barny de romanet - Légion d`honneur en Beaujolais

Légion d’Honneur en Beaujolais
Biographie de Bernard BARNY DE ROMANET
(1894-1921)
Sources :
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Livre d’or des anciens élèves du Collège Notre
Dame de MONGRE Cités à l’ordre du jour
pendant la guerre de 1914-1918. Livre aimablement
prêté par Mr Clausel adjoint au maire de Villefranche
sur Saône,
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Dictionnaire historique : Les Français du ciel,
Base Léonore
Né le 28.janvier1894 à Saint-Maurice-de-Satonnay (Saône-et-Loire),
Domicilié à Azé (Saône-et-Loire),
Entré à Mongré en 1907,
Sorti après la Philosophie en 1911,
EV en 1912 au 16°Chasseurs,
Brigadier en 1913,
Maréchal des logis au 16ème Chasseurs à cheval en 1914,
Passe au 2°Groupe d’aviation à Lyon ;
Adjudant en 1916,
Sous-lieutenant en 1917,
As de guerre (14-18) 18 victoires
L’escadrille SPA167 dont l’insigne
Adjudant aviateur dans une escadrille de est une cigogne aux ailes
déployées, est créée le 1 octobre
chasse en 1916,
1918. Elle sert sur le front
Pilote de reconnaissance et de chasse,
Lieutenant aviateur à l'Escadrille S. P. A. 167 jusqu’à l’armistice, ou elle est
dissoute. En 5 semaines de
qu’il commanda,
combat elle aura remporté 24
Chevalier de la Légion d'honneur le 12-9victoires.
1918
pilote-aviateur
lieutenant
au
16°Chasseurs à cheval,
Décoré de la Médaille militaire,
Entre en juin 1919 chez Breguet comme conseiller commercial,
Entre ensuite chez Nieuport, comme pilote de compétition,
Si vous possédez des renseignements supplémentaires sur ce Légionnaire, merci de bien vouloir nous
les transmettre à : [email protected] nous mettrons à jour sa biographie.
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Légion d’Honneur en Beaujolais BERNARD DE ROMANET
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Trois fois recordman du monde de vitesse sur avion en 1919-1920 (268 à 309
km/h) puis sur hydravion (211 km/h en avril 1920)
Décédé à Étampes-Villesauvage (Essonne) le 23 septembre 1921, lors d'un
entraînement, en vue d'un essai de vitesse pour la coupe Deutsch-de-La
Meurthe, sur avion « Lumière-de Monge ».
Douze citations :
- A l'ordre du 8ème Corps d'Armée le 8 septembre 1914 :
« Au combat de Mattexey, alors que son peloton était exposé à un feu nourri
de l'infanterie ennemie, n'a pas hésité à mettre pied à terre pour relever un
de ses cavaliers blessés, pour lui permettre ainsi de rejoindre son unité. »
- A l'ordre de la VIème Armée, le 17 octobre 1916 :
« Pilote d'une valeur exceptionnelle par son adresse, son audace et son
dévouement. A toujours rempli intégralement, malgré les attaques des avions
ennemis, les missions photographiques qui lui étaient confiées.
S'est dépensé sans compter pendant les attaques de juillet, volant très souvent
à très basse altitude pour permettre à son observateur de rapporter des
renseignements très précis et de prendre des photos des batteries ennemies. »
- A l'ordre du 1er Corps d'Armée colonial le 28 janvier 1917 :
« Pilote d'un entrain et d'une énergie rares, d'une bravoure éclatante.
N'a cessé de rendre à l'escadrille les plus signalés services, jusqu'au jour où il
a été désigné pour piloter un avion de chasse ; les 23 et 24 janvier 1917,
bien qu'ayant son avion sérieusement atteint par des projectiles ennemis, a
rempli jusqu'au bout les missions photographiques qui lui étaient confiées. »
- Le 23 mai 1917, médaille militaire. :
« Pilote d'élite, aussi brillant dans l'aviation de chasse qu'il l'était déjà dans
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celle de reconnaissance. A livré de nombreux combats, faisant preuve en toutes
circonstances des plus belles qualités militaires. Le 3 mai 1917, a attaqué dans
leurs lignes deux avions de chasse ennemis et a abattu l'un d'eux. Déjà cité
trois fois à l'ordre. »
- A l'ordre du corps d'Armée le 21 avril 1918 :
« Pilote très ardent, comptant à son actif des combats très durs. Le 31 mars
1918 a grandement contribué à la chute d'un avion ennemi. »
- A l'ordre de l'Armée du 18 juin 1918 :
« Officier d'un allant et d'une bravoure remarquables, pilote d'élite. A
incendié un drachen (ballon captif de forme allongée et équipé d’un empennage, qui était utilisé
pendant la Première Guerre mondiale pour l'observation) ennemi, remportant ainsi sa
troisième victoire. Médaillé militaire pour faits de guerre, 4 citations. »
- A l'ordre de l'Armée du 14 juillet 1918 :
« Pilote brillant, qui se dépense sans compter. A remporté récemment sa 4 ème
victoire, en abattant en flammes un appareil ennemi. Médaillé militaire pour
faits de guerre, 5 citations. »
- A l'ordre de l'Armée :
« Pilote d'une valeur exceptionnelle. A abattu le 29 juin un appareil ennemi,
portant ainsi à 5 le nombre de ses victoires. »
- Légion d'honneur avec la citation suivante :
« Officier d'élite. S'est fait remarquer dans la cavalerie dès le début de la
campagne par de hardies reconnaissances, puis dans l'aviation d'observation et,
enfin, dans l'aviation de chasse où ses brillantes qualités de pilote, son sangfroid et sa crânerie au combat, l’ont toujours fait citer en exemple.
A entraîné sa patrouille à l'attaque d'avions ennemis très supérieurs en
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nombre, les a mis en déroute et a incendié l'un d'eux.
Plus récemment, a abattu successivement deux avions allemands, remportant
ainsi ses 6ème et 7ème victoires. Médaillé militaire pour faits de guerre. »
- A l'ordre de la IIème Armée du 19 septembre 1918. :
« Pilote d'élite. Les 9, 15 et 22 août a abattu trois avions ennemis, portant
ainsi à 10 le nombre de ses victoires. »
- A l'ordre de la VIème Armée du 28 novembre 1918 :
« Chef d'escadrille plein d'allant, magnifique entraîneur d'hommes, a abattu
deux avions ennemis les 10 et 14 octobre 1918 et un Fauché qui est tombé
dans nos lignes le 8 octobre 1918 (12ème, 13ème et 14ème victoires). »
- A l'ordre de l'Armée :
« A abattu le 23 octobre 1918 deux avions, dont l'un est venu s'écraser sur
nos tranchées, un autre le 24, et le 29 un quatrième qui est tombé dans nos
lignes (15ème, 16ème, 17ème et 18ème victoires). »
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Stèle Bernard de ROMANET
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