Les psychologues

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Les psychologues
Questions et réponses : Les professionnels réglementés
Les psychologues : À quoi vous attendre?
1. Quel est le rôle des psychologues qui interviennent
auprès d’un enfant ayant un trouble du spectre de
l’autisme (TSA) et de sa famille?
Le rôle des psychologues varie en fonction de
leur formation et de leur expérience clinique.
Essentiellement, les psychologues peuvent intervenir de
trois façons dans la vie d’un enfant ou d’un adolescent
TSA : participation à l’établissement du diagnostic,
contribution à la relation thérapeutique ainsi qu’au
soutien psychologique et conseils (thérapie par la
parole) et interventions comportementales. Leurs
fonctions fluctuent aussi en fonction de leur lieu
de travail. Par exemple, même si les psychologues
cliniciens possèdent des connaissances et une formation
en matière de diagnostic, l’organisation pour laquelle ils
travaillent peut avoir pour politique interne de laisser
aux psychiatres le soin de poser les diagnostics.
Pour tous les aspects mentionnés ci-dessus, les
psychologues peuvent choisir d’effectuer eux-mêmes le
travail ou de superviser le travail des autres cliniciens
qui interviennent directement auprès de l’enfant ou de
l’adolescent.
2. Quelle est la différence entre les psychologues et
les psychiatres?
Les psychologues possèdent un doctorat en
psychologie, tandis que les psychiatres ont un diplôme
en médecine. Les psychiatres sont en premier lieu des
médecins qui se spécialisent ensuite en psychiatrie. Les
psychiatres sont autorisés à prescrire des médicaments,
ce qui n’est pas le cas des psychologues. Selon la nature
de leur formation, les membres de ces deux professions
sont habilités à diagnostiquer un large éventail de
problèmes.
En ce qui a trait aux interventions, les psychologues
peuvent recourir à différents types de thérapie. Dans le
monde de l’autisme, les parents sont souvent familiers
avec l’analyse comportementale appliquée (ACA). La
plupart des psychologues n’ont pas recours à cette
approche, car elle est considérée comme une sousspécialité. Pour leur part, les psychiatres pratiquent
habituellement ce que nous appelons la gestion
médicale qui consiste à soulager les symptômes en
prescrivant des médicaments; certains offrent aussi des
séances de thérapie. Là encore, tout dépend de leur
formation clinique.
3. Quelle est la différence entre un psychologue
associé et un psychologue?
Le psychologue possède un doctorat en psychologie,
tandis que le psychologue associé est titulaire d’une
maîtrise en psychologie. Les deux peuvent demander
à devenir membres du Collège des psychologues de
l’Ontario. L’attribution d’un certificat d’inscription au
tableau du Collège est basée sur un certain nombre
de facteurs, tels que les cours et la formation suivis
ainsi que la réussite d’examens écrits et oraux. En
tant que membres du Collège des psychologues
de l’Ontario, les psychologues et les psychologues
associés ont une pratique de même étendue dans leurs
domaines respectifs d’intervention. Autrement dit,
les psychologues et les psychologues associés peuvent
effectuer un travail de même nature et de même
envergure.
Il existe certaines exceptions à cette différence. Il a
été récemment décidé que les practiciens détenteurs
d’une maîtrise qui pratiquent en Ontario devraient
satisfaire à certains critères pour être autorisés à porter
le titre de psychologue. Ce changement est attribuable
à un protocole d’entente signé récemment entre
les provinces et les territoires, protocole ayant pour
objectif d’abolir les obstacles à la mobilité des praticiens
sur l’ensemble du territoire canadien. Par exemple,
en Alberta, un diplôme de maîtrise est suffisant
pour devenir psychologue; si cette même personne
déménage en Ontario, elle peut demander au Collège
des psychologues de l’Ontario de porter le titre de
psychologue dans cette province.
Questions et réponses : Les professionnels réglementés
Donc, à l’avenir, si ce n’est pas déjà le cas, des
psychologues titulaires d’une maîtrise exerceront
leur profession en Ontario. Et il y aura encore des
psychologues associés détenteurs d’un diplôme de
maîtrise.
4. Quels sont les signes indiquant qu’un enfant
pourrait avoir besoin des services spécialisés d’un
ou d’une psychologue?
Quelle que soit la nature du problème, c’est
une diminution de leur qualité de vie qui incite
habituellement les gens à consulter un ou une
psychologue. Comme les difficultés de l’enfant ou de
l’adolescent ont des répercussions sur sa qualité de vie
et sur celle de sa famille, je parle souvent d’un
« rétrécissement » des sphères d’activités. Souvent,
une famille s’aperçoit qu’elle fait de moins en moins
de choses, juste ce qu’il faut pour ne pas que la
situation « s’aggrave ». La réduction des activités
quotidiennes peut être une façon de maintenir un
certain rythme de vie et d’assurer un fonctionnement
plus harmonieux de la « maisonnée », mais vous
constaterez peut-être que vous en faites de moins
en moins et que vous ne parvenez pas à assumer les
activités de tous les jours. Si vous êtes incapable de
faire les choses que vous aviez l’habitude de faire,
quelles qu’elles soient, le moment est peut-être venu
de chercher de l’aide extérieure.
5. Est-ce que les psychologues sont habilités à poser
un diagnostic de trouble du spectre de l’autisme
(TSA)? Est-ce que les psychologues peuvent
diagnostiquer des troubles autres qu’un TSA?
Les psychologues peuvent diagnostiquer de nombreux
problèmes de santé, dont les suivants : la dépression,
l’anxiété, les troubles d’apprentissage et les psychoses,
pour ne nommer que ceux-là. Chaque psychologue
a son propre domaine d’expertise; ce ne sont donc
pas tous les psychologues qui sont en mesure de
diagnostiquer un trouble du spectre de l’autisme
(TSA).
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6. Quelles sont les questions que je devrais poser à
un psychologue lorsque je communique avec lui
dans le but d’obtenir des services d’évaluation ou
de traitement pour mon enfant?
Vous devriez tout d’abord vous renseigner sur son
champ de pratique. S’il y a lieu, vous pourriez ensuite
lui expliquer pourquoi vous cherchez de l’aide et ce
que vous attendez de votre travail avec lui. Posez-lui
des questions sur sa façon de procéder – comment
procède-t-il pour évaluer un enfant ou un adolescent
ou comment choisit-il ses stratégies d’intervention.
Vous en apprendrez beaucoup juste en posant ces
questions d’ordre général.
La personne a peut-être un site Web – de nos jours,
la plupart des psychologues en ont un. En consultant
son site, vous en apprendrez probablement davantage
sur sa formation et son expérience.
Vous serez alors en mesure de déterminer si cette
personne répond à vos besoins et vous amène, par
ses questions, à réfléchir à des aspects auxquels vous
n’auriez jamais pensé.
Vous devez également vous renseigner sur les
honoraires exigés, sur le calendrier de paiements ainsi
que sur le temps d’attente pour obtenir un premier
rendez-vous.
7. Que peut comprendre une évaluation
psychologique? Quels sont les outils utilisés pour
réaliser une évaluation psychologique?
Il existe de nombreuses façons d’effectuer une
évaluation psychologique et la méthode choisie
dépend de ce qui doit être évalué. Autrement
dit, on n’évalue pas de la même façon un trouble
d’apprentissage et un trouble du spectre de l’autisme
(TSA). Dans le cas d’un TSA, le psychologue doit
en premier lieu voir l’enfant et interagir avec lui. Un
historique de son développement doit aussi être établi,
une bonne occasion pour les parents de partager
leurs observations et préoccupations et de décrire les
mesures qu’ils ont déjà prises pour mieux comprendre
l’évolution de leur enfant ou résoudre les problèmes
auxquels ils sont confrontés.
Questions et réponses : Les professionnels réglementés
Un diagnostic s’appuie sur des différences qualitatives
concernant les habiletés sociales et les habiletés de
communication ainsi que d’autres comportements;
d’où l’importance des préoccupations antérieures
pour établir le diagnostic.
Les méthodes efficaces pour diagnostiquer un TSA
sont peu nombreuses. Le ou la psychologue pourrait
aussi vous demander de répondre à d’autres types de
questionnaires durant le processus de diagnostic. S’il
y a lieu, une évaluation des habiletés intellectuelles
ou langagières devrait aussi être réalisée. Il existe de
nombreuses méthodes d’évaluation dans ces deux
domaines; la méthode choisie tient compte du fait que
l’enfant possède ou non des habiletés langagières et, le
cas échéant, du genre d’habiletés qu’il maîtrise.
8. Est-ce que je recevrai un rapport après
l’évaluation de mon enfant? Est-ce que le rapport
contiendra des recommandations? Est-ce que le
psychologue nous rencontrera pour discuter du
rapport et des recommandations?
Un rapport est habituellement rédigé pour les
parents. Lorsque l’évaluation ne révèle pas l’existence
d’un trouble du spectre de l’autisme chez l’enfant
ou chez l’adolescent, les parents demandent parfois
à ce qu’aucun rapport ne soit produit afin d’éviter
des coûts. Cette affirmation vaut pour les évaluations
effectuées en pratique privée. Si l’évaluation est
menée au sein d’un organisme, un rapport est
habituellement rédigé par la suite, indépendamment
du résultat.
Les recommandations font habituellement partie
de l’évaluation et le ou la psychologue doit vous
rencontrer pour vous faire part des résultats. Dans les
cas où le déplacement ou la distance pose problème,
le rapport peut être envoyé par la poste aux parents
et son contenu peut faire l’objet d’une discussion
téléphonique. D’une façon ou d’une autre, les parents
doivent avoir la possibilité de poser des questions
sur les résultats de l’évaluation et sur les prochaines
mesures à prendre.
9. J’ai en main différents rapports provenant
d’autres professionnels. Quels sont les rapports
qui pourraient intéresser un psychologue?
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Il est très important que le ou la psychologue prenne
connaissance des rapports rédigés par la plupart des
autres professionnels. Les rapports de l’école aident
à comprendre comment l’enfant ou l’adolescent se
comporte en milieu scolaire; les rapports des tests
d’audition sont importants pour découvrir ou écarter
des problèmes d’ordre biologique qui pourraient
être à l’origine des difficultés observées; d’autres
rapports doivent aussi être analysés, notamment
ceux des évaluations langagières ou linguistiques,
psychiatriques, génétiques et ergothérapeutiques
(pour le développement moteur). Demander au
psychologue quels rapports il aimerait consulter;
dites-lui lesquels vous avez en votre possession.
10.Quels sont les différents types de thérapie ou
d’intervention qu’un psychologue peut proposer
pour un enfant ayant un TSA? Existe-t-il des
thérapies dont l’efficacité est plus reconnue que
d’autres?
Le choix du type de thérapie dépend des
problématiques en cause. Comme le savent la plupart
d’entre nous, la thérapie suggérée pour les enfants
autistes est l’intervention comportementale intensive
(ICI). Cette approche est basée sur les principes de
l’analyse comportementale appliquée (ACA). Dans le
cadre d’un programme d’ICI, le rôle des psychologues
consiste parfois à mener ou superviser des évaluations
psychologiques axées sur le diagnostic d’autisme ainsi
que sur d’autres problèmes co-occurents, comme une
déficience intellectuelle, des troubles d’apprentissage
ou d’autres difficultés émotionnelles telles que
l’anxiété.
Ils supervisent le volet d’enseignement du programme
proposé à l’enfant afin de s’assurer que les objectifs
visés et leur séquence sont logiques et lui conviennent.
En Ontario, les directeurs cliniques des programmes
d’intervention comportementale intensive sont
des psychologues qui ont aussi la responsabilité
de s’assurer que les lignes directrices relatives
aux programmes du Ministère sont respectées
pour les enfants qui reçoivent des services, que
ce soit directement, par le biais des programmes
d’intervention en autisme, ou grâce à un financement
direct.
Questions et réponses : Les professionnels réglementés
En général, l’analyse comportementale appliquée
(ACA) est souvent utilisée pour apprendre aux enfants,
aux adolescents et aux adultes autistes à développer
de nouvelles habiletés et à réduire la fréquence du
comportement à défi qui perturbe l’apprentissage.
La formation des psychologues est habituellement
axée sur la thérapie par la parole ou la thérapie
cognitivo-comportementale qui englobe la thérapie
du comportement. Certains psychologues connaissent
bien les principes du conditionnement opérant (le
fondement de l’ACA) et sont, par conséquent, en
mesure d’offrir ou de superviser des programmes
de réduction des problèmes de comportement ou
d’acquisition d’habiletés particulières, comme ceux
proposés dans bon nombre de services d’ACA.
L’analyse comportementale appliquée mise
énormément sur les principes comportementaux pour
aider les gens à réaliser leur plein potentiel. En fait,
les psychologues peuvent recourir à cette thérapie
à tout âge. Donc, si l’enfant a beaucoup de peurs, la
thérapie par exposition avec prévention de la réponse
(une thérapie comportementale) peut être un bon
choix. Ce genre de thérapie aide les personnes à
affronter leurs peurs en procédant par petites étapes
de façon à qu’elles puissent gérer leur anxiété et ainsi
apprendre qu’elles sont capables d’y faire face et que
ces peurs sont loin d’être aussi épouvantables qu’elles
ne l’avaient d’abord imaginé.
Mais parfois, leur anxiété résulte de la difficulté de
fonctionnement dans un monde social qui ne leur
semble pas tout à fait logique. L’anxiété est générée
par l’impression d’être déphasées par rapport aux
autres ou de ne pas comprendre ce qu’elles doivent
faire. Dans ce cas, la meilleure façon de procéder
consiste à leur enseigner les habiletés sociales
pratiques qui vont les aider à s’ajuster à leur milieu.
Pour les enfants plus vieux, les adolescents et les
adultes qui possèdent des capacités langagières
suffisantes, la « thérapie par la parole », sous la forme
de thérapie cognitivo-comportementale (TCC), peut
se révéler fort utile. La recherche sur les bénéfices
de la TCC pour les personnes TSA en est à ses tout
débuts, mais la TCC existe depuis une quarantaine
d’années et des études ont montré son efficacité
auprès des personnes qui souffrent de dépression
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et d’anxiété. Nous ne savons pas encore dans quelle
mesure elle peut être utile pour les personnes TSA,
mais celles qui sont verbales et ont besoin de parler
de leurs inquiétudes ont sans doute tout intérêt à
commencer par ce type de thérapie.
Il existe de nombreux types de thérapies pour les
enfants et les adolescents qui vivent avec un TSA. À
l’exception de celles mentionnées ci-dessus, aucune
autre thérapie n’a fait l’objet d’études en lien avec le
TSA. Certains arguments militent en faveur d’une
forme ou d’une autre de thérapie, mais cela ne
signifie pas qu’il s’agit d’une approche « basée sur
des preuves ». La plupart des thérapies dont on fait la
promotion n’ont pas encore atteint ce stade.
Comme chacun le sait, lorsque l’autisme a été
découvert, on pensait qu’il y avait peu de choses à
faire pour une personne autiste. Grâce à la recherche,
cette façon de penser s’est modifiée au cours des 25
dernières années.
Méfiez-vous de ceux et celles qui parlent de
traitements qui sont efficaces pour tous. Nous avons
encore beaucoup à apprendre sur les façons d’aider les
personnes qui vivent avec l’autisme. Votre praticien
doit être suffisamment bien informé pour vous fournir
des réponses factuelles et impartiales.
11.Comment procèdent les psychologues pour
déterminer le type et la durée de l’intervention
nécessaire?
C’est une très bonne question à laquelle il est très
difficile de répondre. Il est malaisé de prévoir qui
réagira bien et qui réagira mal à une thérapie. Des
données probantes suggèrent qu’une intervention
précoce favorise le développement de tous les enfants
autistes et que la détection en bas âge est cruciale.
Pour les personnes verbales, selon leur âge, et pour
celles pour qui une thérapie basée sur la discussion
est envisagée, la motivation et la participation de la
famille jouent un rôle de premier plan. Je ne saurais
trop insister sur l’importance de la motivation, de la
volonté de changer.
Sans motivation, il est difficile d’agir. L’implication de
la famille est indispensable pour que le travail effectué
avec l’enfant se poursuive en dehors des séances de
Questions et réponses : Les professionnels réglementés
thérapie. Le changement ne se produit pas dans le
bureau du ou de la thérapeute; il s’effectue dans le
monde réel.
Généralement, moins une personne maîtrise le
langage, plus une approche comportementale
constitue un bon choix.
La durée de la thérapie dépend de la réaction des
personnes à ladite thérapie. Les psychologues
sont assujettis à certaines normes de pratique dont
certaines leur prescrivent de ne pas poursuivre
une thérapie lorsque les personnes ne font pas de
progrès. En substance, ce principe signifie que les
psychologues doivent éviter d’offrir un traitement
dans leur propre intérêt – à savoir, pour s’assurer
d’avoir du travail ou continuer de faire de l’argent;
l’accent doit être mis sur le client et il faut veiller à
ce que le traitement serve ses meilleurs intérêts. Il
convient d’ajouter que de nombreux psychologues
vont tenter de recourir aux « variantes » d’une
approche afin de voir si ces ajustements vont faire une
différence positive. En l’absence de tout progrès, il y a
lieu de reconsidérer les objectifs fixés afin d’optimiser
la qualité de vie du client, quelles que soient ses
difficultés.
12.Est-ce que les rendez-vous sont fixés pour une
durée précise? Quelles mesures peuvent être
prises pour accommoder un enfant qui a besoin
de visites plus courtes et plus fréquentes?
Les rendez-vous sont habituellement fixés à une
heure précise. Selon la nature du travail à accomplir,
les séances peuvent durer trois heures ou 60 minutes.
Il est certainement possible de réduire la durée de
chaque consultation, tout dépendant de l’endroit où
elle se déroulera, soit à la résidence de la famille ou au
bureau du ou de la psychologue. Le déplacement est
aussi pris en considération. Les séances ne consistent
pas seulement à interagir avec l’enfant. Si l’enfant est
fatigué, le ou la psychologue peut utiliser le temps
prévu pour poser plusieurs questions importantes
aux parents tout en continuant d’observer l’enfant.
Observer le comportement de l’enfant est tout aussi
important que de lui parler et d’interagir avec lui.
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13.Est-ce que le psychologue peut collaborer avec
d’autres professionnels qui aident mon enfant,
par exemple avec un médecin, un pédiatre, un
ergothérapeute ou le personnel de l’école?
Absolument. L’approche en équipe est la meilleure
façon de procéder. Le TSA est un trouble très
complexe qui varie d’une personne à une autre. Aucun
professionnel ne peut prendre en charge tous les
aspects des soins.
14.Est-ce que les psychologues peuvent offrir
un soutien ou des services aux personnes qui
prodiguent des soins à un enfant ayant un TSA?
Oui. Les psychologues peuvent consulter ou
recommander d’autres fournisseurs de soins, en
présumant que ces derniers jugent leurs propres
interventions pertinentes.
15.Est-ce que le psychologue verra mon enfant à son
bureau, à notre domicile ou dans la collectivité?
Le psychologue choisira l’endroit de ses consultations
en fonction de la nature de sa pratique. Je pense que
les psychologues qui œuvrent dans le domaine depuis
un certain temps sont généralement prêts à sortir
de leur bureau pour se rendre là où les problèmes se
posent.
16.Est-ce que le Régime d’assurance-santé de
l’Ontario couvre le coût de certains services
psychologiques? Y a-t-il des coûts que ce régime
ne couvre pas?
Les psychologues qui sont à l’emploi d’un organisme
financé par le gouvernement sont payés par cet
organisme. Ceux qui sont en pratique privée incluent
habituellement leurs autres coûts, comme ceux
des outils d’évaluation, dans leur tarif horaire. Les
psychologues qui doivent se déplacer pour un rendezvous peuvent aussi charger leur temps de déplacement
et leur kilométrage. Les parents doivent s’informer
des frais supplémentaires auprès du praticien ou de la
praticienne.
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17.À combien s’élèvent habituellement les
honoraires d’un ou d’une psychologue? Estce que les familles ont accès à du financement
pour payer les évaluations ou les services
psychologiques?
Dans le cas des psychologues en pratique privée, les
tarifs varieront en grande partie en fonction de leur
lieu de pratique. En général, plus le centre urbain
est grand, plus les tarifs sont élevés; les psychologues
peuvent aussi exiger des honoraires plus élevés dans
une région du Nord. Les régimes supplémentaires
d’assurance-santé offerts par les employeurs couvrent
souvent une partie des services de psychologie.
Le montant de la couverture varie, mais est
habituellement assez limité.
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19.Les périodes d’attente sont parfois très difficiles
à supporter pour les enfants autistes. Quelles
mesures prenez-vous pour réduire le temps
d’attente au minimum? Est-il possible de fixer les
rendez-vous tôt le matin ou tard dans la journée,
à des moments où il y a moins de monde dans la
salle d’attente?
Tous ces exemples concernant l’heure des rendezvous peuvent certainement être pris en compte. La
ponctualité des psychologues est la meilleure façon de
gérer ce qui se passe dans la salle d’attente! Il va de soi
que la capacité de l’enfant d’attendre et de s’amuser
seul sont deux objectifs à atteindre avec l’aide du ou
de la psychologue, de sorte qu’il n’ait pas de difficulté
à s’asseoir dans la salle d’attente.
18.Quel est le temps d’attente moyen pour obtenir
un rendez-vous avec un ou une psychologue?
La réponse varie réellement en fonction du praticien
ou de la praticienne. Les parents devraient poser
cette question dès leur premier contact avec le ou la
psychologue.
Louise LaRose, Ph.D., exerce la profession de psychologue depuis 25 ans, dans différents milieux. Elle a obtenu, en 2007, le
titre d’analyste certifiée du comportement (BCBA), au niveau du doctorat. Elle a travaillé à l’Hôpital pour enfants, tant auprès
des patients hospitalisés que des patients externes; à l’Hôpital psychiatrique, à l’unité des enfants et des adolescents; pour deux
conseils scolaires locaux, pendant 14 ans; et durant un certain nombre d’années comme directrice clinique du Programme
d’intervention en autisme, au Thames Valley Children’s Centre. Depuis 1994, madame LaRose exerce aussi en pratique privée;
pour répondre à la demande, elle a dû, à la fin de 2006, agrandir son cabinet de consultation et recruter du personnel.
Madame LaRose travaille deux jours par semaine à l’Institut de ressources pour les enfants et les parents (CPRI), à titre de
conseillère auprès des consultants et consultantes en comportement qui sont à l’emploi de la Clinique pour les troubles
du spectre de l’autisme. Elle a également participé à la mise sur pied de la Clinique de dépistage des troubles du spectre
de l’autisme où elle supervise le travail des cliniciens et cliniciennes. Elle occupe un poste de professeure adjointe au
Département de psychiatrie, à la Schulich School of Medicine and Dentistry, et de professeure clinicienne auxiliaire, au
Département de psychologie de la Western University.
© 2015 Autism Ontario. Autism Society Ontario, organisme de bienfaisance enregistré sous le numéro 119248789RR0001
Autism Ontario, 1179, rue King Ouest, bureau 004, Toronto (Ontario) M6K 3C5. 416-246-9592, [email protected],
www.autismontario.com
Ce document d’information a été publié par Auitsme Ontario; les renseignements qu’il contient étaient exacts lors de sa rédaction.

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