Oui, j`ai du prix aux yeux du Seigneur - Groupement Notre-Dame

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"Oui, j’ai du prix aux yeux du Seigneur"
samedi 15 janvier 2011, par Groupement paroissial Notre-Dame
dimanche 16 janvier 2011,
2e dimanche du temps ordinaire, année A
« Oui, j’ai du prix aux yeux du Seigneur,
c’est mon Dieu qui est ma force »...
... Telle est l’expérience qu’a faite le prophète Isaïe (1e lecture) et que nous sommes tous appelés à vivre.
Etre aimé, c’est reconnaître que j’ai du prix aux yeux d’un autre. La Foi chrétienne, c’est faire
l’expérience - il ne suffit pas de le savoir intellectuellement - que je suis aimé du Christ, que j’ai du prix à
ses yeux. Quelle force de faire une telle expérience ! Le diable sait que Dieu l’aime, mais il ne veut pas
dépendre de cet Amour. Le Père a "tant aimé le monde, qu’Il nous a donné son fils unique" (Jean 3,16)
comme l’Agneau immolé. Jean désigne Jésus comme l’ Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde .
L’agneau, c’est doux, c’est humble, c’est le cœur de Jésus, c’est le cœur de Dieu. Notre cœur doit se
laisser transformer par le Cœur Divin. L’Agneau de Dieu s’est immolé pour tous les hommes "pauvres
pécheurs". Jésus est venu accomplir cet agneau pascal qui enlève le péché du monde pour que nous
soyons "sanctifiés par lui" (2e lecture). Voilà le prix que Dieu a versé pour chacun de nous : le sang de
l’agneau. Pour que son amour s’étende sur notre prochain.
Voici un texte du Bienheureux Newman (+1890) qui vient d’être béatifié par Benoït XVI sur cet "amour
pratique" : « En essayant d’aimer nos parents et nos amis en supportant leurs faiblesses, en surmontant
leurs sautes d’humeur occasionnelles par notre gentillesse, en mettant en relief leurs qualités, et en
essayant de les imiter, c’est de cette manière-là que nous formons en nos coeurs cette racine de charité
qui, bien que petite au début comme la graine de moutarde, enfin recouvrira la terre. »
Père Gwénaël