L`Info - Algerie Confluences
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Algérie Confluences Quotidien national d’information N°626/1443 du Samedi 4 Mai 2013 - Diffusion nationale - ISSN 111 0220 - Prix: 10 DA - Editions “Le Chroniqueur” - www.algerie-confluences.com GRAVES INCARTADE DU MOULOUDIA AU “5 JUILLET” “Laisse béton”, c’est pas grave ! La triste réalité, hélas, est bien là : dans l’injure et le mensonge. Depuis la fin des années 1980 et la mise au rebut du Code de l’EPS avec toute son organisation humaine, matérielle et financière, de science et de méthodologie, il s’est institué sous les auvents torturés du sport, de bas en haut et de l’Est à l’Ouest, une pratique de brigandage dont le seul leitmotiv est l’argent au prix de n’importe quelle gueuserie. l Lire en pages 3-4-5 Et Ainsi De Suite... ENTRE NOUS SOIT DIT «La morale est un talent de société» Rémy de Gourmont L’échec consommé Par Mériem Ben, notre Chroniqueuse L’Algérie est à la croisée des chemins et un sursaut salutaire est seul à même de sauver ce qui peut encore l’être. Il existe encore, bien heureusement, dans la société algérienne des poches de résistance à la déliquescence et à la gabegie qui peuvent renverser la dérive inéluctable vers l’anarchie totale P Du rat, de la gélatine… et REMIER MAI 2013. L’heure n’est pas à la fête. L’heure est au deuil. Nous avons assisté, en direct, à l’issue de la finale de la coupe d’Algérie, à l’enterrement de nos valeurs morales. Les joueurs et dirigeants du Mouloudia Club d’Alger ont décidé, contre toute attente, de boycotter la cérémonie protocolaire de la remise des trophées. L’acte n’est pas anodin. L’acte est grave. Une ligne rouge a été franchie, un point de nonretour atteint. Un affront national à la République, à travers les représentants de ses plus hautes institutions, a été commis. L’ACTE EST GRAVE et il est symptomatique d’une véritable crise de valeurs que connaît notre société depuis quelques années. Quand on assiste à de tels comportements, c’est que les valeurs que nous croyions les nôtres ont cessé de faire l’unanimité. Le sport est connu pour être le miroir de la société, or, quelle image nous renvoie-t-il? Celle de joueurs mercantiles et incultes, individualistes et irrespectueux ; celle de dirigeants cupides et incompétents ; celle d’une politique du sport incapable de fédérer de réelles compétences et de saines ambitions ; celle d’une absence de gestion responsable et éclairée du secteur ; celle d’une absence de transparence dans le renouvellement des instances sportives ; celle d’une guerre sans merci que se livrent les acteurs de ces instances par médias interposés ; celle d’une absence de vision à court, moyen et long termes sur le devenir d’une éducation sportive féconde. Le sport n’est-il pas un vecteur efficace d’éducation et d’éveil à la citoyenneté ? L’acte est grave, et au-delà du fait sportif, c’est la mise à nu de toute la société ; et le spectacle est désolant, terrible, effrayant. C’est celui de la faillite d’un système, d’une désagrégation d’un tissu social composé de jeunes en perte de repères et de modèles. C’est l’absence de moralisation de la chose politique ; l’absence de rigueur, d’intégrité, de probité des hommes publics. C’est l’absence de sanctions exemplaires de toutes les dérives que connaît la société, du plus petit délit au crime le plus grave. C’est le spectacle d’une école sinistrée, qui, au lieu d’être un lieu d’éducation et de savoir est devenue pourvoyeuse d’inculture et d’ignorance. L’acte est grave et au-delà de l’acte antisportif, c’est l’image d’un Etat affaibli qui fait mal et qui fait peur ; un Etat miné par la corruption, sali par les scandales, plus sur la défensive que dans l’initiative, trop indulgent sur toutes les formes d’incivilités, de dérapages et de violences. La compétence, l’intégrité, l’engagement désintéressé ne sont plus les qualités requises pour l’accession aux postes "Le journalisme est un trait essentiel dans la cité moderne et, pour l'exercer, il faut, par delà une formation intellectuelle respectable, une connaissance aiguë de la responsabilité et du devoir" Abdelkader SAFIR Directeur Honoraire Abdelkader DRIF Directeur de Publication Abdelkrim LAKHDAR-EZZINE voici du mouton ! Piqué sur le Net V de responsabilités ; seules comptent la fourberie, la malhonnêteté, l’appartenance à un clan comme l’illustre Voltaire dans « le triumvirat » : « Des brigands réunis que la rapine assemble ». L’acte est grave ; et que peuvent faire les honnêtes responsables au plus haut sommet de l’Etat, malgré leur bonne volonté et leur amour du pays ? Mohamed Nabi dresse un diagnostic éclairé de la société algérienne dans son livre « L’Algérie aujourd’hui ou l’absence d’alternatives à l’Islam politique », paru en l’an 2000 aux éditions L’Harmattan, en écrivant en substance : « Lorsqu’elle sort de la guerre de Libération, il ne reste presque rien des structures de la société traditionnelle ». « Les structures de substitution mises en place sont si factices que chaque crise grave, depuis 1962, débouche sur la violence de la rue ». L’acte est grave et l’heure est grave. L’Algérie est à la croisée des chemins et un sursaut salutaire est seul à même de sauver ce qui peut encore l’être. Il existe encore, bien heureusement, dans la société algérienne des poches de résistance à la déliquescence et à la gabegie qui peuvent renverser la dérive inéluctable vers l’anarchie totale. Il faudrait pour cela une lutte sans merci contre le culte de l’image, la glorification du spectaculaire et de l’éphémère, contre la corruption et le clientélisme. Il est plus que nécessaire de revenir aux valeurs de respect de soi et des autres, d’encouragement de l’effort et du travail. « La peur du jugement des autres n’est-elle pas un des plus sûrs soutiens de la morale ? », comme l’écrit Gustave Le Bon. Le devenir, voire l’existence même de notre pays, en dépend n l M.B Edition “Le Chroniqueur” Conçu, Réalisé et Edité Par Eurl Leed’Com R.C N°0973137.B.06 CCB : 0300300796-75 BNA - Agence Ain Benian N°626/1443 du Samedi 4 Mai 2013 INGT MILLE TONNES de viande frelatée, 325 affaires et 904 arrestations. Tel est le bilan des opérations de la police chinoise contre les empoisonneurs de tout poil, selon le quotidien pékinois Xin Jingbao. Encore n'est-ce qu'une partie des scandales alimentaires débusqués et annoncés le 2 mai par le ministère de la Sécurité publique : au total, ce sont 2 010 affaires, 3 576 arrestations, et 1 721 lieux de production d'aliments trafiqués qui ont été découverts dans tout le pays. La période n'est pas précisée, mais tous les exemples donnés se situent en 2012 ou 2013. Le chapitre des aliments carnés est le plus savoureux : on y voit de la viande de rat ou de renard recomposée avec de la gélatine et vendue comme viande de mouton ; du chien, du canard, étiquetés comme du bœuf... Sans parler de la viande d'animaux morts de maladie ou traitée avec des produits impropres à la consommation n Impression SIA Administration - Rédaction 2, rue de la liberté - El-Biar - Alger Tel/Fax : 021.929.515 Publicité ANEP N°1 Avenue Pasteur - Alger Tel : 021 711 664 - 021 737 128 Fax : 021 739 559 - 021 739 919 El-Qacid 3 IMPAIR SANS PRECEDENT DU MOULOUDIA D’ALGER AU STADE DU 5 JUILLET “Laisse béton”, c’est pas grave ! L Par Abdelkrim LAKHDAR-EZZINE Depuis la fin des années 1980 et la mise au rebut du Code de l’EPS avec toute son organisation humaine, matérielle et financière, de science et de méthodologie, il s’est institué sous les auvents torturés du sport, de bas en haut et de l’Est à l’Ouest, une pratique de brigandage dont le seul leitmotiv est l’argent au prix de n’importe quelle gueuserie. C’est ainsi que des clubs au prestige immense et des monuments d’histoire de renommée mondiale se sont trouvés, du jour au lendemain, aux mains de fous dangereux menant, à coups d’engueulades, de coups fourrés et de scandales, le football national à sa perte. C’est ainsi que le Mouloudia d’Alger, creuset du nationalisme algérien, symbole de la lutte contre colon, grande école de football et exemple de bonne conduite et de “horma”, s’est trouvé abaissé au rang d’un club de casseurs au nom injurieux de “Chnawas” qui, là où il arrive, fait baisser les rideaux et fuir les honnêtes citoyens. Dans cette descente aux enfers, un nom colle à la peau comme une mauvaise plaie purulente : Rachid Maarif. AISSE BÉTON, CE N’EST PAS GRAVE ! Déjà, au JT de 20 heures, le présentateur fit comme si de rien n’était. Une petite information par ci, une autre par là, le résultat de la rencontre, et il passe à autre chose. Pour lui, pour la télé algérienne, pour ceux qui sont en amont et en aval de cette télé, il ne s’est rien passé au stade du 5 Juillet en ce soir du mercredi 1er mai. Tout comme si faire la nique à un premier ministre devant des millions d’algériens était chose courante en ce pays. Du jamais vu dans l’histoire du football, ni en coupe d’Algérie depuis 1962, ni en coupe d’Afrique, ni en coupe d’Europe, ni en coupe du monde. Du jamais vu dans l’histoire du sport même. Un vaincu malheureux en finale qui se croit autorisé par on ne sait quelle loi ni par on ne sait quelle nouvelle philosophie sportive de quitter le terrain en balançant à la gueule les dizaines de milliers de spectateurs un gigantesque bras d’honneur. Ainsi donc la boucle est bouclée. Après le Mouloudia des seigneurs qui avaient pour noms Aouf, Djazouli, Balamane, Drif, voilà le Mouloudia des manants. Voilà, en vérité, la confirmation irrévocable, cinglante et définitive, de la chute du football national dans les abysses de la dépravation, du manque d’intelligence et de l’absence de toute valeur morale. En d’autres temps, ou sous d’autres latitudes moins enclines au traficotage entre copains et fripouilles, le ciel serait tombé, dans la minute qui suivit l’outrage, sur le coupable et sa bande de voyous. Ici, en cette maison qui a pour nom l’Algérie, le scélérat, au contraire, une fois son forfait accompli, s’est permis de pousser encore plus loin sa forfaiture en allant plastronner sur les plateaux d’une chaîne de télé, ajoutant, au toupet, l’inpudence jusqu’à déclarer que “le pouvoir lui avait promis la coupe”. Quel est ce “pouvoir” qui promet au mépris de l’éthique sportive la coupe à ses exécuteurs de besognes ? Et si cela est, quelle autre finalité devrait-on alors donner à la prospection, à la formation et à la compétition si, dans les recoins ténébreux des coulisses, on peut facilement décrocher un quelque titre, ou un quelque tout autre trophée pour mieux parader dans le faux, l’injure et le mensonge ? La triste réalité, hélas, est bien là : dans l’injure et le mensonge. Depuis la fin des années 1980 et la mise au rebut du Code de l’EPS avec toute son organisation humaine, matérielle et financière, de science et de méthodologie, il s’est institué sous les auvents torturés du sport, de bas en haut et de l’Est à l’Ouest, une pratique de brigandage dont le seul leitmotiv est l’argent au prix de n’importe quelle gueuserie. C’est ainsi que des clubs au prestige immense et des monuments d’histoire de renommée mondiale se sont trouvés, du jour au lendemain, aux mains de fous dangereux menant, à coups d’engueulades, de coups fourrés et de scandales, le football national à sa perte. C’est ainsi que le Mouloudia d’Alger, creuset du nationalisme algérien, symbole de la lutte contre colon, grande école de football et exemple de bonne conduite et de “horma”, s’est trouvé abaissé au rang d’un club de casseurs au nom injurieux de “Chnawas” qui, là où il arrive, fait baisser les rideaux et fuir les honnêtes citoyens. Dans cette descente aux enfers, un nom colle à la peau comme une mauvaise plaie purulente : Rachid Maarif. C’est bien cet homme là qui, en N°626/1443 du Samedi 4 Mai 2013 dépit des mises en garde, supplications et colères de Abdelkader Drif, a arraché le Mouloudia du giron sécurisant et bienfaiteur de Sonatrach pour le jeter dans la rue à la merci des docteur Messaoudi et consorts. Trônant depuis l’année 2000 au-dessus du club comme s’il en était le propriétaire exclusif, cet homme a fini par transformer le Mouloudia en une baraque de forrains où chaque tirebouchonné de la tête peut prétendre au poste de président. Le résultat est aujourd’hui tragique jusqu’à l’horreur. Mercredi 1er mai, il y a eu outrage à l’Etat algérien. Il y a eu manquement à la morale du sport. Il y a eu insulte à l’encontre des spectateurs. Mercredi 1er mai, le monde du football s’est retrouvé brutalement arraché d’un lieu de compétion entre sportifs du 21è siècle pour être projeté dans une arène de combats entre sauvages. En ordonnant aux joueurs de quitter le terrain avant la remise des médailles, les coupables ont, du même coup, démontré d’une manière claire et sans équivoque leur niveau d’abrutis et leur incapacité certaine à s’élever au rang de formateurs. Logiquement, la sanction doit être terrible, sans commune mesure avec tout ce que l’on connaît et ce que l’on sait jusqu’à présent. Cela est la logique. La réalité est autre. Il n'est plus question d'intervenir pour rappeler à l'ordre les bouseux se sentant subitement une âme de commandeurs, les bassineux, les coulissiers aux mains sentant encore la sardine, les spécialistes du faux, les falsificateurs du temps, les conteurs de mensonges, les faussaires, les traficateurs, les fabricateurs de rêves insensés, les anciens pauvres jouant aux seigneurs, les maîtres du trabendo, les voleurs, les violeurs, les violenteurs des aubes à venir... Alors, on laisse le voyou du quartier étaler sa friperie de slips et de soutien-gorge sur les trottoirs. On laisse le vendeur à la criée poser ses étals de fruits et de légumes où cela bon lui semble. On laisse le ponte du coin, le maquignon et le chevillard en costume prendre au collet le gendarme ou le policier qui a osé l'interpeller alors qu'il fonçait à plein dedans dans le barrage de contrôle routier. On laisse le petit journaliste raconter les exploits sanglants d'un assassin et faire, d'un tueur en série, une figure de légende. On laisse le combinard, élu maire de la cité s'en mettre plein les poches en vendant, à d'autres escrocs, des terres agricoles sous forme de lots à bâtir. On laisse les sorciers et les rebouteux, coupables des dérives de l'école algérienne et de la faillite de l'université, organiser des grèves à longueur d'années et multiplier le désordre pour plus conduire la nation au triomphe de l'analphabétisme et de l'inculture. On laisse les chefs de gangs, s'étant eux-mêmes proclamés porteparole de toute une région, menacer de tout détruire et de tout brûler dans la région si l'Etat ne satisfait pas à leur pressante demande de chefs de gangs. Et on laisse aussi des chefs d'institutions supposés être pour le seul intérêt de la nation - les uns forniquant avec Satan le diable, les autres signant des pactes de connivence avec Belzébuth le démon -, agir à leur guise comme s'ils étaient des chefs de tribus en terre Massai, ou comme si cette maison Algérie, - vidée à sang de son histoire, de ses noms, de ses légendes et de ses héros - n'était qu'une damnation, une portion d'enfer à une porte de l'Enfer.n l A.L.E 4 Mouloudia D’Alger Truand ! LE MCA FAIT ENTORSE AU PROTOCOLE ET CHOQUE LES AMOUREUX DU FOOTBALL Indignes verts et rouges Par Samir Azzoug C Devant des dizaines de milliers de supporters, en présence des plus hautes autorités du pays, les dirigeants et footballeurs du MCA boudent l’estrade officielle et refusent de recevoir la médaille E MERCREDI 1er mai, au stade du 5-juillet, ce devait être un jour de grande fête pour le ballon rond. La finale de la coupe d’Algérie opposant les deux prestigieux clubs algérois, le Mouloudia et l’USMA, s’annonçait grandiose. La semaine précédant cette rencontre, les supporters des deux équipes ont égaillé les rues de la capitale, avec banderoles et chants. Le tout dans un climat de bonne entente et de rivalité amicale. La bonne ambiance s’est poursuivie dans l’enceinte du stade, aussi bien sur le terrain que dans les gradins. Malgré quelques échauffourées qui ont éclaté la matinée entre des supporters déçus de ne pouvoir accéder au stade et le service d’ordre, c’était la fiesta au 5-juillet. Après 95 minutes de fair-play, le doyen des clubs algériens commet l’irréparable. L’USMA remporte la victoire par un but à zéro, et sur le terrain les dirigeants et les joueurs du Mouloudia manifestent leur désaccord et leur ire. Ils contestent un arbitrage qu’ils jugent partial. Sur les images de la télévision, on voit le coordinateur de la section football du MC Alger, Omar Ghrib gesticuler et pousser les joueurs à rejoindre directement les vestiaires. Devant des dizaines de milliers de supporters, en présence des plus hautes autorités du pays (civiles et militaires) et face à l’Algérie entière, les dirigeants et footballeurs du MCA boudent l’estrade officielle et refusent de recevoir la médaille du finaliste des mains du premier ministre et représentant du président de la République. Dans une posture indigne du club historique, le Mouloudia a fait entorse au protocole et bafoué l’éthique sportive et la morale tout court. Face à la gêne occasionnée par cet acte de fronde et d’affront envers l’Algérie toute entière (peuple et officiels), le ministre de la Jeunesse et des sports, Mohamed Tahmi, dans un geste désespéré, maladroit et indigne de sa stature, se rend aux vestiaires du MCA pour faire entendre raison aux fauteurs. Rien n’y fit. Seule l’équipe victorieuse et les arbitres recevront des mains d’un Abdelmalek Sellal visiblement embarrassé malgré le sourire de circonstances, les gratifications et le sacre. Moins de deux jours après ce scandale sportif, les premières sanctions contre le Mouloudia tombent. Selon le journal sportif Compétition, une réunion d’urgence a été convoquée par le président du conseil d’administration du Club, Kamel Amrouche. Les membres du CA auraient ainsi démis Ghrib de ses fonctions, limogé l’entraineur Djamel Menad et infligé une sanction financière aux joueurs. De son coté, la Fédération algérienne de football dans un message adressé à l’APS, assure que la commission de discipline de la Ligue de football professionnel se réunira lundi et « agira avec rigueur » après la décision des joueurs et de l’encadrement du MCA de boycotter la cérémonie officielle de remise des médailles n l S.A Il s’appelle Omar Ghrib. Et il porte bien son nom. Ghrib, veut dire, comme on le sait, étranger. Et cet homme sorti de nulle part, c’est-à-dire de de la pochette surprise de deux grands intrigants du foot, est parfaitement étranger au football algérien. Encore plus au plus prestigieux club du pays, creuset du nationalisme et école de la vie. Omar Ghrib, cette gouape, cette canaille friquée, présidait aux destinées du Mouloudia Club d’Alger où il a injecté de l’oseille qui sent l’eau fangeuse de Oued El Harrach. Avec la complicité du ministère de la Jeunesse et des Sports, la Fédération de football (FAF) a livré le Doyen aux griffes fourchues d’un aigrefin. Un voyou qui a incité son club à bafouer la morale et la République en enjoignant à ses joueurs de refuser de recevoir des mains du Premier ministre, représentant, à l’occasion, le chef de l’Etat, les médailles des vaincus. C’était le premier mai, jour de finale de Coupe d’Algérie. Pis encore, ce truand a, dans les vestiaires, traité de tous les noms d’oiseaux et agoni d’injures des joueurs indignes qui l’écoutaient, confus et contrits ! Pis encore et encore, le soudard en question a vertement insulté le Premier ministre devant les mêmes joueurs en répétant, ad nauseam, qu’il ne reconnaissait, lui, Omar Ghrib, que l’autorité du chef de l’Etat. Pis encore, encore et encore, l’aigrefin s’est improvisé porte-parole médical du président de la République, annonçant même, à la télé, qu’il allait rentrer au pays, aujourd’hui ou demain et qu’il se portait comme un charme, après son séjour au Val-de-Grâce ! Voilà où en est réduit aujourd’hui le football algérien, livré aux chenapans. Des galapiats qui déshonorent les symboles politiques de l’Etat. Et c’est bien Balzac qui a dit que « Les crimes purement moraux et qui ne laissent aucune prise à lajustice humaine, sont les plus infâmes, les plus odieux»n l N.Khelassi FACE AUX RÉACTIONS OUTRÉES Les dirigeants se défaussent sur leurs joueurs Par Meziane Adekkar L E REFUS DES JOUEURS et des encadreurs du MCA de se plier au protocole de remise des médailles mercredi, au stade du 5-juillet, a suscité une multitude de réactions d’indignation des acteurs du football national. L’un des premiers à briser officiellement le silence, dès le lendemain du scandale, est le PD-G de la Sonatrach, groupe redevenu récemment actionnaire majoritaire du club. Abdelhamid Zerguine sur les ondes de la radio nationale, a présenté ses excuses aux autorités et aux amoureux du club. «Sonatrach ne peut que condamner fermement les agissements irresponsables des joueurs lors de cette finale. Les joueurs n'ont respecté ni le peuple algérien ni les autorités du pays en refusant de se présenter à la cérémonie de remise des médailles. Maintenant que le mal est fait, on ne peut que présenter nos excuses au peuple algérien et aux autorités.», a-t-il déclaré. Le président du comité olympique algérien, Mustapha Berraf qualifie, lui, l’acte d’ «antisportif et immoral ». « Je demande à ce que les responsables de cet acte condamnable soient radiés à vie du mouvement sportif national », préconise-til. Le comité des supporters du MCA, présidé par Mustapha Djebaïli, repris par le journal sportif « le Buteur », s’est dit « consterné » par ce qui s’est passé et animé d’ « un sentiment de révolte ». Le comité déclare « mettre Omar Ghrib devant ses responsabilités. Un homme qui a toujours agi dans l’impunité, comme si le Mouloudia était son bien. Aujourd’hui, il est le premier responsable de ce qui s’est passé lors de la finale ». Les encadreurs du MCA, pour leur part, tentent de minimiser l’affront en se défaussant sur les joueurs. Dans une interview empreinte d’amertume, accordée à Compétition, l’entraineur du Mouloudia Djamel Menad répond à la question sur l’attitude humiliante de son équipe. «Qu’on arrête de dire n’importe quoi. Les défections se trouvent dans tous les domaines. L’Algérien là où il va, il est lésé…Je sais que tout ce vacarme est fait vis-à-vis de l’opinion internationale. Mais avant de penser aux étrangers, il faut s’assurer que l’Algérien ne soit plus lésé ». Mais la palme des réactions revient sans conteste à Omar Ghrib lui-même. Ce nabab du Mouloudia, entonne le même refrain que ces « collègues » en imputant la défection des joueurs aux joueurs eux-mêmes, réfutant un « non-respect du protocole». «Non, il n’y a jamais eu de manque de respect du protocole, ni encore moins d’humiliation. Tahmi (le ministre des sports) est entré dans les vestiaires, il a trouvé tous les joueurs en pleurs. D’ailleurs, même lui n’a pas résisté et tout lemonde a vu qu’il a pleuré à son tour, tellement il était affecté », explique-t-il à un journaliste de Compétition en assurant qu’il ne regrette pas cet acte. Se sentant infaillible, il assure n’avoir reçu aucune convocation ni être sujet à une quelconques sanction du Conseil d’Administration du Club. « J’ai mis beaucoup d’argent au Mouloudia d’Alger et jusqu’à ce jour, on ne m’a pas régularisé. Alors, qu’on cesse de dire des bêtises. Car, personne ne peut m’éloigner du MCA», ose-t-i dire n l M.A N°626/1443 du Samedi 4 Mai 2013 5 Mouloudia D’Alger SCANDALE DE LA FINALE DE LA COUPE D’ALGÉRIE Ghrib ou l’incurie de notre foot Par Sid Ali Mebarki Quelques heures après le scandale, les sanctions tombent. D’abord, au sein du club. Le groupe Sonatrach a décidé de limoger Omar Ghrib, jusque-là président de la section football. C’est la moindre mesure qu’on puisse prendre. Mais le scandale Ghrib ne devrait pas nous faire oublier comment le football algérien se trouve entre les mains des Ghrib et consorts P Au sein du Mouloudia club d’Alger, le crime était déjà en cours depuis bien longtemps ASSÉ LE MOMENT de colère causé par le scandale de la finale de la coupe d’Algérie, le Mouloudia d’Alger peut lancer un grand ouf de soulagement. Le club historique peut désormais se débarrasser de celui par qui le scandale arrive. Omar Ghrib ne peut plus être là où il était mercredi dernier et où il signa son crime. De ce point de vue et une fois passé l’instant de déception consécutif à la défaite, les mouloudéens peuvent se considérés plutôt vainqueurs. Le MCA vient en effet d’être libéré des griffes d’un Omar Ghrib, cet homme au passé sulfureux, mais qui a fini par faire la pluie et le beau temps au sein du club. Quelques heures après le scandale, les sanctions tombent. D’abord, au sein du club. Le groupe Sonatrach a décidé de limoger Omar Ghrib, jusque-là président de la section football. C’est la moindre mesure qu’on puisse prendre. Mais le scandale Ghrib ne devrait pas nous faire oublier comment le football algérien se trouve entre les mains des Ghrib et consorts. Car, il faut admettre que si le scandale des scandales est signé Ghrib, d’autres Ghrib pullulent au sein d’un football algérien clochardisé à tous les niveaux. Ghrib, ainsi à la tête d’une section football affiliée au groupe Sonatrach, atteste, jusqu’à la caricature,de l’incurie et la gabegie de nos structures du foot. Mais comment est-on arrivé à ce stade de la dérive ? Profitant d’un laisser-aller criminel des autorités, une jonction dangereuse s’est opérée entre les milieux du foot et ceux des affaires scabreuses. Au sein du Mouloudia club d’Alger, le crime était déjà en cours depuis bien longtemps.Depuis que le club a été livré à la rue qui s’en est approprié, avec des méfaits à la pelle. Ne mesurant pas le danger d’une telle non-gestion, les autorités du pays se gargarisaient de l’attraction du sigle «Mouloudia» et sa capacité à absorber une si grosse énergie populaire. Mais à défaut de chercher les meilleurs procédés pour structurer le club, c’est la clochardisation qui a été accélérée. Et, comble de blasphème, on raccorde le club à la source financière nourricière de tout un peuple – Sonatrach - sans une véritable utilité publique à proprement dire. Car, à ne point douter, si Omar Ghrib a pu asseoir son règne au sein de ce club, c’est qu’il bénéficiait de mieux qu’un simple appui. Plus d’un investisseur sérieux a frappé en effet à la porte du MCA, mais en vain. Omar Ghrib, sans un sou dans les poches, se permet de renvoyer tout le monde. Au vu des pouvoirs publics qui prêchaient pourtant une virtuelle professionnalisation de la discipline.Omar Ghrib a pu continuer à sévir dans l’espace mouloudéen et sur les colonnes d’une presse sportive théâtralisée grâce aussi à l’inertie du ministère de la Jeunesse et des Sports. Parce qu’il a continué à exercer en tant que président de la CSA (Club sportif amateur) alors que l’Assemblée générale de cette association avait élu Amar Brahmia, le quitus de la DJSd’Alger faisant foi. Mais cela n’a pas empêché Omar Ghrib d’exercer ses folies. Cela n’a pas par ailleurs empêché Sonatrach de traiter et de négocier avec lui. D’où détient-il tout ce pouvoir ? L’énigme est entière. Il se dit cependant, ici ou là, que Omar Ghrib bénéficierait d’une solide protection « romaine », par le biais de Rachid Marif, ambassadeur d’Algérie en Italie, qui serait le faiseur de «rois » au MCA n l S.A.M Un voyou à la tête du Doyen Par El Hadi Boussellam C E QUI EST ARRIVÉ à l’issue de cette 49eme édition de la coupe d’Algérie restera comme un point noir dans l’histoire du sport algérien. Comment un club, doyen du football national et aussi le plus populaire, s’est retrouvé dans cette situation ubuesque ? Omar Ghrib, un personnage douteux, qui grâce à de l’argent à la provenance floue est arrivé à contrôler le Mouloudia d’Alger club à l’histoire chargée ? Question intrigante à plus d’un titre ! Adepte de l’intrigue et de la manipulation, il se comporte déjà depuis plusieurs années en « intouchable » au sein d’un club de football à la grande popularité. Mais ce qui est arrivé ce 1er mai a été la goutte qui a fait déborder le vase. Omar Ghrib aura fait l’erreur de trop. Faire injure à toute l’Algérie. Véritable décideur et principal artisan des accords de rachat avec Sonatrach, il aura régné à la tête du Doyen d’une main de fer, reléguant tout le monde, notamment ses collègues du conseil d’administration et même les membres du CSA, au rôle de simples figurants. Mais c’est un secret de polichinelle, Omar Ghrib a toujours été soutenu par le très influent Rachid Maarif, président d’honneur du club, et aussi par le président de la FAF Mohamed Raouraoua. Coopté en 2001 au sein de l’Association El-Mouloudia qui a hérité de la part de Sonatrach dans la gestion de la section football du MC Alger, et grâce à ses affinités, ses réseaux, Omar Ghrib est devenu, au fil des années, le numéro un du club et surtout faiseur de la pluie et du beau temps dans la maison mouloudéenne. Il aura tout fait pour écarter ses contradicteurs à l’image des membres du CSAMCA. Le summum aura été atteint lors des négociations avec Sonatrach dont le PDG a préféré discuter avec le sulfureux « coordinateur du Mouloudia ». Le scandale de la finale aura jeté un large émoi au sein de la famille du Mouloudia. Ces derniers demandent, dans une belle unanimité qui n’a d’égale que le degré d’indignation des uns et des autres, des sanctions exemplaires. Et les N°626/1443 du Samedi 4 Mai 2013 Le scandale de la finale aura jeté un large émoi au sein de la famille du Mouloudia. Ces derniers demandent, dans une belle unanimité qui n’a d’égale que le degré d’indignation des uns et des autres, des sanctions exemplaires condamnations commencent à tomber. Le PDG de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine, a décidé en effet de limoger Omar Ghrib, coordinateur de la section de football, de toute activité au sein du club. Il a décidé, dans la foulée, de mettre à la retraite Kamel Amrouche, le président du conseil d’administration du club. Omar Ghrib a réagi promptement déclarant ne pas être fonctionnaire à Sonatrach pour que ladite entreprise le limoge : « personne ne peut m’éloigner du MCA », clamera-il. C’est dire la situation surréaliste qui prévaut actuellement chez le Doyen. Le scandale de la coupe d’Algérie n’en finit pas d’indigner n l E.H.B 6 L’Info Nationale L’Info ADHÉSION AU PROCESSUS DE DÉVELOPPEMENT Soltani interpelle les compétences nationales L E PRÉSIDENT sortant du Mouvement de la société pour la paix (MSP) Bouguerra Soltani, a appelé jeudi à Alger les Algériens à "adhérer tous ensemble au processus de développement pour réaliser la prospérité économique et la sécurité sociale". Dans une allocution à l’ouverture du 5ème congrès du MSP dont les travaux se tiennent à la Coupole du complexe Mohamed-Boudiaf, M. Soltani a souligné que "cet appel s’adresse à tous les Algériens car la bataille aujourd’hui est en premier lieu, économique". M. Soltani a ajouté que son mouvement détenait toujours "des cartes politiques gagnantes s’il réussissait à rassembler le courant nationaliste en Algérie, d’autant qu’il avait fourni un gage sincère dans ce sens", affirmant que "le MSP avait contribué, dans les circonstances qu’aura connues l’Algérie, à la stabilité de l’Etat et la préservation des constantes nationales de l’extrémisme". Dans ce sillage, il a exhorté les courants islamiques à "oeuvrer pour la mise en place d’une culture de coexistence, de coopération et d’alliance, et à comprendre que s’ils n’appliquaient pas le principe d’alternance dans les responsabilités au sein de leurs partis, ils ne le feront jamais quand ils détiendront le pouvoir", a-t-il déclaré. Il a appelé le cou- l LES TEXTES d’application relatifs au code de l’information de 2012 sont "en cours d’élaboration", a indiqué vendredi à Alger le ministre de la Communication, M. Mohamed Said. "Les textes d’application relatifs au code de l’information (2012) sont en cours d’élaboration", a déclaré Mohamed Said, en marge d’une cérémonie organisée en l’honneur des journalistes à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse. Le ministre a indiqué que cela dépendait "entièrement" de l’organisation des gens de la corporation. "Organisez-vous en syndicat représentatif, désignez vos représentants et tout marchera très bien", a-t-il souligné à l’adresse des journalistes n Bouteflika décrète le 22 octobre Journée nationale de la presse L E PRÉSIDENT M. Abdelaziz Bouteflika, a décidé dans un message à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse de décréter le 22 octobre Journée nationale de la presse. "Je saisis l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse pour m’adresser à vous, eu égard au message et au rôle efficient du secteur par le passé et présentement", a écrit Bouteflika dans son message. "Bien que me trouvant à l’étranger, je tenais à m’exprimer à cette occasion pour réaffirmer l’engagement de l’Etat à doter la presse nationale et le secteur de l’information de mécanismes juridiques et de différentes formes de soutien à même de lui permettre de s’acquitter de ses nobles missions sans restriction à sa liberté afin qu’elle puisse accéder à la place de choix qui lui revient dans le monde de l’information et du savoir", a poursuivi le président. "Eu égard à la place de ce secteur dans la promotion de l’homme, la défense des fondements de la société et la contribution au développement global, j’ai décidé de décréter le 22 octobre prochain Journée nationale de la presse, au même titre que les autres catégories socio-professionnelles, en hommage à la parution, le 22 octobre 1955, du premier numéro du journal +El-Mouqawama El-Djazairia+ (La résistance algérienne), organe du Front de libération nationale (FLN) et de l’Armée de libération nationale (ALN), d’autant que nous célébrons le cinquantième anniversaire de l’indépendance nationale", a souligné le chef de l’Etat. "Tout en saluant vos efforts, je tiens à vous féliciter tous pour ce nouvel acquis en reconnaissance pour vos luttes, vos contributions et votre rôle au service du progrès et de la prospérité de la nation", a ajouté le président n l R.N/APS L’OUVERTURE DE LA PRESSE ALGÉRIENNE L’Info l LES TRAVAUX du 5e congrès du Mouvement de la société pour la paix (MSP) se poursuivent vendredi à huis clos à la coupole du complexe olympique Mohamed-Boudiaf (Alger) par l’examen des statuts et de la politique générale du parti. Les participants avaient auparavant adopté le règlement intérieur du congrès et élu son bureau. Le président sortant du MSP, Bouguerra Soltani, a présenté aux congressistes son rapport moral sur la période qu’il a passée à la tête du parti (2003-2013). n rant islamique en Algérie et dans les autres pays à "s’ouvrir" aux nouvelles réalités par l’élaboration d’un projet national qui dépasse les dimensions de son mouvement sous le générique du "parachèvement de la construction d’un Etat rassembleur de tous les Algériens", estimant que ce projet serait "le nouveau cadre que le MSP devrait adopter à l’avenir". "L’Algérie, qui célèbre le 50ème anniversaire de son indépendance, a besoin de bâtir un rempart national qui préserve ses constantes et son unité et favorise la confection d’une constitution consensuelle", a-t-il indiqué. La séance d’ouverture du 5ème congrès du MSP a été marquée par les interventions des délégations arabes invitées à assister à ses travaux.n l R.N/APS JOURNÉE MONDIALE DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE Un acquis national à préserver L ’OUVERTURE DE LA PRESSE algérienne sur les différentes tendances médiatiques, constitue un "acquis national à préserver", a souligné jeudi à Alger le ministre de la Poste et des technologies de l’information et de la communication, Moussa Benhamadi. "L’ouverture de la presse algérienne sur les différentes tendances médiatiques constitue, à la faveur du pluralisme politique et médiatique consacré par la constitution et pour lequel les gens de la profession ont payé un lourd tribut, un acquis national à préserver", a indiqué jeudi M. Benhamadi dans un message à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse. L’Algérie demeurera "reconnaissante" envers les journalistes dévoués au service de l’information en vue de contribuer à relever les défis auxquels l’Algérie est confrontée. M. Benhamadi a saisi cette occasion pour appeler la "noble famille de la presse à aller de l’avant sur la voie du renforcement de ces acquis" en "faisant preuve d’un plus grand professionnalisme et en respectant la déontologie journalistique". A cette occasion, le ministre a souhaité que la célébration de cette journée "soit une occasion pour les professionnels du secteur de la presse (journalistes, éditeurs et responsables) de prendre davantage conscience de l’importance de la mission d’information, compte tenu des enjeux et défis actuels et de leur rôle dans la société à travers la promotion de la culture de tolérance et de solidarité et la lutte contre les fléaux qui menacent la cohésion sociale". Par ailleurs, M. Benhamadi a évoqué "le développement rapide des technologies de l’information et de la communication", relevant avec satisfaction l’adhésion de l’Algérie aux recommandations internationales relatives à la célébration de cette journée mondiale. Il a également mis l’accent sur l’importance de promouvoir la liberté d’expression sur l’Internet de manière à garantir la sécurité des journalistes de la presse électronique. Il a dans ce cadre souligné que cette question s’impose pour la liberté de la presse, ajoutant que l’Algérie est fière de faire partie des pays n’ayant jamais imposé de contrôle sur l’Internet, tout en se joignant aux efforts internationaux pour la sécurisation de l’informatique et la lutte contre la cybercriminalité. Le ministre a dans ce sens rappelé que son secteur s’attelait à "l’élaboration des législations y afférentes"n N°626/1443 du Samedi 4 Mai 2013 l R.N/APS 7 L’Info Economique L’Info INVESTISSEMENTS FORMATION DES ENTREPRENEURS Baisse des garanties de crédit Q UELQUE 125 GARANTIES ont été accordées par la Caisse de garantie des crédits d’investissements (CGCI) en 2012 avec 5 milliards (mds) de DA contre 177 garanties pour 7,75 mds de DA en 2011, indique le bilan annuel de cette Caisse. Pour cette année, la Caisse table sur des prévisions de clôture qui devraient s’améliorer avec 250 garanties pour 8,4 mds DA. La baisse du recours à la garantie financière en 2012 par rapport aux années précédentes "s’expliquerait essentiellement par une faible demande des PME en financement d’investissement et en particulier de nouveaux projets", selon la même source. En 2009, 2010 et 2011, la CGCI évoque une "bonne performance" avec plus de 200 garanties octroyées annuellement "en moyenne" avant que " la dynamique de croissance "ne soit freinée en 2012". Les performances en hausse prévues en 2013 devraient intervenir suite à l’application des mesures des pouvoirs publics prises à travers les lois de finances initiales et complémentaires de 2009 à 2011. A ceci s’ajoute la mesure de la LFC 2013 portant élargissement de la garantie financière CGCI aux PME dont une partie du capital social est détenue par les Fonds d’investissement de l’Etat à travers l’ensemble des wilayas. Depuis le démarrage de son activité en 2008 jusqu’à la fin de 2012, la Caisse a délivré "globalement près de 1.000 garanties" couvrant un montant total de crédits d’investissements (création+développement) de l’ordre de 21 milliards DA. Rapportés aux volumes des financements accordés aux PME par les banques de la place, estimés à 1.100 mds DA en encours global en 2012, " ces chiffres révèlent encore un faible taux de pénétration de la garantie financière dans le marché du crédit d’investissement (2% des PME)", souligne le document n l R.D l LES PLANTES médicinales et aromatiques de l’Algérie font le bonheur des laboratoires pharmaceutiques et des compagnies d’agroalimentaire et de cosmétique à l’étranger sans bénéfice aucun pour l’économie locale, estiment des experts algériens rencontrés en marge d’un atelier maghrébin sur les ressources génétiques."Aucun cadre juridique n’est adopté pour préserver le patrimoine génétique national (plantes, animaux, micro-organismes)", a indiqué le Pr Aïssa Abdelguerfi, de l’Ecole nationale supérieure d’agronomie (ENSA) d’Alger en marge d’un atelier maghrébin sur les avantages liés à l’utilisation des ressources génétiques n Les britanniques à la rescousse L A FONDATION britannique ’’Mowgli’’, versée dans la formation de chefs d’entreprises, envisage de former 300 entrepreneurs en Algérie au cours des deux prochaines années, a déclaré a l’APS son représentant M. Mustapha Koriba.’’Nous avons déjà mené trois missions de formation en Algérie auxquelles 76 entrepreneurs et mentors algériens ont participé. Notre objectif est d’atteindre près de 300 au cours des deux prochaines années’’, a affirmé ce responsable. Financé par le Fonds arabe de participation et partenariat sous la tutelle du Foreign Office, ’’Mowgli’’ a pour mission principale de soutenir les entrepreneurs à travers le mentorat qui est essentiellement un programme d’accompagnement des entrepreneurs par des mentors pendant 12 mois. L’organisation, créée en 2008 et basée en Angleterre, a mené à ce jour, 36 missions de formation dans les pays arabes, a fait savoir ce responsable. Il a confirmé l’importance des entrepreneurs dans la croissance économique et la création de l’emploi durable dans la majorité des économies du monde y compris celle de l’Algérie. Mowgli est une organisation bénévole à but non lucratif. Les mentors donnent leurs temps bénévolement et sont souvent des entrepre- neurs avec beaucoup d’expérience, a-t-il précisé. "Nous n’avons rencontré aucune difficulté en Algérie dans le cadre de ces programmes", a souligné M. Koriba qui s’est dit "ébloui" par les qualités des entrepreneurs en Algérie. ’’Personnellement, je les considère au même standard et niveau que ceux avec qui j’ai travaillé en Angleterre’’, a-t-il déclaré. Pour lui, il existe en Algérie de jeunes entrepreneurs qui ont un ’’énorme potentiel’’ dans leurs secteurs d’activités.n l R.D 16ÉME SALON INTERNATIONAL "BATIMATEC 2013" L’Info Plus de 1 000 exposants attendus aujourd’hui Q UELQUE 1.000 EXPOSANTS dont plus de 500 étrangers prendront part au 16 éme salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics "Batimatec 2013" qui se tiendra aujourd’hui, samedi au Palais des expositions (Pins Maritimes, Alger). Perçu comme "le plus grand salon du continent africain" en termes de nombre et de qualité des exposants, ce rendrez-vous économique (4-8 mai), sera organisé autour de la thématique du partenariat industriel et de l’industrialisation du bâtiment en Algérie. La participation étrangère sera représentée par 24 pays dont la Turquie avec 126 entreprises, l’Italie (74), l’Espagne (74), la Chine (72), la France (57) et le Portugal (30). Les pays arabes quant à eux seront représentés par le Maroc avec 21 entreprises, la Tunisie (18), la Jordanie (7), l’Egypte (3), les Emirats arabes unies (2) et le Liban (1). Les secteurs d’exposition sont notamment les matériaux de construction, l’habitat, les voieries et réseaux divers (VRD), les équipements et outillages, le matériel de sécurité et les services. Un espace sera dédié à l’éco-construction et les énergies renouvelables où seront exposés les matériaux et composants performants pour le bâtiment, les équipements industriels et les solutions d’efficacité énergétique (variateurs de vitesse, batterie de condensateur..). Les sociétés de services énergétiques et les universités et laboratoires de recherche exposeront également dans cet espace. Les organisateurs tablent sur 150.000 visiteurs, leur profil varie entre chefs et cadres d’entreprises, promoteurs, architectes, ingénieurs et entrepreneurs. En marge du salon, qui occupera une superficie de 42.000 m3, des rencontres sont prévues entre opérateurs économiques algériens et espagnols afin d’explorer les opportunités de partenariat dans le secteur du BTPH. D’éminents architectes algériens et étrangers animeront des débats autour du système d’information dans la gestion du patrimoine et du développement durable dans l’aménagement urbain et l’immobilier. Un séminaire international sur l’industrie de la terre cuite (céramique et produits rouges) sera également organisé lors de cette manifestation.n l R.D N°626/1443 du Samedi 4 Mai 2013 l LE PRÉSIDENT du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a passé en revue jeudi avec l’ambassadrice d’Autriche en Algérie, Aloisia Worgetter, les possibilités de coopération économique entre les deux pays, indique un communiqué du Conseil. Lors d’une l’audience accordée par M. Bensalah à l’ambassadrice d’Autriche en Algérie, les deux parties ont abordé "les relations bilatérales, les possibilités de coopération économique et les opportunités d’investissement en Algérie" n 8 L’Info Internationale TROUBLES EN LIBYE Mesures de sécurité renforcées Des officiers de police ont envahi à deux reprises dimanche et lundi le ministère de l’Intérieur pour réclamer augmentations de salaires et promotions. Le siège de la télévision nationale libyenne avait également été brièvement bloqué dimanche par des ex-rebelles qui assuraient la protection du bâtiment L ES MESURES de sécurité ont été renforcées vendredi en Libye où des unités de l’armée ont pris position autour des installations stratégiques de Tripoli, et où des institutions de l’Etat sont attaquées ou bloquées depuis dimanche par des milices armées, selon une source militaire. Selon ces sources, des soldats à bord de blindés et de pick-up armés de mitraillettes ou de canons-antiaériens ont également été déployés sur la place des Martyrs au coeur de Tripoli où une manifestation contre les milices était prévue vendredi. "Ce dispositif vise à sécuriser les entrées de Tripoli, les institutions de l’Etat et les installations stratégiques, comme la compagnie d’électricité ou les banques", a expliqué le commandant Hussein Al-Faidi, directeur du centre médiatique à l’état-major. "Il a aussi pour objectif de rassurer la population", a-t-il ajouté. Des miliciens armés cernent depuis dimanche le ministère des Affaires étrangères à l’aide de véhicules équipés de canons anti-aériens et de lance-roquettes. Ils tentent ainsi de faire pression pour que le Congrès général national (CGN), la plus haute autorité politique de ONU Présentation de la Stratégie régionale pour le Sahel La stratégie intégrée de l’ONU pour la région du Sahel, devra englober les questions sous-jacentes de gouvernance, de sécurité, de droits de l’homme, de développement et humanitaires Libye, adopte une loi sur l’exclusion politique de collaborateurs de l’ancien régime de Maamar ElGueddafi. Ce dernier a été tué en octobre 2011. Ces milices bloquent aussi depuis mardi le siège du ministère de la Justice, tandis que le ministère des Finances a été brièvement occupé lundi par les mêmes groupes. Des officiers de police ont envahi à deux reprises dimanche et lundi le ministère de l’Intérieur pour réclamer augmentations de salaires et promotions. Le siège de la télévision nationale libyenne avait également été brièvement bloqué dimanche par des exrebelles qui assuraient la protection du bâtiment. Les autorités libyennes ont indiqué qu’elles n’envisageaient pas une confrontation avec les groupes armés et ont appelé la population à la mobilisation pour défendre "la légitimité des institutions de l’Etat".n l R.I/APS INFOS l DEUX PALESTINIENS DÉTENUS par Israël, qui ont observé une grève de la faim de longue durée, seront libérés le 8 mai sur décision d’un tribunal militaire israélien, a indiqué le Club des prisonniers palestiniens. "Nous avons fait appel et le tribunal militaire a accepté de ramener le terme de la détention administrative de Jaafar Ezzeddine et Tariq Qaadane du 22 au 8 mai", a déclaré Amani Sarahna, une porte-parole du Club des prisonniers palestiniens. Arrêtés en novembre dans le nord de la Cisjordanie, les deux hommes avaient suspendu le 27 février leur grève dans l’attente d’une décision de la justice militaire israélienne sur leur maintien en détention administrative. Israël détient près de 4.700 Palestiniens dont environ 170 en détention administrative, c’est-à-dire sans inculpation ni procès, et 235 mineurs.n l UN SOMMET EXTRAORDINAIRE sur la crise en Centrafrique, tenu depuis jeudi à Brazaville par les pays d’Afrique centrale, se poursuivait vendredi dans l’espoir de trouver des solutions pour le pays où le nouveau pouvoir peine à rétablir la sécurité. Le président congolais Denis Sassou Nguesso médiateur de la crise- préside cette première réunion régionale de suivi (de deux jours), qui se déroule dans l’enceinte du ministère des Affaires étrangères, selon la télévision congolaise. Les ministres des Affaires étrangères du Tchad, du Gabon, du Rwanda et le ministre de l’Intérieur de la République démocratique du Congo avaient auparavant annoncé leur participation.Pour rétablir la sécurité, la priorité numéro 1, les autorités centrafricaines comptent sur un renforcement en urgence de la force d’Afrique centrale, la Fomac n N°626/1443 du Samedi 4 Mai 2013 L A STRATÉGIE RÉGIONALE intégrée pour le Sahel devrait être présentée par le Secrétaire général de l’ONU dans les prochains jours, a fait savoir jeudi le président du Conseil de sécurité pour le mois de mai, M. Kodjo Menan, qui est le Représentant permanent du Togo auprès des Nations Unies. A ce propos et dans sa présentation du programme du Conseil de sécurité pour le mois de mai lors d’une conférence de presse, M. Menan a indiqué que cet organe de décision de l’ONU ’’attend des orientations claires pour apporter des solutions concrètes aux problèmes du Sahel’’. Le Conseil de sécurité avait demandé, en décembre 2012, au Secrétaire général de l’ONU et à son Envoyé spécial pour le Sahel, Romano Prodi, de finaliser la stratégie intégrée de l’ONU pour la région du Sahel, qui devra englober les questions sous-jacentes de gouvernance, de sécurité, de droits de l’homme, de développement et humanitaires. Précisant que le programme de travail mensuel du Conseil sera fortement marqué par l’examen des questions africaines, son président a également souligné que s’agissant du Mali, la situation sera abordée par le Conseil lors d’un débat prévu pour le 13 mai. Par ailleurs, il a annoncé qu’un débat de haut niveau sur les défis de la lutte contre le terrorisme en Afrique dans le contexte du maintien de la paix et de la sécurité internationales, se tiendra aussi durant le mois en cours. ’’Lutter contre le terrorisme en Afrique, c’est en même temps lutter contre le terrorisme dans le monde’’, a-t-il souligné. Aussi, le Conseil de sécurité aura une séance interactive avec le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Mme Fatou Bensou¡da, qui doit faire le point sur les procédures en cours en Libye. Le Moyen-Orient et, en particulier la situation en Syrie, constituera aussi une part importante des activités du Conseil de sécurité au mois de mai n l R.I/APS 9 Façon De Voir Au sein de ce groupe de combattants acharnés, Le Guen a su se démarquer. Lui au passeport français, ancien capitaine de marine marchande et ex-employé de Médecins sans Frontières. Avec son épouse marocaine, il s''était installé à Tombouctou peu avant la prise de la ville par Aqmi et ses complices maliens, Ansar Dine. A l'arrivée des extrémistes, les touristes occidentaux ont été nombreux à quitter Tombouctou dans la panique. Pas Le Guen et sa femme, qui décident de rester GILLES LE GUEN, ALIAS ABDELJALIL AL FARANSI: COMBATTANT D'AL-QAIDA OU ESPION FRANÇAIS? L'étrange histoire du djihadiste blanc David Guaulant (*) Gilles Le Guen incarne sans doute le pire cauchemar de la France. Il est blanc, Français, sûr de pouvoir sillonner le pays à sa guise et a juré fidélité à la branche nord-africaine d'al-Qaida. Il a même combattu aux côtés des djihadistes pendant leur occupation du Nord-Mali S ELON RTL, Gilles Le Guen aurait été arrêté au Mali. Ce 30 avril 2013, le site affirme que le «djihadiste blanc» serait détenu sur place avant d'être expulsé vers la France. Mais l'histoire n'est peut-être pas aussi simple: alQaida s'est mis à avoir des doutes sur la véritable identité du personnage. Pouvait-il s'agir d'un espion envoyé par la France pour infiltrer ses rangs? Une vaste enquête a donc été diligentée pour clarifier ses allégeances. Si nous le savons, c'est grâce à dix pages manuscrites rédigées en arabe et découvertes dans la mythique cité malienne de Tombouctou. Un document laissé sur place par des extrémistes en fuite, peu avant l'assaut des forces françaises en janvier. Le document prouve que des Européens ont effectivement rejoint les rangs d'al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), mais que pour les cadres de l'organisation, ces «blancs d'al-Qaida» devaient être traités avec la plus grande méfiance. Le groupe terroriste avait toutes les raisons de douter des djihadistes blancs, surtout depuis la trahison mortelle d'un converti danois à l'égard d'Anwar al-Awlaqi, chef d'al-Qaida au Yémen. La chose s'applique aussi en Syrie, où des centaines de combattants munis de passeports européens –arabes et convertis– se sont joints aux franges extrémistes de l'opposition. Au sein de ce groupe de combattants acharnés, Le Guen a su se démarquer. Lui au passeport français, ancien capitaine de marine marchande et ex-employé de Médecins sans Frontières. Avec son épouse marocaine, il s''était installé à Tombouctou peu avant la prise de la ville par Aqmi et ses complices maliens, Ansar Dine. A l'arrivée des extrémistes, les Maliens noirs et nonarabes et les touristes occidentaux ont été nombreux à quitter Tombouctou dans la panique. Pas Le Guen et sa femme, qui décident de rester. Immédiatement, le Français rejoint al-Qaida et son bataillon du désert. Ses camarades lui donnent même un nom de guerre arabe: Abdeljalil al Faransi, «Abdeljalil le Français». A Tombouctou, il suit les entraînements militaires d'Aqmi et enregistre un message vidéo dans sa langue natale où il déclare soutenir le groupe et sa guerre sainte. La vidéo apparaît le 9 octobre sur YouTube. Assis près d'une Kalachnikov, il a tous les atours et la morgue du combattant islamiste. Mais à peine un mois après, ses ennuis commencent de très graves ennuis. Un combattant d'al-Qaida informe ses nouveaux amis que Le Guen a reçu un coup de téléphone émanant de l'Ambassadede France à Bamako, la capitale malienne. Et le doute, évidemment, s'empare des rangs d'Aqmi: Abdeljalil al Faransi est-il un véritable djihadiste ou un espion français? N°626/1443 du Samed 4 Mai 2013 Le 10 novembre, Le Guen est arrêté et interrogé à Tombouctou par les forces d'alQaida. Sa femme marocaine est elle aussi soumise à la question. Le lendemain, le groupe ouvre une enquête sur son cas et nomme un de ses célèbres officiers, Abdelhamid Abou Zeid, comme chef des opérations. (La mission ne sied clairement pas à Abou Zeid, vu qu'en arabe, le nom de Gilles Le Guen est mal orthographié tout au long du document –il devient «Gilles Léon»). Le camp d'«Abou Haretha» est l'ancien QG de la police militaire malienne dont s'emparent les djihadistes après la déroute des forces de sécurité officielles. Aqmi en fait l'un de ses QG et transforme le terrain environnant en camp d'entraînement. Pendant l'offensive française, c'est l'une des premières cibles des attaques aériennes et la zone est aujourd'hui complètementdétruite. Le combattant ma uritanien affirme que Le Guen lui a dit avoir été contacté par l'Ambassade de France. Il ajoute que Le Guen lui fait l'effet d'un homme bon, tout en étant «peu versé dans le concept d'allégeance [à l'islam]». Le Guen est aussi un homme fortuné., et en plus de ses liens avec l'Ambassade de France et de ses poches pleines, Le Guen parle tout le temps d'un sujet sensible pour les djihadistes. «Il me demandait toujours où se trouvaient les otages [européens] et ce que nous voulions faire après les offensives des ennemis», précise le combattant mauritanien aux enquêteurs. Mais ce que les enquêteurs d'Aqmi voulaient évidemment éclaircir, c'était la teneur de la conversation téléphonique entre Le Guen et l'Ambassade de France. Pendant son interrogatoire, le Français admet avoir été contacté par son ambassade, mais il insiste sur la banalité de la discussion. Il ajoute qu'un de ses voisins de Tombouctou avait fui la ville en donnant son numéro à l'ambassade. «Ils m'ont appelé et je leur ai dit que je n'avais aucun problème à Tombouctou», se justifie-t-il. A Bamako, l'Ambassade de France confirme avoir appelé ses ressortissants à Tombouctou après l'offensive d'al-Qaida dans le Nord-Mali pour leur demander de quitter la zone. Cependant, un conseiller de l'ambassade, Didier Nourrisson, affirme n'avoir jamais contacté Le Guen. «Nous ne savons rien sur lui, nous a-t-il dit. Nous n'avons aucune idée de ses motivations. Et nous ne savons pas où il se trouve actuellement.» Et c'est là que se terminent les dix pages sur Le Guen. Le document ne mentionne aucun verdict, impossible de savoir si Aqmi voit dans le Français un espion ou un véritable djihadiste.n D.G Journaliste à Foreign Policy 11 Le Cahier Sportif Les joueurs et responsables du doyen des clubs algérois ont refusé d’accéder à la tribune officielle pour recevoir leurs médailles des mains du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en signe de "contestation contre l’arbitrage de Djamel Haimoudi" COUPE D’ALGÉRIE (FAF) La commission de discipline agira avec rigueur Les multiples tentatives et démarches entreprises par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, afin de faire changer d’avis et d’appeler à la raison les joueurs et le staff technique mouloudéens, ont essuyé un refus catégorique des responsables du club algérois L A COMMISSION de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) agira avec rigueur après la décision des joueurs et l’encadrement du MC Alger de ne pas recevoir leurs médailles à l’issue de la finale de la coupe d’Algérie perdue face à l’USM Alger (0-1), mercredi au stade du 5 juillet, a indiqué jeudi la Fédération algérienne de football (FAF). "La commission de discipline agira avec toute la rigueur en adéquation avec cet acte très grave et inadmissible", a affirmé la FAF à l’issue de la réunion de son bureau fédéral ce jeudi au Centre technique national de la FAF à Sidi Moussa, sous la présidence de Mohamed Raouraoua, président de la FAF. Les joueurs et responsables du doyen des clubs algérois ont refusé d’accéder à la tribune officielle pour recevoir leurs médailles des mains du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en signe de "contestation contre l’arbitrage de Djamel Haimoudi". Les multiples tentatives et démarches entreprises par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, afin de faire changer d’avis et d’appeler à la raison les joueurs et le staff technique mouloudéens, ont essuyé un refus catégorique des responsables du club algérois. Le bureau fédéral "déplore" par ailleurs, le "comportement inexpliqué" des dirigeants et joueurs du MC Alger qui ont eu un "comportement inédit" dans les annales du football et ont "manqué aux règles élémentaires de l’éthique et du fair-play", souligne la même source. Les dirigeants du MC Alger Kamel Amrouche et Omar Ghrib ainsi que l’entraîneur Djamel Menad comparaîtront lundi devant la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP), suite au refus de leur équipe de recevoir leurs médailles. n CAF (1/8E DE FINALE) L’Info L’USM Alger au Gabon sans l’entraîneur Courbis L ’ENTRAÎNEUR DE L’USM ALGER, Rolland Courbis, manquera "pour des raisons de santé", le déplacement de son équipe vendredi à Libreville (Gabon) en vue de son match du lendemain (15h00, heure algérienne) face à la formation locale de l’US Bitam en huitième de finale retour de la coupe de la Confédération africaine de football (0-0 à l’aller), a-t-on appris jeudi auprès de la direction du club de la capitale. Le coach français était également absent lors du voyage de son équipe au Cameroun en match retour des seizièmes de finale de l’épreuve face à Panthères Ndé, sans pour autant empêcher les Usmistes à s’imposer (3-2), après avoir remporté la première manche à domicile (10). Courbis avait justifié sa défection par le fait qu’il soit "allergique au médicament anti-paludisme", chargeant ainsi son premier assistant Bilel Dziri de coacher l’équipe. Mais pour ce ’’safari’’ gabonais, Dziri n’est pas sûr lui aussi d’accompagner les gars de ’’Soustara’’, pour des "empêchements familiaux’’, a-t-on appris de même source. La direction de l’USMA, et face à l’enchaînement des rencontres de son équipe, a décidé d’affréter un avion spécial pour rallier Libreville. Les coéquipiers du portier international, Mohamed Amine Zemamouche, ont décroché le trophée de la coupe d’Algérie face au MC Alger (1-0) mercredi et rendront visite mardi prochain au MC Oran pour le compte de la mise à jour de la 27e journée du championnat de Ligue 1 algérienne. Un autre rendez-vous capital attend le club de la capitale le 14 courant lorsqu’il accueillera AlArabi du Koweït en finale retour de la coupe de l’Union arabe des clubs de football (0-0 à l’aller). Justement, en raison de ce ’’marathon’’ de rencontres, l’USMA devrait se rendre à Libreville avec un effectif de 15 joueurs seulement, et qui seront choisis aujourd’hui mercredi, histoire l LES AUTORITÉS tunisiennes ont accordé à l’ES Tunis le droit de commercialiser 12.000 billet à l’occasion de la rencontre ES Tunis - JSM Béjaïa comptant pour les huitièmes de finale retour de la Ligue des champions d’Afrique de football, prévue samedi prochain au stade Rades (Tunis) à 16h00, a indiqué le champion de Tunisie sur son site officiel. Les services de sécurité tunisienne avaient autorisé la première fois 16.000 spectateurs avant de ramener le nombre à 12.000. n de ménager les autres joueurs pour les prochaines rendez-vous. n N°626/1443 du Samedi 4 Mai 2013 Le Cahier Spor tif 12 13 EQUIPES NATIONALES JEUNES CHAMPIONNAT MAGHRÉBIN FÉMIIN DE BASKET-BALL LIGUE 1 Les nouveaux staffs techniques nommés incessamment Six clubs en compétition à Alger La victoire "à la marseillaise", nouveau label OM L ES STAFFS TECHNIQUES qui encadreront les équipes nationales de jeunes dans le cadre des compétitions internationales de 2015 et 2016 seront sélectionnés incessamment et entameront leurs missions dès le début de la saison prochaine, a indiqué jeudi la Fédération algérienne de football (FAF). Les staffs techniques des sélections algériennes des moins de 17 ans et moins de 20 ans ont été démis de leurs postes après leur élimination précoce en Coupe d’Afrique des Nations des U-17 et U-20. D’autre part, le bureau fédéral a décidé de restructurer la Direction technique nationale (DTN) par la mise en place d’un nouvel organigramme comprenant, notamment, une direction des équipes nationales, une direction de la formation des entraîneurs, entraîneurs de gardien de but et préparateurs physiques ainsi qu’une direction de la formation des cadres techniques formateurs et des jeunes talents. La nouvelle restructuration de la DTN prévoit également deux divisions, l’une chargée de l’audiovisuel et de l’analyse et la seconde des archives et de la documentation. Les cadres nationaux nécessaires à ces structures seront désignés incessamment, précise la FAF à l’issue de la réunion de son bureau fédéral tenu ce jeudi au CNT de Sidi Moussa (Alger). n l F.K L A PREMIÈRE édition du championnat maghrébin féminin de basket-ball a débuté, jeudi à la salle Harcha (Alger) avec la participation de six équipes dont deux de chaque pays (Algérie, Maroc et Tunisie). L’Algérie est représentée par le GS Pétroliers (club organisateur) et l’OC Alger champion d’Algérie en titre, alors que le WA Casablanca et l’IR Tanger (champion du Maroc) représenteront le Maroc. La Tunisie prend part à la compétition avec le CS Police de circulation et l’ES Cap Bon. Ont assisté à la cérémonie d’ouverture de la compétition maghrébine le PDG de la Sonatrach, Abdelhamid Zerguine, le président du comité olympique algérien (COA), Mustafa Berraf et le président de la fédération algérienne de basket-ball (FABB), Rabah Bouarifi. Le président du GS Pétrolier, club organisateur du tournoi, Djaffer Belhocine, a tenu à remercier la Sonatrach d’avoir mobilisé tous les moyens pour la réussite de la compétition. "C’est une opportunité qui s’est offerte à nous d’organiser la première édition du championnat maghrébin féminin du moment que la Tunisie s’est désistée. Nous n’avons pas disposé d’un temps suffisant pour A organiser la compétition dans les meilleures conditions, néanmoins nous avons réussi à être prêts le jour J", a déclaré Belhocine à l’APS. De son côté le président de la FABB, Rabah Bouarifi, qui est également vice président de l’union maghrébine de basket-ball, a estimé que "l’organisation de telles compétitions va redonner un nouveau souffle à la discipline dans le Maghreb". "Pour une première nous avons réussi à regrouper six équipes dont deux de chaque pays, à l’avenir nous réflechissons à intégrer l’Egypte afin d’organiser des compétitions d’un niveau assez étoffé", a-t-il ajouté. Concernant la compétition les organisateurs ont opté pour une formule en deux groupes (3 clubs dans chaque groupe) qui disputeront un mini championnat de trois journées. Les deux premiers de chaque poule seront qualifiés pour les demis finale prévu le 6 mai alors que la finale est programmée pour le 7 mai. La match d’ouverture disputé, jeudi, a mis aux prise l’OC Alger champion d’Algérie en titre qui s’est incliné face au CS Police de circulation de Tunis (48-66 mitemps : 21-32). n MONDIAL 2014/BÉNIN-ALGÉRIE Les Verts le 7 juin à Cotonou L A SÉLECTION algérienne de football partira le 7 juin prochain à Cotonou à bord d’un vol spécial d’Air Algérie pour affronter le Bénin le 9 juin en match comptant pour la quatrième journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2014, groupe H, a annoncé jeudi la Fédération algérienne de football (FAF). Les Verts se rendront ensuite le 14 juin à Kigali également à bord d’un vol spécial pour affronter le Rwanda le 16 juin en match comptant pour la cinquième journée des éliminatoires du mondial -2014. "Toutes les dispositions ont été prises pour la bonne préparation de l’équipe nationale en vue des deux prochains matches l LE GRAND PRIX cycliste de la ville d’Oran (juniors et seniors) se déroulera vendredi et samedi, avec la participation de 110 coureurs représentant 14 ligues, a-t- on appris jeudi auprès de la Fédération algérienne de cyclisme (FAC).Organisée par la ligue oranaise de cyclisme, en collaboration avec la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya, cette compétition verra la participation de plus de 45 coureurs juniors et 64 seniors. n de qualifications à la Coupe du Monde, Brésil 2014, prévus au Bénin le 9 juin 2013 et au Rwanda le 16 juin 2013", souligne le BF a l’issue de sa réunion au Centre Technique National (CTN) à Sidi Moussa. En prévision de ses deux prochains rendez-vous, la sélection algérienne disputera un match amical contre son homologue du Burkina Faso le dimanche 2 juin à 17h00 au stade Mustapha Tchaker de Blida. L’Algérie est en tête du groupe H avec six points devançant le Mali à la différence de buts. Le Bénin est troisième à deux longueurs et le Rwanda ferme la marche avec un seul point à l’issue de la troisième journée des éliminatoires. n Quatrième meilleure défense de L1 derrière dans l'ordre, le PSG, SaintEtienne et Bordeaux, l'OM tourne à une moyenne de 2,25 points par match sur les huit dernières rencontres. Il a donc tous les atouts en main pour atteindre un objectif qu'aucun cadre du club n'osait se fixer en début de saison, après un exercice 2011/2012 terminé à la 10e place: une qualification directe pour la lucrative Ligue des champions, indispensable pour le standing et le niveau de vie du club VEC 12 VICTOIRES cette saison sur le score de 1 à 0, et 16 par un but d'écart, Marseille, auteur comme le reconnaît Elie Baup de matches parfois "pas très brillants", n'en reste pas moins grand favori pour la 2e place, grâce à ses succès "à la marseillaise". Après un début de saison flamboyant (six victoires d'affilée), suivi d'un passage à vide à l'automne, l'OM, malgré une attaque bien moins prolifique que celles de ses concurrents directs, le PSG, Lyon ou Saint-Etienne, n'en a pas moins toujours conservé une place sur le podium. Et au lendemain de sa victoire à Lorient (1-0) lors de la 34e journée et à la faveur du nul de l'OL à domicile face à l'ASSE (1-1), Marseille 2e, avec quatre points d'avance sur les Gones, se rapproche à grands pas d'une qualification directe pour la phase de poule de la Ligue des champions. "Vous n'êtes pas content du spectacle? Allez à Dortmund": d'une saillie teintée d'un brin d'énervement, Steve Mandanda a bien résumé le sentiment actuel à l'OM: peu importe le style, pourvu que la victoire soit au rendez-vous. Après son succès chez les Merlus, l'OM a égalé le record du PSG de 12 victoires 1-0 lors de la saison 2003/04. "Notre saison est jalonnée de résultats serrés. On sent bien que rien ne sera facile, mais si on doit gagner 1 à 0 jusqu'en fin de sai- son, on prend", répond l'entraîneur Elie Baup. Il reconnaît que "face à des équipes regroupées, on n'a pas toujours les solutions et ça donne des matches pas très brillants". Si l'OM a souvent "du mal à tuer les matches", selon les mots de Mathieu Valbuena, c'est "parce qu'on pèche dans les 30 derniers mètres", analyse Baup. "On essaie de sortir correctement les ballons. Mais on n'a pas toujours les solutions et on a du mal à trouver des joueurs lancés", ajoute-t-il. Si le peu de buts marqués (38 contre 61 au PSG, 55 à Lyon et 56 à Saint-Etienne) a suffi à 19 reprises à l'emporter cette saison, c'est aussi grâce à une défense de nouveau intraitable, et surtout grâce à un Steve Mandanda qui ne s'est plus incliné depuis 650 minutes et OMTroyes (2-1), le 3 mars. Ce record d'invincibilité, "ce sont des choses qui se mettent en place en cours de route et après on s'y accroche inconsciemment", ajoute Baup, tandis que Valbuena se félicite de la "grande solidité défensive: on est costaud et ça fait du bien". Quatrième meilleure défense de L1 derrière dans l'ordre, le PSG, Saint-Etienne et Bordeaux, l'OM tourne à une moyenne de 2,25 points par match sur les huit dernières rencontres. Il a donc tous les atouts en main pour atteindre un objectif qu'aucun cadre du club n'osait se fixer en début de saison, après un exercice 2011/2012 terminé à la 10e place: une qualification directe pour la lucrative Ligue des champions, indispensable pour le standing et le niveau de vie du club. A quatre matches du terme de la saison et avant de recevoir Bastia samedi, ne pas finir 2e "serait une déception", affirme Valbuena pour qui, si près du but, "ne pas disputer la Ligue des champions serait un échec". n l A.F.P L’Info l L'ENTRAÎNEUR PORTUGAIS du Real Madrid José Mourinho a dit vendredi ne pas savoir s'il resterait ou non à la tête de l'équipe madrilène la saison prochaine. "Je n'ai pas pris de décision concernant un éventuel départ", a dit l'entraîneur du Real lors d'une conférence de presse. "Il y a encore cinq matches de Liga et une finale de Coupe et après tout ça je m'assoirai avec le président (Florentino Perez, ndlr) et avec (le directeur général) José Angel (Sanchez) et l'on évoquera mon avenir", a ajouté Mourinho, qui entraîne le club de la capitale depuis trois années. Le Real Madrid, qui occupe la 2e place du Championnat d'Espagne et doit disputer la N°626/1443 du Samedi 4 Mai 2013 finale de la Coupe du Roi contre l'Atletico Madrid, a été éliminé en demi-finale de la Ligue des champions mardi par le club allemand du Borussia Dortmund. n A quatre matches du terme de la saison et avant de recevoir Bastia samedi, ne pas finir 2e "serait une déception", affirme Valbuena pour qui, si près du but, "ne pas disputer la Ligue des champions serait un échec" ARSENAL Wenger lance un nouveau message au PSG L E MANAGER d'Arsenal Arsène Wenger s'est à nouveau exprimé publiquement au sujet d'une possible arrivée au Paris SG cet été. Le Parisien annonçait avant-hier une réunion à venir la semaine prochaine entre Arsène Wenger et la direction du Paris SG au sujet de la possibilité de la venue de l'Alsacien dans la capitale. Seulement, l'issue de cet entretien ne sera peut-être pas aussi heureuse que le souhaitaient les dirigeants parisiens. En effet, au cours d'une conférence de presse tenue cet après-midi, le manager d'Arsenal a mis les choses au point concernant son avenir. « J'ai déjà répondu aux questions au sujet du PSG. Je respecte mes contrats », a-t-il d'abord indiqué, lui qui est lié aux Gunners jusqu'en juin 2014, avant de lancer un message à la direction de la formation londonienne. « Je veux rester après 2014 si je considère et que le club considère que je fais les choses bien, c'est tout », a-til lancé, déclarant littéralement sa flamme au club qui l'emploie depuis 17 ans. « Tous les matches de football m'excitent et le football en général m'excite. L'amour que j'ai pour Arsenal aussi », a-t-il confié. Et si le technicien français se voit rester à l'Emirates, c'est qu'il considère que son écurie a tout pour réussir et connaître le succès à l'avenir. « Je veux que ce club se porte bien, c'est ce que je ressens. Nous sommes passés par une période très compliquée, mais nous sommes en train d'en sortir, avec qui plus est une forte position économique. Je crois que le club est dans une position de force pour l'avenir », a-t-il lâché. Il a ainsi lancé un message fort à ses supérieurs alors que, selon le London Evening Standard, il doit rencontrer son président Ivan Gazidis à l'issue de la saison pour discuter des projets futurs du club et notamment de son avenir. n l H.M.Y 16 L’Info Régionale L’Info PÊCHE A MOSTAGANEM Consultations gratuites pour 1.200 personnes 60 chalutiers de la wilaya à l’arrêt A U MOINS 60 CHALUTIERS de la wilaya de Mostaganem ont cessé momentanément leurs activités pour respecter la période de repos biologique des poissons qui dure du 1er mai au 31 août dans le but de protéger les ressources halieutiques, a indiqué jeudi le directeur de la pêche et des ressources halieutiques. Lors d’un point de presse, M. Tewfik Rahmani a déclaré qu’au moins 60 de ces embarcations activent le long du littoral de Mostaganem, dont 42 auxquelles est interdite l’utilisation de filets de surface et trois autres les filets pélagiques à trois miles marins des côtes. Les textes de lois prévoient des sanctions allant de trois (3) mois à une année de prison et une amende oscillant entre 200.000 et un million de dinars pour ceux qui ne respectent pas la période de repos biologique des L’Info LE TÉLÉPHÉRIQUE reliant les localités de Blida et Chrea est "fonctionnel après un arrêt de plus de deux mois". "Cette remise en marche du téléphérique intervient après plus de deux mois d’arrêt, suite à un vol de ses câbles au niveau de la station de Beni Ali" a précisé à l’APS, M.Rezouk. L’arrêt de cet équipement avait suscité un grand mécontentement, tant des populations résidentes sur les hauteurs de Chrea et de Beni Ali, pour lesquelles il constituait un précieux moyen de transport, que pour les visiteurs de la zone touristique de Chrea..n produits de pêche.Les gardes-côtes ont enregistré, l’an dernier, 23 infractions relatives à la pêche à l’intérieur des zones concernées par cet arrêt pour permettre le repos biologique des poissons. Des amendes variant entre 500.000 et un million de dinars ont été infligées aux contrevenants, en plus de peines de trois à six mois d’emprisonnement avec sursis à l’encontre de patrons-pêche, a-t-on rappelé de même source. La Direction de la pêche de Mostaganem a pris, en collaboration avec les gardes-côtes, une série de mesures dont l’intensification du contrôle dans les zones interdites concernées par le repos biologique et la constitution d’une commission locale regroupant des inspecteurs de la Direction de la pêche, du commerce et de la Chambre de wilaya de la pêche, outre les services de l’entreprise de gestion des ports de pêche.n M’SILA l LA LIGNE ferroviaire assurant la liaison Tlemcen-MaghniaGhazaout via Sabra a été réouverte mercredi. Cette reprise intervient après un arrêt d’environ six mois suite aux dommages subis par l’ouvrage d’art dans la localité de Zelboun suite aux inondations du 12 novembre dernier. Le train desservant cette ligne assurait le transport de plus de 300 passagers par jour dont des étudiants habitant à l’ouest du chef-lieu de wilaya en plus de marchandises transitant par le port de Ghazaouet. Le transport routier de marchandises cause des encombrements particulièrement au niveau la RN7 reliant Maghnia à Tlemcen via sabra et la RN 98. n P AS MOINS DE 1.200 personnes démunies résidant dans des mechtas et des villages déshérités de la commune de Maâdid (30 km de M’sila), ont bénéficié, mercredi, de consultations médicales gratuites. Cette action de volontariat a été organisée par l’établissement hospitalier de santé de proximité de la commune de Magra avec la collaboration de l’association Ennour des médecins de M’sila, a précisé le Dr Nasreddine Amroune, directeur de cette structure sanitaire. L’opération, selon le même responsable, a donné lieu à des consultations et à des soins médicaux gratuits aux malades issus couches nécessiteuses, dispensés à la polyclinique du chef-lieu de la commune de Maadid et dans la localité de Zouitna, relevant de cette même commune. Une équipe médicale composée de 30 médecins, entre praticiens généralistes et spécialistes, ainsi que de 30 paramédicaux, a été mobilisée pour assurer le bon déroulement de cette action qui a enregistré une grande affluence de patients notamment ceux souffrant de rhumatisme articulaire. L’initiative accueillie favorablement par la population de cette commune est la deuxième du genre après celle organisée dans la commune de Benzouh. n LES MOSQUEES "BEN SAADOUN" ET "AL HANAFI" DE BLIDA Deux monuments en attente de classification L A VILLE DE BLIDA regorge de monuments à haute valeur historique, dont les mosquées "Ben Saadoune" et "El Hanafi Stambouli", deux hauts lieux de culte de la région, portés actuellement sur la liste des mosquées antiques de la wilaya, en attente d’une classification nationale. Situées en plein cœur de la ville des roses, dans ses vieilles ruelles exiguës, mitoyennes au marché populaire "Souika", ces deux mosquées continuent, au jour d’aujourd’hui, d’être le point de convergence d’un nombre considérable de fidèles, dont le flux, sans cesse en hausse, n’est plus en mesure d’être contenu par ces espaces de prière disponibles. Néanmoins, ces deux lieux de culte continuent à remplir leur mission cultuelle et sociale, sachant que la demande de leur classification a été introduite au titre du Plan de préservation et de mise en valeur des secteurs protégés de la vieille ville de Blida, a indiqué à l’APS le directeur de la Culture, M. Ayache Ahmed. La mosquée "Ben Saadoune Ben Mohamed Ben Baba Ali" a été construite vers la fin du 9ème siècle et début du 10ème siècle de l’Hégire (16ème siècle du calendrier grégorien). Ce lieu de culte porte le nom de son fondateur, dont la légende raconte qu’il avait une femme fort pieuse qui ne lui avait malheureusement pas donné d’enfants. Un jour, il lui demanda de lui prêter ses bijoux d’argent et d’or, pour lui en faire un cadeau précieux, qui perpétuera ses bienfaits pour l’éternité, lui avait-il promis .Des années passèrent, quant un jour Ibn Saadoune emmena sa femme, dans un lieu du centre ville de Blida, où il y avait une mos- quée et des commerces tout autour, en lui disant, "voici ton cadeau, ça sera pour nous un don dont les bienfaits nous couvriront jusqu’au jour du Jugement dernier". Cet édifice, d’une surface de 258 m2, peut contenir jusqu’à 800 fidèles. Sa salle de prière est constituée de quatre allées séparées par cinq rangées de colonnes surmontées de couronnes, identiques à celles de la Kalaa des Beni Hammad et de la mosquée de Constantine. La salle de prière principale est surmontée d’une petite pièce, utilisée comme lieu de prière supplémentaire, tandis que le minaret de la mosquée est de forme quadrilatérale.n N°626/1443 du Samedi 4 Mai 2013 17 L’Info Régionale MOIS DU PATRIMOINE À TISSEMSILT Visites aux sites historiques et touristiques SOUK AHRAS Une institution pour la collecte et l’utilisation des ressources de la Zakat en 2013 D’un montant de 2,4 millions de dinars, les 15 crédits sans intérêt accordés à cette occasion serviront à la création de petits projets de coiffure, de couture, d’électricité et d’élevage U L A MAISON DE LA CULTURE "Mouloud Kacim Nait Belkacem" de Tissemsilt a programmé des visites aux sites historiques et touristiques de la wilaya, à l’occasion de la célébration du mois du patrimoine placé cette année sous le signe "le patrimoine culturel et la résistance". Cette initiative permettra aux enseignants, étudiants du centre universitaire et délégations d’échanges culturels entre wilayas de visiter un camp de torture datant de l’époque coloniale, la grotte d’Ain Sfa, le musée du moudjahid et la station thermale de Sidi Slimane sur l’Ouarsenis, a indiqué à l’APS le directeur de cet établissement culturel. L’archéologue Hadj Lebbib de l’université de Tiaret, qui a à son actif plusieurs travaux de recherche et études sur divers sites archéologiques de Tissemsilt, encadrera ces visites prévues à la mi-mai. La maison de la culture a également programmé, pour le mois du patrimoine, de nombreuses activités culturelles et scientifiques, telles que des représentations théâtrales, des expositions d’arts et de culture populaire et la présentation de chants du terroir dans le cadre de la semaine culturelle des wilayas de Tindouf et de Biskra à Tissemsilt.n NE INSTITUTION de la zakat sera opérationnelle courant 2013 pour "renforcer le dispositif social, favoriser la création d’emplois et lutter contre la pauvreté en Algérie", a affirmé jeudi à Souk Ahras un conseiller du ministre des Affaires religieuses et des wakfs. Cette institution, qui définira la stratégie de collecte et d’utilisation des ressources de la zakat, aura un statut juridique qui déterminera ses missions et les promouvra, a précisé à l’APS Ahmed Saïdi, en marge d’une cérémonie de distribution de 15 crédits non rémunérés du fonds de la zakat, organisée à la salle de conférences Miloud-Tahri en présence des autorités locales et de cadres du secteur. Cette institution sera composée "d’imams et d’experts universitaires ayant encadré le fonds de la zakat depuis sa création par le ministère des Affaires religieuses en 2003 pour lutter contre la pauvreté", a précisé le même responsable, soulignant que de tels dispositifs "existent déjà dans nombre de pays arabes et musulmans". Le montant collecté par le fonds de la zakat, depuis sa création à ce jour, à atteint 7,54 milliards de dinars. Des moyens qui ont financé, entre autre, 6.900 crédits bonifiés favorisant la création de 13.800 emplois, a précisé M. Saïdi, ajoutant que ce fonds est "l’un des GUELMA Faire de la presse sportive une filière universitaire L ES PARTICIPANTS à un séminaire national sur "le rôle de la presse de proximité dans le développement du sport local", clôturé jeudi à l’université de Guelma, ont recommandé de faire de la presse sportive une filière universitaire à part entière. Les intervenants ont insisté sur l’importance de la presse sportive dont l’audience est "l’une des plus larges" et sur "la nécessité de parfaire la formation des journalistes sportifs en renforçant leurs connaissances scientifiques, historiques et sportives". Les participants à cette rencontré initiée conjointement par Radio Guelma et la sous-direction des activités scientifiques, culturelles et sportives de l’université du 8-Mai 1945, ont également insisté sur "le rôle de la presse sportive dans la découverte des jeunes talents" ainsi que sur "l’impératif développement de la diffusion de cette presse vers les “zones d’ombre". La rencontre a réuni des entraîneurs parmi lesquels Abderrahmane Mehdaoui, coach de l’EN militaire lauréate en 2011 au Brésil de la coupe du monde militaire, des universitaires et des journalistes commentateurs de la télévision et de la radio dont Benyoucef Ouaâdia et Yacine Bourouila. L’ancien international Ali Attoui qui a porté le maillot de l’équipe nationale en 1968 lors de la première participation de l’EN de l’Algérie indépendante à une phase finale de coupe d’Afrique a également pris part à cette rencontre organisée à l’occasion de la journée mondiale de liberté de la presse. Les travaux se sont poursuivis dans trois ateliers sur "l’unification de la terminologie sportive", "le rôle des radios locales dans la promotion des jeunes talents" et "le rôle du commentateur sportif". Des journalistes ont été honorés en marge de la rencontre par les autorités de la wilaya. n N°626/1443 du Samedi 4 Mai 2013 dispositifs mis en place par l’Etat algérien pour la prise en charge des catégories sociales fragilisées" D’un montant de 2,4 millions de dinars, les 15 crédits sans intérêt accordés à cette occasion serviront à la création de petits projets de coiffure, de couture, d’électricité et d’élevage. n L’info l DES PIÈCES ARCHÉOLOGIQUES d’une valeur "inestimable", remontant à l’ère des Foutouhate (conquêtes) musulmanes, ont été saisies mardi à Constantine par les éléments de la Gendarmerie nationale, a indiqué jeudi le commandant du groupement territorial, le lieutenant-colonel Mohamed Haben. Les pièces archéologiques saisies, un sabre sur lequel sont gravés des versets du Saint Coran, un chandelier en bronze, une cuillère et une fourchette grand format frappées d’inscriptions en caractères hébraïques, une lampe à huile en argile, neuf (09) pièces numismatiques, et des pièces en argile dont la majorité remonte aux anciennes époques islamiques étaient dissimulées dans un véhicule venant de Mila et se dirigeant vers Constantine, a précisé l’officier à l’APS. La prise a eu lieu sur la route reliant ces deux wilayas, a encore souligné le lieutenant colonel Haben. La personne qui tentait de faire transiter cette marchandise prohibée a été arrêtée, a-t-il ajouté. n 18 La Fée Du Logis Page réalisée par B. Hanane Astuces Pour avoir des cheveux ondulés Après vous avoir laver les cheveux: -essorer les, mais les garder mouillés -Prenez dans vos mains du gel ou de la mousse effet mouillé puis étaler sur vos mains -ensuite mettez en sur vos cheveux comme si vous les remettez en forme (c'est-à-dire en tapotant des pointes vers le haut) N'hésitez pas à le refaire plusieurs, c'est selon la nature de vos cheveux. maquillage qui coule en dessous des yeux Après que vous vous mettez du crayon et (ou) avant que vous vous mettez du mascara prendre un pinceau mousse avec un peu de fond de teint au bout et s'en mettre en dessous des cils, là ou sa coule souvent Longue tenue du maquillage Après l'avoir mis, arroser votre visage d'eau grâce à une bombe aérosol d'à peu près 30 cm de vous. Votre maquillage résistera mieux au fil de la journée. n CHEVEUX Changer de coiffure aprés une rupture C HANGER DE COUPE, refaire sa garde-robe, s’offrir un petit lifting. Après une déception amoureuse, tous les moyens sont bons pour essayer de se remonter le moral et se sentir bien dans sa peau. C’est en tout cas, ce qui ressort d’un récent sondage réalisé par le site CodesPromotion auprès de 1 200 personnes. Ainsi, 59% des femmes ont déjà changé de look, notamment de coupe de cheveux, après une rupture. Mais passer chez le coiffeur estil vraiment nécessaire pour retrouver le sourire ? Une séance de relooking peut amener une personne à porter un autre regard sur elle-même et à découvrir des points de vue différents. Ce sont ainsi de nouveaux horizons qui s’ouvrent, c’est un premier pas positif vers le renouveau et le changement. S’offrir un relooking capillaire embellit et met en valeur la beauté. L’image est redynamisée et réactualisée. Cela rassure et redonne confiance pour l’avenir. C’est ce qui manque souvent après une rupture. Bien évidemment, il n’est pas question de transformations extrêmes comme se raser le crâne ou se teindre les cheveux en violet. Il faut y réfléchir et trouver un juste milieu entre le besoin de changer de tête et tout couper. C’est pourquoi le rendez-vous chez le coiffeur est indispensable. C’est le seul qui peut conseiller sur la soupe ou couleur qui sied à notre allure. En attendant, découvrez quelques idées de changement. La coupe au carré C’est la bonne alternative si vous avez une chevelure longue. C’est d’ailleurs une des grandes tendances de la saison. Plongeant, droit, bouclé, effilé, à franges, carré long… Les coupes de cheveux au carré sont nombreuses et répondent à nos envies, que nos cheveux soient bouclés, frisés, crépus ou au contraire ultra lisses. Les longueurs bouclées Pour celles qui préfèrent garder leur longueur, passez chez le coiffeur et réalisez tout simplement un brushing pour faire des bou- cles façon stars hollywoodiennes. Les boucles dégringolant librement en cascades sont à la fois élégantes et très féminines. Au contraire, si votre chevelure est naturellement bouclée, misez sur un coiffage ultra lisse. La coloration tie and dye C’est la dernière tendance couleur sur le red-carpet : l’ombré hair ou l’effet tie and dye pour cheveux. Explications : les racines sont plus foncées que les longueurs pour donner un air rock’n’roll à la coiffure.Pour le réaliser, demandez à votre coiffeur un balayage à partir des milongueurs jusqu’aux pointes et uniquement sur le dessus de la tête. n Une rupture amoureuse est toujours un moment délicat. Comment remonter la pente? Beaucoup d’entre nous se ruent vers un relooking. Est-ce la bonne thérapie et quel changement capillaire choisir? A TABLE Idées SANTE Sandwitch libanais REMÈDES DE GRAND-MÈRE Technique d'imagerie médicale INGRÉDIENTS : Pain libanais. 2 œufs. 1 cuillère à soupe de mayonnaise. 1 cuillère à soupe de cornichons coupés en dés. 1 boite de thon. 25 g de fromage râpé. 50 g de maïs. Préparation : Couper le pain libanais en quatre portions, enrouler chaque portion sur ellemême pour obtenir un cornet. Faire cuire les œufs dans l’eau bouillante. Préparer la farce en mélangeant le reste des ingrédients avec les œufs. Remplir les cornets de la farce. n Décoction d'orties (alopécie, pellicules) Les orties peuvent être efficaces en traitement complémentaire contre la chute des cheveux et les pellicules. Ingrédients Feuilles d'orties Préparation Plonger 2 cuillères à soupe de feuilles d’orties dans 1 litre d’eau. Faire chauffer à feu doux pendant 30 minutes. Filtrer. Laisser tiédir puis appliquer sur le cuir chevelu. Rincer ensuite à l’eau claire. En cas de persistance des symptômes, consulter un médecin. n L E SCANNER (tomodensitométrie) Il repose sur l’utilisation des rayons X, mais permet d’obtenir des images tridimensionnelles des organes ou des tissus (os, muscles, vaisseaux) sous forme de coupes numérisées. En pratique, l’émetteur et le récepteur de rayons X tournent autour de la partie du corps à examiner. Un produit de contraste à base d’iode peut être requis pour étudier celle-ci. Visualiser une modification de volume ou une anomalie de structure (tumeur, infection, hémorragie, embolie…) ; ou contrôler la réponse à la chimiothérapie en cancérologie. L’I.R.M. ou imagerie par résonance magnétique Son principe repose sur le phénomène de résonance magnétique nucléaire. L’I.R.M. utilise un aimant très puissant dans lequel circulent des ondes électromagnétiques à haute fréquence. Appliquées sur une partie du N°626/1443 du Samedi 4 Mai 2013 corps, elles renvoient un signal réémis par les atomes d’hydrogène contenus dans les organes. L’I.R.M., qui n’irradie pas (pas de rayons X émis), permet d’obtenir une image en 2D ou en 3D. En neuro-imagerie, l’apport de cette technique est particulièrement important pour explorer le cerveau, la moelle épinière et la colonne vertébrale. Utile pour visualiser les tissus mous (viscères, muscles, tendons…), ses indications ne cessent de s’étendre en pathologie ostéoarticulaire, cardio-vasculaire, abdominale et pelvienne. La scintigraphie Elle consiste à administrer une molécule couplée à un élément radioactif par voie intraveineuse afin de suivre son évolution dans l’organisme. Celle-ci va ensuite renseigner sur le métabolisme ou le fonctionnement des organes. Il est utilisé dans l’exploration de la thyroïde, du squelette, en cardiologie et en cancérologie. n 20 L’Info Culturelle BOLLYWOOD L’Info l LE CINÉMA algérien traverse une "situation critique" en raison notamment de l’absence d’espaces propices et de moyens matériels et financiers pour le promouvoir, ont déploré jeudi des comédiens présents au "Panorama du cinéma révolutionnaire", ouvert mercredi à la maison de la culture Ali Zamoum de Bouira. Cette situation remonte aux années 90 après notamment la dissolution de l’Entreprise nationale de production audiovisuelle (ENPA), qui prenait en charge les travaux cinématographiques de l’époque, ont expliqué MM. Hacène Benzerrari et Mohamed Adjaimi dans des entretiens distincts accordés à l’APS. Selon ces deux comédiens, la dissolution également du Centre algérien pour l’art et l’industrie cinématographique (CAAIC) a provoqué une anarchie dans le secteur. n L'Inde fête le centenaire de son cinéma L La distribution inclut une brève apparition de la star du cinéma, considérée en Inde comme un demi-dieu: Amitabh Bachchan. Quant à la musique du générique, elle fait appel aux célébrissimes vedettes Aamir Khan, Shah Rukh Khan, Priyanka Chopra et Kareena Kapoor 'INDUSTRIE indienne du cinéma fêtait vendredi son centième anniversaire avec la diffusion sur les écrans de deux films célébrant ses origines modestes à l'époque du muet et l'influence du Bollywood glamour et paillettes dans la société d'aujourd'hui. Conçu par des réalisateurs de renom, "Bombay Talkies" réunit quatre courts métrages inspirés par l'amour que ce vaste pays de 1,2 milliard d'habitants voue au septième art et l'impact des films de nos jours. "On fête en général les anniversaires et c'est ce que l'on fait aujourd'hui. Le cinéma indien a cent ans et nous lui rendons hommage", a commenté Zoya Akhtar, qui a réalisé le film au côté de Karan Johar, Anurag Kashyap et Dibakar Banerjee. La distribution inclut une brève apparition de la star du cinéma, considérée en Inde comme un demi-dieu: Amitabh Bachchan. Quant à la musique du générique, elle fait appel aux célébrissimes vedettes Aamir Khan, Shah Rukh Khan, Priyanka Chopra et Kareena Kapoor. Le film sera projeté sur la Croisette au festival de Cannes (11-22 mai), où l'Inde est à l'honneur pour cette 66e édition. "Les quatre courts métrages évoquent la passion pour le cinéma et incluent des éléments comme l'art dramatique, la danse, le divertissement. Tous ces ingrédients représentent une énorme part de nos films et de notre culture", souligne la coproductrice Ashi Dua. La sortie de "Bombay Talkies" coïncide avec le centenaire de l'acte de naissance de Bollywood, daté du 3 mai 1913. Le cinéma, alors, est muet. Son père, Dhundiraj Govind Phalke, adapte "Le Mahabharata", une épopée sanscrite de la mythologie hindoue. Son film, "Raja Harishchandra", connaît un grand succès même si les personnages féminins sont joués par des hommes --le cinéma était une profession quasi interdite aux femmes. Il marque surtout les débuts de l'une des industries cinématographiques les plus dynamiques au monde, qui a produit l'an dernier pas moins de 1.500 films dans les différentes langues parlées en Inde, même si l'hindi mène la danse. Tandis que "Bombay Talkies" explore la vie aujourd'hui, le second film projeté vendredi en Inde, "Celluloid Man", rend hommage au fondateur des Archives cinématographiques nationales, P.K. Nair. Le documentaire, jusqu'à présent uniquement projeté lors de festivals, retrace le dévouement de M. Nair à la conservation des films datant de l'époque du muet. Grâce à cet homme de 80 ans, neuf films muets sur 1.700 produits en Inde ont été conservés. "Près de 70% des films réalisés avant 1950 sont perdus, y compris certains bijoux comme le premier film parlant", explique P.K. Nair à l'AFP, en référence au film de 1931 "Alam Ara" (La lumière du monde). n CINEMA "El Taïb" et "Parfum d’Alger" au "Alwan Film Festival" à New York L ES LONGS MÉTRAGES de fiction "Parfum d’Alger" de Rachid Benhadj et "El Taïb" (Le repenti) de Merzak Allouache participent au "Alwan Film Festival", une rencontre dédiée au cinéma du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord qui se tient à New York (Etats Unis) jusqu’au 5 mai, liton sur le site officiel du festival. Les deux films algériens seront projetés aux côtés de douze autres longs métrages de fiction en provenance d’Egypte, du Maroc, d’Irak ou encore de Tunisie. Une sélection dédiée aux films et documentaires expérimentaux est, par ailleurs, prévue dans le cadre de ce festival qui se tient depuis le 25 avril. Une rétrospective de l’oeuvre du cinéaste, écrivain et peintre syrien Nabil el Maleh est, en outre, organisée durant ce festival du 25 au 29 mai avec la projection de huit films dont "Al Fahd" (Le léopard) (1972) et "Sur la route de Damas" (2006). "El Taïb" relate le retour du maquis terroriste du jeune Rachid, interprété par Nabil Asli, à la faveur de la loi sur la réconciliation nationale et de sa confrontation avec Lakhdar et Djamila (Khaled Benaïssa et Adila Bendimerad), un couple endeuillé par le rapt de leur fille Selma par les terroristes et dont ils veulent retrouver la tombe. Le film avait reçu plusieurs distinctions en 2012 dont le Prix du meilleur long métrage arabe au festival du film de Doha et le "Silver Hugo" au Festival international du film de Chicago (Etats-Unis). Sixième film de Rachid Benhadj "Parfum d’Alger" (108 minutes), met en scène le retour en 1998 en Algérie d’une célèbre photographe, Karima Bensadji, interprétée par l’italienne Monica Guerritore, après qu’elle eut appris l’emprisonnement de son frère Mourad, un chef terroriste interprété par Adel Djaafri. Le festival "Alwan Film" est N°626/1443 du Samedi 4 Avril 2013 organisé par "Alwan for the arts" une association à caractère non lucratif crée en 1998 dans le but de promouvoir la production cinématographique des pays d’Afrique du Nord et du Moyen Orient. n Une Oeuvre, Un Destin 21 LE GROUPE DE ROCK SORT UN QUATRIÈME ALBUM, Liya Ag Ablil appelé OÙ IL NE LÂCHE RIEN SUR LE DÉSIR DE LIBERTÉ DES TOUAREGS Diarra, le patriarche du groupe, a joué durant Par Nadéra Bouazza 20 ans dans groupe Tinariwen lui aussi. Il a été leur Pour Diarra, Sanou et Pino, les trois chanteurs guitaristes du le groupe manager pendant plusieurs années. Le groupe rock touareg Terakaft (caravane en tamasheq), cet adage mythique. visage bruni, lacéré de rides sèches, Diarra traduit au plus près les aspirations de leur communauté observe, stoïque. Il écoute son neveu Sano, C’est lui qui, ainsi que la dernière recrue Pino , parler de leur expérience. Il acquiesce, effleure sa par son moustache poivre-sel et raconte son hisexpérience, toire, avec pudeur. Une guitare électrique à la main, c'est un autre homme. Placé à inscrit droite de son neveu Sano, Diarra investit le groupe pleinement la scène, bouge ses pieds au rythme de la calebasse. Un pas à droite, un Terakaft dans autre pas à gauche. la continuité Couverts des habits traditionnels touareg, des les trois guitaristes chantent en chœur des Tinariwen, textes qui leur rappellent le bled, leur jeunesse, une époque où leur parents poule premier vaient rendre visite à une sœur au Niger ou groupe à en Algérie. Sans frontières, sans passeport, en toute liberté. «Dans les années 1970, avoir diffusé mes parents se déplaçaient librement la musique jusqu’au Niger, témoigne Diarra. Les peuples touareg étaient libres de circuler sur rock touareg leur territoire. Aujourd’hui, nous sommes au début des divisés par les frontières nationales. Les Touaregs maliens, algériens, marocains…» années 2000. D’après Pino, les aînés ne comprendront «Diarra et jamais le concept de frontières, car le territoire qu’ils revendiquent est intimement lié Sano ont à leur existence. Sans Azawad, les Touaregs appris à jouer auraient l’impression de se fondre dans le moule national, et ainsi perdre leur identité avec les si singulière. Comment obéir aux lois des N JANVIER 2012, l’insurrection pour frontières quand on a connu la libre-circul’indépendance touarègue dans le Tinariwen. lation? «Dans sa tête, mon aîné se dit nord du Mali, portée par les Touaregs Les chan“Pourquoi suis-je obligé de faire un passedu Mouvement national pour la libéport pour visiter un autre Touareg de ma ration de l’Azawad (MNLA) a tourné teurs sont famille?”», renchérit Pino. à la catastrophe. Début avril, le capables de MNLA proclamait unilatéralement Quatre mois après l’offensive militaire l’indépendance du Nord-Mali, après jouer le française, le groupe est-il plus serein sur la avoir pris les villes symboliques de même situation au Nord-Mali? Diarra dit vouloir Tombouctou, Gao et Kidal. Quelques retrouver sa famille qui n’a pas quitté la semaines plus tard, le vieux rêve touareg répertoire» région depuis la division du pays en deux. Il aux accents parfois romantiques vacille ajoute sait toutefois qu’il est trop tôt pour proface aux velléités de mouvements islagrammer un concert dans la région. «Ce mistes. «Le quatrième album, enregistré Philippe Brix, n’est pas le moment. Les rassemblements deux mois plus tôt en novembre 2011, avait le manager de foule sont des cibles trop facile», lance prédit cette mésaventure, affirme Pino, le Pino. benjamin du groupe. Pour nous, les de Terakaft. Touaregs ont fait une grave erreur. Ils ont Un ancien Tous disent regretter l’amalgame qui a été trompés par Ansar Dine. Certains ont été fait entre eux et les combattants islavendu leur âme au diable.» du groupe mistes. Au Mali, les Touaregs reconnaissaTinariwen bles à leur peau plus claire, sont accusés Dans leur quatrième album intitulé Kel d'avoir soutenu et parfois intégré les mouTamasheq , le groupe rock Terakaft, fondé lui aussi. au Mali en 2001, rend une nouvelle fois expérience, inscrit le groupe Terakaft dans vements islamistes. Mais les rockeurs du Il a été leur hommage à la tradition touarègue, celle la continuité des Tinariwen, le premier Sahara le répète chacun leur tour: ils portée avant eux par le groupe Tinariwen. groupe à avoir diffusé la musique rock n'adhèrent pas à leur lecture rigoriste de manager Les deux groupes sont musicalement et touareg au début des années 2000. «Diarra l'islam. «Nous, on parle de la religion pendant et Sano ont appris à jouer avec les comme une tradition, pas comme une prahumainement très proches. Liya Ag Ablil appelé Diarra, le patriarche Tinariwen. Les chanteurs sont capables de tique. Nous sommes des musulmans. Pas plusieurs du groupe, a joué durant 20 ans dans le jouer le même répertoire», ajoute Philippe des donneurs de leçons.» n l N.B années groupe mythique. C’est lui qui, par son Brix, le manager de Terakaft. Un ancien du Terakaft: «Sans liberté, le Touareg n'existe pas» E N°626/1443 du Samedi 4 Mai 2013 22 L’Info Culturelle Le plus jeune des artistes honorés, Zoukani Abderrahmane né en 1955, a commencé à jouer le banjo avant de se tourner vers le luth et le chant amazigh. Il a évolué au sien de son groupe "Takouba-Aghar" (voix de l’Ahaggar). La cérémonie d’hommages a été prolongée par une soirée artistique animée par des groupes et artistes locaux, notamment la troupe "Imzad", Aghrib Ahmed (flûte) et la troupe de danse "Takoubaouine" de Tamanrasset L A MUSIQUE TARGUIE a été honorée jeudi à Alger par la ministre de la Culture, Khalida Toumi, à travers l’hommage rendu à ses plus illustres doyens, issus des régions de l’Ahaggar et du Tassili N’Ajjer. Des trophées ont été remis à onze artistes targuis en reconnaissance à leur parcours et leur apport à la culture locale et algérienne, la plus âgée d’entre eux ayant plus de 90 ans. C’est le cas de Biyat Edaber, 92 ans, joueuse d’Imzad (instrument monocorde traditionnel targui) à Tamanrasset, enseignante de l’art de la maîtrise de cet instrument à l’école de l’Imzad située dans la capitale de l’Ahaggar et créée par l’association "Sauvons l’Imzad". Autre joueuse d’Imzad à avoir été distinguée : Alamine Khawlen âgée de 82 ans, enseigne à la même école que son aînée. Elle fait partie du groupe des Ineden (artisans) et a pris part à plusieurs manifestations nationales et internationales. C’est également le cas de Badi Lalla, 72 ans qui s’imposa en tant que "voix" du Tindi une fois dans l’Ahaggar. En 1977, elle introduit la guitare électrique dans sa musique sans que cela n’altère l’authenticité des textes qu’elle chante d’une voix singulière. En 1990, elle crée l’association "Issakta" (le souvenir) et devient, au fil de ses voyages en Europe, en Asie, etc, l’un des ambassadeurs du patrimoine musical targui à l’étranger. Agée de 74 ans, Shtima Bouzad figure parmi les dernières joueuses d’Imzad et a entrepris de transmettre cet héritage culturel à ses filles afin qu’il soit préservé. Née à Abalessa (Tamanrasset) il y a 70 ans, Afarouag Takamant maîtrise l’art de la danse de "Tazanghareht", par ailleurs appelé "Jakmi", auquel elle a par la suite ajouté celui TASSILI N’AJJER Hommage aux doyens de la musique targuie du chant. Les artistes femmes ayant été distinguées en premier, s’en est suivi la série d’hommages à la gent masculine entamée avec Mindaoui Barka Ben Minda, né en 1937 à Tamanrasset. Sa distinction tient du talent qu’il a fait valoir durant toute sa carrière en tant que joueur de "Tazmarth" (flûte), un instrument qu’il dompta en autodidacte. A 80 ans, Ahmed Abad originaire de Djanet, s’est également distingué dans l’art de la flûte alors que Adjla Mohammed est, à 75 ans, l’une des figures de la poésie targuie de l’Ahaggar et la mémoire du répertoire oral de cet ancien héritage. Sony N’Kedda a été, quant à lui, honoré à 74 ans pour son apport à la poétique (180) alors que Brahim FESTIVAL DU THÉÂTRE LIBRE (JORDANIE) Belkhir l’a été pour son double talent de compositeur et de chanteur et l’un des représentants incontournables de sa région, le Tassili N’Ajjer. Le plus jeune des artistes honorés, Zoukani Abderrahmane né en 1955, a commencé à jouer le banjo avant de se tourner vers le luth et le chant amazigh. Il a évolué au sien de son groupe "Takouba-Aghar" (voix de l’Ahaggar). La cérémonie d’hommages a été prolongée par une soirée artistique animée par des groupes et artistes locaux, notamment la troupe "Imzad", Aghrib Ahmed (flûte) et la troupe de danse "Takoubaouine" de Tamanrasset. n l APS L’Info Présentation de la pièce "El Lahn El Akhir" de constantine L A PIÈCE de théâtre "El Lahn El Akhir" (La dernière mélodie) de la coopérative culturelle "El Massil" de Constantine participe au Festival international du théâtre libre en Jordanie, prévu les 4 et 5 mai à Amman et Ajloun (nord ouest), a-t-on appris jeudi auprès du directeur de la coopérative, Salah Eddine Turki. Adaptée de la pièce "Le chant du cygne", écrite en 1886 par le dramaturge russe Anton Tcheckov, "El Lahn El Akhir" aborde les relations entre l’artiste et son public à travers l’histoire "d’un vieil acteur tombé en disgrâce après avoir connu un immense succès dans sa jeunesse et consacré ses plus belles années à son art", ainsi que le résume Salah Eddine Turki. Entre tragédie et humour noir, cette pièce, interprétée par le directeur de la coopérative au côté de Djamel Mouzaoui, a été produite en 2013 et jouée sur les planches du Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi. Plusieurs troupes en provenance de sept pays arabes (Tunisie, Jordanie, Arabie Saoudite, Egypte...) et d’Espagne seront en compétition au Festival international du théâtre libre. Fondée en 2011, la coopérative culturelle "El Massil", produit des pièces de théâtre pour adultes l UN JOURNAL allemand révèle que l'acteur Horst Tappert, alias inspecteur Derrick, a servi dans la Waffen-SS durant la Seconde Guerre mondiale. Le comédien n'avait jamais révélé cette information avant son décès en 2008.L’acteur allemand Horst Tappert, le héros de la série télévisée Derrick, a fait partie de la Waffen-SS durant la Seconde Guerre mondiale. Cette information a été révélée, ce vendredi 26 avril, par le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung. Le journal allemand s’appuie sur le travail du sociologue Jörg Becker qui, dans le cadre de recherches sur la sociologue Elisabeth Noelle-Neuman, une ancienne comédienne qui a joué avec Horst Tappert, a fait cette découverte.En interrogeant le Centre d’information des proches de soldats de la Wehrmacht tombés au combat (Wast), Jörg Becker a appris que l’acteur allemand avait d’abord été réserviste au sein d’une batterie anti-aérienne à Arolsen avant de rejoindre, en 1943, un régiment de chars SS engagé sur le front russe. n et enfants dont "Gharour wa Zarzour", "El Kenz" et "El Achkiaa Athalath", jouées dans plusieurs centres culturels en Algérie. n N°626/1443 du Samedi 4 Mai 2013 23 L’Info Culturelle L’artiste expose jusqu’au 30 mai au Palais de la Culture Moufdi Zakaria une cinquantaine d’oeuvres, non titrées et numérotées aléatoirement, où il utilise une multitude de cravates, découpées ou posées telles quelles sur le tableau, pour emplir ses toiles de couleurs et de formes exubérantes C OULEURS HARMONIEUSES ou contrastées, profusion inouïe de formes et de motifs, et une fantaisie dans la composition des tableaux menée avec la plus grande minutie, ainsi se présente l’exposition "Métamorphoses" du peintre Amor Idriss Dokman inaugurée jeudi à Alger. L’artiste expose jusqu’au 30 mai au Palais de la Culture Moufdi Zakaria une cinquantaine d’oeuvres, non titrées et numérotées aléatoirement, où il utilise une multitude de cravates, découpées ou posées telles quelles sur le tableau, pour emplir ses toiles de couleurs et de formes exubérantes. Ces cravates "glanés dans un marché de gros à ElHarrach (Alger)", explique Dokman, plus originales les unes que les autres, lui permettent de "fabuler" à partir des motifs qui les composent, selon l’inspiration du moment et les thèmes que l’artiste souhaite développer. Réalisés à partir d’une technique acrylique sur tissu cousus à même la toile, ces tableaux où dominent les couleurs chaudes comme le jaune ou l’orange, s’inspirent également de thèmes liés au patrimoine culturel algérien, particulièrement de la Kabylie. Ainsi, le visiteur pourra admirer les couleurs chatoyantes des robes kabyles (entre vert, rose et mauve) ou encore les lignes en croix diagonale que l’on peut retrouver sur certaines poteries de la même région. Par ailleurs, les toiles de Dokman sont marqués par l’utilisation des références animales (ours, oiseaux, papillons, etc.) et florales qui composent certaines cravates et que l’artiste multiplie sur l’espace du tableau. Autre particularité, l’utilisation des formes géométriques dans la construction du tableau, des carrés reproduits en série aux ronds qui accentuent "MÉTAMORPHOSES" Une fabulation minutieuse et colorée du peintre Dokman exposée à Alger les courbures des lignes, en passant par celles des cravates nouées qu’il pose en parallèle ou croise, selon le tableau. Amor Idriss Dokman joue par ailleurs sur le contraste des couleurs dans certaines toiles en provoquant des mariages inattendus, comme le vert et le rose ou encore le grenat et le bleu. Fantaisistes en apparence, les toiles de l’artistes découlent d’une "réflexion", ainsi qu’il l’explique, sans pour autant donner d’indications ou de précisions, préférant "laisser le visiteur interprété par lui même et faire vivre la toile à travers son propre regard". Seule oeuvre figurative de l’exposition, la toile numéro quarante deux, représente un phénix blanc jaillissant d’un fond violet. Un motif dont l’ar- 8È SOIRÉE DU DIMAJAZZ 2013 À CONSTANTINE Salsa et sonorités "latino" au menu L E PERCUSSIONNISTE français Miguel Gomez et son orchestre ont ’’enflammé’’, jeudi soir lors de la 8è soirée du festival Dimajazz, le théâtre régional de Constantine en offrant à un public toujours aussi nombreux, une ambiance de salsa très festive. Dès les premières percussions et les premières notes des trompettes et des guitares de musiciens venus du Venezuela, d’Espagne et de France, la salle, déjà ’’chauffée’’, s’est ’’embrasée’’ lorsque résonnèrent les voix puissantes des chanteurs cubains Yosvany Quiros et Alexis Donatien. Le public répond d’emblée présent et ne tient plus en place devant la vivacité des sonorités ’’latino’’. Miguel Gomes et son groupe transportent l’auditoire du côté des caraïbes en le gratifiant d’une musique héritée de plusieurs cultures musicales, africaine, espagnole et indienne. Cuivres ahurissants, insistants et syncopés répondent à des percussions enivrantes d’un Miguel Gomez passé maître en la matière, provoquent un effet irrésistible sur le public. La maracon et la guacharaca, deux instruments propres à la musique latino-américaine s’en mêlent et l’ambiance se déchaîne jusqu’au milieu de la nuit. En première par- tie de soirée, le groupe français The Volunteered Slaves, baptisé ainsi en hommage à Roland Kirk, le multi-instrumentiste de jazz américain, avait déjà mis le public en appétit. Dirigée par le saxophoniste Olivier Temime, la formation interprète des morceaux de son album ’’Breakfast in Babylon’’ mêlant rythmes de jazz, de funk et d’Afrique. n N°626/1443 du Samedi 4 Mai 2013 tiste a bien voulu livrer l’interprétation en liant la toile à "son espoir de paix et de renaissance" qu’il espère pour l’Algérie. Né en 1964 à Alger, Amor Idris Dokman est titulaire d’un diplôme de technicien supérieur de la santé en plus de celui d’éducateur spécialisé en formation artistique. Ancien élève de l’Ecole supérieur des Beaux-arts d’Alger, il compte a son actif un grand nombre d’expositions individuelles en Algérie et en France. Il a été, en outre, deux fois commissaire général du Salon d’automne (2008 et 2009), une exposition collective qui réunit chaque année des artistes de différentes régions d’Algérie au Palais de la Culture à Alger. n l A.P.S L’Info l MUSIQUE, DANSE, MAGIE et beaucoup d’humour étaient au rendez vous lors de la présentation, pour la première fois en Algérie, du spectacle "Couscous comedy show de Montréal" conçu et produit par le comédien franco- algérien Fares Mkidech alias "Uncle Fofi". Présenté dans le cadre du programme de la première édition du festival du rire d’Alger, "Algé’rire" organisé par "Broshing events", ce spectacle à rassemblé sur scène cinq humoristes de différents horizons, un magicien québécois et un groupe de musique algérien devant un public venu nombreux. Originaire de Jijel, "Uncle Fofi" a très vite tissé la trame du spectacle et s’est positionné en maître de cérémonie et a établi une ambiance interactive avec le public, grâce à de petites imitations de son idole en matière d’humour algérien Hadj Abderrahmane dit "L’inspecteur Tahar", avant de présenter les artistes qui l’entourent dans ce projet depuis 2009. n CARTOGRAPHIE Le nombre de réfugiés syriens explose KHALIDA TOUMI Hommage aux doyens de la musique targuie l Lire en page 22 Quotidien national d’information N°626/1443 du Samedi 4 Mai 2013 - Diffusion nationale - ISSN 111 0220 - Prix: 10 DA Edition “Le Chroniqueur” - www.algerie-confluences.com Après l’ONU et le timbre, Google Plus de 1,3 million de Syriens sont réfugiés dans les Etats voisins de la Syrie, selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. Une situation qui pose de plus en plus de problèmes dans les pays d'accueil L E HAUT-COMMISSARIAT des Nations unies pour les réfugiés (HCR) se dit incapable de faire face aux besoins, notamment médicaux, des 1,3 million de réfugiés syriens. "Ce chiffre est 30% plus élevé" que ce que le HCR avait prévu pour fin 2013, précise l'agence de l'ONU. Le cap du million de réfugiés a été passé début mars. Adrian Edwards, un porte-parole du HCR, a affirmé que cette situation mettait "de plus en plus à rude épreuve les services de santé des pays voisins". Le HCR souhaite "tirer le signal d'alarme". "Nous sommes à un point de rupture", a-t-il prévenu au début du mois d'avril. "Certains traitements médicaux payants sont refusés" faute de moyens, précise le Huffington Post. Le site d'information américain ajoute que "les infections respiratoires aigües et les diarhées sont les maux les plus répandus chez les réfugiés syriens, dont les trois quarts sont des femmes et des enfants". La Jordanie a demandé de l'aide au Conseil de sécurité de l'ONU, assurant que cet afflux "menace la sécurité et la stabilité" du royaume et a "des implications pour la paix et la sécurité internationales". Le pays se trouverait dans une "grave crise humanitaire" selon son porte-parole à l'ONU. De leur côté, les autorités libanaises ont demandé aux Nations unies 363 millions de dollars pour financer un plan d'aide gouvernemental aux réfugiés syriens, mais n'ont reçu qu'une infime partie de la somme. "Le Premier ministre Najib Mikati presse la France et la communauté internationale de l'aider à gérer le flux de réfugiés syriens sur son territoire", rapporte le site d'information libanais Albawaba news. Le nombre de personnes déplacées à l'intérieur de la Syrie est estimé à 4 millions, soit un habitant sur cinq qui a quitté son foyer. n Les mots ont toujours un sens. Surtout quand ils sont symboliques. Encore plus lorsqu’il s’agit de définir l'épineux statut de la Palestine sur Internet. Mais, réjouissante nouvelle, depuis le mercredi 1er mai, Google, le plus célèbre des moteurs de recherche, a remplacé la mention "Territoires palestiniens" par "Palestine" sur sa page palestinienne. Pour justifier ce changement sémantique "dans tous nos produits", le porte-parole de Google, Nathan Tyler, s'est basé sur la qualification choisie par l'ONU – la Palestine avait obtenu en novembre le statut d'Etat observateur –, l'Icann (régulateur des noms de domaine sur internet) et "d'autres organisations internationales". Sabri Saïdam, conseiller du président Mahmoud Abbas pour les télécommunications et internet, a salué y a vu un "résultat du vote des Nations unies". "Nous espérons que Google Maps montrera aussi les terres palestiniennes confisquées par la colonisation israélienne », a-t-il dit. l Slimane Tablati ILS LES «SURVEILLENT» À PARTIR DE LOGICIELS DE TRÈS HAUTE TECHNOLOGIE Ces pays africains qui espionnent leurs citoyens L ’ETHIOPIE, l’Afrique du Sud et le Nigeria feraient partie d’une petite quarantaine de pays dont les gouvernements surveillent leurs concitoyens. L’information est révélée dans un rapport que vient de publier le centre de recherche canadien Citizen Lab. D’après ce rapport, dont Slate.fr présente les grandes lignes, ces gouvernements seraient clients d’une entreprise de FinFinisher, une entreprise d’«intrusion technologique». Slate.fr explique cette société «espionne les individus en infectant leurs ordinateurs et leurs portables grâce à une série de stratagèmes», dont la methode du texte bidirectionnel (lecture inversée d’une chaîne de caractères). Ce serait donc cette même méthode qu’utiliseraient les trois pays africains sus-cités. Et l’un des outils les plus recherchés, serait le réseau Skype. Dans la liste fournie par le centre de recherche Citizen Lab figurent des pays comme le Qatar, les Etats-Unis, le Canada, la Mongolie ou l’Allemagne. n