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PRÉVENTION
Grippe
et vaccination
en 10 questions
SUPPLÉMENT À LA REVUE N° 222
Pages 10 et 11
PROTECTION PRÉVENTION SANTÉ
SANTÉCLAIR
MODE
D’EMPLOI
DENTAIRE
OPTIQUE
BI
EN
-ÊTR
IOPROTHÈSE
N° 222/878 - DÉCEMBRE 2015
AUD
APPLICATIONS
WEB
DEVIS
CONSEIL
RÉSEAUX
E & PRÉVEN
TIO
N
LA QUALITÉ - LE PRIX - LE TIERS PAYANT - LA PROXIMITÉ
7 RÉSEAUX PARTENAIRES
3 050
PROTECTION PRÉVENTION SANTÉ
60
3 000
50
800
330
300
opticiens
centres
de chirurgie
réfractive
chirurgiens
-dentistes
implantologues
dentaires
audioprothèsistes
diététiciennes
ostéopathes
et chiropracteurs
-40%
-30%
-20%
-40%
-50%
-15%
-15%
Le guide
du partenariat
avec Santéclair
En supplément
VOTRE
MUTUELLE
AMÉLIORATION
DES PRESTATIONS :
TOUT CE QU’IL
FAUT SAVOIR
pages 5 à 7
Pages 22 et 23
Education
L’apprentissage précoce de la musique
s’avère un formidable atout pour développer
les aptitudes scolaires des enfants.
PRÉVENTION
Grippe
et vaccination
en 10 questions
SUPPLÉMENT À LA REVUE N° 222
Pages 10 et 11
ProtectioN PréVeNtioN saNté
saNtécLair
MODE
D’EMPLOI
DENTAIRE
EN
-ÊTR
OPTIQUE
IOPROTHÈSE
N° 222/878 - DÉCEMBRE 2015
AUD
APPLICATIONS
WEB
DEVIS
CONSEIL
BI
RÉSEAUX
E & PRÉVEN
TIO
N
La QuaLité - Le PriX - Le tiers PaYaNt - La ProXiMité
3 050
ProtectioN PréVeNtioN saNté
60
3 000
50
800
330
300
opticiens
centres
de chirurgie
réfractive
chirurgiens
-dentistes
implantologues
dentaires
audioprothèsistes
diététiciennes
ostéopathes
et chiropracteurs
-40%
-30%
-20%
-40%
-50%
-15%
-15%
le guide
du partenariat
avec Santéclair
En supplément
VOTRE
MUTUELLE
AMÉLIORATION
DES PRESTATIONS :
TOUT CE QU’IL
FAUT SAVOIR
pages 5 à 7
[ sommaire ]
La reVue | N° 222/878 | DÉCEMBRE 2015
Pages 22 et 23
Education
L’apprentissage précoce de la musique
s’avère un formidable atout pour développer
les aptitudes scolaires des enfants.
LA REVUE
7 rue Léon Patoux
CS 51032
51686 Reims cedex 2
Tél. 03 26 77 66 00
Fax 03 26 85 04 31
ÉDITÉE PAR :
BPCE Mutuelle
7 rue Léon Patoux
CS 51032
51686 Reims cedex 2
Tél. 03 26 77 66 00
Fax 03 26 85 04 31
Internet : www.bpcemutuelle.fr
DIRECTEUR
DE LA PUBLICATION :
Hervé TILLARD
4-7 | réseau | Votre mutuelle
14-19 | Notre saNté | Médecine
Les nouvelles prestations proposées et l’évolution des prestations existantes, à partir du 1er janvier 2016, constituent la plus forte amélioration de
prestations (CGn Santé, majorité des contrats collectifs - hors CFF -, ASV) connue depuis 1995 ! Avec des
exemples pour voir la différence.
> apnée du sommeil : ce syndrome handicapant est
bien identifié, et l’on peut y remédier.
> Grossesse et maladie chronique : une femme
atteinte d’une maladie chronique et souhaitant
avoir un enfant a besoin d’être rassurée et d’obtenir
des réponses claires.
> Presbytie : s’il est inéluctable, ce trouble visuel lié
au vieillissement de l’œil se corrige en revanche très
bien.
8 | Notre saNté | En bref
Quelques « brèves » sur des sujets qui touchent la
santé, pour se tenir au courant dans un domaine qui
évolue sans cesse.
DIRECTEUR
DE LA RÉDACTION :
Eric LE LAY
9
SECRÉTAIRE
DE RÉDACTION :
Jacques RIVIÈRE
PHOTOGRAPHIES :
BSIP ; FNMF (Nathanaël
Mergui /Gérard Monico) ;
Media for Medical ;
Ciem (Thinkstock /
Shutterstock).
ILLUSTRATION :
Christine LESUEUR
14-15
ONT COLLABORÉ
À CE NUMÉRO :
Catherine CHAUSSERAY,
Isabelle COSTON,
Delphine DELARUE,
NUTRINEWS, Aliisa Waltari.
COMITÉ
DE RÉDACTION :
Hervé TILLARD,
Gérard HOCQUART,
Eric LE LAY,
Véronique ROCHETTE,
Jacques RIVIÈRE.
16-17
PUBLICITÉ :
nous contacter
PETITES ANNONCES :
à adresser
7, rue Léon Patoux
CS 51032
51686 Reims cedex 2.
Tél. : 03 26 77 66 46
TIRAGE BIMESTRIEL :
63 000 exemplaires
CONCEPTION
ET RÉALISATION :
IPPAC - Tél. : 03 25 87 08 34
IMPRESSION :
SIB IMPRIMERIE
pour le compte
des Editions de l'Epargne,
ZI de la Liane, BP 343,
62205 Boulogne-sur-Mer
Tél. : 03 21 87 88 89
COMMISSION
PARITAIRE
N° 1118 M 06701
ISSN : 0751-1809
ABONNEMENT : 6 €
Prix au numéro : 1,20 €
DÉPÔT LÉGAL : 2319.
Ce numéro comporte
un supplément intitulé
« Santéclair, mode d'emploi ».
2
| n° 222/878 | DéCEMBrE 2015
10-11
18-19
9-13 | Notre saNté | Prévention
20-21 | Notre saNté | Système de soins
> Face au cancer, certains facteurs de risques
dépendent de notre mode de vie. Il faut savoir en
tenir compte.
> Les conséquences de la grippe peuvent être graves.
Seule la vaccination permet de les éviter. 10 questions/réponses pour faire le point.
> nos pieds sont quotidiennement malmenés. Comment en prendre soin en 6 questions ?
> Le dispositif du tiers payant généralisé devrait,
d’ici à 2017, permettre à tous les Français de ne plus
avancer d’argent chez le médecin. Mais il fait l’objet
de réticences de la part des médecins.
[ édito ]
Tiers payant généralisé :
une opposition
dogmatique
22-23 | société | Education
L’apprentissage précoce de la musique dès le plus
jeune âge est un formidable moyen de développer les
aptitudes scolaires.
24-25 | réseau | GrOUPE BPCE Sports
Dernières lignes droites pour les sportifs du groupe
pour cette saison 2015 : les résultats des challenges
de course à pied, cyclisme/VTT, squash/badminton,
voile, futsal, échecs…
20-21
L’opposition des médecins libéraux
à la généralisation du tiers payant est
extrêmement violente. Derrière les
arguments annoncés tels que la crainte de
non-paiement et de multiplication des tâches administratives pour les
praticiens libéraux, se cache essentiellement une opposition idéologique
fondée sur le principe fondateur de la médecine libérale datant de… 1927,
et dogmatique sur l’idée historique que le malade se doit « d’honorer »
le médecin, financièrement s’entend. Devant cette opposition, il convient
de rappeler certains faits et vérités. Les médecins oublient en effet
que l’objet de la loi est justement d’organiser les flux financiers pour
les simplifier et les sécuriser. D’autre part, de très nombreux actes des
médecins libéraux sont déjà en tiers payant, notamment les plus onéreux,
sans que cela pose de soucis particuliers.
Les syndicats de médecins, par leur combat (sic !), remettent purement et
simplement en question le contrat social entre les médecins libéraux et la
société. Pourtant, le monopole des soins de ville accordé aux médecins
libéraux possède une contrepartie incontournable : offrir les mêmes soins à
tous les patients, même aux plus pauvres... Certains semblent l’oublier.
Quant à faire croire qu’aujourd’hui ce ne sont pas la Sécurité sociale et les
complémentaires santé qui rémunèrent les praticiens libéraux, c’est tout
simplement nier l’évidence. Car, de fait, si ce ne sont pas directement elles,
elles garantissent aux médecins la solvabilité de leurs patients.
Alors, arrêtons l’hypocrisie.
22-23
26-29 | réseau | loisirs
> Profitez des sports d’hiver à moindre coût avec,
en janvier, les courts séjours à la neige de Centpourcentvacances (www.centpourcentvacances.fr).
> Mots fléchés, lettrix, sudoku : c’est à vous de jouer !
30 | réseau | Petites annonces
Ce débat tronqué sur la généralisation du tiers payant occulte le fond du
problème : les difficultés d’accès et le renoncement aux soins ne cessent
d’augmenter. De plus en plus de patients n’ont d’autre choix que de se
rendre à l’hôpital où les consultations sont le plus souvent beaucoup moins
chères et sans avance de frais, en lieu et place de la médecine de ville.
Le projet de loi vise donc également à réduire le débordement d’activité
constaté en milieu hospitalier et à réduire mécaniquement une partie
du déficit de la Sécurité sociale. Il est alors primordial que la mise en place
du tiers payant généralisé passe rapidement dans une phase active…
En ce qui concerne BPCE Mutuelle, je tiens à vous rappeler qu’un effort
très important a été réalisé pour vous offrir de nouvelles prestations,
ainsi que des prestations existantes améliorées dès le 1er janvier 2016.
Prenez-en connaissance en pages 5, 6 et 7.
A ces nouvelles prestations s’ajoute le partenariat avec le réseau de soins
Santéclair, pour des soins et des équipements de santé de la meilleure
qualité et de 15 à 50 % moins chers que les prix moyens du marché
(sans oublier la pratique du tiers payant chez la majorité des professionnels
de santé du réseau). Le supplément joint à ce numéro en constitue le mode
d’emploi, à conserver bien sûr…
Hervé Tillard
Président du conseil d’administration de BPCE Mutuelle
| n° 222/878 | DéCEMBrE 2015
3
RÉSEAU
[
VO T R E MUT UELLE
Votre nouvelle
carte d'adhérent
]
REFONDATION PROTECTION SOCIALE 2
Une protection améliorée
grâce aux partenaires sociaux
Toutes les cartes mutualistes
des adhérents de BPCE
Mutuelle sont renouvelées
pour 2016. Vous recevrez
votre nouvelle carte par la Poste,
d'ici la fin décembre.
Les administrateurs de BPCE Mutuelle ont souhaité
procéder à une importante amélioration des prestations,
notamment pour les adhérents relevant de contrats
collectifs (hors Crédit Foncier de France). Ces
améliorations sont détaillées dans les pages suivantes.
Votre nouvelle carte mutualiste prend en compte les
améliorations de prestations*.
Ainsi, non seulement les adhérents à ces garanties vont
bénéficier de meilleures prestations complémentaire
santé, mais ils vont en outre bénéficier des avantages du
réseau Santéclair.
Le logo Santéclair figurant à l'intérieur de votre carte
signifie que vous avez accès au réseau Santéclair et à ses
avantages. Cependant, vous restez libre de choisir le
professionnel de santé qui vous convient.
Statuts et règlements
Si une telle évolution des prestations représente
assurément un coût pour BPCE Mutuelle, les partenaires
sociaux ont fait en sorte que cela n'ait pas d'incidence
sur le budget de chaque salarié de la branche Caisse
d'Épargne. A cet effet, les partenaires sociaux ont acté
une diminution de la cotisation CGP Prévoyance, d'une
part, tout en augmentant la prise en charge employeur
de la cotisation santé, qui passe de 50 à 52 %, d'autre
part. C'est grâce à un système de vases communicants,
mis en place en Commission Paritaire Nationale (CPN),
que l'ensemble de la protection sociale (prévoyance et
santé) n'augmente pas sur le bulletin de salaire.
Lors de l'assemblée générale extraordinaire (faisant
suite à l'AG ordinaire) de BPCE Mutuelle, le 18 juin
dernier à Colmar, les délégués ont validé les
modifications des statuts ainsi que des règlements
intérieur et mutualistes qui leur ont été présentées.
Evolution des cotisations*
*Voir page 5.
[
]
Ces modifications relevaient essentiellement d'un
« toilettage » de mise en conformité avec certaines
dispositions des lois n° 2014-856 du 31 juillet 2014
relative à l'économie sociale et solidaire (notamment
quant à la possibilité de participer au conseil
d'administration par visioconférence ou conférence
téléphonique), et n° 2014-1545 du 20 décembre 2014
relative à la simplification de la vie des entreprises
(notamment sur la possibilité pour le conseil
d'administration de fixer les montants ou les taux de
cotisation et les prestations des garanties collectives) ;
en outre, quelques terminologies ont été précisées.
Les statuts, le règlement intérieur et le règlement
mutualiste applicables à vos garanties, ainsi modifiés,
sont consultables en ligne dans votre « espace
personnel » (rubrique Garanties, statuts et
règlements) du site Internet de BPCE Mutuelle
(www.bpcemutuelle.fr).
Tout adhérent qui souhaite en recevoir une version
papier peut en faire la demande auprès de BPCE
Mutuelle, en précisant son numéro d'adhérent :
par courriel :
[email protected],
par courrier : BPCE Mutuelle - 7, rue Léon-Patoux
CS 51032 - 51686 Reims Cedex2.
Vous avez reçu (ou allez recevoir) un courrier de BPCE
Mutuelle vous informant du montant mensuel de votre
cotisation mutualiste pour 2016.
ASV : le barème de cotisation intègre l'amélioration
des prestations et l'évolution du Plafond Mensuel de la
Sécurité sociale (PMSS) - hors changement de tranche
d'âge de l'adhérent principal et hors changement de
situation dans la composition familiale. La cotisation
évolue de +9,62 %, soit 9,26 € pour un retraité âgé de
66 à 70 ans, hors effet tranche d’âge. Pour autant, les
contreparties peuvent « annuler » cette variation grâce à
l’amélioration du barème de prestations et l’usage d’un
professionnel de santé du réseau Santéclair (optique,
dentaire, audio-acoustique notamment) diminuant vos
restes à charge et avance de frais, grâce au tiers payant
à hauteur de vos garanties.
Evin : compte tenu de l'évolution de la réglementation
qui fige les prestations de la garantie Evin, la taxation
des contrats « non responsables » est applicable
au 1er janvier 2016, et entraîne une évolution
de cotisation de +6,18 %.
Privilège : l'évolution de la cotisation
est de +1,50 %.
Autres garanties individuelles : l'évolution de la
cotisation de +7,77 % tient compte de l'évolution du
Plafond Mensuel de la Sécurité sociale (PMSS)
et de la taxation supplémentaire liée au caractère « non
responsable » de ces garanties.
*Pour les garanties individuelles (hors contrats d’entreprise).
4
| N° 222/878 | DÉCEMBRE 2015
Réseau
Votr e M utue lle
Amélioration des prestations*
Chose promise, chose due !
L
'
amélioration du service que BPCE Mutuelle doit
à ses adhérents est une préoccupation constante
du conseil d'administration de la mutuelle.
L'offre de garantie individuelle à adhésion volontaire
« Perte d'autonomie/dépendance », présentée par Mutex,
en est un exemple, de même que le partenariat avec
le réseau de soins Santéclair, dont la mise en œuvre
sera effective au 1er janvier 2016, et vous permettra un
accès à des professionnels de santé s'engageant sur la
qualité des soins à des « tarifs maîtrisés » (c'est-à-dire
sensiblement inférieurs aux prix moyens du marché).
Cela aura pour conséquence des restes à charge
moindres pour votre budget santé - le supplément sur
les services Santéclair, joint à ce numéro de La Revue,
vous donne toutes les informations nécessaires sur ce
sujet d'importance.
Au-delà de ces nouveaux services, et dans le cadre de
la mise en conformité réglementaire liée aux « contrats
responsables », les administrateurs ont également
beaucoup travaillé sur des évolutions et des améliorations de prestations à compter du 1er janvier 2016 pour
l'ensemble des adhérents à un contrat complémentaire
d'entreprise*. Le résultat est d'envergure : les nouvelles
prestations proposées et l'évolution des prestations
existantes constituent tout simplement la plus forte
amélioration de prestations* connue depuis 1995 !
Vous pouvez en juger ci-après…
Hospitalisation
> Amélioration de la prise en charge de la chambre
particulière (y compris hospitalisation ambulatoire
et maternité) qui passe de 40 € par jour à 50 € par
jour. La prise en charge de la chambre particulière
est maintenant également accessible dans le cadre
d’une simple maternité.
> Prise en charge intégrale du forfait hospitalier et
hospitalier psychiatrique, qui passe de 17 € par jour
à 18 € par jour pour le premier, de 12,5 € par jour
à 13,5 € par jour pour le second.
> Amélioration de la prise en charge des honoraires
des spécialistes et neuropsychiatres (visites et
consultations), et des actes de spécialité et de
radiologie dont la prise en charge maximale passe,
lorsque le praticien a adhéré au Contrat d'Accès aux
Soins (CAS), de 200 % de la base de remboursement
(Sécurité sociale + mutuelle) à 300 % de la base
de remboursement.
pHarMacie
> Prise en charge de la pharmacie remboursée à
15 % par la Sécurité sociale (hors franchise médicale de 0,5 € par boîte de médicaments).
Médecines douces
> Amélioration de la prise en charge des médecines
douces :
- Remboursement de 3 séances de médecines douces
(50 € par séance) contre 2 actuellement,
- Aux médecines douces prévues dans votre contrat
s’ajoutent celles des psychomotriciens et des
pédicures.
protHèses auditiVes
> Le remboursement total des prothèses auditives
passe d’un forfait annuel (mutuelle + Sécurité
sociale) de 1 000 € pour 2 oreilles à un forfait annuel
de 600 € par oreille auquel s’ajoute le remboursement de la sécurité sociale.
dentaire
> Amélioration de la prise en charge des prothèses
dentaires acceptées par la Sécurité sociale dont le
remboursement passe pour le total de remboursement mutuelle + Sécurité sociale de 380 % de la
base de remboursement à 450 % de cette même base.
Exemple : le remboursement d’une couronne « classique » (base de remboursement actuelle) passera
donc de 408,50 € (Sécurité sociale + mutuelle) à
483,75 € (Sécurité sociale + mutuelle).
> Amélioration de la prise en charge du bridge accepté
et inter de bridge accepté, et simplification de l’expression de la garantie.
> Prise en charge de la parodontologie refusée (qui
n’était pas couverte jusqu’à présent), à hauteur de
250 € par an.
> Amélioration de la prise en charge des implants
qui passe de 450 à 600 € par implant. De plus,
3 implants par an peuvent maintenant être pris en
charge contre 2 implants par an auparavant.
a savoir
Par ailleurs, il faut avoir
en tête que le champ
de « retenue » de la
Sécurité sociale
correspond aux
situations suivantes :
- Franchise médicale de
0,5 - par boîte de
médicaments, 0,5 par acte paramédical,
et 2 - par transport
sanitaire (hors cas
particuliers et
plafonnements
sur cumul journalier
et sur cumul annuel).
- Participation
forfaitaire de 1 pour les consultations
des adultes (hors cas
particuliers).
- Forfait de 18 - sur
les actes coûteux.
Les contrats
responsables ne
peuvent pas compenser
les retenues relatives
à la franchise médicale,
ni celles relatives à la
participation forfaitaire
de 1 -.
optique
> Equipements : les garanties des équipements pris en
charge demeurent inchangées (tout en respectant les
planchers et les plafonds prévus par la réglementation
des contrats responsables) du fait de l'adhésion au
réseau Santéclair qui permet une économie jusqu'à
-40 % sur les verres et -15 % sur les montures.
> Chirurgie : amélioration de la prise en charge des
opérations de chirurgie réfractive
- La prise en charge passe de 230 € par œil à 500 €
par œil,
- extension des opérations à l’astigmatie et à
l’hypermétropie.
des exemples chiffrés sont donnés dans
les deux pages suivantes.
>>>
* CGN Santé, majorité
des contrats collectifs - hors
CFF -, ASV.
| n° 222/878 | décembre 2015
5
Réseau
Votre Mutue lle
>>>
amélioration des prestations
Sécurité sociale - Régime général
Hospitalisation
chambre particulière - 5 jours d’hospitalisation*
consultation à l’hôpital - praticien adhérent cAS cardiologue
consultation à l’hôpital - praticien nOn cAS cardiologue
Acte coûteux - exemple de la photo coagulation
au laser
Forfait journalier - 15 jours d’hospitalisation
Frais d’accompagnement (3 nuits / 7 repas)
d’un enfant de 14 ans**
Base (BR)
Taux
5 x 45 € = 225 €
Frais réels
0,00 €
0%
Retenue
0€
Remboursement
0,00 €
100 €
49,00 €
70 %
1€
33,30 €
100 €
45,73 €
70 %
1€
31,01 €
125,4 €
125,40 €
100 %
18 €
107,40 €
15 x 18 € = 270 €
18,00 €
0%
0€
0,00 €
3 x 50 + 7 x 15 = 255 €
0,00 €
0%
0€
0,00 €
Sécurité sociale - Régime général
Médecine courante
Frais réels
Base (BR)
Taux
Retenue
consultation généraliste adhérent cAS
23 €
23,00 €
70 %
1€
15,10 €
consultation généraliste nOn cAS
50 €
23,00 €
70 %
1€
15,10 €
consultation spécialiste adhérent cAS ophtalmologue
60 €
28,00 €
70 %
1€
18,60 €
consultation spécialiste nOn cAS - ophtalmologue
80 €
23,00 €
70 %
1€
15,10 €
10 x 5 € = 50 €
5,00 €
15 %
10 x 0,5 € = 5 €
2,50 €
Pharmacie à 15 % - 10 médicaments à 5 € dans l’année
Remboursement
Sécurité sociale - Régime général
Médecine douce
Frais réels
Base (BR)
Taux
Retenue
Remboursement
3 séances d’ostéopathie
3 x 55 € = 165 €
0,00 €
0%
0€
0,00 €
3 séances de pédicure
3 x 45 € = 135 €
0,00 €
0%
0€
0,00 €
3 séances de psychomotricité
3 x 35 € = 105 €
0,00 €
0%
0€
0,00 €
Sécurité sociale - Régime général
Appareillage
2 prothèses auditives adulte
Frais réels
Base (BR)
Taux
Retenue
Remboursement
2 000 €
199,71 €
60 %
0€
239,65 €
Sécurité sociale - Régime général
Dentaire
2 prothèses acceptées (couronnes)
Parodontologie refusée - Soins de gencives
en cas de gingivite***
3 implants dentaires dans l’année à 900 € chacun
Frais réels
Base (BR)
Taux
Retenue
Remboursement
2 x 650 € = 1 300 €
107,50 €
70 %
0€
150,50 €
350 €
0,00 €
0%
0€
0,00 €
3x 900 = 2 700 €
0,00 €
0%
0€
0,00 €
Sécurité sociale - Régime général
Optique
Base (BR)
Taux
Retenue
100 € + 2 x 90 € = 280 €
2,84 €
3,66 €
60 %
0€
1,70 €
4,39 €
equipement optique adulte - monture + 2 verres simples,
100 € + 2 x 200 € = 500 €
sphères hors zone -10 et +10
2,84 €
7,62 €
60 %
0€
1,70 €
9,14 €
110 € + 2 x 250 € = 610 €
2,84 €
10,37 €
60 %
0€
1,70 €
12,44 €
année 1 : 200 €
année 2 : 200 €
39,48 €
60 %
0€
année 1 : 47,38 €
année 2 : 47,38 €
Opération de la myopie
1 000 €
0,00 €
0%
0€
0,00 €
Opération de l’hypermétropie ou de l’astigmatisme
1 000 €
0,00 €
0%
0€
0,00 €
equipement optique adulte - monture + 2 verres simples,
sphères entre -6 et +6 (correction faible)
equipement optique adulte - monture + 2 verres
sphèrotoriques, sphères entre -8 et +8
(verres complexes)
Lentilles acceptées (achat chaque année pour 200 €/an)
Frais réels
Remboursement
* Lors d’un séjour à l’hôpital, un adhérent souhaite bénéficier d’une chambre particulière pour plus de confort, de tranquillité et d’intimité.
** Exemple d’un adhérent qui reste avec son enfant hospitalisé durant quelques jours, les frais d’accompagnant sont les frais de repas et de lit d’accompagnant.
6
| n° 222/878 | décembre 2015
CGN Santé/ASV - 2015
Prestation
CGN Santé/ASV - 2016
Remboursement
Reste à charge
5 x 40 € = 200 €
25,00 €
jusqu’à 50 €/ j
5 x 45 € = 225 €
0,00 €
130 % br
63,70 €
3,00 €
Tm + 120 % br
65,70 €
1,00 €
130 % br
59,45 €
9,54 €
Tm + 100 % br
59,45 €
9,54 €
forfait de 18 €
18,00 €
0,00 €
forfait de 18 €
18,00 €
0,00 €
jusqu’à 40 €/j
17 €/jour
15 x 17 € = 255 €
frais réels si < 12 ans
0,00 €
15,00 €
255,00 €
Prestation
18 €/jour
frais réels si < 15 ans
CGN Santé/ASV - 2015
Prestation
Remboursement
Remboursement
Reste à charge
15 x 18 € = 270 €
0,00 €
255,00 €
0,00 €
CGN Santé/ASV - 2016
Reste à charge
Prestation
Remboursement
Reste à charge
130 % br
6,90 €
1,00 €
Tm + 100 % br
6,90 €
1,00 €
130 % br
29,90 €
5,00 €
Tm + 80 % br
25,30 €
9,60 €
130 % br
36,40 €
5,00 €
Tm + 200 % br
40,40 €
1,00 €
130 % br
29,90 €
35,00 €
Tm + 100 % br
29,90 €
35,00 €
0,00 €
47,50 €
85 % br
42,50 €
5,00 €
0 % br
CGN Santé/ASV - 2015
Prestation
Remboursement
parmi 2 séances à 50 €
CGN Santé/ASV - 2016
Reste à charge
Prestation
Remboursement
Reste à charge
100,00 €
65,00 €
parmi 3 séances à 50 €
150,00 €
15,00 €
non remboursé
0,00 €
135,00 €
parmi 3 séances à 50 €
135,00 €
0,00 €
non remboursé
0,00 €
105,00 €
parmi 3 séances à 50 €
105,00 €
0,00 €
Reste à charge
Prestation
CGN Santé - 2015
Prestation
Remboursement
1000 € - rembt sécu
760,35 €
CGN Santé - 2016
1 000,00 €
Tm + 600 €/oreille
CGN Santé/ASV - 2015
Prestation
310 % br
non remboursé
2 implants à 450 €
Remboursement
Reste à charge
1 359,77 €
400,58 €
CGN Santé/ASV - 2016
Remboursement
Reste à charge
666,50 €
483,00 €
Tm + 350 % br
Prestation
Remboursement
817,00 €
332,50 €
0,00 €
350,00 €
250 €/an
250,00 €
100,00 €
900,00 €
1 800,00 €
1 800,00 €
900,00 €
3 implants à 600 €
CGN Santé/ASV - 2015
Reste à charge
CGN Santé/ASV - 2016
Prestation
Remboursement
Reste à charge
Prestation
monture : 100 € sécu verre : 2340 % br
98,30 €
171,29 €
4,32 €
monture : 100 € sécu verre : 2340 % br
98,30 €
171,29 €
4,32 €
monture : 100 € sécu verre : 2340 % br
98,30 €
356,62 €
34,24 €
monture : 100 € sécu verre : 2340 % br
98,30 €
356,62 €
34,24 €
monture : 100 € sécu verre : 2340 % br
98,30 €
485,32 €
12,24 €
monture : 100 € sécu verre : 2340 % br
98,30 €
485,32 €
12,24 €
année 1 : 152,62 €
année 2 : 100,00 €
année 1 : 0,00 €
année 2 : 52,62 €
année 1 : 152,62 €
année 2 : 152,62 €
année 1 : 0,00 €
année 2 : 0,00 €
230,00 €
770,00 €
500 €/œil
500,00 €
500,00 €
0,00 €
1 000,00 €
500 €/œil
500,00 €
500,00 €
300 €/2 ans - sécu
230 €/œil
non remboursé
Tm + 300 €/2 ans
Remboursement
Reste à charge
*** Exemple : régénération de la gencive par pose d’une membrane.
| n° 222/878 | décembre 2015
7
notre santé
En br Ef
[ Cancer du sein : prévenir
la récidive par un test sanguin
Des scientifiques de l’Institut de recherche sur le cancer de
Londres (Royaume-Uni) ont mis au point un test sanguin pour
anticiper une rechute du cancer du sein. Il s’agit de détecter,
après une chimiothérapie, la présence dans le sang de cellules
cancéreuses résiduelles à l’origine d’une nouvelle tumeur
maligne dans un délai de huit mois en moyenne. Cette analyse
sanguine pourrait donc permettre d’adapter le traitement
pour chaque patiente afin de prévenir une récidive. Il faudra
toutefois encore plusieurs années et bien des essais cliniques
avant que ce test soit disponible.
Espérance de vie : la France
au septième rang mondial
L’espérance de vie continue de progresser, selon une étude
menée sur 188 pays et publiée dans la revue scientifique
The Lancet. En France, elle est de 84,9 ans pour les femmes
et de 78,4 ans pour les hommes, amenant le pays au
septième rang mondial, avec une espérance de vie en bonne
santé de 70,4 ans. En tête du classement, le Japon affiche
une espérance de vie en bonne santé de 73,4 ans ; celle du
Lesotho est de 42 ans, le plaçant à la dernière place.
Si la tendance globale mondiale est à la hausse, il existe
pourtant de grandes disparités entre les pays.
L’accroissement de l’espérance de vie moyenne dans le
monde, hommes et femmes compris, est de 6,2 ans (passant
de 65,3 ans à 71,5 ans) entre 1990 et 2013, mais l’espérance
de vie en bonne santé n’atteint dans le même temps que
5,4 ans (passant de 56,9 ans à 62,3 ans). Les progrès de
la lutte contre certaines maladies infectieuses et le meilleur
traitement des maladies infantiles expliquent cette avancée.
En revanche, les maladies cardiovasculaires, les infections
des voies respiratoires et les accidents vasculaires cérébraux
sont les principales causes de la détérioration de la santé.
8
| n° 222/878 | décembre 2015
]
Tetris : jouer
contre les
addictions
Empiler les briques du
jeu Tetris permettrait de
lutter contre les
addictions. C’est ce
qu’affirme une étude
réalisée par des
universités anglaise et
australienne et publiée
dans la revue Addictive Behaviors. Les chercheurs ont
demandé sept fois par jour à 31 personnes de noter la
force de leur sentiment d’addiction après avoir joué
durant trois minutes à Tetris. L’objectif était de détourner
l’attention du cobaye de son addiction. Ce jeu vidéo,
créé en 1984, qui consiste à manipuler des briques pour
former des lignes, réduirait l’envie de consommer de
l’alcool, du café ou de la nicotine de 13,9 %. Il en serait
de même pour les addictions à la nourriture, mais aussi
au sexe, au sport ou aux jeux vidéo.
Tetris avait déjà fait l’objet d’une précédente enquête,
publiée par l’Association for Psychological Science.
Elle montrait que ce jeu permettait de diminuer les effets
du stress post-traumatique : après le visionnage d’une
vidéo violente, jouer à Tetris réduisait le nombre
d’occurrences de souvenirs douloureux.
[ Manquer de sommeil augmente ]
le risque de s’enrhumer
Les personnes qui
manquent de sommeil
risquent quatre fois plus
d’attraper un rhume que
celles qui bénéficient de
nuits de repos assez
longues, selon une étude
américaine publiée dans
le journal Sleep. Les
habitudes de sommeil
de 164 hommes et
femmes, âgés de 18 à 55 ans, ont été étudiées, ainsi que
certains facteurs comme le caractère, le stress ou la
consommation d’alcool et de cigarettes. Cloîtrés une
semaine dans une chambre d’hôtel, les cobayes se sont vu
administrer un rhinovirus par le biais de gouttes nasales.
Sur les 164 sujets, 124 ont été infectés, dont 48 ont
présenté les symptômes d’un rhume. Les résultats ont
montré que ceux qui avaient dormi moins de six heures
par nuit durant la semaine précédente avaient 4,2 fois
plus de risques de s’enrhumer que ceux dont les nuits de
sommeil avaient été de plus de sept heures. Ce risque
était même multiplié par 4,5 chez les volontaires ayant
dormi moins de cinq heures par nuit. Selon les auteurs,
et bien que le phénomène soit encore peu étudié, le
sommeil renforcerait le système immunitaire.
p rév entXio
Xn
X
notre santé
Cancer : faites le point
sur les vrais risques
Quatre cancers sur dix sont évitables ! L’Institut national du cancer (INCa) vient de lancer
une campagne d’information multi-supports sur les facteurs que nous avons les moyens de contrôler.
U
n tiers des Français pensent qu’on ne peut rien
faire pour éviter le cancer. Certains évoquent
une fatalité héréditaire. Pourtant, moins de
10 % des cancers sont liés à la transmission d’une
mutation génétique qui prédispose à la maladie.
Beaucoup de personnes aussi mettent tous leurs espoirs
dans le progrès des traitements. En réalité, martèle
aujourd’hui l’INCa, 40 % des cas de cancer et 35 % des
décès sont liés à des facteurs de risque évitables. Une
des ambitions du Plan cancer est de diminuer de moitié leur nombre d’ici vingt ans.
Pour y parvenir, il paraît indispensable de renforcer et
de démultiplier l’information sur les facteurs de risque
qui sont à notre portée. En les hiérarchisant en fonction
de leur importance respective, qui est souvent méconnue. Par ordre :
❝
> L’aLcooL et L’aLimentation déséquiLibrée.
L’un comme l’autre seraient liés chacun à 8-9 % des
cancers. On attribue à l’alcool seul 15 000 décès par
cancer chaque année. L’alimentation est également
mise en cause. En particulier les excès de viande rouge,
de charcuterie, de sel, d’aliments gras/salés/sucrés, et
les apports insuffisants de fibres, de fruits et de légumes.
> L’exposition professionneLLe à des substances
cancérogènes. Elle serait en cause dans 4,5 à 8 % des
cancers et concernerait en France 10 % des salariés :
soit environ 2,2 millions de personnes, en majorité des
hommes.
> Les agents infectieux.
Papillomavirus humains, virus de l’hépatite B et C,
bactéries comme Helicobacter pylori, virus d’EpsteinBarr… sont concernés dans 3 % des cancers
> Le manque d’activité physique,
La surcharge pondéraLe
et L’exposition aux uLtravioLets.
On estime que chacun de ces trois facteurs est lié à
environ 2 % des cancers. La surcharge pondérale
(surpoids et obésité) est responsable chaque année de
2 300 décès par cancer. Et 70 % des cancers de la peau
sont attribuables aux rayons ultraviolets, naturels ou
artificiels : soleil et cabines de bronzage.
> La poLLution de L’air.
A l’intérieur (logement, bureau…), tout comme dans
l’atmosphère.
L’INCa souhaite aujourd’hui familiariser les Français avec
ces facteurs de risque, aider chacun à se situer par rapport à eux et à suivre les conseils qui permettent de
limiter leur impact. Plusieurs outils sont à la disposition
du public. Accessible sur smartphone et tablette, un test
« Prévention cancers » vient d’être mis en ligne pour
aider chacun à prendre conscience de son risque éventuel
: un questionnaire sur le mode de vie permet de faire le
point en trois minutes. Il renvoie vers des sources d’information et d’aide au changement de comportements. Une
brochure grand public sur nutrition et cancer est également disponible et téléchargeable. Deux films web se
fixent aussi comme objectif d’aider chacun à clarifier les
causes de cancer en France et renvoient sur le test en
ligne. Enfin, pour répondre aux principales questions
de la population, une information claire et détaillée,
avec des conseils et des liens utiles, est proposée dans
le nouvel espace de référence http://www.e-cancer.fr/
❝
> Le tabac.
Il est lié à 18 % des cancers. Il est en cause dans 90 %
des cancers du poumon et sa responsabilité peut être
engagée dans des cancers qui peuvent toucher jusqu’à
17 sites corporels. Au total, 47 000 décès par cancer
seraient dus chaque année au tabac.
Face aux
cancers, il ne
suffit plus de
s’en remettre à
la fatalité. Ou
d’espérer que
le salut viendra
seulement de la
recherche et des
traitements.
Il faut aussi
reconnaître ce
qui dépend de
nous et de notre
mode de vie.
nutrinews
| n° 222/878 | décembre 2015
9
notre santé
pr évent ion
Le vaccin contre la grippe
en dix questions
La grippe, ce n’est pas rien. Ses conséquences peuvent être graves, voire dramatiques pour les
plus fragiles. Chaque année, en France, cette maladie touche 2 à 8 millions de personnes de tous âges.
La vaccination est
recommandée par Le
Haut conseiL de La
santé pubLique (Hcsp)
aux seniors de 65 ans
et pLus.
A
u-delà de la fièvre et des courbatures qui vous
clouent au lit, la grippe est aussi très contagieuse. Cette maladie infectieuse des voies
respiratoires supérieures est provoquée par un virus
dont il existe plusieurs types et variants. Les variations,
qui surviennent avec une fréquence élevée, peuvent
modifier la réceptivité des populations animales ou
humaines et favoriser leur diffusion et la survenue
d’épidémies. Actuellement, seul le vaccin saisonnier
permet de l’éviter.
1. Quand doit-on se faire vacciner ?
« Il faut compter dix à quinze jours avant que le vaccin
soit protecteur, explique le professeur Jean Beytout,
chef du service des maladies infectieuses et tropicales
du centre hospitalier universitaire (CHU) de ClermontFerrand. Il est nécessaire d’anticiper l’épidémie, qui
survient le plus souvent après décembre : le mieux est
10
| n° 222/878 | décembre 2015
de se faire vacciner dès que le vaccin est disponible. »
Mais même si l’épidémie a commencé, il est encore
temps de se faire vacciner.
2. Faut-il le faire chaque année ?
« Oui, répond le professeur, pour deux raisons : d’une
part, la persistance des anticorps est limitée dans le
temps - de six à huit ou neuf mois chez les personnes
âgées, davantage chez les sujets plus jeunes - ; d’autre
part, le vaccin est susceptible d’être modifié d’une année
sur l’autre pour s’adapter. »
3. Pourquoi ce vaccin n’est-il jamais
le même d’une année sur l’autre ?
« Sa composition est définie depuis février 2015, précise
le professeur Beytout. Tous les ans, les experts repèrent
l’apparition de nouveaux variants (souvent isolés en Asie
du Sud-Est) et leur potentiel de diffusion ; l’Organisation
[
LEs chiFFrEs dE La griPPE Pour
L’hivEr 2014-2015 En FrancE*
]
Epidémie forte de grippe, dominée par le virus A (H3N2).
• 9 semaines d’épidémie.
• 2,9 millions de consultations pour syndrome grippal.
• 55 % de virus A (H3N2).
• Près de 30 000 passages aux urgences pour grippe.
• 3 133 hospitalisations parmi ces passages, dont 47 % chez les 65 ans et plus.
• 1 558 cas graves de grippe admis en réanimation.
• Une surmortalité hivernale jamais vue depuis neuf ans, avec 18 300 décès enregistrés. Parmi les personnes décédées, 90 % étaient âgées de plus de 65 ans. Cet excès de mortalité est lié à la grippe et à d’autres facteurs hivernaux.
A noter : 53 % de personnes à risque ne se sont pas fait vacciner en 2014.
La grippe, qui a fortement touché la France l’hiver dernier, devrait coûter environ 180 millions d’euros, selon le directeur de l’Assurance maladie, Nicolas Revel, soit 80 millions de plus que d’habitude.
Bientôt
un vaccin
universel
contre
la grippe ?
* Bulletin épidémiologique grippe, Institut de veille sanitaire
(INVS), point au 22 mai 2015.
mondiale de la santé (OMS) établit le “cocktail” de trois
souches des types A (H1N1), A (H3N2) et B qui paraissent
avoir le plus de chance d’émerger lors de l’épidémie de
l’hiver suivant : c’est un peu une course-poursuite. »
4. Quelle est son efficacité ?
« Il y a malheureusement une marge d’erreur. Au cours
de l’hiver 2014-2015, par exemple, la souche A (H3N2)
s’est modifiée de façon imprévue et les antigènes vaccinants
n’étaient pas en phase, ne permettant pas aux personnes
vaccinées de produire les anticorps appropriés pour être
protégées », déclare le professeur, qui précise que l’efficacité vaccinale est d’environ 70 % pour les immunocompétents (c’est-à-dire les jeunes en bonne santé) et
qu’elle n’est que d’environ 50 % chez les plus âgés.
L’Institut de veille sanitaire (INVS) estime que la vaccination permet, en l’état de la couverture vaccinale
actuelle, d’éviter 2 000 décès par an chez les 65 ans et
plus*.
5. La vaccination protège-t-elle contre
toutes les formes de grippe ?
« Elle ne concerne que les virus grippaux impliqués dans
la grippe saisonnière humaine, indique le spécialiste.
Les virus des grippes aviaires sont donc exclus. »
6. Est-on aussi protégé contre le rhume ?
« Non, assure-t-il. La vaccination ne concerne pas les
autres virus respiratoires. »
7. Qui doit se faire vacciner ?
La vaccination est recommandée par le Haut Conseil
de la santé publique (HCSP) aux seniors de 65 ans et
plus, aux personnes atteintes de certaines maladies
chroniques (diabète, insuffisance respiratoire, cardiaque
ou rénale), aux femmes enceintes, aux personnes obèses
ou à celles qui séjournent dans un établissement de
soins, aux professionnels de santé, au personnel navigant et à quiconque est en contact avec des nourrissons
de moins de 6 mois.
Le vaccin est susceptibLe d’être modifié d’une année
sur L’autre pour s’adapter.
8. Le vaccin est-il remboursé
par l’assurance maladie ?
Les assurés concernés par ces recommandations
reçoivent normalement un courrier d’invitation accompagné d’un imprimé de prise en charge à 100 %.
9. Qui peut vacciner ?
Pour une première fois, rendez-vous chez votre médecin traitant. Pour les années suivantes, sachez que les
infirmiers sont aussi autorisés à vacciner.
10. Est-ce que le vaccin ne risque
pas de me rendre malade ?
Les vaccins grippaux injectables sont préparés à partir
de virus cultivés sur œufs de poule embryonnés. Les
virus récoltés sont traités : fragmentés, purifiés pour
obtenir des glyco-protéines antigéniques et concentrés
pour atteindre la dose immunisante définie. Ce sont
des vaccins inactivés ne contenant que des fragments
viraux : ils ne peuvent donc pas entraîner une grippe.
Les données de pharmacovigilance montrent qu’ils sont
bien tolérés, en dehors des réactions attendues transitoires (douleur au point d’injection, épisode fébrile,
par exemple).
Actuellement, seule une vaccination saisonnière permet de se protéger des
souches de virus grippaux en circulation, ceux-ci évoluant chaque année. Un vaccin unique est cependant à l’étude. Les chercheurs ont déjà réussi à immuniser
complètement des souris et partiellement
des furets et des
singes, des animaux qui présentent les mêmes symptômes que l’homme. C’est un pas important vers le
développement
d’un vaccin universel, mais de nombreux essais devront encore être menés avant
d’être mis au point pour l’homme.
catherine chaussEray
* « Avis et rapport relatif à l’efficacité de la vaccination contre
la grippe saisonnière », Haut Conseil de la santé publique, mars 2014.
| n° 222/878 | décembre 2015
11
notre santé
pr évent ion
Vrai-faux :
les pieds, ces malmenés
Les pieds endurent au minimum 5 000 à 6 000 pas chaque jour. Ils sont fatigués, confinés, égratignés
et se vengent : 65 % des Français en souffrent, selon l’Union française pour la santé du pied. Hauts talons,
ampoules, pieds gonflés et fractures de fatigue : comment prendre soin de ses petits « petons » en six points.
n Les chaussures à talons sont les pires ennemies
des pieds
La chaLeur est
Le principaL facteur
de gonfLement
des pieds, avec
La mauvaise
circuLation
Faux. Jusqu’à 5 centimètres, les talons se portent facilement au quotidien, d’autant mieux s’ils sont larges.
Ceux de 8 ou 9 centimètres, eux, sont à éviter : « A
cette hauteur, le pied ne peut pas se dérouler normalement,
avec des risques de troubles de l’équilibre et des articulations », explique Cécile Blanchet-Richardot, pédicurepodologue. Et marcher en permanence à plat, est-ce
bénéfique ? « Cela dépend de l’anatomie du pied, nuance
la podologue. Certaines personnes ne se sentent bien
qu’en hauteur, car leur tendon d’Achille est court.
Inversement, d’autres, parce que la courbure de leur pied
ne s’y prête pas, ne pourront pas porter de chaussures à
talons et préféreront rester près du sol. »
du sang.
n Les mauvaises odeurs sont dues à la transpiration
Vrai. Enfermés toute la journée, les pieds transpirent. L’humidité stagne, porte d’entrée des mycoses,
des verrues et des mauvaises odeurs. Entasser ses
escarpins et ses baskets dans un placard n’arrange rien :
« C’est comme transpirer dans un tee-shirt, que vous
rangeriez dans son tiroir sans le laver pour le remettre
tel quel deux jours plus tard… », fait remarquer la
podologue.
Les pédicures-podologues regrettent que les pieds soient
toujours perçus comme malodorants. Une fois lavés et
bien séchés - pour éviter, là aussi, que l’humidité ne
s’immisce entre les orteils -, ils sont aussi neutres,
olfactivement parlant, que les mains. Les mauvaises
odeurs sont donc souvent liées à l’intérieur des chaussures. Pour y mettre fin, il faut nettoyer ces dernières
régulièrement en les tamponnant avec un coton très
légèrement imbibé d’alcool à 70 °C.
n Les ampoules sont bénignes
Faux. Le frottement répété d’une ampoule contre le
cuir de la sandale n’a, certes, rien d’agréable. De là à
la considérer comme « dangereuse »… « Pourtant,
aucune ampoule n’est anodine, souligne Cécile BlanchetRichardot. C’est une brûlure. Si elle s’infecte, elle peut
dégénérer très vite, d’autant plus chez les diabétiques. »
Les personnes immunodéprimées ou souffrant d’une
artérite des membres inférieurs doivent également être
prudentes. Certains signes peuvent alerter : une zone
enflée, rouge et douloureuse qui s’étend autour de la
cloque, des écoulements, voire, dans les cas extrêmes,
de la fièvre.
n Le pied gonflé en fin de journée est banal
Vrai et faux. Vous êtes en bonne santé, et il fait 35 °C…
Pas de panique, vos pieds gonflent parce que la chaleur
augmente la rétention d’eau. C’est le principal facteur
[
La Journée nationaLe du pied
]
Si vous n’avez jamais été chez un podologue, rendez-vous
en mai prochain pour la quatorzième édition de la Journée
nationale de la santé du pied. Caisses primaires d’assurance
maladie, caisses de retraite, municipalités, etc. : 120 sites
partenaires participent à l’événement dans toute la France.
Les podologues y recevront gratuitement pour un diagnostic et des conseils.
12
| n° 222/878 | décembre 2015
[
Le pédiCure-podoLogue
]
Ils sont 12 000 pédicures-podologues en France, profession
paramédicale au même titre que les ergothérapeutes par
exemple. Ils traitent essentiellement les affections cutanées
(mycose, cors, durillons…) et les ongles incarnés. Ils interviennent aussi dans la correction des troubles de la posture
via la conception d’orthèses plantaires (dites semelles
orthopédiques). Enfin, dans le cadre du parcours de soins
coordonnés, ils participent au suivi du patient, notamment
s’il est diabétique.
Pour plus d’infos : consultez le site de l’Ordre national des
pédicures-podologues, Onpp.fr.
de gonflement, avec la mauvaise circulation du sang.
En revanche, l’hiver, si vos pieds gonflent, cherchez les
responsables : des problèmes de retour veineux, des
chaussures étroites et inadaptées, une mauvaise posture,
une source de chaleur diffusée près du sol ou une
alimentation trop riche en sel, ce dernier favorisant la
rétention d’eau. Quant aux femmes enceintes, leurs
pieds sont souvent gonflés en fin de grossesse, du fait
de l’augmentation du volume sanguin et de la pression
de l’utérus sur la veine cave, compromettant le bon
retour veineux des membres inférieurs.
n La fracture de fatigue est réservée aux sportifs
de haut niveau
Faux. Le sportif amateur comme la femme coquette
peuvent tout autant en être victimes : « C’est une question de surmenage du pied, explique Cécile BlanchetRichardot. Une femme de 50 ans ayant des troubles
statiques ou qui porte des talons aiguilles tous les jours,
Les taLons « hauts » sont de préférence à éviter.
par exemple, peut avoir une fracture de fatigue parce
qu’elle aura trop sollicité son avant-pied. » Idem pour le
sportif qui reprend la course à pied après une longue
pause hivernale, la pratique sur sol dur avec des chaussures mal adaptées et sans semelles amortissantes
renforçant le risque.
Soyez vigilant à la moindre douleur, car si au départ
seules des microlésions apparaissent, par répétition
elles entraînent la fracture de fatigue. Les facteurs
aggravants : le manque d’échauffement, la mauvaise
alimentation, le manque d’hydratation, les variations
hormonales et l’anorexie.
n L’hallux valgus concerne en majorité les femmes
Vrai. L’hallux valgus est une déformation de l’os situé
derrière le gros orteil, qui bifurque vers l’extérieur. Il
concerne essentiellement les femmes, « mais de plus en
plus d’hommes sont affectés », commente la pédicurepodologue. Le facteur héréditaire joue un grand rôle
dans l’orientation de cet os, appelé premier métatarsien.
Si les femmes de votre famille s’en plaignaient, surveillez-le. De manière générale, évitez les collants trop
serrés, qui compriment vos orteils, et les chaussures
étroites, pour la même raison.
L’hallux valgus n’est pas une fatalité : il se soigne très
bien en chirurgie ambulatoire. Vous aurez seulement
quelques précautions postopératoires à respecter :
surélever votre pied la nuit, porter une chaussure
orthopédique adaptée ou ne pas croiser les jambes.
Le saviezvous ?
Vos orteils portent
bel et bien un nom :
l’hallux pour le gros
orteil, puis le
secundus, le tertius,
le quartus et le
quintus, pour le
plus petit.
QuoiQue généraLement bénigne, une ampouLe doit toujours être
soignée et surveiLLée.
Michel CoLadon
| n° 222/878 | décembre 2015
13
notre santé
m éd ecine
Apnées du sommeil :
ces malades qui s’ignorent
Largement sous-diagnostiqué, le syndrome d’apnées du sommeil (SAS) concernerait environ
5 % des adultes, des hommes en majorité. Très handicapant au quotidien, il induit une fatigue
continue avec des répercussions importantes sur la vie professionnelle et familiale, mais aussi sur la santé.
Les symptômes sont pourtant bien établis et relativement faciles à identifier, à condition d’y être sensibilisé.
❝
Non traité,
un SAS induit
un risque
aggravé
d’infarctus
du myocarde,
d’ischémie
myocardique
et d’accident
vasculaire
cérébral.
❝
14
Les appareiLs à pression positive continue permettent de traiter Les cas sévères de syndrome d'apnées du sommeiL.
F
atigue persistante, hypersomnolence dans la
journée, ronflements réguliers et importants… :
les manifestations du syndrome d’apnées du
sommeil (SAS) sont facilement reconnaissables. Pourtant,
« environ deux malades sur trois ne sont pas diagnostiqués,
souligne le docteur Yves Grillet, pneumologue et responsable sommeil pour la Société française de pneumologie. Comme l’organisme a de grandes capacités
d’adaptation, le patient s’habitue progressivement à la
présence de cette fatigue. Il ne se sent pas malade et ne
se rend pas compte que la qualité de son sommeil est très
mauvaise ». Pendant la nuit, ces apnées se manifestent
par des arrêts de la respiration parfois longs de plusieurs
dizaines de secondes et provoquent des micro-éveils
dont le malade n’a pas conscience, mais qui le fatiguent
(ils permettent aussi de relancer le mouvement respi-
| n° 222/878 | décembre 2015
ratoire). « Dans les formes sévères, certains malades font
jusqu’à quatre-vingts apnées par heure et autant de microéveils, ajoute le docteur Grillet. Résultat : la nuit est
complètement hachée, morcelée, et le sommeil n’est plus
du tout réparateur. Les patients se lèvent le matin aussi
fatigués que quand ils se sont couchés. Ils ont beaucoup
de mal à accomplir ce qu’ils ont à faire pendant la journée
au niveau professionnel, social ou familial, sans parler
des répercussions sur l’humeur et le moral. » Et ce n’est
pas tout : non traité, un SAS induit un risque aggravé
d’infarctus du myocarde, d’ischémie myocardique et
d’accident vasculaire cérébral (AVC).
n attention à la comorbidité
D’autres pathologies ou manifestations peuvent amener
à s’interroger sur la présence d’apnées du sommeil :
[
le masque à pression positive
continue, comment ça marche
]
Les appareils à pression positive continue permettent de
traiter les cas sévères de syndrome d’apnées du sommeil
(SAS), c’est-à-dire les cas où l’on constate plus de trente
apnées (arrêts de la respiration) ou hypopnées (phases
de réduction de la respiration) par heure. Le traitement
consiste à porter, pendant la nuit, un masque que l’on fixe
sur le nez grâce à un dispositif de sangles, relié à un petit
compresseur qui envoie une pression d’air positive, maintenant les voies respiratoires ouvertes. Aujourd’hui, la
plupart de ces appareils, loués par la Sécurité sociale à des
prestataires de services, sont autopilotés : le patient n’a
aucun réglage à effectuer. « Grâce à ces appareils, on peut
transformer la vie des malades, explique le docteur Yves
Grillet, pneumologue. La fatigue induite par le SAS est très
handicapante, elle épuise. Après avoir été appareillés, certains
patients reviennent pour dire qu’ils revivent enfin, qu’on les a
rajeunis de dix ans. » Mais tous n’acceptent pas ce traitement
et environ 20 % des patients ne le supportent pas. « Il faut
réussir à l’intégrer dans sa vie de couple et de famille, explique
Pierre Casadevall, président de la Fédération française des
associations et amicales de malades, insuffisants ou handicapés respiratoires (FFAIR) et lui-même atteint de SAS.
Le masque est plutôt encombrant, contraignant à enlever et à
remettre si l’on doit se lever pendant la nuit. Et puis, on devient
comme handicapé, notre vie dépend d’une machine, c’est très
difficile à assumer. »
une tension ou un diabète que l’on ne parvient pas à
équilibrer, des troubles du rythme cardiaque récidivants,
des céphalées matinales, des troubles de la mémoire
ou de la libido. Enfin, certains facteurs de risque
entrent également en ligne de compte : l’obésité, le
manque d’activité physique, la rétrognathie (menton
un peu rentré), par exemple, ou encore des maladies
comme l’hypothyroïdie ou l’acromégalie (gigantisme),
en induisant une langue volumineuse, peuvent favoriser l’obstruction des voies respiratoires. « Dans plus de
90 % des cas, l’apnée est obstructive, précise le docteur
Grillet. Le passage de l’air au fond de la gorge est bloqué
par une hypotonie des muscles due au sommeil. Cela peut
aussi être dû à une accumulation de masses graisseuses
à cet endroit. » Dans les autres cas, bien plus rares,
l’apnée sera centrale (induite par un défaut de commande du mouvement respiratoire par le cerveau) ou
mixte (apnées à la fois obstructives et centrales).
n PolygraPhie resPiratoire
et PolysomnograPhie
Deux examens permettent de confirmer le diagnostic
de SAS. Après un auto-questionnaire (l’échelle
d’Epworth), le patient subit une polygraphie sous la
houlette d’un pneumologue. On pose des capteurs à
différents endroits du corps pour mesurer les mouvements respiratoires de l’abdomen, le débit d’air, la
saturation du sang en oxygène et la fréquence cardiaque.
Cet examen permet de repérer les apnées les plus
sévères. Pour les cas un peu plus délicats, la polygraphie
est complétée par une polysomnographie. Cet appareil
mesure la qualité du sommeil : temps d’endormissement,
stades du sommeil et, surtout, nombre de micro-éveils.
Une fois le diagnostic établi, le pneumologue pourra
mettre en place un traitement, qui consistera d’abord
à reprendre une activité physique et éventuellement à
Les manifestations du syndrome d'apnées du sommeiL (sas) sont faciLement
reconnaissabLes et souvent gênantes pour Le conjoint !
quand le sas dégrade la libido
Les problèmes de libido sont fréquents chez les personnes atteintes de syndrome
d’apnées du sommeil (SAS). « Environ 70 % des patients sont des hommes, précise
le docteur Yves Grillet, pneumologue. La fatigue chronique induite par ce type de
syndrome provoque des troubles de l’érection qui, logiquement, modifient la vie sexuelle.
Et puis, quand on est épuisé, irritable et de mauvaise humeur, on a moins envie. » Une
baisse de désir, la plupart du temps importante, que l’on constate également
chez les patientes. Le conjoint peut aussi souffrir des ronflements du malade,
souvent très forts. Il est lui-même empêché de dormir, il commence à ressentir
de la fatigue et devient à son tour irritable. La plupart décident de faire chambre
à part, ce qui n’améliore pas la situation. Tout cela est d’autant plus difficile à
vivre que la pathologie n’est pas encore diagnostiquée. Le malade est désigné
par son conjoint comme responsable de son comportement. Les relations
de couple peuvent se dégrader très rapidement. Il ne faut donc pas hésiter
à consulter son médecin. « Une fois le patient correctement diagnostiqué et appareillé
(orthèses d’avancée mandibulaire ou appareil à pression positive continue, NDLR),
tout rentre généralement dans l’ordre », conclut le docteur Grillet.
perdre du poids. Pour les cas modérés, le port, pendant
la nuit, d’orthèses d’avancée mandibulaire moulées sur
les dents dégagera le fond de la gorge. « Et, pour les
apnées obstructives sévères, la pose d’un masque à pression
continue donne d’excellents résultats, puisque cela supprime totalement le problème. » La qualité de vie du
patient s’en trouve donc radicalement améliorée, à
condition toutefois qu’il accepte de porter un masque
sur le visage, toutes les nuits et généralement pour la
vie (lire l’encadré).
Delphine Delarue
| n° 222/878 | décembre 2015
15
notre santé
m éd ecine
Concilier grossesse
et maladie chronique
Toute femme projetant d’avoir un enfant se pose une multitude de questions, mais celles qui
vivent avec une maladie chronique ont encore plus besoin d’être rassurées et d’obtenir des réponses claires.
La future mère doit
être informée des
effets de La maLadie
sur sa grossesse,
mais égaLement de ceux
de cette grossesse
sur La maLadie.
U
ne maladie chronique est une affection de
longue durée (ALD)*, évolutive et souvent
associée à une invalidité et à la menace de
complications graves. On recense aujourd’hui trente
ALD, regroupant quatre cents pathologies : insuffisance
rénale chronique, bronchite chronique, asthme, maladies cardiovasculaires, cancer, diabète, maladies lourdement handicapantes comme la sclérose en plaques,
maladies rares, maladies transmissibles comme le sida
et l’hépatite C ou troubles mentaux de longue durée
(dépression, schizophrénie…).
n Une consUltation indispensable
avant la conception
Recommandée par la Haute Autorité de santé (HAS),
la consultation préconceptionnelle permet l’établissement d’un bilan avant la mise en route d’un enfant.
16
| n° 222/878 | décembre 2015
Elle est généralement réalisée par le médecin traitant,
mais peut tout aussi bien être menée par un gynécologue
ou une sage-femme, qu’ils soient ou non amenés à
suivre la future grossesse. Pour Florence Biquard, praticienne hospitalière en gynécologie-obstétrique et
diagnostic prénatal au CHU d’Angers, « les femmes
atteintes d’une maladie chronique n’ont pas spécialement
de problème associé de fertilité, mais la grossesse doit être
programmée, car elles peuvent présenter un risque
d’aggravation, voire de décompensation de leur maladie.
Par ailleurs, le traitement doit être revu et adapté quand
c’est possible, pour éviter d’éventuels effets fœtaux sur les
malformations, la croissance et le neurodéveloppement
à long terme. Elles feront l’objet d’une prise en charge
conjointe entre leur obstétricien et le spécialiste [de leur
maladie] dans la structure de soins adaptée à leur état ».
Outre un examen gynécologique et un bilan classique,
[
Grossesse et sida :
quels risques pour le bébé ?
]
Aujourd’hui, dans les pays industrialisés, le risque de
transmission du virus du VIH-sida de la mère à l’enfant
au moment de la naissance est inférieur à 1 %, alors qu’il
était de 20 % en 1994. Cet énorme progrès est dû à
l’amélioration des traitements antiviraux, qui permettent
désormais de réduire la quantité de virus présente dans
l’organisme jusqu’à la rendre indétectable. C’est le cas
pour les femmes qui sont traitées avant le début de leur
grossesse, mais pas toujours pour celles qui découvrent
leur séropositivité une fois enceinte. « L’objectif de charge
virale indétectable à l’accouchement est très exigeant pour
les femmes qui débutent le traitement pendant la grossesse,
car elles reçoivent en moyenne trois mois de traitement avant
l’accouchement, or il en faudrait environ six, expliquent
Laurence Meyer et Josiane Warszawski, chercheuses à
l’Inserm. […] La grossesse n’est pas un frein à l’efficacité des
traitements. Elle incite néanmoins à une prise en charge plus
rapide des femmes séropositives au moment de la grossesse*. »
* Source : Inserm, communiqué de presse, 31 octobre 2012.
n Un traitement et Un sUivi adaptés
à chaqUe cas
Il peut en effet être nécessaire de revoir la prescription
de médicaments afin de préserver la santé du bébé. « Il
faut s'assurer que le traitement est compatible avec la
grossesse et adapté au mieux pour le fœtus, explique
Florence Biquard. Si la maladie est stabilisée et sous
contrôle, il peut être modifié, mais reste indispensable.
On ne peut pas arrêter celui d'une femme souffrant d'une
Les professionneLs ont pour mission de repérer chacune des spécificités Liées à La maLadie
et au cas personneL.
pathologie dépressive, par exemple : elle risquerait de se
suicider. On adapte donc la prescription de psychotropes.
De même, on continue d’administrer des antihypertenseurs
aux femmes souffrant d’hypertension artérielle, et il est
nécessaire de surveiller ensuite l’enfant. Idem pour les
femmes souffrant d’addiction et à qui l’on administre des
substituts : on suit l’enfant en post-natal, pour s’assurer
qu’il n’est pas en état de manque. »
Alors que trois échographies sont réalisées au cours
d'une grossesse normale, les femmes atteintes d’une
maladie chronique en auront une par mois. Cela n’aura
pas d’incidence sur le bon développement du fœtus,
puisque les ultrasons utilisés pour l’échographie ne
sont pas réputés dangereux.
n Un enfant plUs qUe toUt ?
« La grossesse est parfois contre-indiquée, par exemple
en cas de cardiopathie sévère ou de syndrome respiratoire
restrictif très sévère. Une femme ayant subi une greffe
doit respecter un certain délai avant d’être enceinte »,
précise Florence Biquard. Pour les autres, cela se décide
au cas par cas : « Il n'y a pas de règle. Nous évaluons le
stade de la maladie et nous rendons un avis. Nous ne
pouvons pas lutter contre le désir d'enfant. Notre rôle est
de nous concerter, d'accompagner, d'anticiper, de prévoir.
La prise en charge est générale et pluridisciplinaire. »
Il arrive, dans le cas d'une dégradation de l'état maternel, que l'on décide conjointement d'avancer le terme
de l’accouchement. La naissance et l’accueil du nouveau-né peuvent enfin être prévus dans un service
spécialisé, avec une surveillance renforcée de la santé
du nourrisson.
Catherine Chausseray
❝
Alors que trois
échographies
sont réalisées
au cours
d'une grossesse
normale,
les femmes
atteintes
d’une maladie
chronique
en auront une
par mois.
❝
les professionnels ont pour mission de repérer chacune
des spécificités liées à la maladie et au cas personnel.
Ils informeront la future mère des effets de la maladie
sur sa grossesse, mais également de ceux de cette
grossesse sur la maladie. Enfin, ils préviendront des
risques de transmission possible de la maladie au bébé,
éventuellement en adaptant le traitement.
Le traitement de La maLadie chronique d'une femme enceinte
doit être adapté en fonction des risques de transmission
possibLe de La maLadie au bébé.
* Elle est prise en charge à 100 % par la Sécurité sociale sur la base
des tarifs conventionnels.
| n° 222/878 | décembre 2015
17
notre santé
m éd ecine
Quand la presbytie
s’installe
Des difficultés à lire le journal, une vision de près qui devient floue, des maux de tête
inexpliqués… La presbytie concerne plus de 20 millions de personnes en France et touche chaque
année 700 000 nouveaux sujets. S’il est inéluctable, ce trouble visuel lié au vieillissement de l’œil se corrige
en revanche très bien par le port de lunettes ou de lentilles adaptées, prescrites par l’ophtalmologiste.
❝
Progressivement,
la lecture des
petits caractères
se révèle plus
compliquée, on
plisse les yeux, on
se rapproche de
la lumière et on
éloigne le texte
pour mieux voir.
La vision devient
floue de près,
alors que de loin
elle reste intacte.
❝
18
«
L
es symptômes de la presbytie apparaissent
généralement autour de 40-45 ans, explique
le professeur Gilles Renard, directeur scientifique de la Société française d’ophtalmologie (SFO).
Progressivement, la lecture des petits caractères se révèle
plus compliquée, on plisse les yeux, on se rapproche de
la lumière et on éloigne le texte pour mieux voir. La vision
devient floue de près, alors que de loin elle reste intacte. »
Inévitable, ce phénomène est dû au vieillissement
naturel du mécanisme visuel. Avec l’âge, les fibres
élastiques (zonule de Zinn) qui relient le muscle ciliaire
(le muscle de l’œil) au cristallin s’affaiblissent et l’œil
perd progressivement son pouvoir accommodatif. Le
cristallin, qui assure la mise au point, ne peut plus se
bomber suffisamment pour focaliser correctement sur
| n° 222/878 | décembre 2015
les objets proches. « Personne n’échappe à la presbytie
et il n’y a aucun moyen de la prévenir, ajoute le professeur Renard. Elle évolue naturellement jusqu’à environ
60-65 ans puis se stabilise définitivement. »
n InutIle d’attendre
pour consulter
Dès que les symptômes apparaissent, mieux vaut
consulter le plus tôt possible. « Si l’ophtalmologiste ne
peut rien faire pour éviter le vieillissement des fibres
élastiques, il saura en revanche proposer rapidement la
correction visuelle la mieux adaptée à une vision confortable », précise le professeur Renard. A la quarantaine,
la survenue de la presbytie est aussi l’occasion de faire
un examen complet, notamment pour les personnes
[
Et lA chirurgiE ?
]
La presbytie simple s’opère assez peu. Il existe cependant
deux types d’intervention : une correction par laser et
une par pose d’implants. Avant de pratiquer l’une ou
l’autre, on attend que le trouble visuel se soit bien stabilisé (autour de 60 ans). Avec le laser, l’ophtalmologiste
remodèle la cornée en créant deux espaces particuliers :
le premier, au centre, pour permettre la lecture de près
et le second, en périphérie, pour voir de loin. La pose
d’implants se pratique quant à elle essentiellement dans
le cadre d’une chirurgie de la cataracte : on remplace le
cristallin opacifié par une sorte de lentille (cristallin
artificiel). Si l’on est presbyte, on peut demander que la
lentille corrige également la presbytie. « Ces interventions
reposent sur le fait que l’on va créer deux images : une de loin
et une de près, précise le professeur Gilles Renard, directeur scientifique de la Société française d’ophtalmologie
(SFO). La rétine reçoit ces deux images et les envoie au cerveau,
à charge pour lui d’interpréter l’ensemble. Malheureusement,
cela ne convient pas à tout le monde et certains patients
peuvent être gênés. » Mieux vaut donc tester les lentilles
multifocales classiques avant d’opter pour l’intervention.
« Si la lentille ne convient pas, on peut toujours la changer.
Après une chirurgie, évidemment, c’est plus compliqué »,
conclut le professeur.
dont la vue n’a jamais été corrigée. Les spécialistes
recommandent d’ailleurs un contrôle ophtalmologique
tous les deux ans à partir de 45 ans (c’est aussi à cette
période qu’apparaissent le glaucome ou la dégénérescence maculaire liée à l’âge [DMLA]).
En matière de correction visuelle, plusieurs solutions
sont possibles pour les presbytes. Ils peuvent décider
de porter des lunettes uniquement pour voir de près
ou alors des verres multifocaux (à plusieurs foyers).
Ces derniers sont adaptés aux conséquences du vieillissement du cristallin et permettent en même temps de
rectifier les autres amétropies : myopie, hypermétropie
et astigmatisme.
n a chacun ses lunettes
Parmi ces verres, on trouve les bifocaux, avec une petite
loupe intégrée en bas pour bien voir de près, notamment pour lire. Les presbytes plus âgés préféreront
éventuellement des trifocaux, constitués d’une loupe
pour voir de près et d’une autre pour la vision intermédiaire. Dans la très grande majorité des cas, les
presbytes se tournent vers des verres progressifs, c’està-dire des verres qui ont une multitude de foyers et
dont la puissance progresse au fur et à mesure que
l’œil se dirige vers le bas. Le choix peut aussi se porter
sur des lentilles progressives ou multifocales, qui
fonctionnent selon le même principe que les verres
des lunettes.
Enfin, sachez que les lunettes de vue (verres et monture) sont prises en charge par l’Assurance maladie
uniquement sur prescription médicale. Elles sont
remboursées à 60 % sur la base de tarifs officiels (la
base de remboursement, ou BR, variables selon l’âge
de l’assuré). Cependant, ceux-ci étant particulièrement
faibles, s’équiper devient de plus en plus difficile sans
complémentaire santé.
Aliisa WAltAri
On plisse les yeux,
[
lA rEvAnchE dEs myopEs
]
« Si vous voyez une personne de plus de 45 ans lire sans lunettes,
c’est qu’elle est probablement myope », explique le professeur
Gilles Renard, directeur scientifique de la Société française
d’ophtalmologie (SFO). Parce que leur œil est trop long
pour focaliser la lumière sur la rétine, les myopes ont
une mauvaise vision de loin. En revanche, ils voient net
de près pendant une longue partie de leur vie, même
quand la presbytie s’installe parce que leur cristallin n’a
pas besoin d’accommoder. C’est ce qu’il appelle la revanche
des myopes. Mais cet avantage ne dure qu’un temps.
Généralement, la presbytie les rattrape au bout de
quelques années : elle devient plus forte que la myopie,
aussi finissent-ils par devoir adopter une correction pour
la vision de près. Comme tous les presbytes ! Sachez
également que la presbytie est parfois révélatrice d’un
autre défaut visuel : l’hypermétropie. Dans ce cas, l’œil
est trop court et le cristallin est obligé d’accommoder
en permanence pour voir net. Quand la presbytie s’installe, l’accommodation se fait plus difficilement et la
personne perd sa capacité à compenser son hypermétropie : elle ne voit net ni de près ni de loin, alors que,
jusque-là, la vision de loin était préservée.
On se rapprOche
de la lumière
et On élOigne
le texte pOur
mieux vOir.
| n° 222/878 | décembre 2015
19
notre santé
sy st ème s o ins
Tiers payant généralisé :
une mesure controversée
Le dispositif du tiers payant généralisé devrait, d’ici à 2017, permettre à tous les Français de ne
plus avancer d’argent chez le médecin. Selon la Mutualité française, cette mesure historique
contribuera à améliorer l’accès aux soins et à moderniser les conditions d’exercice de la
médecine dans notre pays. Des arguments auxquels s’opposent la plupart des médecins, qui craignent,
de leur côté, un surcroît de travail administratif et des déséquilibres de leur trésorerie. Certains parlent même
d’une mise sous tutelle de leur profession.
D
’
❝
Il s’agit d’un
changement
qui va
considérablement
améliorer l’accès
aux soins.
ici à 2017, grâce au tiers payant généralisé
(TPG), les Français ne devraient plus avoir
d’argent à avancer lors d’une consultation
chez le médecin. Avec ce dispositif, qui existe déjà dans
les pharmacies, les cabinets de radiologie, les laboratoires d’analyses médicales et chez les infirmiers, les
médecins seront rémunérés directement par l’Assurance
maladie et les complémentaires santé. « Il s’agit d’un
changement qui va considérablement améliorer l’accès
aux soins », précise Emmanuel Roux, directeur général
de la Mutualité française. Le patient n’aura plus qu’à
régler les dépassements d’honoraires éventuels, sauf si
ces derniers sont couverts par sa mutuelle. Selon des
calculs de la Mutualité, la généralisation du tiers payant,
déjà effective depuis le 1er juillet pour les bénéficiaires
de l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé
❝
Les organismes
de compLémentaire
santé travaiLLent
à L'éLaboration d'un
dispositif technique
simpLe qui ne
pénaLisera pas Les
médecins par un
surcroît de travaiL
administratif.
20
| n° 222/878 | décembre 2015
(ACS), permettra aux Français d’éviter d’avancer
quelque 11,2 milliards d’euros de frais de soins par an.
Une somme considérable qui, en plus de contribuer à
soulager les ménages les plus modestes, pourra être
« injectée plus rapidement dans le circuit économique »,
souligne Emmanuel Roux.
n Moderniser l’exercice
de la Médecine
En plus de faciliter l’accès aux soins, le TPG « s’inscrit
dans la volonté de moderniser l’exercice de la médecine,
ajoute le directeur général. Le système de tiers payant
proposé par les complémentaires répond aux trois principales attentes des médecins : une plus grande automatisation des outils de télétransmission, leur simplicité
d’utilisation et la garantie de paiement (chaque finan-
[
Les bénéficiaires de L’acs
exonérés de franchise
et de participation forfaitaire
]
Depuis le 1er juillet, outre la possibilité de se voir appliquer
le tiers payant généralisé lors d’une consultation chez le
médecin, les bénéficiaires de l’aide à l’acquisition d’une
complémentaire santé (ACS) sont également dispensés
de régler les franchises médicales et la participation forfaitaire. Ces sommes correspondent à 0,50 euro par boîte
de médicaments, à 2 euros par transport sanitaire et à
1 euro de participation pour les consultations ou actes
réalisés par un médecin, pour les examens radiologiques
et pour les analyses médicales, dans la limite de 50 euros
maximum par an et par assuré. Ces mesures supplémentaires devraient permettre, tout comme le tiers payant
généralisé, d’améliorer l’accès aux soins des plus modestes.
avec bpce
mutuelle
et santéclair
Pour plus d’infos : 0 811 365 364 ou Info-acs.fr
ceur - Assurance maladie et complémentaires - restant
garant de ses engagements). »
Insensibles à ces arguments, les médecins, opposés depuis
des mois à la loi de santé qui introduit le tiers payant
généralisé, ne décolèrent pas. Les syndicats dénoncent
la complexité d’un dispositif qui risque de conduire à
des retards de paiement, voire à des non-paiements
d’actes médicaux déjà réalisés dans les cas où le patient
n’a pas ou plus de droits avec sa complémentaire.
Et ce n’est pas tout : selon la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), qui appelle les médecins à la désobéissance en les invitant à ne pas appliquer
le tiers payant aux bénéficiaires de l’ACS, le dispositif
« démontre la volonté d’étatisation du système de santé »
et signe « la fin du libre choix du médecin par le patient ».
Quatre autres syndicats (FMF, UFML, SML et Bloc)
réclament la suppression totale de la loi. Pour Emmanuel
Roux, cette radicalisation s’explique surtout « par une
opposition politique au principe de remise en cause du
paiement direct », une pratique bien ancrée, qui consti-
[
Une association dédiée à La mise
en pLace dU tiers payant
]
Améliorer les échanges d’information entre complémentaires,
professionnels et établissements de santé et organiser la
coopération entre les différents acteurs (Assurance maladie
obligatoire, opérateurs de tiers payant, éditeurs de logiciels
spécifiques) pour permettre la mise en place du tiers payant
généralisé : tel est l’objectif de l’association créée au mois
de juin par le Centre technique des institutions de prévoyance
(CTIP), la Fédération française des sociétés d’assurances
(FFSA) et la Fédération nationale de la Mutualité française
(FNMF). L’idée est de proposer un scénario de dispositif
technique simple, commun à toutes les complémentaires et
qui réponde aux inquiétudes des médecins. Les différentes
solutions technologiques possibles feront l’objet d’un rapport
qui devrait être remis cet automne à la ministre de la Santé.
« Nous travaillons actuellement autour de quatre axes, qui
concernent la garantie de paiement, la simplification des opérations
administratives, le suivi des factures et leur règlement et la mise
en place d’un point de contact unique pour qu’en cas de difficulté
les professionnels de santé puissent savoir vers qui se retourner »,
explique Emmanuel Roux, directeur général de la Mutualité
française et président de l’association.
Le tiers payant généraLisé est une mesure historique
contribuera à améLiorer L'accès aux soins et à moderniser
Les conditions d'exercice de La médecine dans notre pays.
tue l’« un des piliers de la médecine libérale française
depuis les années 20 ». Le TPG semble perçu par les
médecins comme un élément qui permettrait aux
financeurs de s’immiscer dans les relations qu’ils entretiennent avec leurs patients.
n aMéliorer le parcours de soins
« Cette mise sous contrôle n’est absolument pas notre
volonté, affirme le directeur général. Nous restons profondément attachés aux principes de la liberté de choix
et de la liberté d’exercice de la médecine. Pour nous, il
s’agit juste de moderniser ce qui touche à son organisation
matérielle (et en particulier les téléservices) afin d’améliorer l’accès aux soins des patients et de simplifier le
quotidien des professionnels de santé. »
Et d’un point de vue technologique, la Mutualité française rappelle qu’elle travaille justement avec l’Assurance
maladie et l’ensemble des organismes de complémentaire santé (lire aussi l’encadré « Une association... ») à
l’élaboration d’un système qui permette la vérification
des droits du patient sans temps administratif supplémentaire et dans lequel chaque financeur réglera au
médecin ce qu’il lui doit. « Nous sommes parfaitement
capables de sécuriser le tiers payant généralisé. Aucun
obstacle technique ne nous empêche de réaliser ce qu’il a
été possible de faire avec la Carte bleue, qui sert aujourd’hui
des millions de personnes et des millions d’entreprises »,
conclut Emmanuel Roux.
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dentaires, 300 ostéopathes
et chiropracteurs,
330 diététiciennes,
et des partenariats avec des
centres d’ophtalmologie.
delphine deLarUe
| n° 222/878 | décembre 2015
21
SOciété
ed ucat io n
Apprentissage précoce
de la musique :
un atout pour la scolarité
Ecouter de la musique fait naître des émotions, apporte du bien-être, est bon pour le moral
et peut même aider à soulager la douleur physique. La pratiquer dès le plus jeune âge est aussi
un formidable moyen de développer les aptitudes scolaires.
❝
S’il n’y a pas
d’âge pour
commencer
la musique,
mieux vaut
s’y mettre le
plus tôt possible
pour que
le cerveau
en profite..
Jouer d'un instrument tôt améliorerait la confiance en soi !
L
’
idée n’est pas nouvelle, et depuis plusieurs
années les études menées sur les enfants
(notamment aux Etats-Unis et au Canada)
démontrent que l’apprentissage de la musique améliore
les fonctions cognitives. Les scientifiques ont constaté
que les jeunes enfants (entre 4 et 5 ans) qui pratiquent
la musique voient les capacités de leur cerveau et le
développement de leur système nerveux considérablement renforcés. Même une formation musicale très
précoce, entre 3 et 4 ans, peut présenter de nombreux
avantages pour les futurs apprentissages scolaires.
❝
n LeS appOrtS chez LeS tOut-petitS
S’il n’y a pas d’âge pour commencer la musique, mieux
vaut s’y mettre le plus tôt possible pour que le cerveau
22
| n° 222/878 | décembre 2015
en profite. Des chercheurs de l’université McMaster
(Canada) ont fait participer des bébés de 1 an à des
cours de musique interactifs avec leurs parents. Les
résultats de leurs travaux, publiés en 2012 dans la
revue Developmental Science, soulignent une sociabilité
et une motricité meilleures, ainsi que des réactions de
leur cerveau aux différentes tonalités plus marquées
que chez d’autres petits ayant seulement assisté à des
classes d’écoute passive. D’autres études ont révélé
que les enfants d’à peine 4 ans bénéficieraient tout au
long de leur vie de l’apprentissage d’un instrument de
musique en bas âge. Les chercheurs ont en effet découvert que, lorsqu’un enfant commence à apprendre à
jouer d’un instrument ou même à chanter, certaines
parties de son cerveau contrôlant la parole, la mémoire,
[
Les cLasses à horaires
aménagés musique (cham)
]
Surtout présentes au niveau du collège (elles sont plus
rares dans le primaire), les Cham intègrent au programme
de l’enseignement général public les cours de musique du
conservatoire (entre cinq et sept heures d’enseignement
musical hebdomadaire). L’admission à une Cham se fait
sur dossier, après évaluation du niveau musical et scolaire
de l’élève et à condition qu’il soit inscrit au sein d’un
conservatoire de musique classé. Outre que l’élève peut
suivre ses cours d’instrument sur place, les effectifs de ces
classes sont restreints par rapport à ceux des classes
classiques.
ainsi que les fines habiletés motrices sont davantage
stimulées.
« Plusieurs études ont montré que la pratique musicale
améliore la mémoire de travail, ou mémoire à court terme,
indique Hervé Platel, professeur de neuropsychologie
à l’université de Caen. Et certains travaux ont mis en
avant des effets sur l’apprentissage scolaire : les capacités
d’attention et de concentration sont renforcées. »
Glenn Schellenberg, professeur de psychologie de
l’université de Toronto (Canada), a prouvé, en 2010,
que la pratique de la musique par de jeunes enfants
permettait de développer plus rapidement leur quotient
intellectuel (QI). Durant trente-six semaines, il a étudié
144 élèves âgés de 6 ans, pas encore scolarisés en
primaire et suivant des cours de piano et de chant au
conservatoire. Ces derniers ont vu leur QI progresser
plus rapidement que celui des enfants qui n’ont pas
suivi de cours de musique. Il en conclut que « la musique
aide les enfants à s’autodiscipliner et à réfléchir, en les
soumettant à de longues périodes de concentration,
d’entraînement et de mémorisation ». Ce que confirment
la psychologue montréalaise Virginia Penhune et le
neurologue Robert Zatorre, dans leur étude publiée en
2013 dans la revue Journal of Neuroscience : « Apprendre
à jouer d’un instrument exige la coordination des mains
avec des stimuli visuels ou auditifs. La pratique d’un
instrument avant l’âge de 7 ans stimule sans doute la
maturation normale des connexions entre les régions
motrices et sensorielles du cerveau, élaborant un cadre
que la poursuite de la formation vient consolider. »
l'apprentissage de la musique améliore les fonctions cognitives des Jeunes enfants.
Avec l’entrée à la maternelle et les premiers apprentissages scolaires, les jeunes enfants voient leur QI augmenter de façon significative. S’ils suivent en plus une
initiation à la musique, leurs capacités intellectuelles
seront développées. N’en déduisez pas pour autant que
votre enfant sera surdoué à l’école s’il prend des cours
de musique, mais son intellect sera sûrement stimulé
et l’apprentissage de la lecture et du calcul plus aisé.
n un déveLOppement perSOnneL
faciLité
Jouer d’un instrument tôt améliorerait la confiance
en soi. De plus, l’autodiscipline et la détermination
que nécessite la pratique régulière d’un instrument
« apprennent à apprendre » aux enfants, qui se plient
plus volontiers au travail à fournir dans le cadre scolaire. Ces élèves parviennent mieux à se concentrer
et sont plus disposés à l’écoute, y compris dans une
classe bruyante. L’apprentissage musical est encore
un bon moyen d’apprendre à se comporter avec les
autres. Faire partie d’un orchestre, par exemple, est
un vecteur d’intégration. Cela favorise l’épanouissement artistique des enfants, mais permet aussi de
combattre l’exclusion en revalorisant leurs aptitudes.
Pour jouer en rythme, l’enfant doit écouter les autres
et faire preuve de solidarité.
catherine chausseray
[
la pratique régulière d'un instrument « apprend à apprendre »
aux enfants.
Les vertus du soLfège
❝
La musique aide
les enfants à
s’autodiscipliner
et à réfléchir, en
les soumettant
à de longues
périodes de
concentration,
d’entraînement
et de
mémorisation.
❝
n une prOgreSSiOn pLuS rapide du Qi
]
L’enseignement du solfège, appelé aujourd’hui « formation musicale », n’est plus aussi rébarbatif que par le
passé, mais il occupe toujours une large place dans les
enseignements musicaux des conservatoires et écoles
de musique en France. Lecture de notes, de rythmes :
c’est la base à connaître pour savoir déchiffrer une
partition et comprendre la structure d’un morceau de
musique. Cela demande d’acquérir des notions de
mathématiques et des réflexes d’analyse, qui trouveront
des applications dans d’autres domaines.
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réseau
[
Gr o upe BpCe Spo rt S
Basket-Ball
Résultats
]
Les résultats du challenge de basket, qui s'est
tenu à Chatenay-Malabry au mois de juin, sont
les suivants :
1) CELDA ; 2) BPRi-ALC ; 3) CEAPC 1 ; 4) CERA ;
5) CENFE ; 6) Natixis ; 7) BPCE ; 8) CEMP ;
9) CELCA ; 10) CEAPC 2.
Le trophée BPCE Mutuelle du fair-play a été
attribué à BPRi-ALC qui a réalisé une belle
performance en participant au challenge avec
seulement 6 joueurs.
[
Course à pied
Satisfaction générale
Cette édition du 31e challenge de course
à pied 2015 - courte distance -, du côté de
Marseille restera gravée dans les annales,
avec effectivement un record constaté
de participants !
Pas moins de 274 coureurs ont pu
effectivement jouir d'un parcours de rêve
entre les ports de Carro et de Carry,
distants de 14,270 km, et sous un beau
soleil provençal avec une température
presque fraîche au départ.
A noter également que cette organisation
était assurée (du 26 au 28 septembre) pour
la première fois par l'association Groupe
BPCE Sports associé au Comité Inter
Entreprise du Groupe BPCE.
De toute évidence, nombre de coureurs ont
grandement apprécié la douceur du climat
méditerranéen, les joies de la baignade en
mer, et la prise en charge bien menée par
l'équipe organisatrice - avec notamment
des navettes de cars - pour enlever tout
souci matériel aux participants.
De nombreux capitaines d'équipe ont
d'ailleurs adressé des messages sympathiques
de félicitation à l'issue de ce challenge.
Résultats
Individuel messieurs (scratch) :
1) Pierre MAGAND (CE RA) ;
2) Cédric FAUVEL (CE BPL)
3) Boris MITELMAN (BP PC).
Individuel dames (scratch) :
1) Léa SALAH (CE RA) ; 2) Angela BCHINI
(CE BFC) ; 3) Fabienne PLANEL (CE IDF).
Par équipe : 1) CE PAC ; 2) CE IDF ;
3) CE RA.
Le Trophée BPCE Mutuelle du fair-play
revient à Ludovic Proud’hom (CE NFE)
suite à un petit détour - mais sans gravité par l’hôpital de Martigues.
24
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]
Voile
Grand beau à La Rochelle
Cette 30ème édition du
challenge voile s’est
déroulée cette année à
La Rochelle, du 10 au
12 octobre, sous l’égide
de l’association Groupe
BPCE Sports, à défaut
d’autre organisateur.
Dès le jeudi 8 octobre
au soir, de nombreux
équipiers arrivaient déjà
sur place, car dès le
vendredi matin, 18 des
20 équipages inscrits au
challenge avaient opté
pour un entraînement leur permettant une bonne prise en main du
« Grand Surprise » (type de bateau sur lequel se disputait le challenge) qui
leur avait été affecté par tirage au sort. L’accueil général du vendredi soir
fut l’occasion, pour le président de comité de course, de rappeler à
l’ensemble des compétiteurs les règles élémentaires de sécurité et de
priorité en mer.
Dès le samedi matin à 11h30, du fait des marées, les 4 premières régates
se déroulaient dans le bassin des Perthuis pour la journée.
Le dimanche matin, les 20 équipages se retrouvaient cette fois-ci dès
10h00 au large de Fort Boyard pour en découdre sur 4 régates.
Le lundi matin dès 9h00 avaient lieu les 2 dernières régates du challenge,
toujours sous un temps ensoleillé mais frais.
Ce challenge 2015 a été une véritable réussite, avec un beau temps durant
tout le séjour. Bonne nouvelle, il y a déjà 4 co-organisateurs pour le
challenge 2016, dont le lieu reste à définir.
Résultats
Au terme des 10 régates, l'équipage Natixis Purple (skipper Florent
Laroche-Joubert) s'impose sur le fil devant l'équipage BPCE 1 (skipper
Sylvie Godquin), tandis que l'équipage CE LR (skipper Gérard Galet) prend
la troisième place.
Le trophée BPCE Mutuelle du fair-play a été attribué à l’équipage CE IDF
skippé par Emmanuel Bruyelle, ce dernier étant moins disponible auprès
de ses équipiers du fait de sa participation à l’équipe organisatrice.
[
eCheCs
Adrien Wallart, toujours…
Mais qui vaincra Adrien Wallart, indétrônable lauréat du challenge d'échecs ?
Le Champardenais a une nouvelle fois emporté la mise le 8 novembre à Reims !
Le challenge organisé par l'association sportive de la CE LCA a rassemblé 28
participants et s'est déroulé dans la meilleure ambiance, comme toujours.
Résultats
Messieurs : 1) A. Wallart (CE LCA) ;
2) G. Coulon (CE NFE) ; 3) R. Valenti (CE IDF).
Dames : 1) S. Prum (CE LCA) ;
2) V. Baeta (Natixis).
Equipe : 1) Natixis ; 2) CE LCA ; 3) BP ALC.
Le trophée BPCE Mutuelle du fair-play
revient à S. Poulet, pour son enthousiasme
tout au long du challenge.
]
CyClisme/Vtt
Roues dans roues
[
]
squash/Badminton
Raquettes communes
Sous une organisation de l’Association Sportive de la Caisse
d’Epargne Nord-France-Europe, les challenges de squash et de
badminton se sont déroulés fin septembre à Valenciennes.
Le 13e challenge cyclisme/VTT, organisé par l'association
sportive de la Caisse d'Epargne Rhône Alpes, s'est tenu à
Voiron les 10 et 11 octobre.
Côté cyclisme, avec au départ 65 participants dont
12 femmes, la course en ligne a eu lieu sur un superbe
tracé de 20 km autour de Saint-Geoire-en-Valdaine que les
féminines devaient accomplir 2 fois et les masculins
3 fois. Le départ et l'arrivée étant effectués dans la
superbe petite commune de Saint-Sulpice-des-Rivoires.
Aucun abandon ne s’est produit malgré un tracé vallonné
et le brouillard en prime.
Quant au contre la montre disputé en début d'après-midi,
il s'est déroulé avec un départ de Saint-Geoire-en-Valdaine
(409 mètres) et une arrivée sur le célèbre « Col des mille
Martyrs » (874 mètres) , soit un dénivelé de 465 mètres
pour une distance de 8,7 km.
Côté VTT, 41 participants (dont 6 féminines) devaient
parcourir 31,5 km pour les hommes et 14 km pour les
femmes d'un magnifique circuit tracé dans le parc du
Tremplin Sport à Voiron, face au château. Tracé très
technique qui a fait l'unanimité.
On soulignera également la belle prestation de Christian
Lugier qui, sous les couleurs de BPCE Mutuelle, a massé
plus de 50 coureurs avant et après les épreuves.
Côté squash, 11 compétiteurs (9 hommes et 2 dames) se sont
affrontés sur des terrains en très bon état, les dames étaient
intégrées au tableau général pour permettre un maximum de
matchs : 7 pour chacun dans cette journée bien remplie ! Marc
Devauchelle (CEIDF) enlève la compétition et conserve son titre.
Côté badminton, le programme était également chargé puisque
près de 90 rencontres ont eu lieu.
Résultats squash
Messieurs : 1) Marc Devauchelle (CE IDF ;
2) Maxime Roche (CE MP) ; 3) Martial Rosse (CE N).
Dames : 1) Agnès Romain (CE N) ; 2) Corinne Louis (CE IDF).
La CE IDF enlève le challenge par équipe.
Le trophée BPCE Mutuelle du fair-play est attribué à la CE LCA.
Résultats badminton
Simple messieurs : 1) Guerriau (CE BPL) ;
2) Dalaine (CE BPL) ; 3) Lempereur (CE NFE).
Double messieurs : 1) Boivin (CE NFE)/Chauveau (CE LR) ;
2) Michaut/Marteel (BPCE)
Par équipe messieurs : 1) CE BPL ; 2) CE NFE ; 3) BPCE.
Résultats
Simple dames : 1) Perrotin (BPCE) ; 2) Müller (BP O) ;
3) Domagne (BP O).
VTT dames :
1) S. Grandseigne (CE AL) ;
2) C. Bottero (CE RA) ;
3) N. Boisy (CE RA).
Double dames : 1) Perrotin/Willams (BPCE) ;
2) Müller (BP O)/Germain (CE LCA).
La Banque Populaire Ouest enlève le challenge par équipe
dames.
VTT messieurs :
1) E. Voisin (CE IDF) ;
2) W. Dos Reis (CE IDF) ;
3) Rémi Servier (CE AL).
Le trophée BPCE Mutuelle du fair-play a été attribué à la
Caisse d’Epargne de Normandie.
Course en ligne dames : 1) S. Grandseigne (CE AL) ;
2) S. Leonelli (CE CAZ) ; 3) V. Boitte (CF).
Course en ligne messieurs : 1) L. Joswiak (CE IDF) ;
2) Th. Grégoire (CE AL) ; 3) P. Sétif (BP A).
Contre la montre dames : 1) S. Leonelli (CE CAZ) ;
2) S. Grandseigne (CE AL) ; 3) V. Boitte (CF).
Contre la montre seniors messieurs : 1) L. Joswiak
(CE IDF) ; 2) T. Calmelet (BP A) ; 3) M. Chevreuil (CE LR).
Contre la montre vétérans messieurs : 1) L. Malagies (BP
A) ; 2) S. Gauffier Stéphane (CE BPL) ; 3) M. Rouet (CE IDF).
Contre la montre super vétérans messieurs :
1) A. Géraud (CE LR) ; 2) Th. Grégoire (CE AL) ;
3) P. Sétif (BP A).
Par équipe dames : 1) CE AL ; 2) BP A ; 3) CF.
Par équipe seniors messieurs : 1) CE AL ; 2) CE IDF ;
3) BP A.
[
]
Futsal
La CE NFE en tête
Le 25 octobre, 5 entités (6 équipes) du groupe se sont retrouvées
au Sporting Club de Poitiers pour le challenge de futsal, organisé
par Aquitaine Poitou-Charentes. Toutes les équipes se sont
affrontées et, à ce petit jeu, c'est l'équipe 1 de la CE NFE qui s'impose
devant BPCE Assurances et BP ALC.
Résultats
1) CE NFE 1 ; 2) BPCE Assurances ; 3) BP ALC ; 4) CE LCA ;
5) CE NFE 2 ; 6) CE APC.
Le trophée BPCE Mutuelle du fair-play a été décerné à la CE APC qui a
fait preuve d'un excellent état d'esprit tout au long de la compétition.
Par équipe vétérans et super vétérans messieurs :
1) CE AL ; 2) BP A ; 3) CE CAZ.
Challenge entreprise : 1) BP A ; 2) CE AL ; 3) CF.
Le trophée BPCE Mutuelle du fair-play cyclisme a été
attribué à Catherine Grillet-Aubert qui, bien que malade,
est allée jusqu'au bout de son effort pour terminer
l'épreuve. Celui du VTT a été attribué à Patrice Négrier,
victime d'un incident mécanique ne lui ayant pas permis
de terminer son parcours.
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