.
zEC12 embarque un nouveau coprocesseur cryptographique, Crypto Express4S et son
environnement logiciel, lesquels protègent les transactions et les données sensibles. Avec la
stratégie sécuritaire déployée sur son mainframe, IBM est le premier constructeur à obtenir la
classification Common Criteria Evaluation Assurance Level 5+.
Second axe de développement, les performances analytiques. IBM a embarqué de nouvelles
technologies issues de sa recherche afin de se rapprocher toujours plus du temps réel. La
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Bulletin IBM Cara Sud-Est
technologie IBM zAware, par exemple, scrute les messages pour identifier les déviations et ce qui
semble inhabituel afin d’en minimiser l’impact éventuel. Pour l’analytique complexe et l’analytique
opérationnel, zEC12 supporte IBM DB2 Analytics Accelerator qui embarque l’appliance de
datawarehouse Netezza.
Flexibilité, mémoire flash et mémoire transactionnelle
Mini révolution dans le mainframe, avec zEC12 le datacenter n’a pas besoin d’un étage surélevé,
l’alimentation et le câblage ont été revus pour offrir plus de flexibilité dans le déploiement et la
maintenance !
Parmi les autres nouveautés affichées par IBM zEnterprise EC12 figurent la technologie Flash
Express pour embarquer la mémoire flash et profiter ainsi de gains de performances sur les
applications faisant grande consommation de données.
De même, zEC12 est le premier à embarquer dans un produit ‘commercial’ la technologie de
mémoire transactionnelle pour supporter des opérations concurrentes exploitant un même jeu
de données, un développement vu pour la première fois sur le super calculateur Blue Gene/Q qui
équipe le Sequoia du Lawrence Livermore National Laboratory
SuperMuc, un supercalculateur écolo
Publié sur www.futura-sciences.com, le 03 Juillet 2012, par Sylvain Biget
Le centre de calculs de Leipzig (LRZ) en Allemagne va bientôt inaugurer SuperMuc, le dernier né
d’IBM. Avec une puissance de 3 pétaflops, c’est le supercalculateur le plus rapide d’Europe. Il
économise jusqu’à 40 % d’énergie et permet de diviser par 10 la taille du système grâce à un
procédé de refroidissement par eau chaude. Explications.
Après avoir présenté dernièrement Sequoia, le supercalculateur le plus rapide du monde avec ses
16,32 pétaflops, IBM dévoile maintenant SuperMuc. Se hissant à la quatrième place du
classement du Top 500 des supercalculateurs les plus rapides du monde, SuperMuc devient le
centre de calcul le plus puissant d’Europe. Il est basé en Allemagne au Leibniz Supercomputer
Center (LRZ) et va être inauguré dans le courant du mois de juillet.
Le supercalculateur est un assemblage de serveurs IBM System x iDataPlex dx360 M4. Ces
derniers cumulent exactement 147.634 cœurs, 324 téraoctets de mémoire vive et 10 pétaoctets
pour le stockage. Cet ensemble délivre une puissance de calcul de 3 pétaflops (3 millions de
milliards de flops, floating-point operations per second, opérations en virgule flottante par
seconde). Selon les estimations d’IBM, cela représente l’équivalent du travail de plus de 110.000
ordinateurs personnels. La firme prend comme autre comparaison 3 milliards de personnes qui
devraient réaliser 1 million d’opérations par seconde avec une calculatrice.
Le SuperMuc refroidi à l'eau chaude
Mais surtout, la particularité de SuperMuc, c’est son système de refroidissement. Ainsi, un peu à
l’image du liquide de refroidissement d’une voiture qui permet de refroidir le moteur, c’est de l’eau
qui élimine la chaleur des cœurs. Autrement dit, au lieu de l’air, IBM utilise en quelque sorte le
watercooling, une technique bien connue des hardcore gamers toujours à la pointe pour faire
tourner au maximum de leur potentiel leur PC
Concrètement, contrairement aux data centers, ce n’est pas de l’eau froide qui vient refroidir les
processeurs, mais de l’eau dont la température peut s'élever jusqu'à 35 ou 40 °C lorsqu'elle vient
en entrée du système. Il faut dire que la température des processeurs de SuperMuc n'a pas
besoin d'être autant diminuée que celle d'un data center. Grâce à un réseau de canalisations,
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cette eau circule directement dans les cœurs pour maintenir leur température en dessous de 85
°C. À la sortie du réseau, la température de l’eau monte à 60 °C, voire 70 °C. Avant de retourner
dans le système, elle sera employée pour chauffer les immeubles du campus de Leibniz en hiver.
Au final, l’économie d’énergie réalisée pour le chauffage s’élèverait à 1 million d’euros par an. Et
selon IBM, avec un tel système, la consommation d’énergie est réduite de 40 % par rapport aux
supercalculateurs refroidis par air. En effet, l’extraction de la chaleur par l’eau est bien plus
efficace qu’une ventilation par air. Elle serait même 4.000 fois plus performante.
Bientôt un supercalculateur de la taille d'un ordinateur de bureau ?
Autre atout, avec un refroidissement par eau, la machinerie est plus compacte. Ainsi, SuperMuc
est 10 fois plus petit qu’un supercalculateur classique de même puissance. Toutefois, la firme
souhaite aller encore plus loin dans l'avenir, puisque dans le communiqué de presse d’IBM, Bruno
Michel, directeur de recherche pour IBM, souligne que l’objectif à long terme est de parvenir à ne
produire aucune émission. Pour cela, il faudrait réduire par un million de fois la taille de
SuperMuc. Le monstre aurait alors la taille d’un simple ordinateur de bureau.
SuperMuc se destine aux travaux scientifiques dans les domaines de la géophysique et
notamment la prédiction des tremblements de terre.
La puissance de calcul devrait également être employée pour optimiser la réduction de bruit des
avions, ou dans le secteur médical pour modéliser la circulation du sang dans un cœur artificiel.
Avec son système de refroidissement par eau et des processeurs moins énergivores, la
consommation électrique est réduite de 40 % par rapport à un supercalculateur par air.
SuperMuc est également 10 fois plus compact. Cette technologie avait déjà été testée par
IBM dès 2010 sur le prototype Aquasar qui se trouve à l’Institut polytechnique fédéral de
Zurich en Suisse. Plus petit, sa puissance est limitée à 6 téraflops. © IBM Research
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Des nouvelles de Watson
Vous connaissez certainement Watson, le superordinateur IBM orienté vers la compréhension du
langage naturel, qui s’est illustré dans le jeu télévisé ‘Jeopardy’.
Ken Jennings
Ken Jennings, qui détient le record de 74 victoires au jeu télévisé ‘Jeopardy’, a été finalement
battu par Watson
Le Watson d’IBM pourrait servir bientôt d’assistant vocal
Publié sur www.clubic.com, par Olivier Robillard le 29 Août 2012
Depuis plusieurs mois, IBM cherche à donner du travail à son super-ordinateur Watson.
Après avoir passé contrat avec Citigroup et WellPoint, Big Blue envisage d'utiliser les
capacités de la machine pour servir de moteur à une solution d'assistant vocal.
Bernie Meyerson, le vice–président de la division Innovation d'IBM envisage de trouver un
nouveau travail au super-ordinateur Watson. Dans une entrevue réalisée auprès de Bloomberg, le
responsable explique que la machine pourrait à l'avenir servir d'assistant vocal.
A titre d'exemple, le responsable explique qu'un producteur agricole pourrait demander à cet outil
de répondre à la question « Quand dois-je planter mon maïs ? ». Watson prendrait alors en
compte de nombreux paramètres comme la météorologie, l'analyse géologique ou géographique
d'un lieu… pour formuler une réponse pertinente. « Un jour, vous aurez accès à un moteur
incroyable avec une base de connaissance du monde », ajoute Meyerson.
Pour rappel, Watson mène déjà une activité similaire dans le domaine de la médecine. En
Septembre 2011, IBM avait en effet annoncé que le super-ordinateur allait appuyer les
spécialistes dans leurs diagnostics. Watson part alors d'indications fragmentaires puis va puiser
dans une vaste base de connaissances afin d'apporter une solution au médecin.
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Bulletin IBM Cara Sud-Est
Toujours est-il que le projet serait donc sur la table chez IBM. Reste à savoir si Watson en version
assistant vocal pourra être intégré aux plateformes mobiles et concurrencer d'autres outils comme
Siri chez Apple, S-Voice sur les Galaxy S III ou bien encore ceux développés sur Windows Phone
ou prévus sur BlackBerry 10.
Les conseils du Docteur Watson
Publié sur Le Monde Science et Techno (www.lemonde.fr/sciences), le 01/10/2012,
par Lucia Sillig
Lin J. Yamato a 32 ans et une suspicion de cancer du poumon. Quel traitement lui recommander,
compte tenu de ses symptômes, de son histoire familiale, de ses préférences mais aussi des
progrès récents de la recherche ? "Même pour un spécialiste, il est devenu extrêmement difficile
de suivre toutes les dernières avancées, souligne Maria Soimu, ingénieure chez IBM. En
particulier en ce qui concerne la recherche contre le cancer."
C'est là que les conseils du superordinateur Watson de la firme américaine pourraient se révéler
précieux. La machine a appris les subtilités de notre langage pour battre les humains au quiz
télévisé américain "Jeopardy !" - dont le principe est de trouver une question à partir de trois
réponses. Le champion de notre espèce, vainqueur de 74 parties consécutives, a dû s'incliner
devant son nouveau maître en février 2011. Depuis, IBM cherche à exploiter les talents de
Watson. Il y a quelques jours, la compagnie présentait ses compétences dans le domaine du
conseil médical, dans son centre de recherche européen de Rüschlikon, près de Zurich.
Gagner aux échecs contre le champion du monde Garry Kasparov - comme Deep Blue l'a fait en
1997 - est une tâche tout à fait adaptée aux capacités des ordinateurs : il s'agit d'un jeu logique,
avec des règles simples qui peuvent être énoncées mathématiquement. Le langage humain, en
revanche, est plein d'"information non structurée", relève Maria Soimu. Pour avoir une chance à
"Jeopardy !", Watson a dû trouver un moyen de gérer les doubles sens, les jeux de mots, les
rimes et autres allusions implicites.
Handicap linguistique
Watson a pour lui une mémoire phénoménale : l'équivalent d'un million de livres dont il n'aurait
pas oublié un mot. Ses processeurs occupent dix compartiments de la taille d'un réfrigérateur
chacun et peuvent réaliser 80 000 milliards d'opérations par seconde. Cette débauche d'énergie
est nécessaire pour surmonter ses handicaps linguistiques en adoptant une approche statistique.
La machine parcourt la matière encyclopédique que ses concepteurs lui ont fait ingérer et attribue
une corrélation aux mots fréquemment évoqués dans le même contexte. Ainsi, lorsqu'un élément
n'est pas explicitement mentionné, l'ordinateur peut tout de même deviner de quoi il retourne. Il
génère ensuite des hypothèses, dont il évalue la fiabilité.
"Tu as juste besoin d'une sieste. Tu n'as pas ce trouble du sommeil qui fait somnoler les malades
debout." Cette indication a permis à l'ordinateur d'identifier qu'il était question de narcolepsie lors
de la finale de "Jeopardy !". Les médecins qui utiliseront peut-être un jour Watson comme
conseiller formuleront leurs requêtes de manière moins allusive. Dans le cas - fictif - de Lin J.
Yamato, l'oncologue soumet le registre médical de sa patiente à l'ordinateur, et les spécialistes du
Memorial Sloan-Kettering Cancer Center à New York sont en train de lui faire assimiler toute
l'expérience clinique, les cas diagnostiqués et les publications scientifiques jugées pertinentes.
Watson propose plusieurs pistes de traitement, avec un niveau de fiabilité bas. Pour affiner sa
réponse, il recommande des examens supplémentaires, dont une IRM. Il prend en compte les
souhaits de la patiente, ainsi que de nouveaux symptômes, avant de recommander une liste de
chimiothérapies. Il évalue la fiabilité de sa première option à plus de 80 %.
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Bulletin IBM Cara Sud-Est
L'évolution toujours plus rapide du savoir rend l’informatisation actuelle de la médecine
inévitable
Bref, Watson joue au docteur. "Le rôle du médecin demeure très important, insiste John Gordon,
marketing manager de la machine. L'ordinateur n'est qu'un conseiller qui a accès à une masse de
données ingérables à l'échelle humaine." Pour Bertrand Kiefer, rédacteur en chef de La Revue
médicale suisse, l'évolution toujours plus rapide du savoir rend l'informatisation actuelle de la
médecine inévitable. "La question est de savoir jusqu'où la machine peut s'immiscer dans le
travail du praticien et dans sa relation avec le patient, commente-t-il. Cette interaction est
extrêmement importante, d'une complexité qui dépasse ce qu'une machine peut comprendre. Un
patient, par exemple, ne dit pas toujours toute la vérité ou se comporte différemment selon la
personne qui est en face de lui."
A "Jeopardy !", Watson s'est parfois lourdement trompé. Qu'arrivera-t-il lorsqu'il ne s'agira plus de
deviner le nom d'une ville américaine mais d'une question de vie ou de mort ? "La machine
mentionne les références sur lesquelles elle s'est basée pour formuler ses hypothèses", répond
John Gordon. Le médecin a donc accès aux données - publications ou autres - qui justifient le
traitement proposé par l'ordinateur et peut donc juger de sa pertinence par lui-même. "L'ordinateur
apprendra aussi constamment des cas qui lui sont soumis et du feedback qu'ils génèrent", ajoute
l'Américain.
Mise à distance du soignant
Bertrand Kiefer estime qu'il faut pousser plus loin la réflexion sur l'emploi des machines dans le
champ médical. "Que ce soit à travers les robots utilisés en chirurgie ou les algorithmes d'analyse
génétique, il y a une mise à distance du soignant, relève-t-il. Le danger est que l'idéologie de
l'ordinateur s'installe. La machine fait beaucoup de choix : recommander des traitements plus
techniques ou prendre plus de risques, par exemple. Et ce notamment en fonction des paramètres
sélectionnés par ses programmateurs. Mais plus elle devient complexe et plus il devient difficile de
maîtriser ces paramètres. On les oublie."
IBM ne sait pas encore quand Watson sera prêt à se pencher au chevet des malades. La
compagnie travaille aussi sur un moyen de livrer ses prestations comme un service à distance.
Même pour un hôpital, la machine demeure encombrante et trop chère.
IBM a déjà annoncé vouloir étendre ses compétences au domaine financier. Le conseil à la
clientèle ou le support technique ont été évoqués, des applications pour lesquelles les facultés
communicationnelles de Watson seront sans nul doute agrémentées d'un flegme naturel.
IBM va lancer un ‘Cloud’ public en France
Publié sur www.channelnews.fr, par Dirk Basyn le 12 Septembre 2012
« Nous allons annoncer dans les prochains mois, sans doute avant la fin de l'année, un cloud
public en France qui soit équivalent à ceux qui tournent dans les autres pays. C'est fondamental
pour les entreprises qui veulent développer leur business à l'étranger de pouvoir mettre en place
leurs applications rapidement sur d'autres pays ou zones géographiques, en Asie, en Amérique
Latine, etc. », a confié le directeur Cloud Computing d’IBM France, Christian Comtat, à
Distributique.
Nullement effrayé par Numergy et son « double » CloudWatt lancés la semaine dernière, le
responsable de Big Blue y voit la confirmation que la stratégie de sa société en matière de Cloud
est la bonne, notamment en ce qui concerne l’importance de l’écosystème. « Il est primordial de
nous associer avec des partenaires qui apportent une valeur ajoutée à la nôtre », a-t-il précisé à
nos confrères.
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Bulletin IBM Cara Sud-Est
IBM achète TMS (stockage flash)
Publié sur datanews.levif.be, par Guy Kindermans, le 17 Août 2012
IBM va reprendre Texas Memory Systems, producteur de systèmes de stockage flash de la
classe ‘enterprise’.
Fondée en 1978, l’entreprise Texas Memory Systems (TMS) basée à Houston fabrique des
systèmes de stockage de haute qualité sur base de la mémoire flash. La gamme RamSan
comprend tant des systèmes en armoire que des produits PCIe.
IBM annonce avoir avec cette entreprise privée conclu un accord de rachat dont le montant n’a
pas été divulgué. La technologie et les produits de TMS seront intégrés à la branche ‘Smarter
Computing’ d’IBM, dans l’optique “d’en accroître les performances et d’en réduire les coûts”,
explique Brian Truskowski, general manager de Systems Storage & Networking chez IBM. Cela va
des serveurs et systèmes de stockage jusqu’à et y compris les PureSystems (la gamme des
systèmes centraux intégrés et préconfigurées d’IBM).
Les analystes considèrent ce rachat comme une opération stratégique judicieuse, compte tenu du
succès croissant et de l’importance des systèmes de stockage et d’accélération à semiconducteurs. C’est ainsi qu’IDC prévoit que d’ici 2016, le marché des systèmes de stockage à
semi-conducteurs atteindra quasiment les 3 exaoctets.
L’entreprise appartient encore à son fondateur, Holly Frost, qui avait annoncé plus tôt cette année
rechercher un partenaire puissant ou un repreneur. Le rachat devrait être entériné d’ici la fin de
l’année. TMS occupe actuellement une centaine de personnes.
Une interview de Marc Fiammante
Publié sur www.techniques-ingénieur.fr, le 04 Septembre 2012
« À IBM, nos analyses de marché pistent les tendances technologiques 3 ans en avance,
voire plus »
À l'occasion de ce cahier spécial consacré aux logiciels, Techniques de l'Ingénieur a rencontré
Marc Fiammante, architecte en chef des solutions logicielles IBM Europe. Membre de l'IBM
Academy of Technology depuis 2003, il a publié plusieurs ouvrages dont « Dynamic SOA and
BPM : Best Practices for Business Process Management and SOA Agility ».
Techniques de l'Ingénieur : Bonjour Marc Fiammante, pouvez-vous vous présenter ?
Marc Fiammante : Je suis directeur technique Europe de la partie logiciel IBM, côté
développement. Je suis en charge des solutions logicielles et j'établis des relations avec les
grands comptes pour définir les stratégies de solutions adaptées au contexte de leur métier.
En quoi consiste votre mission à IBM ?
Ma mission spécifique est d'établir une forte crédibilité technique avec les clients en s'assurant
que les solutions qu'on fournit fonctionnent dans tous les contextes possibles.
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Bulletin IBM Cara Sud-Est
Quels sont les critères de pertinence associés à la création de logiciel ?
Très en amont, nous faisons des analyses de marché qui vont pister les tendances
technologiques trois ans en avance, voire plus. Ensuite, à plus court terme , nous allons procéder
chaque année à des enquêtes globales de PDG, de directeurs informatiques, de directeurs
marketing, de directeurs financiers et de directeurs des ressources humaines pour voir les
besoins des entreprises et les tendances. Donc la pertinence d'un logiciel est d'abord définie par
le besoin du marché ainsi que les conditions de rentabilité.
Quelles sont les structures mises en place au sein d’IBM pour l’élaboration des logiciels ?
Nous avons des laboratoires de développement qui sont répartis un peu partout dans le monde,
que ce soit en Chine, en Inde, aux États-Unis ou en Europe. En France, nous avons le « France
lab » qui comprend les personnes qui développent en particulier des éléments de la plateforme
IBM Rational Jazz, les moteurs de règle et d’optimisation mathématique. Mais les
développements sont gérés de manière globale et pour un même projet, divers axes peuvent être
repartis entre entités autour du monde.
Et au sein de la R&D ?
Nous avons une entité qui s’appelle « IBM Research », qui existe spécifiquement pour la
recherche en amont, une recherche très avancée. On va exposer certaines technologies
logicielles au public sur un site qui s’appelle « Alphaworks » pour que la communauté technique
les teste en mode alpha. Ensuite, par produit, il y a une recherche spécifique sur son domaine en
fonction de besoins bien identifiés définissant ce que l’on va mettre sur le marché. Les ingénieurs
vont donc mettre en œuvre toutes les phases d’architecture, de conception puis passer au
développement. Nous avons toute une chaîne bien structurée et les phases qui couvrent tout le
cycle de vie du logiciel sont mises en œuvre avec développement/test/mise en production/soutien
au marché.
Comment voyez-vous le futur de la R&D niveau innovation pour IBM ?
Nous avons tous une mission inventive au sein d'IBM, que l’on soit développeur ou ingénieur. IBM
dépose plus de six mille brevets par an, et j'en ai personnellement déposé neuf au cours de ma
carrière. Nous devons tous détecter les évolutions du marché. Les deux grosses tendances
technologiques actuelles sont principalement le Big Data et le Cloud. L'idée du Big Data, avec
toute la masse d'information qui est générée un peu partout, est comment on va l’analyser de
façon efficace pour qu’elle soit compréhensible et lisible par des personnes qui ne sont pas des
informaticiens.
Pour ce qui est du Cloud, le problème est d’optimiser cette virtualisation pour que ce soit du Cloud
interne, du Cloud public ou du Cloud mixte. Cela dans le but d'arriver à une optimisation du coût
pour les entreprises. Il y a aussi des choses qui tournent autour de l'optimisation mathématique,
sous toutes ces formes. En y regardant bien, on retrouve de plus en plus d'intégration. Ou lorsque
l'on regarde les solutions complexes, des informations d'assemblages de logiciels à faire, que ce
soit à partir d'un ou de plusieurs fournisseurs. Il y aura de plus en plus de choses pré-intégrées,
pour que ce soit du clé en main, sans plus de préoccupation pour les connexions.
Comment gérez-vous la concurrence ?
Nous avons des équipes qui regardent en permanence ce que fait la concurrence, ce n’est pas un
mystère. Mais nous sommes aussi dans une situation de « coopétition : c’est-à-dire que l’on
coopère sur certains domaines comme la standardisation mais que l’on reste dans une situation
compétitive par ailleurs. Nos clients ont les mêmes besoins, il y a donc un intérêt mutuel de
coopérer sur les standards tout en étant en compétition.
Pourriez-vous nous en dire plus sur « IBM Rational Jazz Technologie », la plateforme de
développement logiciel collaboratif ?
C’est une plateforme logicielle, basée sur des technologies Web et les standards ouverts, qui va
permettre de faire du développement collaboratif, de manière distribuée et qui va couvrir tous les
besoins de la chaîne de développement, de la capture des exigences jusqu’aux tests des
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Bulletin IBM Cara Sud-Est
systèmes et de la maintenance. Donc, on couvre tout le cycle de vie logiciel avec une plateforme
utilisant les standards du Web pour permettre une intégration dans un environnement hétérogène
pour faire du développement global. Ce besoin d’intégration global est particulièrement pertinent
lorsqu’on fait du développement dans des multinationales ou comme ça se passe beaucoup en ce
moment avec de l’« offshoring » ou les « softwares factories ».
Comment résumeriez-vous l'apport des logiciels aux entreprises ?
Les logiciels sont des moyens pour les entreprises, en support de leur métier. L’évolution se fait
de plus en plus vers les solutions logicielles en support d’un métier plutôt que des composants
logiciels plus ciblés sur une fonction particulière.
Ces solutions peuvent être très étendues et même intégrer l’entreprise et son environnement au
sens large. Dans le domaine du secteur public, un exemple de plateforme logicielle va être par
exemple PEPPOL, qui est l’environnement que la communauté européenne met en œuvre pour la
dématérialisation des marchés publics. C’est une plateforme commune, de façon à traiter de
manière égale tous fournisseurs européens qui voudraient être fournisseurs d’un organisme
public, ceci quelle que soit leur taille ou leur localisation.
Pour une entreprise, les solutions logicielles vont l’aider par exemple à mieux comprendre ses
clients et augmenter leur satisfaction, mieux gérer ses risques, lui donner plus de réactivité face
au marché, avoir une meilleure qualité de produits et permettre une meilleure éducation de ses
ressources humaines.
En conclusion, le logiciel est surtout un moyen en support des objectifs de l’entreprise.
IBM Research - La microscopie à force atomique
Publié sur www.infoDSI.com, le 15 Septembre 2012
La microscopie à force atomique permet aux scientifiques d'identifier l'ordre et la longueur des
liaisons au sein des molécules. Cette technique peut être utilisée pour étudier les futurs appareils
en graphène
(ndlr un graphène est un cristal de carbone monoplan, dont l’empilement constitue le graphite).
Les scientifiques d’IBM sont désormais capables d’isoler les liaisons chimiques des molécules
individuelles grâce à la microscopie à force atomique (AFM).
Ces résultats repoussent les limites de l’exploration de l’utilisation des molécules et des atomes à
l’échelle la plus petite qui soit. Ils pourraient jouer un rôle important dans l’étude des appareils en
graphène qui est actuellement menée dans les mondes industriel et universitaire.
IBM Research et la biologie
Publié sur fr.ubergizmo.com, par Liliane Nguyen, le 05 Juillet 2012
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Bulletin IBM Cara Sud-Est
IBM s’est intéressé au monde de la biologie, et IBM Research cherche une nouvelle méthode
pour tuer les bactéries telles que le mortel staphylocoque doré résistant à la méthicilline
(methicillin-resistant Staphylococcus aureus (MRSA)), mais en ne se basant pas sur l’utilisation
d’antibiotiques, mais sur la technologie des semi-conducteurs. Ce groupe de scientifiques a
précédemment cherché un moyen d’effectuer des gravures microscopiques sur des plaques de
silicium sur une échelle beaucoup plus petite comparé à ce qui est actuellement disponible sur le
marché, mais pendant leur recherche, ils ont pu identifier des matériaux qui peuvent produire une
charge électrostatique quand ils forment une chaîne de polymère.
L’une de leurs créations est ce qu’ils appellent des “polymères ninja”. Quand ces composants sont
introduits dans la circulation sanguine ou l’eau, ces polymères ninja peuvent s’assembler en des
nanostructures biocompatibles. Pour ce qui est des « ninjas », ils attirent de façon électrostatique
les cellules infectées, et cela n’affectera pas celles qui sont saines. Une fois que ces « ninjas »
arrivent sur les cellules infectées, ils peuvent tuer ces bactéries une par une. Une fois que le
boulot est fait, ces polymères ninja vont se décomposer et ils n’entraineront aucun effet
secondaire, ni ne s’accumuleront dans l’organisme. En plus de leurs applications en médecine,
IBM espère également leur trouver une utilisation dans des produits antibactériens tels que les
nettoyants, et remplacer les agents antimicrobiens non écologiques dans des choses comme les
dentifrices, les bains de bouche et les emballages alimentaires.
IBM et la recherche sur le cancer
Publié sur www-03.ibm.com, le 12 Juillet 2012
L’Institut Paoli-Calmettes et IBM Research lancent un projet de recherche collaboratif pour
aider les patients à mieux comprendre les risques autour du cancer
L’Institut Paoli-Calmettes (IPC), centre régional contre le cancer localisé à Marseille, et IBM
Research en Irlande ont annoncé aujourd’hui le lancement d’un projet de recherche collaboratif
visant à analyser comment les oncologues, en intégrant une information visuelle à leur
communication médicale, peuvent aider les patients à améliorer leur compréhension du dépistage
individuel, du diagnostic, des traitements et de leurs effets secondaires.
La communication et l’information sur les risques de cancers sont un domaine d’étude qui suscite
un intérêt croissant en cancérologie en même temps qu’il est un défi à la fois pour les
professionnels de santé et les patients. Ces derniers peuvent en effet avoir des difficultés pour
comprendre ce qu’est un risque et comment il est estimé, certaines situations fréquentes reposant
sur des notions complexes (ex : les risques « séquentiels » - « j’ai 60% de risque de développer
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Bulletin IBM Cara Sud-Est
une maladie dont on guérit dans 80% des cas », ou les risques « conditionnels » - « si je choisis le
traitement A, alors les risques sont de tant, alors que pour le traitement B ils sont de tant »). Les
cliniciens peuvent quant à eux trouver difficile de traduire ces risques statistiques généraux aux
patients en n’ayant recours qu’à une simple communication verbale.
« Communiquer sur les risques médicaux liés au traitement ou sur les choix qui les précèdent
présente de nombreux défis », commente le docteur François Eisinger, spécialiste de la
prévention et des risques à l’IPC. « Cela réclame une connaissance et une compréhension
spécialisées pour informer les patients des risques de cancer, pour changer des comportements à
risques, ou pour rassurer les personnes excessivement anxieuses. Cette recherche est donc
prometteuse pour approfondir de façon significative notre connaissance clinique et nos pratiques
en matière de communication sur les risques, tout en aidant les patients à mieux s’approprier les
choix relatifs aux procédures diagnostics et aux traitements. »
L’objectif de cette collaboration entre IPC et IBM est de trouver de nouvelles façons pour les
cliniciens de présenter de manière efficace l’information sur les risques médicaux afin d’aider les
patients touchés par un cancer à prendre des décisions personnelles réellement éclairées. Il s’agit
de produire une information à la fois précise et compréhensible (une dualité qui est l’enjeu central
de ce programme de recherche).
Les chercheurs d’IBM Research vont créer et évaluer des modèles multidimensionnels
d’information qui seront utilisés par les praticiens en tant qu’aide visuelle pour leur permettre de
mieux communiquer avec leurs patients afin qu’ils soient pleinement informés sur les implications
de leur diagnostic de cancer et leurs options de traitement. Les aspects médicaux du projet seront
dirigés par une équipe de recherche à l’IPC.
Dans un premier temps, l’étude se concentrera sur le cancer de la prostate, à la fois sur les
phases pré et post dépistage, tant le nombre et la complexité des facteurs de risque (âge, état de
santé, résultats du dépistage, effets secondaires des traitements) rend ce cancer particulièrement
complexe à expliquer aux patients, tant en ce qui concerne les risques que les recommandations
de traitements. Les scientifiques analyseront les données sur les interactions patient-soignant
pour définir quels sont les schémas de communication visuelle les plus efficaces pour représenter
les risques et les bénéfices aux patients.
En ce qui concerne la prévention et le dépistage, la présentation graphique des modèles de
communication vise à fournir une information tirée de contenus statistiques et de publications
médicales et portant sur les facteurs de risque génétiques, biologiques et environnementaux et
sur les habitudes de vie qui peuvent avoir une influence sur le développement de cancer chez les
patients.
« Cette recherche démontre comment l’analyse des risques et la communication par l’image
peuvent permettre aux équipes médicales et aux patients atteints de cancers de prendre des
décisions mieux documentées et plus objectives sur les stratégies de dépistage ou les
programmes de soins », déclare Léa Deleris, Manager of Risk Analytics group chez IBM
Research, à Dublin.
Forts des résultats de l’étude, les chercheurs espèrent :
• Mieux répondre aux besoins des patients et les guider vers une compréhension plus claire de
leurs risques personnels,
• Favoriser l’adhésion à la prévention des cancers et aux protocoles de dépistage,
• Offrir une véritable autonomie de décision face aux choix complexes qui sont aujourd’hui la
règle en cancérologie.
Pour les professionnels de santé, l’étude vise à soutenir une diffusion plus claire et objective
d’informations et de données médicales à un large public.
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Bulletin IBM Cara Sud-Est
L’INSTITUT PAOLI CALMETTES (IPC) en bref :
Certifié par la Haute Autorité de Santé (HAS) sans recommandation ni réserve, et membre du
groupe UNICANCER, l’IPC rassemble 1 300 chercheurs et personnels médicaux et non
médicaux, engagés dans la prise en charge globale de l’ensemble des pathologies cancéreuses :
recherche, soins médicaux et de support, enseignement et formation. L’IPC a réalisé plus de 70
000 consultations et accueilli 24 549 patients en 2011. 703 patients ont été inclus dans des essais
de recherche biomédicale en 2011. La prise en charge à l’IPC s’effectue exclusivement sur la
base des tarifs de la sécurité sociale, et les dépassements d’honoraires ne sont pas pratiqués
dans l’établissement.
IBM Research - Mémoire spintronique
Publié sur www.lemondeinformatique.fr, le 14 Août 2012
IBM revendique une avancée majeure dans la mémoire spintronique
Chercheurs chez IBM, Matthias Walser et Gian Salis, sont à l'origine d'une avancée majeure dans la
spintronique
La spintronique, une abréviation pour « électronique de spin ou magnétoélectronique », exploite la
propriété quantique du spin des électrons dans le but de stocker des informations. Elle utilise le
spin naturel des électrons dans un champ magnétique en combinaison avec une tête de
lecture/écriture pour inscrire et lire des bits de données sur un matériel semi-conducteur. En
modifiant l'axe d'un électron vers le haut ou vers le bas - selon l'espace dans lequel il se situe - les
physiciens savent transcrire sa représentation en bits de données. Par exemple, un électron sur
un axe vers le haut est un 1, et un électron sur un axe vers le bas est un 0. Mais la spintronique
est depuis longtemps confrontée à un problème intrinsèque : les électrons ne peuvent se
maintenir dans une position « vers le haut ou vers le bas » que pendant 100 picosecondes
seulement, soit un millième de milliardième de seconde (1/1000 de la nanoseconde). Cette durée
est insuffisante pour permettre un cycle de calcul complet. D'autre part, les transistors n'ont pas le
temps de terminer leur tâche de calcul et le stockage des données n'est pas persistant.
Dans l'article à paraître dans la revue Nature, IBM Research et le Laboratoire de Physique des
Solides de l'ETH de Zurich annoncent qu'ils ont trouvé un moyen de synchroniser les électrons, ce
qui pourrait prolonger la durée de vie du spin de 30 fois, soit 1,1 nanosecondes, le temps qu'il faut
pour un processeur de 1 GHz pour réaliser un cycle de traitement. Pour y parvenir, « les
scientifiques d'IBM ont utilisé des impulsions laser ultracourtes qui permettent de contrôler
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Bulletin IBM Cara Sud-Est
l'évolution de milliers de spins d'électrons créés simultanément dans un espace très petit »,
explique Gian Salis, co-auteur de l'article et chercheur de l'équipe Physics of Nanoscale Systems
chez IBM Research.
Contrôler la rotation des spins
Habituellement, dans ces spins, le sens de rotation des électrons est aléatoire et ils perdent
rapidement leur orientation. Dans leur travaux, les chercheurs d'IBM et de l'ETH ont trouvé, pour
la première fois, la façon d'organiser les spins en une sorte de séquence régulière, dite hélice de
spin persistante. « Le concept du verrouillage de la rotation du spin existe en théorie depuis 2003
», explique Gian Salis. « Depuis, quelques expériences ont permis de se rapprocher de ce mode
de verrouillage, mais, jusqu'à aujourd'hui, le processus n'avait jamais été observé directement »,
a-t-il ajouté. « Les rotations de direction de spin ont été complètement dissociées», déclare
encore le chercheur. « Maintenant, nous pouvons synchroniser cette rotation, de sorte que les
électrons ne perdent pas leur spin, mais nous sommes aussi capable de les faire tourner comme
des danseurs, et dans une seule direction ». Les chercheurs d'IBM ont utilisé l'arséniure de
gallium, qui sert couramment aujourd'hui de semi-conducteur primaire en électronique pour les
diodes et les cellules solaires.
La technologie informatique actuelle consiste à encoder et à traiter les données en fonction de la
charge électrique des électrons. Cependant, selon les chercheurs, cette technique atteint ses
limites quand la taille du semi-conducteur diminue au point où le flux d'électrons ne peut plus être
contrôlé. Par exemple, les produits à mémoire flash NAND utilisent déjà des circuits dont la taille
est inférieure à 20 nanomètres, proche de la taille atomique. La spintronique pourrait surmonter
cette impasse mémoire en exploitant le spin des électrons au lieu de leur charge. Cette nouvelle
compréhension de la spintronique peut non seulement donner aux scientifiques un contrôle sans
précédent sur les mouvements magnétiques à l'intérieur des appareils, mais ouvre également de
nouveaux champs pour créer des appareils électroniques plus performants sur le plan
énergétique.
Des physiciens français également à la pointe de la spintronique
IBM n'est pas seul à mener des recherches dans ce domaine. Il y a trois ans, des physiciens de
l'Institut de Physique et de Chimie des matériaux de Strasbourg ont mis au point une nouvelle
technologie laser ayant pour support la spintronique, ce qui leur avait valu de remporter le prix
Nobel de physique 2007. Les physiciens français ont découvert une manière d'utiliser le laser pour
accélérer le stockage I/O sur les disques durs jusqu'à 100 000 fois, comparativement aux
méthodes de lecture/écriture actuelles. Un des problèmes de l'électronique de spin est lié à la
lenteur des capteurs magnétiques utilisés pour détecter les bits de données. Mais dans leurs
travaux réalisés en 2007, et publiés dans la revue scientifique Nature Physics, l'équipe de
chercheurs français a utilisé un laser «Femtoseconde», capable de produire des rayons laser
ultra-rapides qui modifient le spin de l'électron, accélérant ainsi le processus de lecture/écriture.
Selon les chercheurs d'IBM, leur découverte ouvrait la voie à la création de transistors et de
systèmes de stockage non volatiles, qui utiliseront beaucoup moins d'énergie que la technologie
flash NAND actuelle.
Le stockage moléculaire
Publié sur www.pcworld.fr, par Denis Leclerc, le 12 Juillet 2012
Le disque dur est en passe de devenir 50.000 fois plus dense. Enfin, il reste encore du
chemin avant d'arriver à industrialiser le procédé...
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Nous vous en parlions en début d'année, IBM aurait trouvé le moyen de stocker un bit magnétique
avec seulement 12 atomes. D'autres chercheurs de l'université de Karlsruhe, de Strasbourg et de
Tokyo auraient quant à eux réussi l'exploit avec une seule molécule de 51 atomes. Si les
chercheurs de ces universités ne font pas mieux que ceux d'IBM, la prouesse est dans la forme
du maintien de l'état du bit.
A l'intérieur d'une sorte de coquille maintenue par ces 50 atomes constituant la molécule
organique, ils ont placé un dernier atome de fer. Ainsi, par transition de spin, l'atome de fer peut
être chargé positivement ou négativement pour induire un changement d'état et donc être lu a
postériori comme un bit à 0 ou à 1.
Stockage moléculaire de KIT (Karlsruhe Institute of Technology )
Toshio Miyamachi, chercheur au centre pour les nanostructures fonctionnelles du Karlsruhe
Institute of Technology (KIT) indique qu'avec sa structure sous forme de nanomolécule, il est
possible de stocker 50.000 fois plus d'informations sur une surface équivalente à nos disques
durs actuels avec une fiabilité à toute épreuve puisqu'il ne s'agit ici que de rajouter ou retirer des
électrons à un atome de fer. Pour comparer, si nous prenons un disque à plateaux de 1 To vendu
actuellement dans le commerce, nous pourrions alors obtenir près de 50 Po (soit 50 millions de
Go) avec cette technique.
Si la technique semble simple, dans la pratique c'est plus compliqué puisqu'il faut écrire le bit
souhaité dans chaque nanomolécule. Avec notre technologie de lecture et d'écriture à tête
magnétique positionnée perpendiculairement au plateau, il va falloir trouver un moyen pour
réduire la finesse de cette tête pour correspondre à la finesse de la molécule. Un nouveau champ
de recherche s'ouvre donc pour ses universités et dont nous entendrons encore parler pour les
années à venir.
Les 6 technologies du futur, selon IBM
Publié sur www.distributique.com, le 15 Juin 2012
A Lausanne, lors de son rendez-vous annuel consacré aux technologies, IBM a esquissé sa
vision de l'informatique de demain à la lumière des tendances identifiées par les
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Bulletin IBM Cara Sud-Est
chercheurs de ses laboratoires. Une IT toujours plus centrée sur l'analyse des données,
comme en témoignait le CEO de LeShop en ouverture de la journée.
Nouvelles tendances, même organisation, temps maussade. Ainsi en a-t-il été de l'édition 2012 de
l'IBM Technology Day, qui s'est tenu le 12 juin dernier au Lausanne-Palace, et qui constituait une
première pour le responsable d'IBM Suisse romande Pascal Allot. Comme de coutume, la
multinationale avait concocté une journée de conférences et d'ateliers dédiés aux technologies en
vogue aujourd'hui et demain et à leurs usages dans l'entreprise. De la conférence inaugurale du
CEO de LeShop Christian Wanner à la présentation en clôture des tendances identifiées par les
laboratoires d'IBM, il a beaucoup été question de données tout au long de la manifestation. Des
données toujours plus nombreuses et à l'exactitude toujours plus incertaine.
Sortir du paradigme des indicateurs usuels
Premier intervenant extérieur, Christian Wanner, CEO fondateur de LeShop, a expliqué au public
réuni par IBM comment l'épicerie en ligne « transforme un cimetière de données en quelque
chose d'utile ». Le spécialiste de l'e-commerce dispose en effet d'un énorme vivier de données:
les informations collectées sur les tickets de caisse de ses 310 000 clients (produits, moment et
terminal utilisés, séquence d'achat, etc.) alimentent un gigantesque cube avec pas moins de 1027
combinaisons possibles... Une mine d'or pour les différents départements de LeShop, qui a
cependant ses limites, a expliqué Christian Wanner: «Lorsque l'analyse devient routinière et ne
sort pas du paradigme existant, les nouvelles données finissent par ne plus apporter de valeur».
Ainsi, pour se ménager des découvertes intéressantes et utiles, l'épicerie en ligne a développé de
nouveaux modules. L'utilisation de publics tests permet notamment de déterminer entre deux
newsletters promotionnelles, laquelle est la plus efficace. L'analyse des données de navigation
dans le magasin en ligne sert quant à elle à améliorer la catégorisation de l'assortiment en tenant
compte de différences culturelles entre romands et alémaniques. Autre exemple, LeShop revisite
actuellement sa manière de regrouper les clients afin d'établir des clusters plus pertinents. De
nouveaux indicateurs, qui viennent bousculer les croyances établies et sont parfois perçus comme
des menaces, ajoute le CEO.
Après un riche programme de sessions tout au long de la journée, la manifestation d'IBM s'est
terminée par l'intervention Moshé Rappoport, Executive Briefer au laboratoire de recherche IBM
de Rüschlikon (ZH), venu présenter le Global Technology Outlook 2012. En guise de préambule,
le chercheur s'est plu à retracer l'évolution de ce rapport annuel, au fil des ans et de l'histoire
d'IBM. D'abord focalisé sur les technologies en tant que telles à l'époque où la multinationale
centenaire jouissait d'une position quasi-monopolistique, le rapport a ensuite été puiser ses idées
du côté des entreprises. Les applications concrètes devenant déterminantes pour juger de
l'importance future de telle ou telle technologie. Et Moshé Rappoport d'expliquer que nous
sommes entrés dans une troisième phase, le screening des chercheurs commençant désormais
par l'analyse de besoins plus généraux au niveau de la société dans son ensemble. «Le monde
est notre laboratoire» a notamment déclaré le chercheur.
La sélection des six
Quelles sont donc ces tendances technologiques majeures sélectionnées par les chercheurs des laboratoires
d'IBM du monde entier?
1. Gestion à large échelle de données incertaines
Selon les chercheurs d'IBM, 80% des données disponibles en 2015 seront incertaines, c'est-àdire que leur véracité sera douteuse et qu'elles ne seront guère protégées. En cause, la part
croissante de données non-structurées provenant notamment des senseurs et des réseaux
sociaux. Moshé Rappoport a donné pour exemples, les temps de trajet soumis à des facteurs
imprévisibles, l'utilisation de moyennes ambigües ou la géolocalisation tributaire de la
réception des satellites.
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2. Systèmes de personnes
La caractérisation informatique des personnes est lacunaire et se base sur des contenus
donnés par les personnes elles-mêmes : profil, compétences, etc. Le traitement de ces
informations subjectives doit s'enrichir et s'améliorer afin notamment de développer des
systèmes IT de gestion et de déploiement des collaborateurs.
3. Valorisation basée sur le résultat
Selon les chercheurs d'IBM, la mesure de l'apport de l'IT focalisée sur les économies qu'elle
permet de réaliser arrive à son terme. Les bénéfices de l'informatique pour l'entreprise seront
désormais davantage basés sur des indicateurs et résultats concrets, tels que le time-tomarket des produits ou le taux de rotation du personnel (churn).
4. Résilience du business et des services
Ici aussi, l'informatique va lever la tête du guidon et s'intéresser à la résilience des services
business qui s'appuient sur l'IT plutôt que seulement sur celle des systèmes eux-mêmes. La
prise en compte de facteurs externes (légaux, environnementaux, sociétaux, etc.) est ainsi
appelée à jouer un rôle croissant.
5. Analyse de données du futur
En matière d'analyse de données à nouveau, les chercheurs d'IBM voient cette activité
s'étendre en amont et en aval du processus : de la collecte des données au déploiement des
insights, en passant par la validation, l'analyse et le packaging. De telles capacités devraient
par exemple permettre la distribution ciblée de publicités en temps réel.
6. Le Watson du futur
IBM voit enfin l'utilisation de son ordinateur apprenant Watson s'étendre à de nouveaux
champs. Son aptitude à scanner diverses options, à évaluer leur probabilité statistique et à
proposer la plus vraisemblable pourrait notamment être appliquée aux diagnostics médicaux,
que ce soit comme assistance aux médecins ou pour des zones géographiques dépourvues
de personnel médical.
Les réseaux sociaux et les CEO
Publié sur www.lemondeinformatique.fr, le 06 Juillet 2012
Les PDG s'intéressent aux potentiels des réseaux sociaux, selon IBM
Les technologies, et en particulier les médias sociaux, s'imposent toujours davantage comme un
outil décisif pour le succès des affaires des entreprises. Tel est le constat d'une étude biannuelle
effectuée par IBM auprès de 1 700 CEO de 18 branches dans 60 pays sur leurs défis présents et
futurs.
Ainsi, la technologie est désormais considérée comme le facteur externe numéro un pour le
succès d'une entreprise, devant l'évolution des marchés et d'autres facteurs macroéconomiques.
La technologie n'est plus valorisée en premier lieu comme un moyen d'accroître l'efficacité, mais
avant tout comme un outil de communication. Elle doit d'une part contribuer à la créativité des
collaborateurs et à l'innovation, et d'autre part aider à cerner les besoins des clients.
L'étude dégage trois priorités d'action pour les CEO: la nécessité de décloisonner les processus
de travail à l'intérieur de l'entreprise; la nécessité de se concentrer davantage sur les besoins
individuels des clients; et la nécessité de forger des partenariats avec d'autres entreprises.
S'agissant des deux premières priorités, le rôle des médias sociaux s'avère de plus en plus
décisif. Concernant la collaboration interne, ces derniers doivent contribuer à rendre les processus
ouverts et transparents, mettant les collaborateurs en réseau afin d'élargir leur marge de
manoeuvre pour la prise de décision. Quant aux relations avec les clients, les médias sociaux
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doivent permettre de saisir les besoins de consommateurs en temps réel, en les considérant
comme des individus.
Selon l'étude, les médias sociaux sont actuellement surtout mobilisés pour comprendre les
besoins des consommateurs, plutôt que pour faire de la promotion. Toutefois, seuls 16% des
CEO sondés par IBM exploitent ces outils dans un but marketing, tout en privilégiant le face à face
physique avec le personnel des ventes et d'autres acteurs institutionnels. Cet usage devrait
toutefois progresser et, selon l'étude, 57% des entreprises utiliseront les médias sociaux d'ici trois
à cinq ans pour interagir directement avec les consommateurs.
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Le CARA IBM sud-est propose une visite guidée du :
Musée Bonnard, le mardi 16 octobre 2012
de 15h à 16h30
Après le musée du quai d'Orsay à Paris, l'exposition "Misia, Reine de Paris" s'installe au Cannet,
au 16 Boulevard Sadi Carnot, non loin de la sortie "Cannes" de l'autoroute.
Se faisant d'abord connaître pas ses talents de pianiste, Misia Godebska (1872-1950) deviendra
l'amie et la muse de nombreux peintres. Charmeuse ou dominatrice, cette
« croqueuse d'hommes », surnommée par les journalistes la « Reine de Paris » a fasciné, inspiré
et soutenu des artistes tels que Bonnard, Vuillard, Vallotton, Toulouse-Lautrec, des écrivains
comme Mallarmé et des musiciens. Elle sera qualifiée de femme de génie par Coco Channel.
Suite voir : http://www.museebonnard.fr/expositions/213-lexposition-temporaire-misia
Après la visite, le CARA offrira le pot de l'amitié, un bon moment de partage et de convivialité.
Tarifs:
Entrée : 8€/personne pour les membres du CARA, une boisson offerte par le CARA. Extérieur
11€.
Préinscription par courriel aussi vite que possible à [email protected], ou par tél. 04 93
07 24 70. Confirmer par l'envoi du bulletin d'inscription et du chèque.
Covoiturage conseillé. Nous en faire la demande.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Bulletin d'inscription, visite du musée Bonnard, mardi 16 octobre 2012
NOM : .................................................................... Prénom :.....................................................
Adresse : .....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................
Tél : ................................................ Courriel : .............................................................................
Nombre d'inscrits : "AYANTS DROIT CARA" (8 €).................."EXTERIEUR" (11 €) .....................
TOTAL :
Covoiturage : Offre ? Demande ?
Paiement par chèque au nom du CARA IBM S-E à envoyer à Monique Fulconis, CARA IBM S-E, villa "Lu
Roure", 4938 route de St Jeannet, 06700 St Laurent du Var.
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La Crypte Archéologique de Nice
Visite guidée lundi 22 octobre 2012
15h ou 16h selon le nombre d'inscrits.
La crypte archéologique de Nice révèle enfin ses mystères au public. En 2004. Les fouilles du
tramway mettaient à jour des vestiges à six mètres de profondeur : cinq siècles d'histoire
remarquablement préservés, du Moyen Âge à la fin de l'époque moderne !
Situé sous la place Garibaldi, un espace de 2 000 m2 dévoile au travers d'anciennes fortifications
une Nice insoupçonnée, autrefois puissante forteresse sous la tutelle des ducs de Savoie. Au fil
des siècles, de nouvelles fortifications sont venues ceinturer les défenses plus anciennes, sans
que ces dernières ne soient détruite,. En cheminant sur des passerelles d'acier, on découvre les
vestiges d'une tour du XIVe siècle qui protégeait l'entrée de la ville, de bastions aux murs de 4,30
mètres d'épaisseur, de l'arche d'un pont, ou encore d'un aqueduc qui alimentait la ville en eau...
Ce vaste ensemble architectural fut rasé par Louis XIV en 1706 et tomba dans l'oubli trois siècles
durant.
Tarifs : 5€ ou 2,50 € à partir de 60 ans, ou avec une carte d'invalide.
Prévoir des chaussures plates. Accessible à un fauteuil roulant.
ATTENTION :
On ne peut dépasser 30 personnes (15 personnes à 15h et 15 autres à 16h).
Nous devons faire une réservation exacte, au plus tard le lundi 15 octobre au matin.
Passé cette date, aucune inscription ne pourra être retenue.
Préinscription par courriel aussi vite que possible à [email protected], ou par tél. 04 93
07 24 70. Confirmer par l'envoi du bulletin d'inscription et du chèque.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Bulletin d'inscription, visite de la crypte, lundi 22 octobre 2012
NOM : .................................................................... Prénom :.....................................................
Adresse : .....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................
Tél : ................................................ Courriel : .............................................................................
Nombre d'inscrits : "AYANTS DROIT CARA" - de 60 ans ( 5 €), au delà (2,50 €)
TOTAL :
Paiement par chèque au nom du CARA IBM S-E à envoyer à Monique Fulconis, CARA IBM S-E, villa "Lu
Roure", 4938 route de St Jeannet, 06700 St Laurent du Var.
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CARA IBM Sud-est
Nous vous proposons de nouveau cette journée de détente que
nous avions du annuler en 2011.
Mercredi 21 novembre 2012
"Draguignan et Côte de Provence AOC"
Transport en car, repas, visites guidées
et dégustation.
Programme :
9H30 : Visite à pieds de la Cité Comtale et de la Ville Royale, en cas de pluie, visite du musée
des Arts et des Traditions.
Cité Comtale :
Promenade commentée au travers des ruelles ; nichés au cœur de la vieille ville, le marché
provençal, la Porte Portaiguières, la Tour de l'Horloge et son Théâtre de Verdure, la Chapelle
Saint Sauveur, l'Hôtel de Ville …
Ville Royale :
Les grands boulevards haussmanniens bordés de nobles façades, d'hôtels particuliers, théâtre,
palais de justice…. Et toute l'histoire d'une capitale de la Provence Orientale.
12h30 : Repas au restaurant.
Menu : Kir de bienvenue, Tarte Provençale de courgettes et olives noires, poisson du jour en
bourride de pommes de terre, Coupe de fruits frais et glace, Vins rouge ou rosé, Café.
14h45 : Découverte du Musée de l‘Artillerie
Ce Musée, digne héritier du prestigieux Musée de l'Ecole d'Artillerie de Fontainebleau, présente
de nombreux matériels de l'artillerie ancienne et moderne. Un montage audiovisuel retrace
l'Histoire de l'Artillerie Française à travers les grandes batailles, et une visite commentée nous
sera réservée.
16h30 : Visite et dégustation au Château « Font du Broc » aux Arcs-sur-Argens. Beau site dédié
au vin : Rigueur et respect sont les maîtres mots des soins apportés, du vignoble jusqu’à la mise
en bouteille. Tout un savoir faire que vous découvrirez au fil de la visite… et au fil de la
dégustation !
19h30 : Retour à Nice.
Prix tout compris (transport, entrées, guides, repas, dégustation, ....) :
Ayants-droit CARA : 42,50 €, autres : 46 €.
Inscription avant le 7 novembre 2012 auprès de Monique Fulconis, d'abord par courriel
([email protected]) ou par téléphone (04 93 07 24 70/ 06 50 09 66 45) pour une
préinscription, puis en envoyant le chèque au nom du CARA IBM S-E et le bulletin d'inscription cidessous à :
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Monique Fulconis, villa "Lu Roure", 4938 route de St Jeannet, 06700 St Laurent du Var.
Arrêts du car prévu à Nice-Gambetta, Carras, St Laurent du Var, Cagnes (hippodrome).
Autres arrêts à prévoir si nécessaires et covoiturage possible. En faire la demande.
Pour en savoir plus avec Internet :
(sur le clavier appuyer sur la touche Ctrl tout en cliquant sur le lien, ou recopier le lien)
Histoire de Draguignan : http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_Draguignan
Musée de l'Ecole d'Artillerie : http://musee.artillerie.asso.fr/
Château Font du Broc : http://www.chateau-font-du-
broc.abcsalles.com/prive/fr/fiche_photos.php?o=&k=&n=13114&iddem=&menu=7
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--------------------------------------------------------------------------------------------------------Bulletin d'inscription, sortie du mardi 21 novembre 2012 (Draguignan.....)
NOM : ................................................................ Prénom :............................................
Adresse : ........................................................................................................................................
........................................................................................................................................
Tél : ................................................ Courriel : ...............................................................
Nombre d'inscrits :
"AYANTS DROIT CARA" (43 €)...................."EXTERIEUR" (46 €).................
TOTAL A PAYER : ...........................
ARRET DEMANDE :
Paiement par chèque au nom du CARA IBM S-E à envoyer avant le 7 novembre 2012, à
Monique Fulconis, CARA IBM, villa "Lu Roure", 4938 route de St Jeannet, 06700 St Laurent
du Var.
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Bulletin d’adhésion au CARA
Type d'adhérent *
Retraité
Pré-retraité
Veuf / Veuve
Date d’adhésion (jj/mm/yyyy)
/
Autre
/
Lettre
Clé *
Matricule IBM *
Date d'entrée à la compagnie
(jj/mm/yyyy) *
/
/
Date de fin d'activité (jj/mm/yyyy)
/
/
Civilité *
Actif
Monsieur
Madame
Mademoiselle
Nom *
Prénom *
Date de naissance (jj/mm/yyyy) *
/
/
Adresse *
Complèment d'adresse
(lieu-dit, Résidence, B.P...)
Code postal *
Ville *
Tél. domicile
Courriel
Conjoint / Ayant-droit
Civilité
Monsieur
Madame
Mademoiselle
Nom
Prénom
Date de naissance (jj/mm/yyyy)
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