Communiqué de presse La pratique du speedflying requerra désor

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Communiqué de presse La pratique du speedflying requerra désor
Département fédéral de l’environnement, des transports, de
l’énergie et de la communication
Office fédéral de l’aviation civile
Communication
Communiqué de presse
Date
30 novembre 2007
La pratique du speedflying requerra désormais une formation spécifique
Les adeptes du speedflying seront tenus dorénavant de posséder une licence de parapente étendue au speedflying. La Fédération suisse de vol libre (FSVL) a élaboré un
concept en ce sens en collaboration avec l’Office fédéral de l’aviation civile (OFAC).
Le speedflying consiste à voler le long des pentes au moyen d’une aile spéciale dérivée du
parapente dont la taille réduite et le profil particulier permettent d’atteindre des vitesses nettement plus élevées. Le plus souvent, ces ailes sont utilisées en combinaison avec des skis.
Afin que ce sport puisse s’exercer en toute sécurité, la FSVL et l’OFAC ont élaboré un nouveau concept qui règle la formation obligatoire des speedflyers. La mise en œuvre de ce
concept est du ressort de la FSVL.
Actuellement, il suffit de posséder une licence de parapente pour pratiquer le speedflying. A
compter du 1er janvier 2008 toutefois, cette activité ne sera ouverte qu’aux personnes titulaires, en plus de la licence parapente, d’une extension au speedflying (« brevet de speedflying »). La FSVL a mis sur pied des cours à cet effet. Les parapentistes patentés qui pratiquent déjà ce sport ont jusqu’au 1er avril 2008 pour acquérir le brevet. Le speedflying est
d’ores et déjà interdit sans licence de parapente. L’OFAC prendra donc des sanctions à l'encontre des contrevenants.
La législation interdit les décollages et les atterrissages en parapente – et donc le speedflying – sur la voie publique et les pistes de ski. Les speedflyers sont en outre tenus de survoler les rassemblements en plein air, les bâtiments, les chemins de fer, les téléphériques ou
les remonte-pentes à une distance suffisante ou de les éviter. Ils doivent en outre avoir
conclu une assurance responsabilité civile de plus de 1 million de francs tandis que les ailes
utilisées doivent être munies des marques distinctives réglementaires.
Contact : Anton Kohler, Communication OFAC, tél. 031 325 83 70