La cigale et la fourmi - Eglise Evangélique Marseille
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La cigale et la fourmi - Eglise Evangélique Marseille
Septembre 2015 Eglise Evangélique Marseille-Sébastopol Bulletin de nouvelles et d’édification Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent; pleurez avec ceux qui pleurent (Rom. 12 :15) Jean 6 :6 Alors que les disciples se retrouvent devant un problème énorme : où trouver de la nourriture pour une si grande foule ? Jésus savait ce qu’il allait faire ! Le Seigneur connaît toute chose à l’avance, son plan est parfait. Alors que, devant les « sombres nuages » à l’horizon, quelquesuns craignent un avenir incertain, Jésus sait ce qu’il va faire. Il a déjà prévu, il a la solution, son secours ne manque jamais dans la détresse. Une année scolaire s’ouvre devant nous. Après un temps de repos ou de service dans l’œuvre du Seigneur, voici la reprise. Jésus sait ce qu’il va faire tout au long de cette année, dans cette ville et dans cette région qui sont les nôtres. Mais trouvera-t-il des hommes, des femmes, des jeunes et des moins jeunes qui seront prêts à se donner pour le salut des âmes et le bien de l’Eglise ? Non pas des : « il faudrait que … » mais plutôt des : « me voici… » . Jésus a rassemblé les cinq pains et les deux poissons, il a rendu grâces, et le miracle s’est produit. Le Seigneur ne cherche pas des « supermans spirituels », mais des chrétiens disponibles, humbles, simples et ayant de la compassion. Ma prière : « Seigneur que veux-tu que je fasse ? » Ma décision : « Me voici, envoie-moi… » A.B. Au sommaire En p. 2 * La reprise des activités En p. 3 * Témoignage posthume En p. 4 * Bientôt 80 ans ! La cigale et la fourmi Le chrétien-cigale S’amusant tout l’été N’était pas matinal Quand il fallait prier. Quand le froid fut venu N’avait rien préparé Et très vite dépourvu Devant l’adversité. Mais le chrétien-fourmi Amassa tout l’été Consultant les écrits Son âme rassasiée. Quand le froid fut venu Il était à l’abri Car Dieu avait pourvu Malgré ses ennemis. Cette fable adaptée Pour la vie du croyant Prouve que la piété Renie les négligents. Source : http://yves.artblog.fr/ 2. Septembre 2015 LES INFOS DU MOIS DE SEPTEMBRE 2015 DIMANCHE 6 DIMANCHE 6 DIMANCHE 13 SAMEDI 19 Jeûne et prière après le culte La pouponnière réouvre 86 rue Monte Cristo Reprise des clubs du dimanche le matin Réunion de jeunesse à 18 h *Mardi 1 septembre à 19 h : Reprise des études sur l’introduction aux Livres de la Bible : les deux livres de Samuel par le pasteur Robert Vicédo *Tous les lundis de 12 h 30 à 13 h 30 Jeûne et prière *Tous les vendredis à compter du 4 septembre : Moment de prière de 8 h à 9 h Permanence pastorale de 9 h à 12 h *Comité missionnaire à Bordeaux : Notre pasteur M. Perrier s’y rendra du 21 au 23 septembre DECES : deux bien-aimés ont été repris par le Seigneur auprès de Lui dans cette période de vacances ; il s’agit : De notre frère Gabriel MARTINEZ, à l’âge de 95 ans De notre sœur Andrée DUMAS, à l’âge de 73 ans Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui sont décédés, afin que vous ne vus affligiez pas comme les autres qui n’ont pas d’espérance (1 Th 4 :13) Ne nous lassons pas de prier pour ces familles qui nous sont chers, demandons au Seigneur qu’il chasse la tristesse de leurs cœurs et y mette sa paix et sa consolation. LES SUJETS DE PRIERE : … Nos frères et sœurs âgés qui ne peuvent plus venir, celles et ceux qui parmi nous sont malades, de santé fragile, hospitalisés… Mesdames Fontaine, Fontana, Guillen, Andrée Gil, Fernandez, Dimartino, Carrero, Pons Marie, Gineste, Démétriou, Truffier, Samso, Abrard, Henri Rosaria, Eva Surjus, Laudine, Arlinda, nos frères Abate, Bosc, Villa, Sébastien Fino, Claude Langeron. … Les parents de notre sœur Annie Dermonsessian, M. et Mme. Berthalon, viennent en maison de retraite à Marseille dans le courant de ce mois ; prions pour que ce changement de vie ne soit pas trop difficile à vivre pour eux et que Dieu, dans sa grâce, leur accorde une paix particulière. Roxane et Sébastien Lucie et Sébastien 3. Septembre 2015 D DEESS PPA ARREEN NTTSS Q QU UII PPRRIIEEN NTT ppaarr D Daavviidd W Wiillkkeerrssoonn U n jour, nous allons tous nous tenir devant le trône du jugement et répondre au Seigneur de la façon dont nous avons élevé nos enfants. Et à ce moment, aucun de nous ne pourra présenter d'excuses ou blâmer une autre personne. C'est pour cette raison que nous devons nous examiner nous-mêmes aujourd'hui et nous demander : avons-nous élevé nos enfants dans la crainte du Seigneur, les conseillant et les mettant en garde ? Avons-nous modelé à leur intention une vie d'amour et de révérence pour Dieu ? Je me souviens avoir joué dehors enfant en entendant ma mère prier pour moi depuis le troisième étage de notre maison. Son exemple est resté vivace dans ma mémoire. Plus tard, quand Gwen et moi avons élevé nos enfants, nous avons fait la même chose, priant pour nos enfants en accord avec la Parole de Dieu : “Seigneur, fais de nos fils des arbres plantés près des fleuves d'eau vive. Fais de nos filles des pierres taillées dans ton palais. Garde les tous des plans du Malin” (voir Esaïe 61:3 et Psaumes 144:12). Tous les parents chrétiens ont de grands espoirs pour leurs enfants. Je le vois régulièrement dans notre communauté, lorsque des parents amènent leurs enfants pour qu'ils soient consacrés au Seigneur. Notre équipe pastorale prie pour que Dieu place Son amour et Sa protection sur ces Brigitte Maroselli Mon frère Jean-Paul devint un grand dépressif à cause d’un problème avec l’alcool, qui avait commencé à poindre à l’âge de 17 ans après la mort de notre père. L’alcool mena son couple à la ruine après de nombreuses années de vie commune. Son deuxième mariage fit faillite au bout d’un an pour les mêmes raisons. Mon frère se retrouva seul et commença à sombrer dans l’alcool, sans aucune limite. Devant cette autodestruction systématique, il s’imposa à mon cœur qu’il ne pouvait plus rester seul, et avec maman qui vivait avec moi depuis deux ans, en 1994 nous décidâmes de le prendre avec nous, en lui laissant un temps de réflexion pour dire oui ou non, et en l’avertissant des mesures draconiennes que nous prendrions pour limiter sa consommation d’alcool. C’était méconnaître ce problème, et les trésors d’ingéniosité dont est capable pour satisfaire son besoin quelqu’un qui est lié par une addiction aussi puissante que celle de l’alcool, d’autant plus qu’il refusait toutes formes de soins appropriés. Mon frère nous suivait à toutes les réunions, sans conviction apparente, et pire, nous nous rendions compte qu’il endurcissait son cœur à l’appel pressant de la Parole de Dieu. Fin 1997 il était évident qu’il s’enfonçait de plus en plus dans la dépression, il ne parlait quasiment plus, nous étions désemparées, épuisées par la guérilla qui se menait entre nous pour déjouer toutes ses ruses. Je criais au secours vers le Seigneur, je n’en pouvais plus, je devais mener de front ses problèmes à lui, maman qui vieillissait, mon travail… jusqu’à ce jour fatidique du 8 Janvier 1998 où en pleine nuit mon frère fit une tentative de suicide peu commune, qui le priva par la suite de la parole et de la possibilité de s’alimenter par les voies normales. Il fut hospitalisé en soins intensifs, et resta 9 mois en clinique. Nous pûmes le voir au 3ème jour de son hospitalisation, la souffrance physique et morale était terrible, son visage était ravagé par la douleur et la tristesse, et il écrivit sur sa jambe avec son doigt ces mots terribles : « je veux mourir ». J’étais sans voix, sans argument, avec des hurlements dans mon cœur vers Dieu pour qu’il le sorte de cet état. Au 5ème jour lors de la visite, je regardais étonnée son visage qui était détendu, radieux, et j’ai dit à petits. Ensuite, nous les oignons d'huile et demandons à l'Esprit Saint d'établir une muraille de feu autour d'eux. Mais, de temps à autre, je ne peux m'empêcher de me demander : combien de ces précieux enfants vont finir dans les griffes du diable, dans la drogue, dans la criminalité, parce que leur maman ou leur papa vont devenir négligeants quant à l'atmosphère spirituelle de leur foyer ? Vont-ils finir en ruine parce que leurs parents se seront drapés dans leurs propres problèmes, ne leur accordant jamais attention ou une juste discipline ? Peut-être es-tu un parent qui souffre parce que ton fils ou ta fille adulte ne sert plus le Seigneur. Ou peut-être as-tu le cœur brisé parce que ton enfant est pris dans la drogue ou dans l'alcool. Tu as vu ton enfant qui avait le cœur si tendre lorsqu'il était jeune devenir amer, endurci et perdu. Ce message n'a pas pour but de te condamner. Personne ne peut revenir sur le passé. Mais j'ai une question pour toi. Lorsque tu considères tes années en tant que parent, as-tu été un véritable garde de ton foyer ? As-tu quotidiennement demandé la protection de ton enfant dans la prière ? Ou bien étais-tu trop occupé ? As-tu permis à tes enfants de t'intimider ? Tout cela, c'est le passé. Mais il reste une chose que tu peux faire : tu as encore cet appel à prier avec persévérance pour le salut de tes enfants. C'est la vérité : tu peux rattraper dans la prière aujourd’hui ce que tu as manqué de faire ces dernières années. Tu peux encore rechercher la face de Dieu, baigner tes bien-aimés de prières et appeler le Saint-Esprit pour qu'Il les convainque de péché et les amène à la croix. TTéém mooiiggnnaaggee ppoosstthhuum mee ma sœur qui venait après moi : « Dis-moi ce que tu penses du visage de Jean Paul ? ». Au 7ème jour, son visage était toujours aussi rayonnant, et comme il n’avait pas la possibilité de s’exprimer, je lui ai posé en forme d’affirmation, la question suivante : « Jean Paul, dis-moi, tu as donné ton cœur au Seigneur ? ». Des larmes ont commencé à couler sur ses joues, il m’a fait comprendre qu’il avait vu la croix alors qu’il était au fond de l’abîme ; le Seigneur l’avait tiré de la mort alors qu’il lui restait l’épaisseur d’un cheveu dans la vie. Plus tard il me montra ce passage dans sa Bible : Les liens de la mort m’avaient environné, Et les torrents de la destruction m’avaient épouvanté; Les liens du sépulcre m’avaient entouré, Les filets de la mort m’avaient surpris. Dans ma détresse, j’ai invoqué l’Eternel, J’ai crié à mon Dieu; De son palais, il a entendu ma voix, Et mon cri est parvenu devant lui à ses oreilles. (Ps. 18) Longtemps encore les médecins réservèrent leur pronostic, mais je savais que, quoiqu’il advienne dorénavant, l’essentiel s’était produit. Mon frère survécut 21 mois à cette tentative de suicide, des problèmes de toutes sortes vinrent se greffer par la suite, il connut encore beaucoup de souffrances morales et physiques mais il avait la paix que Dieu lui avait donnée et qui l’aida en toutes circonstances. Une septicémie l’emporta en Septembre 1999, le Seigneur le reprit chez nous, où il était en hospitalisation à domicile depuis un an, le pasteur Fontana lui rendit visite en début d’après midi et ce fut une grande joie pour lui quand il le vit entrer dans la chambre, en fin d’après midi il demanda la prière par un, geste significatif, avant de fermer les yeux définitivement, maman était présente ainsi qu’une de mes sœurs et son mari. J’ai vu de mes yeux – et mon cœur a été consolé de ces années de galère – ce que signifiait « partir dans la paix de Dieu », ce fut comme un sceau mis sur la certitude du salut de l’âme de mon frère, qui n’avait jamais pu nous témoigner verbalement de son expérience, ni même l’écrire. 4. Septembre 2015 EEnn rroouuttee V Veerrss lleess 8800 aannss ddee SSéébbaassttooppooll JJU UIIN N 11998855 FFêêttee ddeess eennffaannttss Caassccaaddee---LLaa ccoolloonniiee C Roocchheerr -- A Aooûûtt 22001155 LLee R Atelier de fabrication de pâte à papier avec Christophe