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PRÉVENTION Grippe et vaccination en 10 questions SUPPLÉMENT À LA REVUE N° 222 Pages 10 et 11 PROTECTION PRÉVENTION SANTÉ SANTÉCLAIR MODE D’EMPLOI DENTAIRE OPTIQUE BI EN -ÊTR IOPROTHÈSE N° 222/878 - DÉCEMBRE 2015 AUD APPLICATIONS WEB DEVIS CONSEIL RÉSEAUX E & PRÉVEN TIO N LA QUALITÉ - LE PRIX - LE TIERS PAYANT - LA PROXIMITÉ 7 RÉSEAUX PARTENAIRES 3 050 PROTECTION PRÉVENTION SANTÉ 60 3 000 50 800 330 300 opticiens centres de chirurgie réfractive chirurgiens -dentistes implantologues dentaires audioprothèsistes diététiciennes ostéopathes et chiropracteurs -40% -30% -20% -40% -50% -15% -15% Le guide du partenariat avec Santéclair En supplément VOTRE MUTUELLE AMÉLIORATION DES PRESTATIONS : TOUT CE QU’IL FAUT SAVOIR pages 5 à 7 Pages 22 et 23 Education L’apprentissage précoce de la musique s’avère un formidable atout pour développer les aptitudes scolaires des enfants. PRÉVENTION Grippe et vaccination en 10 questions SUPPLÉMENT À LA REVUE N° 222 Pages 10 et 11 ProtectioN PréVeNtioN saNté saNtécLair MODE D’EMPLOI DENTAIRE EN -ÊTR OPTIQUE IOPROTHÈSE N° 222/878 - DÉCEMBRE 2015 AUD APPLICATIONS WEB DEVIS CONSEIL BI RÉSEAUX E & PRÉVEN TIO N La QuaLité - Le PriX - Le tiers PaYaNt - La ProXiMité 3 050 ProtectioN PréVeNtioN saNté 60 3 000 50 800 330 300 opticiens centres de chirurgie réfractive chirurgiens -dentistes implantologues dentaires audioprothèsistes diététiciennes ostéopathes et chiropracteurs -40% -30% -20% -40% -50% -15% -15% le guide du partenariat avec Santéclair En supplément VOTRE MUTUELLE AMÉLIORATION DES PRESTATIONS : TOUT CE QU’IL FAUT SAVOIR pages 5 à 7 [ sommaire ] La reVue | N° 222/878 | DÉCEMBRE 2015 Pages 22 et 23 Education L’apprentissage précoce de la musique s’avère un formidable atout pour développer les aptitudes scolaires des enfants. LA REVUE 7 rue Léon Patoux CS 51032 51686 Reims cedex 2 Tél. 03 26 77 66 00 Fax 03 26 85 04 31 ÉDITÉE PAR : BPCE Mutuelle 7 rue Léon Patoux CS 51032 51686 Reims cedex 2 Tél. 03 26 77 66 00 Fax 03 26 85 04 31 Internet : www.bpcemutuelle.fr DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Hervé TILLARD 4-7 | réseau | Votre mutuelle 14-19 | Notre saNté | Médecine Les nouvelles prestations proposées et l’évolution des prestations existantes, à partir du 1er janvier 2016, constituent la plus forte amélioration de prestations (CGn Santé, majorité des contrats collectifs - hors CFF -, ASV) connue depuis 1995 ! Avec des exemples pour voir la différence. > apnée du sommeil : ce syndrome handicapant est bien identifié, et l’on peut y remédier. > Grossesse et maladie chronique : une femme atteinte d’une maladie chronique et souhaitant avoir un enfant a besoin d’être rassurée et d’obtenir des réponses claires. > Presbytie : s’il est inéluctable, ce trouble visuel lié au vieillissement de l’œil se corrige en revanche très bien. 8 | Notre saNté | En bref Quelques « brèves » sur des sujets qui touchent la santé, pour se tenir au courant dans un domaine qui évolue sans cesse. DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Eric LE LAY 9 SECRÉTAIRE DE RÉDACTION : Jacques RIVIÈRE PHOTOGRAPHIES : BSIP ; FNMF (Nathanaël Mergui /Gérard Monico) ; Media for Medical ; Ciem (Thinkstock / Shutterstock). ILLUSTRATION : Christine LESUEUR 14-15 ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO : Catherine CHAUSSERAY, Isabelle COSTON, Delphine DELARUE, NUTRINEWS, Aliisa Waltari. COMITÉ DE RÉDACTION : Hervé TILLARD, Gérard HOCQUART, Eric LE LAY, Véronique ROCHETTE, Jacques RIVIÈRE. 16-17 PUBLICITÉ : nous contacter PETITES ANNONCES : à adresser 7, rue Léon Patoux CS 51032 51686 Reims cedex 2. Tél. : 03 26 77 66 46 TIRAGE BIMESTRIEL : 63 000 exemplaires CONCEPTION ET RÉALISATION : IPPAC - Tél. : 03 25 87 08 34 IMPRESSION : SIB IMPRIMERIE pour le compte des Editions de l'Epargne, ZI de la Liane, BP 343, 62205 Boulogne-sur-Mer Tél. : 03 21 87 88 89 COMMISSION PARITAIRE N° 1118 M 06701 ISSN : 0751-1809 ABONNEMENT : 6 € Prix au numéro : 1,20 € DÉPÔT LÉGAL : 2319. Ce numéro comporte un supplément intitulé « Santéclair, mode d'emploi ». 2 | n° 222/878 | DéCEMBrE 2015 10-11 18-19 9-13 | Notre saNté | Prévention 20-21 | Notre saNté | Système de soins > Face au cancer, certains facteurs de risques dépendent de notre mode de vie. Il faut savoir en tenir compte. > Les conséquences de la grippe peuvent être graves. Seule la vaccination permet de les éviter. 10 questions/réponses pour faire le point. > nos pieds sont quotidiennement malmenés. Comment en prendre soin en 6 questions ? > Le dispositif du tiers payant généralisé devrait, d’ici à 2017, permettre à tous les Français de ne plus avancer d’argent chez le médecin. Mais il fait l’objet de réticences de la part des médecins. [ édito ] Tiers payant généralisé : une opposition dogmatique 22-23 | société | Education L’apprentissage précoce de la musique dès le plus jeune âge est un formidable moyen de développer les aptitudes scolaires. 24-25 | réseau | GrOUPE BPCE Sports Dernières lignes droites pour les sportifs du groupe pour cette saison 2015 : les résultats des challenges de course à pied, cyclisme/VTT, squash/badminton, voile, futsal, échecs… 20-21 L’opposition des médecins libéraux à la généralisation du tiers payant est extrêmement violente. Derrière les arguments annoncés tels que la crainte de non-paiement et de multiplication des tâches administratives pour les praticiens libéraux, se cache essentiellement une opposition idéologique fondée sur le principe fondateur de la médecine libérale datant de… 1927, et dogmatique sur l’idée historique que le malade se doit « d’honorer » le médecin, financièrement s’entend. Devant cette opposition, il convient de rappeler certains faits et vérités. Les médecins oublient en effet que l’objet de la loi est justement d’organiser les flux financiers pour les simplifier et les sécuriser. D’autre part, de très nombreux actes des médecins libéraux sont déjà en tiers payant, notamment les plus onéreux, sans que cela pose de soucis particuliers. Les syndicats de médecins, par leur combat (sic !), remettent purement et simplement en question le contrat social entre les médecins libéraux et la société. Pourtant, le monopole des soins de ville accordé aux médecins libéraux possède une contrepartie incontournable : offrir les mêmes soins à tous les patients, même aux plus pauvres... Certains semblent l’oublier. Quant à faire croire qu’aujourd’hui ce ne sont pas la Sécurité sociale et les complémentaires santé qui rémunèrent les praticiens libéraux, c’est tout simplement nier l’évidence. Car, de fait, si ce ne sont pas directement elles, elles garantissent aux médecins la solvabilité de leurs patients. Alors, arrêtons l’hypocrisie. 22-23 26-29 | réseau | loisirs > Profitez des sports d’hiver à moindre coût avec, en janvier, les courts séjours à la neige de Centpourcentvacances (www.centpourcentvacances.fr). > Mots fléchés, lettrix, sudoku : c’est à vous de jouer ! 30 | réseau | Petites annonces Ce débat tronqué sur la généralisation du tiers payant occulte le fond du problème : les difficultés d’accès et le renoncement aux soins ne cessent d’augmenter. De plus en plus de patients n’ont d’autre choix que de se rendre à l’hôpital où les consultations sont le plus souvent beaucoup moins chères et sans avance de frais, en lieu et place de la médecine de ville. Le projet de loi vise donc également à réduire le débordement d’activité constaté en milieu hospitalier et à réduire mécaniquement une partie du déficit de la Sécurité sociale. Il est alors primordial que la mise en place du tiers payant généralisé passe rapidement dans une phase active… En ce qui concerne BPCE Mutuelle, je tiens à vous rappeler qu’un effort très important a été réalisé pour vous offrir de nouvelles prestations, ainsi que des prestations existantes améliorées dès le 1er janvier 2016. Prenez-en connaissance en pages 5, 6 et 7. A ces nouvelles prestations s’ajoute le partenariat avec le réseau de soins Santéclair, pour des soins et des équipements de santé de la meilleure qualité et de 15 à 50 % moins chers que les prix moyens du marché (sans oublier la pratique du tiers payant chez la majorité des professionnels de santé du réseau). Le supplément joint à ce numéro en constitue le mode d’emploi, à conserver bien sûr… Hervé Tillard Président du conseil d’administration de BPCE Mutuelle | n° 222/878 | DéCEMBrE 2015 3 RÉSEAU [ VO T R E MUT UELLE Votre nouvelle carte d'adhérent ] REFONDATION PROTECTION SOCIALE 2 Une protection améliorée grâce aux partenaires sociaux Toutes les cartes mutualistes des adhérents de BPCE Mutuelle sont renouvelées pour 2016. Vous recevrez votre nouvelle carte par la Poste, d'ici la fin décembre. Les administrateurs de BPCE Mutuelle ont souhaité procéder à une importante amélioration des prestations, notamment pour les adhérents relevant de contrats collectifs (hors Crédit Foncier de France). Ces améliorations sont détaillées dans les pages suivantes. Votre nouvelle carte mutualiste prend en compte les améliorations de prestations*. Ainsi, non seulement les adhérents à ces garanties vont bénéficier de meilleures prestations complémentaire santé, mais ils vont en outre bénéficier des avantages du réseau Santéclair. Le logo Santéclair figurant à l'intérieur de votre carte signifie que vous avez accès au réseau Santéclair et à ses avantages. Cependant, vous restez libre de choisir le professionnel de santé qui vous convient. Statuts et règlements Si une telle évolution des prestations représente assurément un coût pour BPCE Mutuelle, les partenaires sociaux ont fait en sorte que cela n'ait pas d'incidence sur le budget de chaque salarié de la branche Caisse d'Épargne. A cet effet, les partenaires sociaux ont acté une diminution de la cotisation CGP Prévoyance, d'une part, tout en augmentant la prise en charge employeur de la cotisation santé, qui passe de 50 à 52 %, d'autre part. C'est grâce à un système de vases communicants, mis en place en Commission Paritaire Nationale (CPN), que l'ensemble de la protection sociale (prévoyance et santé) n'augmente pas sur le bulletin de salaire. Lors de l'assemblée générale extraordinaire (faisant suite à l'AG ordinaire) de BPCE Mutuelle, le 18 juin dernier à Colmar, les délégués ont validé les modifications des statuts ainsi que des règlements intérieur et mutualistes qui leur ont été présentées. Evolution des cotisations* *Voir page 5. [ ] Ces modifications relevaient essentiellement d'un « toilettage » de mise en conformité avec certaines dispositions des lois n° 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l'économie sociale et solidaire (notamment quant à la possibilité de participer au conseil d'administration par visioconférence ou conférence téléphonique), et n° 2014-1545 du 20 décembre 2014 relative à la simplification de la vie des entreprises (notamment sur la possibilité pour le conseil d'administration de fixer les montants ou les taux de cotisation et les prestations des garanties collectives) ; en outre, quelques terminologies ont été précisées. Les statuts, le règlement intérieur et le règlement mutualiste applicables à vos garanties, ainsi modifiés, sont consultables en ligne dans votre « espace personnel » (rubrique Garanties, statuts et règlements) du site Internet de BPCE Mutuelle (www.bpcemutuelle.fr). Tout adhérent qui souhaite en recevoir une version papier peut en faire la demande auprès de BPCE Mutuelle, en précisant son numéro d'adhérent : par courriel : [email protected], par courrier : BPCE Mutuelle - 7, rue Léon-Patoux CS 51032 - 51686 Reims Cedex2. Vous avez reçu (ou allez recevoir) un courrier de BPCE Mutuelle vous informant du montant mensuel de votre cotisation mutualiste pour 2016. ASV : le barème de cotisation intègre l'amélioration des prestations et l'évolution du Plafond Mensuel de la Sécurité sociale (PMSS) - hors changement de tranche d'âge de l'adhérent principal et hors changement de situation dans la composition familiale. La cotisation évolue de +9,62 %, soit 9,26 € pour un retraité âgé de 66 à 70 ans, hors effet tranche d’âge. Pour autant, les contreparties peuvent « annuler » cette variation grâce à l’amélioration du barème de prestations et l’usage d’un professionnel de santé du réseau Santéclair (optique, dentaire, audio-acoustique notamment) diminuant vos restes à charge et avance de frais, grâce au tiers payant à hauteur de vos garanties. Evin : compte tenu de l'évolution de la réglementation qui fige les prestations de la garantie Evin, la taxation des contrats « non responsables » est applicable au 1er janvier 2016, et entraîne une évolution de cotisation de +6,18 %. Privilège : l'évolution de la cotisation est de +1,50 %. Autres garanties individuelles : l'évolution de la cotisation de +7,77 % tient compte de l'évolution du Plafond Mensuel de la Sécurité sociale (PMSS) et de la taxation supplémentaire liée au caractère « non responsable » de ces garanties. *Pour les garanties individuelles (hors contrats d’entreprise). 4 | N° 222/878 | DÉCEMBRE 2015 Réseau Votr e M utue lle Amélioration des prestations* Chose promise, chose due ! L ' amélioration du service que BPCE Mutuelle doit à ses adhérents est une préoccupation constante du conseil d'administration de la mutuelle. L'offre de garantie individuelle à adhésion volontaire « Perte d'autonomie/dépendance », présentée par Mutex, en est un exemple, de même que le partenariat avec le réseau de soins Santéclair, dont la mise en œuvre sera effective au 1er janvier 2016, et vous permettra un accès à des professionnels de santé s'engageant sur la qualité des soins à des « tarifs maîtrisés » (c'est-à-dire sensiblement inférieurs aux prix moyens du marché). Cela aura pour conséquence des restes à charge moindres pour votre budget santé - le supplément sur les services Santéclair, joint à ce numéro de La Revue, vous donne toutes les informations nécessaires sur ce sujet d'importance. Au-delà de ces nouveaux services, et dans le cadre de la mise en conformité réglementaire liée aux « contrats responsables », les administrateurs ont également beaucoup travaillé sur des évolutions et des améliorations de prestations à compter du 1er janvier 2016 pour l'ensemble des adhérents à un contrat complémentaire d'entreprise*. Le résultat est d'envergure : les nouvelles prestations proposées et l'évolution des prestations existantes constituent tout simplement la plus forte amélioration de prestations* connue depuis 1995 ! Vous pouvez en juger ci-après… Hospitalisation > Amélioration de la prise en charge de la chambre particulière (y compris hospitalisation ambulatoire et maternité) qui passe de 40 € par jour à 50 € par jour. La prise en charge de la chambre particulière est maintenant également accessible dans le cadre d’une simple maternité. > Prise en charge intégrale du forfait hospitalier et hospitalier psychiatrique, qui passe de 17 € par jour à 18 € par jour pour le premier, de 12,5 € par jour à 13,5 € par jour pour le second. > Amélioration de la prise en charge des honoraires des spécialistes et neuropsychiatres (visites et consultations), et des actes de spécialité et de radiologie dont la prise en charge maximale passe, lorsque le praticien a adhéré au Contrat d'Accès aux Soins (CAS), de 200 % de la base de remboursement (Sécurité sociale + mutuelle) à 300 % de la base de remboursement. pHarMacie > Prise en charge de la pharmacie remboursée à 15 % par la Sécurité sociale (hors franchise médicale de 0,5 € par boîte de médicaments). Médecines douces > Amélioration de la prise en charge des médecines douces : - Remboursement de 3 séances de médecines douces (50 € par séance) contre 2 actuellement, - Aux médecines douces prévues dans votre contrat s’ajoutent celles des psychomotriciens et des pédicures. protHèses auditiVes > Le remboursement total des prothèses auditives passe d’un forfait annuel (mutuelle + Sécurité sociale) de 1 000 € pour 2 oreilles à un forfait annuel de 600 € par oreille auquel s’ajoute le remboursement de la sécurité sociale. dentaire > Amélioration de la prise en charge des prothèses dentaires acceptées par la Sécurité sociale dont le remboursement passe pour le total de remboursement mutuelle + Sécurité sociale de 380 % de la base de remboursement à 450 % de cette même base. Exemple : le remboursement d’une couronne « classique » (base de remboursement actuelle) passera donc de 408,50 € (Sécurité sociale + mutuelle) à 483,75 € (Sécurité sociale + mutuelle). > Amélioration de la prise en charge du bridge accepté et inter de bridge accepté, et simplification de l’expression de la garantie. > Prise en charge de la parodontologie refusée (qui n’était pas couverte jusqu’à présent), à hauteur de 250 € par an. > Amélioration de la prise en charge des implants qui passe de 450 à 600 € par implant. De plus, 3 implants par an peuvent maintenant être pris en charge contre 2 implants par an auparavant. a savoir Par ailleurs, il faut avoir en tête que le champ de « retenue » de la Sécurité sociale correspond aux situations suivantes : - Franchise médicale de 0,5 - par boîte de médicaments, 0,5 par acte paramédical, et 2 - par transport sanitaire (hors cas particuliers et plafonnements sur cumul journalier et sur cumul annuel). - Participation forfaitaire de 1 pour les consultations des adultes (hors cas particuliers). - Forfait de 18 - sur les actes coûteux. Les contrats responsables ne peuvent pas compenser les retenues relatives à la franchise médicale, ni celles relatives à la participation forfaitaire de 1 -. optique > Equipements : les garanties des équipements pris en charge demeurent inchangées (tout en respectant les planchers et les plafonds prévus par la réglementation des contrats responsables) du fait de l'adhésion au réseau Santéclair qui permet une économie jusqu'à -40 % sur les verres et -15 % sur les montures. > Chirurgie : amélioration de la prise en charge des opérations de chirurgie réfractive - La prise en charge passe de 230 € par œil à 500 € par œil, - extension des opérations à l’astigmatie et à l’hypermétropie. des exemples chiffrés sont donnés dans les deux pages suivantes. >>> * CGN Santé, majorité des contrats collectifs - hors CFF -, ASV. | n° 222/878 | décembre 2015 5 Réseau Votre Mutue lle >>> amélioration des prestations Sécurité sociale - Régime général Hospitalisation chambre particulière - 5 jours d’hospitalisation* consultation à l’hôpital - praticien adhérent cAS cardiologue consultation à l’hôpital - praticien nOn cAS cardiologue Acte coûteux - exemple de la photo coagulation au laser Forfait journalier - 15 jours d’hospitalisation Frais d’accompagnement (3 nuits / 7 repas) d’un enfant de 14 ans** Base (BR) Taux 5 x 45 € = 225 € Frais réels 0,00 € 0% Retenue 0€ Remboursement 0,00 € 100 € 49,00 € 70 % 1€ 33,30 € 100 € 45,73 € 70 % 1€ 31,01 € 125,4 € 125,40 € 100 % 18 € 107,40 € 15 x 18 € = 270 € 18,00 € 0% 0€ 0,00 € 3 x 50 + 7 x 15 = 255 € 0,00 € 0% 0€ 0,00 € Sécurité sociale - Régime général Médecine courante Frais réels Base (BR) Taux Retenue consultation généraliste adhérent cAS 23 € 23,00 € 70 % 1€ 15,10 € consultation généraliste nOn cAS 50 € 23,00 € 70 % 1€ 15,10 € consultation spécialiste adhérent cAS ophtalmologue 60 € 28,00 € 70 % 1€ 18,60 € consultation spécialiste nOn cAS - ophtalmologue 80 € 23,00 € 70 % 1€ 15,10 € 10 x 5 € = 50 € 5,00 € 15 % 10 x 0,5 € = 5 € 2,50 € Pharmacie à 15 % - 10 médicaments à 5 € dans l’année Remboursement Sécurité sociale - Régime général Médecine douce Frais réels Base (BR) Taux Retenue Remboursement 3 séances d’ostéopathie 3 x 55 € = 165 € 0,00 € 0% 0€ 0,00 € 3 séances de pédicure 3 x 45 € = 135 € 0,00 € 0% 0€ 0,00 € 3 séances de psychomotricité 3 x 35 € = 105 € 0,00 € 0% 0€ 0,00 € Sécurité sociale - Régime général Appareillage 2 prothèses auditives adulte Frais réels Base (BR) Taux Retenue Remboursement 2 000 € 199,71 € 60 % 0€ 239,65 € Sécurité sociale - Régime général Dentaire 2 prothèses acceptées (couronnes) Parodontologie refusée - Soins de gencives en cas de gingivite*** 3 implants dentaires dans l’année à 900 € chacun Frais réels Base (BR) Taux Retenue Remboursement 2 x 650 € = 1 300 € 107,50 € 70 % 0€ 150,50 € 350 € 0,00 € 0% 0€ 0,00 € 3x 900 = 2 700 € 0,00 € 0% 0€ 0,00 € Sécurité sociale - Régime général Optique Base (BR) Taux Retenue 100 € + 2 x 90 € = 280 € 2,84 € 3,66 € 60 % 0€ 1,70 € 4,39 € equipement optique adulte - monture + 2 verres simples, 100 € + 2 x 200 € = 500 € sphères hors zone -10 et +10 2,84 € 7,62 € 60 % 0€ 1,70 € 9,14 € 110 € + 2 x 250 € = 610 € 2,84 € 10,37 € 60 % 0€ 1,70 € 12,44 € année 1 : 200 € année 2 : 200 € 39,48 € 60 % 0€ année 1 : 47,38 € année 2 : 47,38 € Opération de la myopie 1 000 € 0,00 € 0% 0€ 0,00 € Opération de l’hypermétropie ou de l’astigmatisme 1 000 € 0,00 € 0% 0€ 0,00 € equipement optique adulte - monture + 2 verres simples, sphères entre -6 et +6 (correction faible) equipement optique adulte - monture + 2 verres sphèrotoriques, sphères entre -8 et +8 (verres complexes) Lentilles acceptées (achat chaque année pour 200 €/an) Frais réels Remboursement * Lors d’un séjour à l’hôpital, un adhérent souhaite bénéficier d’une chambre particulière pour plus de confort, de tranquillité et d’intimité. ** Exemple d’un adhérent qui reste avec son enfant hospitalisé durant quelques jours, les frais d’accompagnant sont les frais de repas et de lit d’accompagnant. 6 | n° 222/878 | décembre 2015 CGN Santé/ASV - 2015 Prestation CGN Santé/ASV - 2016 Remboursement Reste à charge 5 x 40 € = 200 € 25,00 € jusqu’à 50 €/ j 5 x 45 € = 225 € 0,00 € 130 % br 63,70 € 3,00 € Tm + 120 % br 65,70 € 1,00 € 130 % br 59,45 € 9,54 € Tm + 100 % br 59,45 € 9,54 € forfait de 18 € 18,00 € 0,00 € forfait de 18 € 18,00 € 0,00 € jusqu’à 40 €/j 17 €/jour 15 x 17 € = 255 € frais réels si < 12 ans 0,00 € 15,00 € 255,00 € Prestation 18 €/jour frais réels si < 15 ans CGN Santé/ASV - 2015 Prestation Remboursement Remboursement Reste à charge 15 x 18 € = 270 € 0,00 € 255,00 € 0,00 € CGN Santé/ASV - 2016 Reste à charge Prestation Remboursement Reste à charge 130 % br 6,90 € 1,00 € Tm + 100 % br 6,90 € 1,00 € 130 % br 29,90 € 5,00 € Tm + 80 % br 25,30 € 9,60 € 130 % br 36,40 € 5,00 € Tm + 200 % br 40,40 € 1,00 € 130 % br 29,90 € 35,00 € Tm + 100 % br 29,90 € 35,00 € 0,00 € 47,50 € 85 % br 42,50 € 5,00 € 0 % br CGN Santé/ASV - 2015 Prestation Remboursement parmi 2 séances à 50 € CGN Santé/ASV - 2016 Reste à charge Prestation Remboursement Reste à charge 100,00 € 65,00 € parmi 3 séances à 50 € 150,00 € 15,00 € non remboursé 0,00 € 135,00 € parmi 3 séances à 50 € 135,00 € 0,00 € non remboursé 0,00 € 105,00 € parmi 3 séances à 50 € 105,00 € 0,00 € Reste à charge Prestation CGN Santé - 2015 Prestation Remboursement 1000 € - rembt sécu 760,35 € CGN Santé - 2016 1 000,00 € Tm + 600 €/oreille CGN Santé/ASV - 2015 Prestation 310 % br non remboursé 2 implants à 450 € Remboursement Reste à charge 1 359,77 € 400,58 € CGN Santé/ASV - 2016 Remboursement Reste à charge 666,50 € 483,00 € Tm + 350 % br Prestation Remboursement 817,00 € 332,50 € 0,00 € 350,00 € 250 €/an 250,00 € 100,00 € 900,00 € 1 800,00 € 1 800,00 € 900,00 € 3 implants à 600 € CGN Santé/ASV - 2015 Reste à charge CGN Santé/ASV - 2016 Prestation Remboursement Reste à charge Prestation monture : 100 € sécu verre : 2340 % br 98,30 € 171,29 € 4,32 € monture : 100 € sécu verre : 2340 % br 98,30 € 171,29 € 4,32 € monture : 100 € sécu verre : 2340 % br 98,30 € 356,62 € 34,24 € monture : 100 € sécu verre : 2340 % br 98,30 € 356,62 € 34,24 € monture : 100 € sécu verre : 2340 % br 98,30 € 485,32 € 12,24 € monture : 100 € sécu verre : 2340 % br 98,30 € 485,32 € 12,24 € année 1 : 152,62 € année 2 : 100,00 € année 1 : 0,00 € année 2 : 52,62 € année 1 : 152,62 € année 2 : 152,62 € année 1 : 0,00 € année 2 : 0,00 € 230,00 € 770,00 € 500 €/œil 500,00 € 500,00 € 0,00 € 1 000,00 € 500 €/œil 500,00 € 500,00 € 300 €/2 ans - sécu 230 €/œil non remboursé Tm + 300 €/2 ans Remboursement Reste à charge *** Exemple : régénération de la gencive par pose d’une membrane. | n° 222/878 | décembre 2015 7 notre santé En br Ef [ Cancer du sein : prévenir la récidive par un test sanguin Des scientifiques de l’Institut de recherche sur le cancer de Londres (Royaume-Uni) ont mis au point un test sanguin pour anticiper une rechute du cancer du sein. Il s’agit de détecter, après une chimiothérapie, la présence dans le sang de cellules cancéreuses résiduelles à l’origine d’une nouvelle tumeur maligne dans un délai de huit mois en moyenne. Cette analyse sanguine pourrait donc permettre d’adapter le traitement pour chaque patiente afin de prévenir une récidive. Il faudra toutefois encore plusieurs années et bien des essais cliniques avant que ce test soit disponible. Espérance de vie : la France au septième rang mondial L’espérance de vie continue de progresser, selon une étude menée sur 188 pays et publiée dans la revue scientifique The Lancet. En France, elle est de 84,9 ans pour les femmes et de 78,4 ans pour les hommes, amenant le pays au septième rang mondial, avec une espérance de vie en bonne santé de 70,4 ans. En tête du classement, le Japon affiche une espérance de vie en bonne santé de 73,4 ans ; celle du Lesotho est de 42 ans, le plaçant à la dernière place. Si la tendance globale mondiale est à la hausse, il existe pourtant de grandes disparités entre les pays. L’accroissement de l’espérance de vie moyenne dans le monde, hommes et femmes compris, est de 6,2 ans (passant de 65,3 ans à 71,5 ans) entre 1990 et 2013, mais l’espérance de vie en bonne santé n’atteint dans le même temps que 5,4 ans (passant de 56,9 ans à 62,3 ans). Les progrès de la lutte contre certaines maladies infectieuses et le meilleur traitement des maladies infantiles expliquent cette avancée. En revanche, les maladies cardiovasculaires, les infections des voies respiratoires et les accidents vasculaires cérébraux sont les principales causes de la détérioration de la santé. 8 | n° 222/878 | décembre 2015 ] Tetris : jouer contre les addictions Empiler les briques du jeu Tetris permettrait de lutter contre les addictions. C’est ce qu’affirme une étude réalisée par des universités anglaise et australienne et publiée dans la revue Addictive Behaviors. Les chercheurs ont demandé sept fois par jour à 31 personnes de noter la force de leur sentiment d’addiction après avoir joué durant trois minutes à Tetris. L’objectif était de détourner l’attention du cobaye de son addiction. Ce jeu vidéo, créé en 1984, qui consiste à manipuler des briques pour former des lignes, réduirait l’envie de consommer de l’alcool, du café ou de la nicotine de 13,9 %. Il en serait de même pour les addictions à la nourriture, mais aussi au sexe, au sport ou aux jeux vidéo. Tetris avait déjà fait l’objet d’une précédente enquête, publiée par l’Association for Psychological Science. Elle montrait que ce jeu permettait de diminuer les effets du stress post-traumatique : après le visionnage d’une vidéo violente, jouer à Tetris réduisait le nombre d’occurrences de souvenirs douloureux. [ Manquer de sommeil augmente ] le risque de s’enrhumer Les personnes qui manquent de sommeil risquent quatre fois plus d’attraper un rhume que celles qui bénéficient de nuits de repos assez longues, selon une étude américaine publiée dans le journal Sleep. Les habitudes de sommeil de 164 hommes et femmes, âgés de 18 à 55 ans, ont été étudiées, ainsi que certains facteurs comme le caractère, le stress ou la consommation d’alcool et de cigarettes. Cloîtrés une semaine dans une chambre d’hôtel, les cobayes se sont vu administrer un rhinovirus par le biais de gouttes nasales. Sur les 164 sujets, 124 ont été infectés, dont 48 ont présenté les symptômes d’un rhume. Les résultats ont montré que ceux qui avaient dormi moins de six heures par nuit durant la semaine précédente avaient 4,2 fois plus de risques de s’enrhumer que ceux dont les nuits de sommeil avaient été de plus de sept heures. Ce risque était même multiplié par 4,5 chez les volontaires ayant dormi moins de cinq heures par nuit. Selon les auteurs, et bien que le phénomène soit encore peu étudié, le sommeil renforcerait le système immunitaire. p rév entXio Xn X notre santé Cancer : faites le point sur les vrais risques Quatre cancers sur dix sont évitables ! L’Institut national du cancer (INCa) vient de lancer une campagne d’information multi-supports sur les facteurs que nous avons les moyens de contrôler. U n tiers des Français pensent qu’on ne peut rien faire pour éviter le cancer. Certains évoquent une fatalité héréditaire. Pourtant, moins de 10 % des cancers sont liés à la transmission d’une mutation génétique qui prédispose à la maladie. Beaucoup de personnes aussi mettent tous leurs espoirs dans le progrès des traitements. En réalité, martèle aujourd’hui l’INCa, 40 % des cas de cancer et 35 % des décès sont liés à des facteurs de risque évitables. Une des ambitions du Plan cancer est de diminuer de moitié leur nombre d’ici vingt ans. Pour y parvenir, il paraît indispensable de renforcer et de démultiplier l’information sur les facteurs de risque qui sont à notre portée. En les hiérarchisant en fonction de leur importance respective, qui est souvent méconnue. Par ordre : ❝ > L’aLcooL et L’aLimentation déséquiLibrée. L’un comme l’autre seraient liés chacun à 8-9 % des cancers. On attribue à l’alcool seul 15 000 décès par cancer chaque année. L’alimentation est également mise en cause. En particulier les excès de viande rouge, de charcuterie, de sel, d’aliments gras/salés/sucrés, et les apports insuffisants de fibres, de fruits et de légumes. > L’exposition professionneLLe à des substances cancérogènes. Elle serait en cause dans 4,5 à 8 % des cancers et concernerait en France 10 % des salariés : soit environ 2,2 millions de personnes, en majorité des hommes. > Les agents infectieux. Papillomavirus humains, virus de l’hépatite B et C, bactéries comme Helicobacter pylori, virus d’EpsteinBarr… sont concernés dans 3 % des cancers > Le manque d’activité physique, La surcharge pondéraLe et L’exposition aux uLtravioLets. On estime que chacun de ces trois facteurs est lié à environ 2 % des cancers. La surcharge pondérale (surpoids et obésité) est responsable chaque année de 2 300 décès par cancer. Et 70 % des cancers de la peau sont attribuables aux rayons ultraviolets, naturels ou artificiels : soleil et cabines de bronzage. > La poLLution de L’air. A l’intérieur (logement, bureau…), tout comme dans l’atmosphère. L’INCa souhaite aujourd’hui familiariser les Français avec ces facteurs de risque, aider chacun à se situer par rapport à eux et à suivre les conseils qui permettent de limiter leur impact. Plusieurs outils sont à la disposition du public. Accessible sur smartphone et tablette, un test « Prévention cancers » vient d’être mis en ligne pour aider chacun à prendre conscience de son risque éventuel : un questionnaire sur le mode de vie permet de faire le point en trois minutes. Il renvoie vers des sources d’information et d’aide au changement de comportements. Une brochure grand public sur nutrition et cancer est également disponible et téléchargeable. Deux films web se fixent aussi comme objectif d’aider chacun à clarifier les causes de cancer en France et renvoient sur le test en ligne. Enfin, pour répondre aux principales questions de la population, une information claire et détaillée, avec des conseils et des liens utiles, est proposée dans le nouvel espace de référence http://www.e-cancer.fr/ ❝ > Le tabac. Il est lié à 18 % des cancers. Il est en cause dans 90 % des cancers du poumon et sa responsabilité peut être engagée dans des cancers qui peuvent toucher jusqu’à 17 sites corporels. Au total, 47 000 décès par cancer seraient dus chaque année au tabac. Face aux cancers, il ne suffit plus de s’en remettre à la fatalité. Ou d’espérer que le salut viendra seulement de la recherche et des traitements. Il faut aussi reconnaître ce qui dépend de nous et de notre mode de vie. nutrinews | n° 222/878 | décembre 2015 9 notre santé pr évent ion Le vaccin contre la grippe en dix questions La grippe, ce n’est pas rien. Ses conséquences peuvent être graves, voire dramatiques pour les plus fragiles. Chaque année, en France, cette maladie touche 2 à 8 millions de personnes de tous âges. La vaccination est recommandée par Le Haut conseiL de La santé pubLique (Hcsp) aux seniors de 65 ans et pLus. A u-delà de la fièvre et des courbatures qui vous clouent au lit, la grippe est aussi très contagieuse. Cette maladie infectieuse des voies respiratoires supérieures est provoquée par un virus dont il existe plusieurs types et variants. Les variations, qui surviennent avec une fréquence élevée, peuvent modifier la réceptivité des populations animales ou humaines et favoriser leur diffusion et la survenue d’épidémies. Actuellement, seul le vaccin saisonnier permet de l’éviter. 1. Quand doit-on se faire vacciner ? « Il faut compter dix à quinze jours avant que le vaccin soit protecteur, explique le professeur Jean Beytout, chef du service des maladies infectieuses et tropicales du centre hospitalier universitaire (CHU) de ClermontFerrand. Il est nécessaire d’anticiper l’épidémie, qui survient le plus souvent après décembre : le mieux est 10 | n° 222/878 | décembre 2015 de se faire vacciner dès que le vaccin est disponible. » Mais même si l’épidémie a commencé, il est encore temps de se faire vacciner. 2. Faut-il le faire chaque année ? « Oui, répond le professeur, pour deux raisons : d’une part, la persistance des anticorps est limitée dans le temps - de six à huit ou neuf mois chez les personnes âgées, davantage chez les sujets plus jeunes - ; d’autre part, le vaccin est susceptible d’être modifié d’une année sur l’autre pour s’adapter. » 3. Pourquoi ce vaccin n’est-il jamais le même d’une année sur l’autre ? « Sa composition est définie depuis février 2015, précise le professeur Beytout. Tous les ans, les experts repèrent l’apparition de nouveaux variants (souvent isolés en Asie du Sud-Est) et leur potentiel de diffusion ; l’Organisation [ LEs chiFFrEs dE La griPPE Pour L’hivEr 2014-2015 En FrancE* ] Epidémie forte de grippe, dominée par le virus A (H3N2). • 9 semaines d’épidémie. • 2,9 millions de consultations pour syndrome grippal. • 55 % de virus A (H3N2). • Près de 30 000 passages aux urgences pour grippe. • 3 133 hospitalisations parmi ces passages, dont 47 % chez les 65 ans et plus. • 1 558 cas graves de grippe admis en réanimation. • Une surmortalité hivernale jamais vue depuis neuf ans, avec 18 300 décès enregistrés. Parmi les personnes décédées, 90 % étaient âgées de plus de 65 ans. Cet excès de mortalité est lié à la grippe et à d’autres facteurs hivernaux. A noter : 53 % de personnes à risque ne se sont pas fait vacciner en 2014. La grippe, qui a fortement touché la France l’hiver dernier, devrait coûter environ 180 millions d’euros, selon le directeur de l’Assurance maladie, Nicolas Revel, soit 80 millions de plus que d’habitude. Bientôt un vaccin universel contre la grippe ? * Bulletin épidémiologique grippe, Institut de veille sanitaire (INVS), point au 22 mai 2015. mondiale de la santé (OMS) établit le “cocktail” de trois souches des types A (H1N1), A (H3N2) et B qui paraissent avoir le plus de chance d’émerger lors de l’épidémie de l’hiver suivant : c’est un peu une course-poursuite. » 4. Quelle est son efficacité ? « Il y a malheureusement une marge d’erreur. Au cours de l’hiver 2014-2015, par exemple, la souche A (H3N2) s’est modifiée de façon imprévue et les antigènes vaccinants n’étaient pas en phase, ne permettant pas aux personnes vaccinées de produire les anticorps appropriés pour être protégées », déclare le professeur, qui précise que l’efficacité vaccinale est d’environ 70 % pour les immunocompétents (c’est-à-dire les jeunes en bonne santé) et qu’elle n’est que d’environ 50 % chez les plus âgés. L’Institut de veille sanitaire (INVS) estime que la vaccination permet, en l’état de la couverture vaccinale actuelle, d’éviter 2 000 décès par an chez les 65 ans et plus*. 5. La vaccination protège-t-elle contre toutes les formes de grippe ? « Elle ne concerne que les virus grippaux impliqués dans la grippe saisonnière humaine, indique le spécialiste. Les virus des grippes aviaires sont donc exclus. » 6. Est-on aussi protégé contre le rhume ? « Non, assure-t-il. La vaccination ne concerne pas les autres virus respiratoires. » 7. Qui doit se faire vacciner ? La vaccination est recommandée par le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) aux seniors de 65 ans et plus, aux personnes atteintes de certaines maladies chroniques (diabète, insuffisance respiratoire, cardiaque ou rénale), aux femmes enceintes, aux personnes obèses ou à celles qui séjournent dans un établissement de soins, aux professionnels de santé, au personnel navigant et à quiconque est en contact avec des nourrissons de moins de 6 mois. Le vaccin est susceptibLe d’être modifié d’une année sur L’autre pour s’adapter. 8. Le vaccin est-il remboursé par l’assurance maladie ? Les assurés concernés par ces recommandations reçoivent normalement un courrier d’invitation accompagné d’un imprimé de prise en charge à 100 %. 9. Qui peut vacciner ? Pour une première fois, rendez-vous chez votre médecin traitant. Pour les années suivantes, sachez que les infirmiers sont aussi autorisés à vacciner. 10. Est-ce que le vaccin ne risque pas de me rendre malade ? Les vaccins grippaux injectables sont préparés à partir de virus cultivés sur œufs de poule embryonnés. Les virus récoltés sont traités : fragmentés, purifiés pour obtenir des glyco-protéines antigéniques et concentrés pour atteindre la dose immunisante définie. Ce sont des vaccins inactivés ne contenant que des fragments viraux : ils ne peuvent donc pas entraîner une grippe. Les données de pharmacovigilance montrent qu’ils sont bien tolérés, en dehors des réactions attendues transitoires (douleur au point d’injection, épisode fébrile, par exemple). Actuellement, seule une vaccination saisonnière permet de se protéger des souches de virus grippaux en circulation, ceux-ci évoluant chaque année. Un vaccin unique est cependant à l’étude. Les chercheurs ont déjà réussi à immuniser complètement des souris et partiellement des furets et des singes, des animaux qui présentent les mêmes symptômes que l’homme. C’est un pas important vers le développement d’un vaccin universel, mais de nombreux essais devront encore être menés avant d’être mis au point pour l’homme. catherine chaussEray * « Avis et rapport relatif à l’efficacité de la vaccination contre la grippe saisonnière », Haut Conseil de la santé publique, mars 2014. | n° 222/878 | décembre 2015 11 notre santé pr évent ion Vrai-faux : les pieds, ces malmenés Les pieds endurent au minimum 5 000 à 6 000 pas chaque jour. Ils sont fatigués, confinés, égratignés et se vengent : 65 % des Français en souffrent, selon l’Union française pour la santé du pied. Hauts talons, ampoules, pieds gonflés et fractures de fatigue : comment prendre soin de ses petits « petons » en six points. n Les chaussures à talons sont les pires ennemies des pieds La chaLeur est Le principaL facteur de gonfLement des pieds, avec La mauvaise circuLation Faux. Jusqu’à 5 centimètres, les talons se portent facilement au quotidien, d’autant mieux s’ils sont larges. Ceux de 8 ou 9 centimètres, eux, sont à éviter : « A cette hauteur, le pied ne peut pas se dérouler normalement, avec des risques de troubles de l’équilibre et des articulations », explique Cécile Blanchet-Richardot, pédicurepodologue. Et marcher en permanence à plat, est-ce bénéfique ? « Cela dépend de l’anatomie du pied, nuance la podologue. Certaines personnes ne se sentent bien qu’en hauteur, car leur tendon d’Achille est court. Inversement, d’autres, parce que la courbure de leur pied ne s’y prête pas, ne pourront pas porter de chaussures à talons et préféreront rester près du sol. » du sang. n Les mauvaises odeurs sont dues à la transpiration Vrai. Enfermés toute la journée, les pieds transpirent. L’humidité stagne, porte d’entrée des mycoses, des verrues et des mauvaises odeurs. Entasser ses escarpins et ses baskets dans un placard n’arrange rien : « C’est comme transpirer dans un tee-shirt, que vous rangeriez dans son tiroir sans le laver pour le remettre tel quel deux jours plus tard… », fait remarquer la podologue. Les pédicures-podologues regrettent que les pieds soient toujours perçus comme malodorants. Une fois lavés et bien séchés - pour éviter, là aussi, que l’humidité ne s’immisce entre les orteils -, ils sont aussi neutres, olfactivement parlant, que les mains. Les mauvaises odeurs sont donc souvent liées à l’intérieur des chaussures. Pour y mettre fin, il faut nettoyer ces dernières régulièrement en les tamponnant avec un coton très légèrement imbibé d’alcool à 70 °C. n Les ampoules sont bénignes Faux. Le frottement répété d’une ampoule contre le cuir de la sandale n’a, certes, rien d’agréable. De là à la considérer comme « dangereuse »… « Pourtant, aucune ampoule n’est anodine, souligne Cécile BlanchetRichardot. C’est une brûlure. Si elle s’infecte, elle peut dégénérer très vite, d’autant plus chez les diabétiques. » Les personnes immunodéprimées ou souffrant d’une artérite des membres inférieurs doivent également être prudentes. Certains signes peuvent alerter : une zone enflée, rouge et douloureuse qui s’étend autour de la cloque, des écoulements, voire, dans les cas extrêmes, de la fièvre. n Le pied gonflé en fin de journée est banal Vrai et faux. Vous êtes en bonne santé, et il fait 35 °C… Pas de panique, vos pieds gonflent parce que la chaleur augmente la rétention d’eau. C’est le principal facteur [ La Journée nationaLe du pied ] Si vous n’avez jamais été chez un podologue, rendez-vous en mai prochain pour la quatorzième édition de la Journée nationale de la santé du pied. Caisses primaires d’assurance maladie, caisses de retraite, municipalités, etc. : 120 sites partenaires participent à l’événement dans toute la France. Les podologues y recevront gratuitement pour un diagnostic et des conseils. 12 | n° 222/878 | décembre 2015 [ Le pédiCure-podoLogue ] Ils sont 12 000 pédicures-podologues en France, profession paramédicale au même titre que les ergothérapeutes par exemple. Ils traitent essentiellement les affections cutanées (mycose, cors, durillons…) et les ongles incarnés. Ils interviennent aussi dans la correction des troubles de la posture via la conception d’orthèses plantaires (dites semelles orthopédiques). Enfin, dans le cadre du parcours de soins coordonnés, ils participent au suivi du patient, notamment s’il est diabétique. Pour plus d’infos : consultez le site de l’Ordre national des pédicures-podologues, Onpp.fr. de gonflement, avec la mauvaise circulation du sang. En revanche, l’hiver, si vos pieds gonflent, cherchez les responsables : des problèmes de retour veineux, des chaussures étroites et inadaptées, une mauvaise posture, une source de chaleur diffusée près du sol ou une alimentation trop riche en sel, ce dernier favorisant la rétention d’eau. Quant aux femmes enceintes, leurs pieds sont souvent gonflés en fin de grossesse, du fait de l’augmentation du volume sanguin et de la pression de l’utérus sur la veine cave, compromettant le bon retour veineux des membres inférieurs. n La fracture de fatigue est réservée aux sportifs de haut niveau Faux. Le sportif amateur comme la femme coquette peuvent tout autant en être victimes : « C’est une question de surmenage du pied, explique Cécile BlanchetRichardot. Une femme de 50 ans ayant des troubles statiques ou qui porte des talons aiguilles tous les jours, Les taLons « hauts » sont de préférence à éviter. par exemple, peut avoir une fracture de fatigue parce qu’elle aura trop sollicité son avant-pied. » Idem pour le sportif qui reprend la course à pied après une longue pause hivernale, la pratique sur sol dur avec des chaussures mal adaptées et sans semelles amortissantes renforçant le risque. Soyez vigilant à la moindre douleur, car si au départ seules des microlésions apparaissent, par répétition elles entraînent la fracture de fatigue. Les facteurs aggravants : le manque d’échauffement, la mauvaise alimentation, le manque d’hydratation, les variations hormonales et l’anorexie. n L’hallux valgus concerne en majorité les femmes Vrai. L’hallux valgus est une déformation de l’os situé derrière le gros orteil, qui bifurque vers l’extérieur. Il concerne essentiellement les femmes, « mais de plus en plus d’hommes sont affectés », commente la pédicurepodologue. Le facteur héréditaire joue un grand rôle dans l’orientation de cet os, appelé premier métatarsien. Si les femmes de votre famille s’en plaignaient, surveillez-le. De manière générale, évitez les collants trop serrés, qui compriment vos orteils, et les chaussures étroites, pour la même raison. L’hallux valgus n’est pas une fatalité : il se soigne très bien en chirurgie ambulatoire. Vous aurez seulement quelques précautions postopératoires à respecter : surélever votre pied la nuit, porter une chaussure orthopédique adaptée ou ne pas croiser les jambes. Le saviezvous ? Vos orteils portent bel et bien un nom : l’hallux pour le gros orteil, puis le secundus, le tertius, le quartus et le quintus, pour le plus petit. QuoiQue généraLement bénigne, une ampouLe doit toujours être soignée et surveiLLée. Michel CoLadon | n° 222/878 | décembre 2015 13 notre santé m éd ecine Apnées du sommeil : ces malades qui s’ignorent Largement sous-diagnostiqué, le syndrome d’apnées du sommeil (SAS) concernerait environ 5 % des adultes, des hommes en majorité. Très handicapant au quotidien, il induit une fatigue continue avec des répercussions importantes sur la vie professionnelle et familiale, mais aussi sur la santé. Les symptômes sont pourtant bien établis et relativement faciles à identifier, à condition d’y être sensibilisé. ❝ Non traité, un SAS induit un risque aggravé d’infarctus du myocarde, d’ischémie myocardique et d’accident vasculaire cérébral. ❝ 14 Les appareiLs à pression positive continue permettent de traiter Les cas sévères de syndrome d'apnées du sommeiL. F atigue persistante, hypersomnolence dans la journée, ronflements réguliers et importants… : les manifestations du syndrome d’apnées du sommeil (SAS) sont facilement reconnaissables. Pourtant, « environ deux malades sur trois ne sont pas diagnostiqués, souligne le docteur Yves Grillet, pneumologue et responsable sommeil pour la Société française de pneumologie. Comme l’organisme a de grandes capacités d’adaptation, le patient s’habitue progressivement à la présence de cette fatigue. Il ne se sent pas malade et ne se rend pas compte que la qualité de son sommeil est très mauvaise ». Pendant la nuit, ces apnées se manifestent par des arrêts de la respiration parfois longs de plusieurs dizaines de secondes et provoquent des micro-éveils dont le malade n’a pas conscience, mais qui le fatiguent (ils permettent aussi de relancer le mouvement respi- | n° 222/878 | décembre 2015 ratoire). « Dans les formes sévères, certains malades font jusqu’à quatre-vingts apnées par heure et autant de microéveils, ajoute le docteur Grillet. Résultat : la nuit est complètement hachée, morcelée, et le sommeil n’est plus du tout réparateur. Les patients se lèvent le matin aussi fatigués que quand ils se sont couchés. Ils ont beaucoup de mal à accomplir ce qu’ils ont à faire pendant la journée au niveau professionnel, social ou familial, sans parler des répercussions sur l’humeur et le moral. » Et ce n’est pas tout : non traité, un SAS induit un risque aggravé d’infarctus du myocarde, d’ischémie myocardique et d’accident vasculaire cérébral (AVC). n attention à la comorbidité D’autres pathologies ou manifestations peuvent amener à s’interroger sur la présence d’apnées du sommeil : [ le masque à pression positive continue, comment ça marche ] Les appareils à pression positive continue permettent de traiter les cas sévères de syndrome d’apnées du sommeil (SAS), c’est-à-dire les cas où l’on constate plus de trente apnées (arrêts de la respiration) ou hypopnées (phases de réduction de la respiration) par heure. Le traitement consiste à porter, pendant la nuit, un masque que l’on fixe sur le nez grâce à un dispositif de sangles, relié à un petit compresseur qui envoie une pression d’air positive, maintenant les voies respiratoires ouvertes. Aujourd’hui, la plupart de ces appareils, loués par la Sécurité sociale à des prestataires de services, sont autopilotés : le patient n’a aucun réglage à effectuer. « Grâce à ces appareils, on peut transformer la vie des malades, explique le docteur Yves Grillet, pneumologue. La fatigue induite par le SAS est très handicapante, elle épuise. Après avoir été appareillés, certains patients reviennent pour dire qu’ils revivent enfin, qu’on les a rajeunis de dix ans. » Mais tous n’acceptent pas ce traitement et environ 20 % des patients ne le supportent pas. « Il faut réussir à l’intégrer dans sa vie de couple et de famille, explique Pierre Casadevall, président de la Fédération française des associations et amicales de malades, insuffisants ou handicapés respiratoires (FFAIR) et lui-même atteint de SAS. Le masque est plutôt encombrant, contraignant à enlever et à remettre si l’on doit se lever pendant la nuit. Et puis, on devient comme handicapé, notre vie dépend d’une machine, c’est très difficile à assumer. » une tension ou un diabète que l’on ne parvient pas à équilibrer, des troubles du rythme cardiaque récidivants, des céphalées matinales, des troubles de la mémoire ou de la libido. Enfin, certains facteurs de risque entrent également en ligne de compte : l’obésité, le manque d’activité physique, la rétrognathie (menton un peu rentré), par exemple, ou encore des maladies comme l’hypothyroïdie ou l’acromégalie (gigantisme), en induisant une langue volumineuse, peuvent favoriser l’obstruction des voies respiratoires. « Dans plus de 90 % des cas, l’apnée est obstructive, précise le docteur Grillet. Le passage de l’air au fond de la gorge est bloqué par une hypotonie des muscles due au sommeil. Cela peut aussi être dû à une accumulation de masses graisseuses à cet endroit. » Dans les autres cas, bien plus rares, l’apnée sera centrale (induite par un défaut de commande du mouvement respiratoire par le cerveau) ou mixte (apnées à la fois obstructives et centrales). n PolygraPhie resPiratoire et PolysomnograPhie Deux examens permettent de confirmer le diagnostic de SAS. Après un auto-questionnaire (l’échelle d’Epworth), le patient subit une polygraphie sous la houlette d’un pneumologue. On pose des capteurs à différents endroits du corps pour mesurer les mouvements respiratoires de l’abdomen, le débit d’air, la saturation du sang en oxygène et la fréquence cardiaque. Cet examen permet de repérer les apnées les plus sévères. Pour les cas un peu plus délicats, la polygraphie est complétée par une polysomnographie. Cet appareil mesure la qualité du sommeil : temps d’endormissement, stades du sommeil et, surtout, nombre de micro-éveils. Une fois le diagnostic établi, le pneumologue pourra mettre en place un traitement, qui consistera d’abord à reprendre une activité physique et éventuellement à Les manifestations du syndrome d'apnées du sommeiL (sas) sont faciLement reconnaissabLes et souvent gênantes pour Le conjoint ! quand le sas dégrade la libido Les problèmes de libido sont fréquents chez les personnes atteintes de syndrome d’apnées du sommeil (SAS). « Environ 70 % des patients sont des hommes, précise le docteur Yves Grillet, pneumologue. La fatigue chronique induite par ce type de syndrome provoque des troubles de l’érection qui, logiquement, modifient la vie sexuelle. Et puis, quand on est épuisé, irritable et de mauvaise humeur, on a moins envie. » Une baisse de désir, la plupart du temps importante, que l’on constate également chez les patientes. Le conjoint peut aussi souffrir des ronflements du malade, souvent très forts. Il est lui-même empêché de dormir, il commence à ressentir de la fatigue et devient à son tour irritable. La plupart décident de faire chambre à part, ce qui n’améliore pas la situation. Tout cela est d’autant plus difficile à vivre que la pathologie n’est pas encore diagnostiquée. Le malade est désigné par son conjoint comme responsable de son comportement. Les relations de couple peuvent se dégrader très rapidement. Il ne faut donc pas hésiter à consulter son médecin. « Une fois le patient correctement diagnostiqué et appareillé (orthèses d’avancée mandibulaire ou appareil à pression positive continue, NDLR), tout rentre généralement dans l’ordre », conclut le docteur Grillet. perdre du poids. Pour les cas modérés, le port, pendant la nuit, d’orthèses d’avancée mandibulaire moulées sur les dents dégagera le fond de la gorge. « Et, pour les apnées obstructives sévères, la pose d’un masque à pression continue donne d’excellents résultats, puisque cela supprime totalement le problème. » La qualité de vie du patient s’en trouve donc radicalement améliorée, à condition toutefois qu’il accepte de porter un masque sur le visage, toutes les nuits et généralement pour la vie (lire l’encadré). Delphine Delarue | n° 222/878 | décembre 2015 15 notre santé m éd ecine Concilier grossesse et maladie chronique Toute femme projetant d’avoir un enfant se pose une multitude de questions, mais celles qui vivent avec une maladie chronique ont encore plus besoin d’être rassurées et d’obtenir des réponses claires. La future mère doit être informée des effets de La maLadie sur sa grossesse, mais égaLement de ceux de cette grossesse sur La maLadie. U ne maladie chronique est une affection de longue durée (ALD)*, évolutive et souvent associée à une invalidité et à la menace de complications graves. On recense aujourd’hui trente ALD, regroupant quatre cents pathologies : insuffisance rénale chronique, bronchite chronique, asthme, maladies cardiovasculaires, cancer, diabète, maladies lourdement handicapantes comme la sclérose en plaques, maladies rares, maladies transmissibles comme le sida et l’hépatite C ou troubles mentaux de longue durée (dépression, schizophrénie…). n Une consUltation indispensable avant la conception Recommandée par la Haute Autorité de santé (HAS), la consultation préconceptionnelle permet l’établissement d’un bilan avant la mise en route d’un enfant. 16 | n° 222/878 | décembre 2015 Elle est généralement réalisée par le médecin traitant, mais peut tout aussi bien être menée par un gynécologue ou une sage-femme, qu’ils soient ou non amenés à suivre la future grossesse. Pour Florence Biquard, praticienne hospitalière en gynécologie-obstétrique et diagnostic prénatal au CHU d’Angers, « les femmes atteintes d’une maladie chronique n’ont pas spécialement de problème associé de fertilité, mais la grossesse doit être programmée, car elles peuvent présenter un risque d’aggravation, voire de décompensation de leur maladie. Par ailleurs, le traitement doit être revu et adapté quand c’est possible, pour éviter d’éventuels effets fœtaux sur les malformations, la croissance et le neurodéveloppement à long terme. Elles feront l’objet d’une prise en charge conjointe entre leur obstétricien et le spécialiste [de leur maladie] dans la structure de soins adaptée à leur état ». Outre un examen gynécologique et un bilan classique, [ Grossesse et sida : quels risques pour le bébé ? ] Aujourd’hui, dans les pays industrialisés, le risque de transmission du virus du VIH-sida de la mère à l’enfant au moment de la naissance est inférieur à 1 %, alors qu’il était de 20 % en 1994. Cet énorme progrès est dû à l’amélioration des traitements antiviraux, qui permettent désormais de réduire la quantité de virus présente dans l’organisme jusqu’à la rendre indétectable. C’est le cas pour les femmes qui sont traitées avant le début de leur grossesse, mais pas toujours pour celles qui découvrent leur séropositivité une fois enceinte. « L’objectif de charge virale indétectable à l’accouchement est très exigeant pour les femmes qui débutent le traitement pendant la grossesse, car elles reçoivent en moyenne trois mois de traitement avant l’accouchement, or il en faudrait environ six, expliquent Laurence Meyer et Josiane Warszawski, chercheuses à l’Inserm. […] La grossesse n’est pas un frein à l’efficacité des traitements. Elle incite néanmoins à une prise en charge plus rapide des femmes séropositives au moment de la grossesse*. » * Source : Inserm, communiqué de presse, 31 octobre 2012. n Un traitement et Un sUivi adaptés à chaqUe cas Il peut en effet être nécessaire de revoir la prescription de médicaments afin de préserver la santé du bébé. « Il faut s'assurer que le traitement est compatible avec la grossesse et adapté au mieux pour le fœtus, explique Florence Biquard. Si la maladie est stabilisée et sous contrôle, il peut être modifié, mais reste indispensable. On ne peut pas arrêter celui d'une femme souffrant d'une Les professionneLs ont pour mission de repérer chacune des spécificités Liées à La maLadie et au cas personneL. pathologie dépressive, par exemple : elle risquerait de se suicider. On adapte donc la prescription de psychotropes. De même, on continue d’administrer des antihypertenseurs aux femmes souffrant d’hypertension artérielle, et il est nécessaire de surveiller ensuite l’enfant. Idem pour les femmes souffrant d’addiction et à qui l’on administre des substituts : on suit l’enfant en post-natal, pour s’assurer qu’il n’est pas en état de manque. » Alors que trois échographies sont réalisées au cours d'une grossesse normale, les femmes atteintes d’une maladie chronique en auront une par mois. Cela n’aura pas d’incidence sur le bon développement du fœtus, puisque les ultrasons utilisés pour l’échographie ne sont pas réputés dangereux. n Un enfant plUs qUe toUt ? « La grossesse est parfois contre-indiquée, par exemple en cas de cardiopathie sévère ou de syndrome respiratoire restrictif très sévère. Une femme ayant subi une greffe doit respecter un certain délai avant d’être enceinte », précise Florence Biquard. Pour les autres, cela se décide au cas par cas : « Il n'y a pas de règle. Nous évaluons le stade de la maladie et nous rendons un avis. Nous ne pouvons pas lutter contre le désir d'enfant. Notre rôle est de nous concerter, d'accompagner, d'anticiper, de prévoir. La prise en charge est générale et pluridisciplinaire. » Il arrive, dans le cas d'une dégradation de l'état maternel, que l'on décide conjointement d'avancer le terme de l’accouchement. La naissance et l’accueil du nouveau-né peuvent enfin être prévus dans un service spécialisé, avec une surveillance renforcée de la santé du nourrisson. Catherine Chausseray ❝ Alors que trois échographies sont réalisées au cours d'une grossesse normale, les femmes atteintes d’une maladie chronique en auront une par mois. ❝ les professionnels ont pour mission de repérer chacune des spécificités liées à la maladie et au cas personnel. Ils informeront la future mère des effets de la maladie sur sa grossesse, mais également de ceux de cette grossesse sur la maladie. Enfin, ils préviendront des risques de transmission possible de la maladie au bébé, éventuellement en adaptant le traitement. Le traitement de La maLadie chronique d'une femme enceinte doit être adapté en fonction des risques de transmission possibLe de La maLadie au bébé. * Elle est prise en charge à 100 % par la Sécurité sociale sur la base des tarifs conventionnels. | n° 222/878 | décembre 2015 17 notre santé m éd ecine Quand la presbytie s’installe Des difficultés à lire le journal, une vision de près qui devient floue, des maux de tête inexpliqués… La presbytie concerne plus de 20 millions de personnes en France et touche chaque année 700 000 nouveaux sujets. S’il est inéluctable, ce trouble visuel lié au vieillissement de l’œil se corrige en revanche très bien par le port de lunettes ou de lentilles adaptées, prescrites par l’ophtalmologiste. ❝ Progressivement, la lecture des petits caractères se révèle plus compliquée, on plisse les yeux, on se rapproche de la lumière et on éloigne le texte pour mieux voir. La vision devient floue de près, alors que de loin elle reste intacte. ❝ 18 « L es symptômes de la presbytie apparaissent généralement autour de 40-45 ans, explique le professeur Gilles Renard, directeur scientifique de la Société française d’ophtalmologie (SFO). Progressivement, la lecture des petits caractères se révèle plus compliquée, on plisse les yeux, on se rapproche de la lumière et on éloigne le texte pour mieux voir. La vision devient floue de près, alors que de loin elle reste intacte. » Inévitable, ce phénomène est dû au vieillissement naturel du mécanisme visuel. Avec l’âge, les fibres élastiques (zonule de Zinn) qui relient le muscle ciliaire (le muscle de l’œil) au cristallin s’affaiblissent et l’œil perd progressivement son pouvoir accommodatif. Le cristallin, qui assure la mise au point, ne peut plus se bomber suffisamment pour focaliser correctement sur | n° 222/878 | décembre 2015 les objets proches. « Personne n’échappe à la presbytie et il n’y a aucun moyen de la prévenir, ajoute le professeur Renard. Elle évolue naturellement jusqu’à environ 60-65 ans puis se stabilise définitivement. » n InutIle d’attendre pour consulter Dès que les symptômes apparaissent, mieux vaut consulter le plus tôt possible. « Si l’ophtalmologiste ne peut rien faire pour éviter le vieillissement des fibres élastiques, il saura en revanche proposer rapidement la correction visuelle la mieux adaptée à une vision confortable », précise le professeur Renard. A la quarantaine, la survenue de la presbytie est aussi l’occasion de faire un examen complet, notamment pour les personnes [ Et lA chirurgiE ? ] La presbytie simple s’opère assez peu. Il existe cependant deux types d’intervention : une correction par laser et une par pose d’implants. Avant de pratiquer l’une ou l’autre, on attend que le trouble visuel se soit bien stabilisé (autour de 60 ans). Avec le laser, l’ophtalmologiste remodèle la cornée en créant deux espaces particuliers : le premier, au centre, pour permettre la lecture de près et le second, en périphérie, pour voir de loin. La pose d’implants se pratique quant à elle essentiellement dans le cadre d’une chirurgie de la cataracte : on remplace le cristallin opacifié par une sorte de lentille (cristallin artificiel). Si l’on est presbyte, on peut demander que la lentille corrige également la presbytie. « Ces interventions reposent sur le fait que l’on va créer deux images : une de loin et une de près, précise le professeur Gilles Renard, directeur scientifique de la Société française d’ophtalmologie (SFO). La rétine reçoit ces deux images et les envoie au cerveau, à charge pour lui d’interpréter l’ensemble. Malheureusement, cela ne convient pas à tout le monde et certains patients peuvent être gênés. » Mieux vaut donc tester les lentilles multifocales classiques avant d’opter pour l’intervention. « Si la lentille ne convient pas, on peut toujours la changer. Après une chirurgie, évidemment, c’est plus compliqué », conclut le professeur. dont la vue n’a jamais été corrigée. Les spécialistes recommandent d’ailleurs un contrôle ophtalmologique tous les deux ans à partir de 45 ans (c’est aussi à cette période qu’apparaissent le glaucome ou la dégénérescence maculaire liée à l’âge [DMLA]). En matière de correction visuelle, plusieurs solutions sont possibles pour les presbytes. Ils peuvent décider de porter des lunettes uniquement pour voir de près ou alors des verres multifocaux (à plusieurs foyers). Ces derniers sont adaptés aux conséquences du vieillissement du cristallin et permettent en même temps de rectifier les autres amétropies : myopie, hypermétropie et astigmatisme. n a chacun ses lunettes Parmi ces verres, on trouve les bifocaux, avec une petite loupe intégrée en bas pour bien voir de près, notamment pour lire. Les presbytes plus âgés préféreront éventuellement des trifocaux, constitués d’une loupe pour voir de près et d’une autre pour la vision intermédiaire. Dans la très grande majorité des cas, les presbytes se tournent vers des verres progressifs, c’està-dire des verres qui ont une multitude de foyers et dont la puissance progresse au fur et à mesure que l’œil se dirige vers le bas. Le choix peut aussi se porter sur des lentilles progressives ou multifocales, qui fonctionnent selon le même principe que les verres des lunettes. Enfin, sachez que les lunettes de vue (verres et monture) sont prises en charge par l’Assurance maladie uniquement sur prescription médicale. Elles sont remboursées à 60 % sur la base de tarifs officiels (la base de remboursement, ou BR, variables selon l’âge de l’assuré). Cependant, ceux-ci étant particulièrement faibles, s’équiper devient de plus en plus difficile sans complémentaire santé. Aliisa WAltAri On plisse les yeux, [ lA rEvAnchE dEs myopEs ] « Si vous voyez une personne de plus de 45 ans lire sans lunettes, c’est qu’elle est probablement myope », explique le professeur Gilles Renard, directeur scientifique de la Société française d’ophtalmologie (SFO). Parce que leur œil est trop long pour focaliser la lumière sur la rétine, les myopes ont une mauvaise vision de loin. En revanche, ils voient net de près pendant une longue partie de leur vie, même quand la presbytie s’installe parce que leur cristallin n’a pas besoin d’accommoder. C’est ce qu’il appelle la revanche des myopes. Mais cet avantage ne dure qu’un temps. Généralement, la presbytie les rattrape au bout de quelques années : elle devient plus forte que la myopie, aussi finissent-ils par devoir adopter une correction pour la vision de près. Comme tous les presbytes ! Sachez également que la presbytie est parfois révélatrice d’un autre défaut visuel : l’hypermétropie. Dans ce cas, l’œil est trop court et le cristallin est obligé d’accommoder en permanence pour voir net. Quand la presbytie s’installe, l’accommodation se fait plus difficilement et la personne perd sa capacité à compenser son hypermétropie : elle ne voit net ni de près ni de loin, alors que, jusque-là, la vision de loin était préservée. On se rapprOche de la lumière et On élOigne le texte pOur mieux vOir. | n° 222/878 | décembre 2015 19 notre santé sy st ème s o ins Tiers payant généralisé : une mesure controversée Le dispositif du tiers payant généralisé devrait, d’ici à 2017, permettre à tous les Français de ne plus avancer d’argent chez le médecin. Selon la Mutualité française, cette mesure historique contribuera à améliorer l’accès aux soins et à moderniser les conditions d’exercice de la médecine dans notre pays. Des arguments auxquels s’opposent la plupart des médecins, qui craignent, de leur côté, un surcroît de travail administratif et des déséquilibres de leur trésorerie. Certains parlent même d’une mise sous tutelle de leur profession. D ’ ❝ Il s’agit d’un changement qui va considérablement améliorer l’accès aux soins. ici à 2017, grâce au tiers payant généralisé (TPG), les Français ne devraient plus avoir d’argent à avancer lors d’une consultation chez le médecin. Avec ce dispositif, qui existe déjà dans les pharmacies, les cabinets de radiologie, les laboratoires d’analyses médicales et chez les infirmiers, les médecins seront rémunérés directement par l’Assurance maladie et les complémentaires santé. « Il s’agit d’un changement qui va considérablement améliorer l’accès aux soins », précise Emmanuel Roux, directeur général de la Mutualité française. Le patient n’aura plus qu’à régler les dépassements d’honoraires éventuels, sauf si ces derniers sont couverts par sa mutuelle. Selon des calculs de la Mutualité, la généralisation du tiers payant, déjà effective depuis le 1er juillet pour les bénéficiaires de l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé ❝ Les organismes de compLémentaire santé travaiLLent à L'éLaboration d'un dispositif technique simpLe qui ne pénaLisera pas Les médecins par un surcroît de travaiL administratif. 20 | n° 222/878 | décembre 2015 (ACS), permettra aux Français d’éviter d’avancer quelque 11,2 milliards d’euros de frais de soins par an. Une somme considérable qui, en plus de contribuer à soulager les ménages les plus modestes, pourra être « injectée plus rapidement dans le circuit économique », souligne Emmanuel Roux. n Moderniser l’exercice de la Médecine En plus de faciliter l’accès aux soins, le TPG « s’inscrit dans la volonté de moderniser l’exercice de la médecine, ajoute le directeur général. Le système de tiers payant proposé par les complémentaires répond aux trois principales attentes des médecins : une plus grande automatisation des outils de télétransmission, leur simplicité d’utilisation et la garantie de paiement (chaque finan- [ Les bénéficiaires de L’acs exonérés de franchise et de participation forfaitaire ] Depuis le 1er juillet, outre la possibilité de se voir appliquer le tiers payant généralisé lors d’une consultation chez le médecin, les bénéficiaires de l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS) sont également dispensés de régler les franchises médicales et la participation forfaitaire. Ces sommes correspondent à 0,50 euro par boîte de médicaments, à 2 euros par transport sanitaire et à 1 euro de participation pour les consultations ou actes réalisés par un médecin, pour les examens radiologiques et pour les analyses médicales, dans la limite de 50 euros maximum par an et par assuré. Ces mesures supplémentaires devraient permettre, tout comme le tiers payant généralisé, d’améliorer l’accès aux soins des plus modestes. avec bpce mutuelle et santéclair Pour plus d’infos : 0 811 365 364 ou Info-acs.fr ceur - Assurance maladie et complémentaires - restant garant de ses engagements). » Insensibles à ces arguments, les médecins, opposés depuis des mois à la loi de santé qui introduit le tiers payant généralisé, ne décolèrent pas. Les syndicats dénoncent la complexité d’un dispositif qui risque de conduire à des retards de paiement, voire à des non-paiements d’actes médicaux déjà réalisés dans les cas où le patient n’a pas ou plus de droits avec sa complémentaire. Et ce n’est pas tout : selon la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), qui appelle les médecins à la désobéissance en les invitant à ne pas appliquer le tiers payant aux bénéficiaires de l’ACS, le dispositif « démontre la volonté d’étatisation du système de santé » et signe « la fin du libre choix du médecin par le patient ». Quatre autres syndicats (FMF, UFML, SML et Bloc) réclament la suppression totale de la loi. Pour Emmanuel Roux, cette radicalisation s’explique surtout « par une opposition politique au principe de remise en cause du paiement direct », une pratique bien ancrée, qui consti- [ Une association dédiée à La mise en pLace dU tiers payant ] Améliorer les échanges d’information entre complémentaires, professionnels et établissements de santé et organiser la coopération entre les différents acteurs (Assurance maladie obligatoire, opérateurs de tiers payant, éditeurs de logiciels spécifiques) pour permettre la mise en place du tiers payant généralisé : tel est l’objectif de l’association créée au mois de juin par le Centre technique des institutions de prévoyance (CTIP), la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA) et la Fédération nationale de la Mutualité française (FNMF). L’idée est de proposer un scénario de dispositif technique simple, commun à toutes les complémentaires et qui réponde aux inquiétudes des médecins. Les différentes solutions technologiques possibles feront l’objet d’un rapport qui devrait être remis cet automne à la ministre de la Santé. « Nous travaillons actuellement autour de quatre axes, qui concernent la garantie de paiement, la simplification des opérations administratives, le suivi des factures et leur règlement et la mise en place d’un point de contact unique pour qu’en cas de difficulté les professionnels de santé puissent savoir vers qui se retourner », explique Emmanuel Roux, directeur général de la Mutualité française et président de l’association. Le tiers payant généraLisé est une mesure historique contribuera à améLiorer L'accès aux soins et à moderniser Les conditions d'exercice de La médecine dans notre pays. tue l’« un des piliers de la médecine libérale française depuis les années 20 ». Le TPG semble perçu par les médecins comme un élément qui permettrait aux financeurs de s’immiscer dans les relations qu’ils entretiennent avec leurs patients. n aMéliorer le parcours de soins « Cette mise sous contrôle n’est absolument pas notre volonté, affirme le directeur général. Nous restons profondément attachés aux principes de la liberté de choix et de la liberté d’exercice de la médecine. Pour nous, il s’agit juste de moderniser ce qui touche à son organisation matérielle (et en particulier les téléservices) afin d’améliorer l’accès aux soins des patients et de simplifier le quotidien des professionnels de santé. » Et d’un point de vue technologique, la Mutualité française rappelle qu’elle travaille justement avec l’Assurance maladie et l’ensemble des organismes de complémentaire santé (lire aussi l’encadré « Une association... ») à l’élaboration d’un système qui permette la vérification des droits du patient sans temps administratif supplémentaire et dans lequel chaque financeur réglera au médecin ce qu’il lui doit. « Nous sommes parfaitement capables de sécuriser le tiers payant généralisé. Aucun obstacle technique ne nous empêche de réaliser ce qu’il a été possible de faire avec la Carte bleue, qui sert aujourd’hui des millions de personnes et des millions d’entreprises », conclut Emmanuel Roux. Dès le 1er janvier, bénéficiez du partenariat entre BPCE Mutuelle et le réseau de soins Santéclair*. Ce partenariat a notamment pour objectif de vous permettre de diminuer vos dépenses de santé et de vous assurer la qualité des soins et des équipements de santé dont vous avez besoin. Plus de 7 500 professionnels de la santé**, répartis sur tout le territoire, sont partenaires du réseau Santéclair et se sont engagés contractuellement sur de bonnes pratiques professionnelles et des tarifs négociés. La majorité d’entre eux pratiquent le tiers payant. * Si le logo Santéclair figure sur votre carte mutualiste 2016 (que vous recevrez fin décembre). **3 050 opticiens, 3 000 dentistes, 800 audioprothésistes, 60 centres de chirurgie réfractive, 50 implantologues dentaires, 300 ostéopathes et chiropracteurs, 330 diététiciennes, et des partenariats avec des centres d’ophtalmologie. delphine deLarUe | n° 222/878 | décembre 2015 21 SOciété ed ucat io n Apprentissage précoce de la musique : un atout pour la scolarité Ecouter de la musique fait naître des émotions, apporte du bien-être, est bon pour le moral et peut même aider à soulager la douleur physique. La pratiquer dès le plus jeune âge est aussi un formidable moyen de développer les aptitudes scolaires. ❝ S’il n’y a pas d’âge pour commencer la musique, mieux vaut s’y mettre le plus tôt possible pour que le cerveau en profite.. Jouer d'un instrument tôt améliorerait la confiance en soi ! L ’ idée n’est pas nouvelle, et depuis plusieurs années les études menées sur les enfants (notamment aux Etats-Unis et au Canada) démontrent que l’apprentissage de la musique améliore les fonctions cognitives. Les scientifiques ont constaté que les jeunes enfants (entre 4 et 5 ans) qui pratiquent la musique voient les capacités de leur cerveau et le développement de leur système nerveux considérablement renforcés. Même une formation musicale très précoce, entre 3 et 4 ans, peut présenter de nombreux avantages pour les futurs apprentissages scolaires. ❝ n LeS appOrtS chez LeS tOut-petitS S’il n’y a pas d’âge pour commencer la musique, mieux vaut s’y mettre le plus tôt possible pour que le cerveau 22 | n° 222/878 | décembre 2015 en profite. Des chercheurs de l’université McMaster (Canada) ont fait participer des bébés de 1 an à des cours de musique interactifs avec leurs parents. Les résultats de leurs travaux, publiés en 2012 dans la revue Developmental Science, soulignent une sociabilité et une motricité meilleures, ainsi que des réactions de leur cerveau aux différentes tonalités plus marquées que chez d’autres petits ayant seulement assisté à des classes d’écoute passive. D’autres études ont révélé que les enfants d’à peine 4 ans bénéficieraient tout au long de leur vie de l’apprentissage d’un instrument de musique en bas âge. Les chercheurs ont en effet découvert que, lorsqu’un enfant commence à apprendre à jouer d’un instrument ou même à chanter, certaines parties de son cerveau contrôlant la parole, la mémoire, [ Les cLasses à horaires aménagés musique (cham) ] Surtout présentes au niveau du collège (elles sont plus rares dans le primaire), les Cham intègrent au programme de l’enseignement général public les cours de musique du conservatoire (entre cinq et sept heures d’enseignement musical hebdomadaire). L’admission à une Cham se fait sur dossier, après évaluation du niveau musical et scolaire de l’élève et à condition qu’il soit inscrit au sein d’un conservatoire de musique classé. Outre que l’élève peut suivre ses cours d’instrument sur place, les effectifs de ces classes sont restreints par rapport à ceux des classes classiques. ainsi que les fines habiletés motrices sont davantage stimulées. « Plusieurs études ont montré que la pratique musicale améliore la mémoire de travail, ou mémoire à court terme, indique Hervé Platel, professeur de neuropsychologie à l’université de Caen. Et certains travaux ont mis en avant des effets sur l’apprentissage scolaire : les capacités d’attention et de concentration sont renforcées. » Glenn Schellenberg, professeur de psychologie de l’université de Toronto (Canada), a prouvé, en 2010, que la pratique de la musique par de jeunes enfants permettait de développer plus rapidement leur quotient intellectuel (QI). Durant trente-six semaines, il a étudié 144 élèves âgés de 6 ans, pas encore scolarisés en primaire et suivant des cours de piano et de chant au conservatoire. Ces derniers ont vu leur QI progresser plus rapidement que celui des enfants qui n’ont pas suivi de cours de musique. Il en conclut que « la musique aide les enfants à s’autodiscipliner et à réfléchir, en les soumettant à de longues périodes de concentration, d’entraînement et de mémorisation ». Ce que confirment la psychologue montréalaise Virginia Penhune et le neurologue Robert Zatorre, dans leur étude publiée en 2013 dans la revue Journal of Neuroscience : « Apprendre à jouer d’un instrument exige la coordination des mains avec des stimuli visuels ou auditifs. La pratique d’un instrument avant l’âge de 7 ans stimule sans doute la maturation normale des connexions entre les régions motrices et sensorielles du cerveau, élaborant un cadre que la poursuite de la formation vient consolider. » l'apprentissage de la musique améliore les fonctions cognitives des Jeunes enfants. Avec l’entrée à la maternelle et les premiers apprentissages scolaires, les jeunes enfants voient leur QI augmenter de façon significative. S’ils suivent en plus une initiation à la musique, leurs capacités intellectuelles seront développées. N’en déduisez pas pour autant que votre enfant sera surdoué à l’école s’il prend des cours de musique, mais son intellect sera sûrement stimulé et l’apprentissage de la lecture et du calcul plus aisé. n un déveLOppement perSOnneL faciLité Jouer d’un instrument tôt améliorerait la confiance en soi. De plus, l’autodiscipline et la détermination que nécessite la pratique régulière d’un instrument « apprennent à apprendre » aux enfants, qui se plient plus volontiers au travail à fournir dans le cadre scolaire. Ces élèves parviennent mieux à se concentrer et sont plus disposés à l’écoute, y compris dans une classe bruyante. L’apprentissage musical est encore un bon moyen d’apprendre à se comporter avec les autres. Faire partie d’un orchestre, par exemple, est un vecteur d’intégration. Cela favorise l’épanouissement artistique des enfants, mais permet aussi de combattre l’exclusion en revalorisant leurs aptitudes. Pour jouer en rythme, l’enfant doit écouter les autres et faire preuve de solidarité. catherine chausseray [ la pratique régulière d'un instrument « apprend à apprendre » aux enfants. Les vertus du soLfège ❝ La musique aide les enfants à s’autodiscipliner et à réfléchir, en les soumettant à de longues périodes de concentration, d’entraînement et de mémorisation. ❝ n une prOgreSSiOn pLuS rapide du Qi ] L’enseignement du solfège, appelé aujourd’hui « formation musicale », n’est plus aussi rébarbatif que par le passé, mais il occupe toujours une large place dans les enseignements musicaux des conservatoires et écoles de musique en France. Lecture de notes, de rythmes : c’est la base à connaître pour savoir déchiffrer une partition et comprendre la structure d’un morceau de musique. Cela demande d’acquérir des notions de mathématiques et des réflexes d’analyse, qui trouveront des applications dans d’autres domaines. | n° 222/878 | décembre 2015 23 réseau [ Gr o upe BpCe Spo rt S Basket-Ball Résultats ] Les résultats du challenge de basket, qui s'est tenu à Chatenay-Malabry au mois de juin, sont les suivants : 1) CELDA ; 2) BPRi-ALC ; 3) CEAPC 1 ; 4) CERA ; 5) CENFE ; 6) Natixis ; 7) BPCE ; 8) CEMP ; 9) CELCA ; 10) CEAPC 2. Le trophée BPCE Mutuelle du fair-play a été attribué à BPRi-ALC qui a réalisé une belle performance en participant au challenge avec seulement 6 joueurs. [ Course à pied Satisfaction générale Cette édition du 31e challenge de course à pied 2015 - courte distance -, du côté de Marseille restera gravée dans les annales, avec effectivement un record constaté de participants ! Pas moins de 274 coureurs ont pu effectivement jouir d'un parcours de rêve entre les ports de Carro et de Carry, distants de 14,270 km, et sous un beau soleil provençal avec une température presque fraîche au départ. A noter également que cette organisation était assurée (du 26 au 28 septembre) pour la première fois par l'association Groupe BPCE Sports associé au Comité Inter Entreprise du Groupe BPCE. De toute évidence, nombre de coureurs ont grandement apprécié la douceur du climat méditerranéen, les joies de la baignade en mer, et la prise en charge bien menée par l'équipe organisatrice - avec notamment des navettes de cars - pour enlever tout souci matériel aux participants. De nombreux capitaines d'équipe ont d'ailleurs adressé des messages sympathiques de félicitation à l'issue de ce challenge. Résultats Individuel messieurs (scratch) : 1) Pierre MAGAND (CE RA) ; 2) Cédric FAUVEL (CE BPL) 3) Boris MITELMAN (BP PC). Individuel dames (scratch) : 1) Léa SALAH (CE RA) ; 2) Angela BCHINI (CE BFC) ; 3) Fabienne PLANEL (CE IDF). Par équipe : 1) CE PAC ; 2) CE IDF ; 3) CE RA. Le Trophée BPCE Mutuelle du fair-play revient à Ludovic Proud’hom (CE NFE) suite à un petit détour - mais sans gravité par l’hôpital de Martigues. 24 | n° 222/878 | décembre 2015 ] Voile Grand beau à La Rochelle Cette 30ème édition du challenge voile s’est déroulée cette année à La Rochelle, du 10 au 12 octobre, sous l’égide de l’association Groupe BPCE Sports, à défaut d’autre organisateur. Dès le jeudi 8 octobre au soir, de nombreux équipiers arrivaient déjà sur place, car dès le vendredi matin, 18 des 20 équipages inscrits au challenge avaient opté pour un entraînement leur permettant une bonne prise en main du « Grand Surprise » (type de bateau sur lequel se disputait le challenge) qui leur avait été affecté par tirage au sort. L’accueil général du vendredi soir fut l’occasion, pour le président de comité de course, de rappeler à l’ensemble des compétiteurs les règles élémentaires de sécurité et de priorité en mer. Dès le samedi matin à 11h30, du fait des marées, les 4 premières régates se déroulaient dans le bassin des Perthuis pour la journée. Le dimanche matin, les 20 équipages se retrouvaient cette fois-ci dès 10h00 au large de Fort Boyard pour en découdre sur 4 régates. Le lundi matin dès 9h00 avaient lieu les 2 dernières régates du challenge, toujours sous un temps ensoleillé mais frais. Ce challenge 2015 a été une véritable réussite, avec un beau temps durant tout le séjour. Bonne nouvelle, il y a déjà 4 co-organisateurs pour le challenge 2016, dont le lieu reste à définir. Résultats Au terme des 10 régates, l'équipage Natixis Purple (skipper Florent Laroche-Joubert) s'impose sur le fil devant l'équipage BPCE 1 (skipper Sylvie Godquin), tandis que l'équipage CE LR (skipper Gérard Galet) prend la troisième place. Le trophée BPCE Mutuelle du fair-play a été attribué à l’équipage CE IDF skippé par Emmanuel Bruyelle, ce dernier étant moins disponible auprès de ses équipiers du fait de sa participation à l’équipe organisatrice. [ eCheCs Adrien Wallart, toujours… Mais qui vaincra Adrien Wallart, indétrônable lauréat du challenge d'échecs ? Le Champardenais a une nouvelle fois emporté la mise le 8 novembre à Reims ! Le challenge organisé par l'association sportive de la CE LCA a rassemblé 28 participants et s'est déroulé dans la meilleure ambiance, comme toujours. Résultats Messieurs : 1) A. Wallart (CE LCA) ; 2) G. Coulon (CE NFE) ; 3) R. Valenti (CE IDF). Dames : 1) S. Prum (CE LCA) ; 2) V. Baeta (Natixis). Equipe : 1) Natixis ; 2) CE LCA ; 3) BP ALC. Le trophée BPCE Mutuelle du fair-play revient à S. Poulet, pour son enthousiasme tout au long du challenge. ] CyClisme/Vtt Roues dans roues [ ] squash/Badminton Raquettes communes Sous une organisation de l’Association Sportive de la Caisse d’Epargne Nord-France-Europe, les challenges de squash et de badminton se sont déroulés fin septembre à Valenciennes. Le 13e challenge cyclisme/VTT, organisé par l'association sportive de la Caisse d'Epargne Rhône Alpes, s'est tenu à Voiron les 10 et 11 octobre. Côté cyclisme, avec au départ 65 participants dont 12 femmes, la course en ligne a eu lieu sur un superbe tracé de 20 km autour de Saint-Geoire-en-Valdaine que les féminines devaient accomplir 2 fois et les masculins 3 fois. Le départ et l'arrivée étant effectués dans la superbe petite commune de Saint-Sulpice-des-Rivoires. Aucun abandon ne s’est produit malgré un tracé vallonné et le brouillard en prime. Quant au contre la montre disputé en début d'après-midi, il s'est déroulé avec un départ de Saint-Geoire-en-Valdaine (409 mètres) et une arrivée sur le célèbre « Col des mille Martyrs » (874 mètres) , soit un dénivelé de 465 mètres pour une distance de 8,7 km. Côté VTT, 41 participants (dont 6 féminines) devaient parcourir 31,5 km pour les hommes et 14 km pour les femmes d'un magnifique circuit tracé dans le parc du Tremplin Sport à Voiron, face au château. Tracé très technique qui a fait l'unanimité. On soulignera également la belle prestation de Christian Lugier qui, sous les couleurs de BPCE Mutuelle, a massé plus de 50 coureurs avant et après les épreuves. Côté squash, 11 compétiteurs (9 hommes et 2 dames) se sont affrontés sur des terrains en très bon état, les dames étaient intégrées au tableau général pour permettre un maximum de matchs : 7 pour chacun dans cette journée bien remplie ! Marc Devauchelle (CEIDF) enlève la compétition et conserve son titre. Côté badminton, le programme était également chargé puisque près de 90 rencontres ont eu lieu. Résultats squash Messieurs : 1) Marc Devauchelle (CE IDF ; 2) Maxime Roche (CE MP) ; 3) Martial Rosse (CE N). Dames : 1) Agnès Romain (CE N) ; 2) Corinne Louis (CE IDF). La CE IDF enlève le challenge par équipe. Le trophée BPCE Mutuelle du fair-play est attribué à la CE LCA. Résultats badminton Simple messieurs : 1) Guerriau (CE BPL) ; 2) Dalaine (CE BPL) ; 3) Lempereur (CE NFE). Double messieurs : 1) Boivin (CE NFE)/Chauveau (CE LR) ; 2) Michaut/Marteel (BPCE) Par équipe messieurs : 1) CE BPL ; 2) CE NFE ; 3) BPCE. Résultats Simple dames : 1) Perrotin (BPCE) ; 2) Müller (BP O) ; 3) Domagne (BP O). VTT dames : 1) S. Grandseigne (CE AL) ; 2) C. Bottero (CE RA) ; 3) N. Boisy (CE RA). Double dames : 1) Perrotin/Willams (BPCE) ; 2) Müller (BP O)/Germain (CE LCA). La Banque Populaire Ouest enlève le challenge par équipe dames. VTT messieurs : 1) E. Voisin (CE IDF) ; 2) W. Dos Reis (CE IDF) ; 3) Rémi Servier (CE AL). Le trophée BPCE Mutuelle du fair-play a été attribué à la Caisse d’Epargne de Normandie. Course en ligne dames : 1) S. Grandseigne (CE AL) ; 2) S. Leonelli (CE CAZ) ; 3) V. Boitte (CF). Course en ligne messieurs : 1) L. Joswiak (CE IDF) ; 2) Th. Grégoire (CE AL) ; 3) P. Sétif (BP A). Contre la montre dames : 1) S. Leonelli (CE CAZ) ; 2) S. Grandseigne (CE AL) ; 3) V. Boitte (CF). Contre la montre seniors messieurs : 1) L. Joswiak (CE IDF) ; 2) T. Calmelet (BP A) ; 3) M. Chevreuil (CE LR). Contre la montre vétérans messieurs : 1) L. Malagies (BP A) ; 2) S. Gauffier Stéphane (CE BPL) ; 3) M. Rouet (CE IDF). Contre la montre super vétérans messieurs : 1) A. Géraud (CE LR) ; 2) Th. Grégoire (CE AL) ; 3) P. Sétif (BP A). Par équipe dames : 1) CE AL ; 2) BP A ; 3) CF. Par équipe seniors messieurs : 1) CE AL ; 2) CE IDF ; 3) BP A. [ ] Futsal La CE NFE en tête Le 25 octobre, 5 entités (6 équipes) du groupe se sont retrouvées au Sporting Club de Poitiers pour le challenge de futsal, organisé par Aquitaine Poitou-Charentes. Toutes les équipes se sont affrontées et, à ce petit jeu, c'est l'équipe 1 de la CE NFE qui s'impose devant BPCE Assurances et BP ALC. Résultats 1) CE NFE 1 ; 2) BPCE Assurances ; 3) BP ALC ; 4) CE LCA ; 5) CE NFE 2 ; 6) CE APC. Le trophée BPCE Mutuelle du fair-play a été décerné à la CE APC qui a fait preuve d'un excellent état d'esprit tout au long de la compétition. Par équipe vétérans et super vétérans messieurs : 1) CE AL ; 2) BP A ; 3) CE CAZ. Challenge entreprise : 1) BP A ; 2) CE AL ; 3) CF. Le trophée BPCE Mutuelle du fair-play cyclisme a été attribué à Catherine Grillet-Aubert qui, bien que malade, est allée jusqu'au bout de son effort pour terminer l'épreuve. Celui du VTT a été attribué à Patrice Négrier, victime d'un incident mécanique ne lui ayant pas permis de terminer son parcours. | n° 222/878 | décembre 2015 25 Réservez et retrouvez le descriptif des appartements sur www.centpourcentvacances.fr Courts séjours à la neige en janvier Une bonne occasion de profiter des sports d’hiver à moindre coût ! ou par la centrale au 01 44 76 12 60 du lundi au vendredi de 9h30 à 12h et de 14h à 17h. Le papier a cinq vies. Ça rime avec écologie, ça rime aussi avec économie. La force de tous les papiers, c’est de pouvoir être recyclés au moins cinq fois en papier. Cela dépend de chacun de nous. www.recyclons-les-papiers.fr Tous les papiers ont droit à plusieurs vies. Trions mieux, pour recycler plus ! La presse écrite s’engage pour le recyclage des papiers avec Ecofolio. L OI SI R S PAR PUBLIJEUX | n° 222/878 | décembre 2015 29 réseau Petites annonces Locations n Côte basque - Biarritz, cœur centre ville, loue sur front de mer appartement de standing, 130 m2, 6 couchages, grand balcon, 2 SdB. Garage 2 places. Visualiser sur site http://biarritzbellevue.fr. Tarif selon période. Courriel : [email protected] ; tél. : 06 45 86 57 85. n Cannes-la-Bocca (06) - Loue studio en front de mer, terrasse avec vue sur mer exceptionnelle, baie de Cannes, îles de Lérins. Tout équipé (LL, LV, TV, DVD, MO e t f o u r ) . Au 3 e é t a g e d ’ u n immeuble avec gardien et parking privé. Location du dimanche au dimanche. De 280 € à 480 € / semaine selon période. Tél. : 06 73 27 25 83. n Isère - Chamrousse. Collaborateur CE loue studio en cœur de station, pied des remontées mécaniques, dans résidence les Balcons de Recoin, 25 m2 en RdC avec terrasse. Tarif selon période. Tél. : 06 84 18 19 93. 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DE COMBATS ET D’ENGAGEMENT EN FAVEUR DES PLUS DÉMUNIS MERCI © Gaston BERGERET - Depuis 30 ans, grâce à votre confiance et à votre générosité, les bénévoles des Restos du Cœur peuvent poursuivre leurs actions d’aide et d’insertion. 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Il vous suffit de nous contacter à l’adresse [email protected]. Les Restaurants du Cœur ne pratiquent ni la vente, ni l’échange de fichiers. Ce fichier est un document d’exécution créé sur Illustrator version CS3. PANTONE 287 C CYAN 100 % MAGENTA 90 % participez à la plus grande maniFestation sportive ouverte à tous les collaborateurs du groupe bpce !* iii e lYmpiades du 10 au 13 juin 2016 Crédits photos : DR port-barcares LangUEDOC-ROUSSILLOn course à pied cYclotourisme Football Karting petanQue tennis pour en savoir plus : Philippe DUBOIS : [email protected] Jean-Marc ROUQUEROL : [email protected] Jacques DOUEt : [email protected] Retrouvez-nous également sur Facebook PaRtEnaIRES : * Sous réserve d’une adhésion à l’association Groupe BPCE Sports. Renseignez-vous auprès de vos responsables d’Associations Sportives ou de votre Comité d’Entreprise sur les modalités d’adhésion.