Compte-rendu réunion PPA Diagnostic

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Compte-rendu réunion PPA Diagnostic
COMMUNE DE LA VOULTE SUR RHONE
Elaboration du
PLAN LOCAL D’URBANISME
Réunion des Personnes Publiques Associées
Restitution de la phase « Diagnostic »
Jeudi 30 mai 2013 – 14 h
Ordre du jour :
Présentation aux Personnes Publiques Associés du diagnostic du Plan Local d’Urbanisme
Personnes et organisme présents :
- Conseil Général de l’Ardèche – Madame Laure HAILLET DE LONGPRE, Pôle transversal
développement durable
- Chambre d’Agriculture – Monsieur Gilles MARTINEAU, Planification
- Natura 2000 – Madame Marig GROUAZEL
- Compagnie Nationale du Rhône – Madame Marie-Ange POURCHIER et Madame Chrissy RIOU, Pôle
domanial
- SDISS – Centre de secours de La Voulte sur Rhône – Adjudant Jean-Pierre CATTIN
- CAUE 07 – Madame Hélène PAGE, Urbaniste
- DDT 07 – Madame Laure VIGNERON et Madame Béatrice LUNG, Service Urbanisme et Territoire,
cellule planification territoriale
- Commune de Livron sur Drôme – Monsieur Daniel JARJAT, Maire
- Commune de Rompon – Monsieur Patrick FAYSSE, Maire
-
Marc BOLOMEY, Maire de La Voulte sur Rhône
Thierry ABRIAL, Adjoint aux finances, Mairie de La Voulte sur Rhône
Héloïse LEFORT, Adjointe à l’urbanisme et aux travaux, Mairie de La Voulte sur Rhône
Patricia PRANDI, Adjointe à l’environnement et au cadre de vie, Mairie de La Voulte sur Rhône
Monique BUTALI, Conseillère municipale
-
Chantal CHETOT, Atelier de la Gère, chef de projet PLU
Marine BOURRON, MABO Paysage, paysagiste
Eve MAUVILAIN, Inddigo, bureau d’études déplacements
Alexandra REYMOND, Eco-stratégie, bureau d’études environnement
-
Lénaïg SCELLE-HEBERT, service urbanisme, Mairie de La Voulte sur Rhône
Personnes et organisme excusés :
- Anne-Marie TERRAS, Conseillère municipale, Mairie de La Voulte sur Rhône
- Michel CHANCEREL, Conseiller municipal, Mairie de La Voulte sur Rhône
- Jean-Pierre LANG, Directeur Général des Services, Mairie de La Voulte sur Rhône
- Commune de Livron sur Drôme – Madame Nicole LLAMAS, Adjointe à l’urbanisme et à l’aménagement
du territoire
- U2a – Madame Valérie ROBLES et Madame Anne-Lise BENOIT, bureau d’études AVAP
- FRAPNA Ardèche – Madame Elise THELEMAQUE, Animatrice réseau départemental Eau
- Voies Navigables de France – Madame Monique NOVAT / Monsieur FAUDOT
- DREAL Rhône-Alpes – Monsieur Gilles GEFFRAYE
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Equipe Atelier de la Gère
-
DRAC Rhône-Alpes – Monsieur Yves BELMONT
Service Territorial d’Architecture et du Patrimoine – Monsieur Jean-François VILVERT, Architecte des
Bâtiments de France
INAO – Monsieur Gilles VAUDELIN
GRT Gaz – Monsieur Jacques MOUCHOT
Armée de Terre – Service immobilier du groupement de gendarmerie départementale de l’Ardèche –
Adjudant Frédéric LESPAGNE
Communauté de Communes Confluences Drôme Ardèche, Monsieur Sandro DUCA, Président
Personnes et organisme absents :
- Espace Rhône-Alpes de Privas - Espace Rhône-Alpes de Rovaltain – Monsieur Maxime BOULY, Direction des Politiques Territoriales
- Commune de Beauchastel – Monsieur Alain VALLA, Maire
- Commune de Saint Laurent du Pape – Monsieur Jean-Louis CIVAT, Maire
- Commune d’Etoile sur Rhône – Monsieur Sandro DUCA, Maire
- Commune de Saint Cierge la Serre – Monsieur Arnaud RITTE, Maire
- Commune de Loriol sur Drôme – Monsieur Jacques LADEGAILLERIE, Maire
- Commune de Le Pouzin – Monsieur Alain MARTIN, Maire
- Valence Agglo Sud Rhône-Alpes - Syndicat Mixte du SCoT Rovaltain –
- Chambre des Métiers et de l’Artisanat – Madame Fabienne MUNOZ, Présidente
- Chambre de commerce et d’Industrie – Monsieur Alain JACQUET, Président de la délégation d’Aubenas
- CRPF Rhône-Alpes
- Agence régionale de Santé
- Office de Tourisme Rhône-Eyrieux-Véore – Monsieur Roger MARTINEZ, Président
- Réseau Transport Electricité
I. Le paysage :
Présentation du diagnostic à l’échelle de la commune et du centre-ville.
A.
Les 4 entités paysagères : la plaine agricole, la ripisylve, la zone urbaine, les
coteaux
La plaine agricole : un paysage ouvert et cultivé. Un parcellaire très morcelé mais une unité de paysage.
Enjeu : préserver les espaces agricoles
La ripisylve : un paysage fermé, le long du Rhône. Une ambiance en lien avec l’eau. Des usages ludiques et
sportifs.
Enjeu : sécuriser les accès à la ripisylve.
La zone urbaine : très dense dans le bourg, très lâche sur les coteaux. La zone d’activité touche la zone urbaine.
Enjeu : relier les quartiers au centre bourg
Les coteaux boisés : une urbanisation forte des coteaux. Un impact visuel très fort des nouvelles constructions.
Enjeu : éviter l’urbanisation des coteaux
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B.
Les vues :
Du fait de la topographie des coteaux et vallons, de nombreuses vues sont possibles.
Les enjeux :
- préserver et mettre en valeur les vues sur le centre historique.
- améliorer les abords des zones d’activités au niveau des entrées de la ville.
C.
Typologie de la trame verte : à l’échelle du centre historique et du centre-ville
Typologie de la trame verte du centre historique et du bourg :
1 - Les espaces publics sont caractérisés par la présence de platanes en alignement.
2 - Des jardins de différentes tailles autour du château (places belvédères, jardin des Fonderies...)
3 - Le quartier de Rivoly : un exemple d’habitat groupé de qualité (espaces commun de jardinage).
4 - Des ouvertures agricoles : rares et à préserver.
5 - Des zones de boisements : les vallons.
6 - Des terrains de sport en limite de la zone industrielle.
7 - Un espace naturel le long du Rhône : la ripisylve.
D.
Les qualités paysagères et points noirs paysagers
Des coupures naturelles et paysagères : le Rhône et les vallons.
Des coupures viaires : les RD et la voie SNCF. La zone d’activités est une coupure urbaine.
Enjeu : retrouver des liaisons piétonnes sécurisées
E.
Les espaces publics
Les espaces publics du centre bourg sont caractérisés par la présence des platanes.
La majorité des places sont situées dans le centre bourg de La Voulte sur Rhône. Il n’existe pas de places ou
placettes au Nord de la voie ferrée.
Quelques unes s’inscrivent dans le tissu urbain des cités ouvrières.
Enjeux :
Créer un espace public qui relie le nord au centre bourg
F.
Les enjeux paysagers : enjeux communaux et urbains
Les enjeux paysagers sont à la fois géographiques (à l’échelle de la commune et du bourg) et temporels (à court
et long terme).
Des enjeux communaux :
- Préserver les espaces agricoles
- Préserver les coteaux de l’urbanisation
- Répertorier et préserver la trame verte existante (arbres d’alignement)
- Sécuriser les accès à la ripisylve depuis le centre bourg
- Sécuriser et requalifier les liaisons piétonnes le long de la RD86E
Des enjeux urbains paysagers :
- Mettre en valeur les espaces publics du centre historique (Grand’ Place)
- Requalifier et réorganiser les espaces publics du centre bourg (Places Jarjeat, Antériou, Debard)
- Créer des espaces publics de type placette et/ou jardin au Nord de la voie ferrée, le long de la RD86E
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- Requalifier les abords de la zone d’activité
II.
L’environnement :
A.
Milieux physiques et risques naturels:
La commune est soumise au risque inondation lié à la présence du Rhône, de l’Eyrieux et des petits
ruisseaux en provenance des coteaux. Ce risque est pris en compte dans le PPRi (Plan de Prévention du Risque
inondation) en cours de réalisation et qui devrait être validé d’ici la fin de l’année. Ce plan définit des zones à
risque comme les zones R (Rouge), les plus contraignantes où toute nouvelle construction sera interdite. Ce
PPRi devra être intégré dans le zonage et la réglementation du futur PLU.
Du fait de la topographie du territoire communal, La Voulte-sur-Rhône est également soumise au risque
de ruissellement des eaux de pluie en provenance des coteaux. Actuellement ce risque est limité grâce à la
végétation de ces reliefs. Les zones les plus sensibles sont les bas de coteaux. L’enjeu réside donc dans le
maintien d’une végétation sur les coteaux et la limitation des constructions dans les zones sensibles.
Le risque incendie est considéré comme fort sur la commune du fait de 3 facteurs :
- la végétation des coteaux,
- le vent favorisant la propagation des incendies,
- la pente compliquant les interventions des secours.
Actuellement, des hydrants ont été installés pour lutter contre les incendies. Les nouvelles zones à
urbaniser seront donc à équiper. Il sera nécessaire de limiter les constructions dans les zones sensibles
afin de ne pas amplifier ce risque.
La commune est soumise au risque mouvement de terrain et notamment au niveau de La Boissine où
les anciennes zones d’extraction de fer sont à l’origine d’effondrements localisés. Là-encore, les secteurs à
risque sont incompatibles avec l’urbanisation.
Enfin, la commune est soumise au risque sismique modéré (niveau 3). Les règles nationales de
construction parasismique devront être respectées pour toutes nouvelles constructions et notamment
celles recevant du public.
B.
Milieux naturels :
La commune présente un milieu naturel riche comme en témoigne la présence des nombreux zonages
écologiques.
Concernant les sites Natura 2000, le DOCOB (Document d’objectif) de la Zone de Protection Spéciale
de Printegarde définit dix espèces faisant l’objet de mesures dont le Martin-pêcheur d’Europe, le Milan noir, le
Castor d’Europe… Le Site d’Intérêt Communautaire des Rivières de Rompon, Ouvèze et Payre identifie neuf
habitats d’intérêt communautaire dont trois prioritaires. La Zone Spéciale de Conservation des milieux alluviaux
Rhône aval recense, quant à elle, dix habitats d’intérêt communautaire dont trois prioritaires. Le DOCOB de cette
ZSC présente également une mesure particulière : mener une politique d’harmonisation des documents
d’urbanisme en inscrivant les forêts alluviales en EBC (Espace Boisé Classé). L’enjeu des sites Natura 2000
sera donc de limiter l’urbanisation à leur niveau et de classer en EBC les forêts alluviales le nécessitant.
La commune présente des zones humides qui seront à maintenir et restaurer du fait de leur régression liée à
l’anthropisation dans l’ensemble de la vallée du Rhône.
Des Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) sont également définies
sur le territoire communal. Les ZNIEFF de type I présentent des enjeux plus forts que les ZNIEFF de type II. Les
futurs projets au sein des ZNIEFF I ne devront pas avoir d’impact sur ces zones.
Enfin, la commune présente un Espace Naturel Sensible (ENS) dont la gestion est confiée au CG de
l’Ardèche.
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L’étude des différents milieux naturels présents sur la commune a permis de définir une trame verte et
bleue globale. Cette dernière se caractérise par la forte présence du Rhône, constituant un axe majeur pour
l’avifaune et de nombreuses autres espèces. Néanmoins, les milieux associés (ripisylves, zones humides)
présentent un rôle limité du fait des différents aménagements humains. Les infrastructures (routes, voies ferrées)
constituent des barrières difficilement franchissables pour la faune.
C.
Milieu humain et risques industriels :
L’alimentation en eau potable de la commune se fait grâce à deux captages. Le premier, au Nord,
permet l’alimentation du territoire communal en rive droite. Celui de rive gauche sert uniquement à l’alimentation
de l’aire d’accueil des gens du voyage. Les riverains de la rive gauche possèdent des captages privés. Ces
dernières décennies, la commune a été touchée par des remontées de manganèse. La mise en place de
traitements particuliers a permis de régler ce problème.
L’assainissement est uniquement autonome en rive gauche (géré par le SPANC) et majoritairement
collectif en rive droite. L’ensemble des eaux usées et pluviales rejoint l’ouvrage de la Compagnie Nationale du
Rhône (CNR) avant d’être séparé à l’aide de déversoirs d’orage. Les eaux de pluie sont rejetées dans le Rhône
et les eaux usées rejoignent la STEP du Pouzin. Le PLU devra reprendre le schéma d’assainissement de la
commune.
Pour la gestion des déchets, les ordures ménagères sont collectées trois fois par semaines. La
commune dispose de Points d’Apport Volontaire pour le tri (1 PAV pour 310 habitants en moyenne). Les autres
déchets peuvent être amenés à la déchetterie intercommunale de la Voulte-sur-Rhône.
La commune est soumise à différentes nuisances :
- Nuisances sonores : liées aux voies routières et aux voies de chemins de fer,
- Nuisances olfactives en provenance de la zone industrielle Jean Jaurès,
- Nuisances visuelles : les panneaux publicitaires et l’éclairage public.
- La pollution des sols : trois sites sont potentiellement concernés et devront faire l’objet de mesures
particulières lors de leur réaménagement.
La commune est également soumise au risque de transport de matières dangereuses par voies routière,
ferroviaire, fluviale et par canalisation souterraine. Ces contraintes devront être intégrées dans le PLU.
Elle est également soumise au risque industriel du fait de la présence de quatre Installations Classéses
Protection de l’Environnement soumises à autorisation dont l’une est en Seveso seuil bas (Orion) et l’autre
Seveso seuil haut (Eurecat). Les périmètres de protection et la réglementation associée de ces ICPE
doivent également être repris dans le PLU.
Enfin, la commune mène actuellement sur son territoire des démarches de développement durable :
- validation de son agenda 21 en 2009,
- soutien au concours des familles à énergie positive,
- installation de panneaux photovoltaïques et solaires thermiques sur le toit du complexe sportif,
- extinction de l’éclairage public nocturne au niveau de certains quartiers entre minuit et 5h du matin,
- réalisation d’un programme d’amélioration de l’éclairage public par changement de technologie,
réalisation d’u programme d’isolation des bâtiments communaux.
III.
L’organisation urbaine :
L’histoire urbaine de la commune est encore très lisible dans le paysage urbain. Malgré les
remaniements, le patrimoine bâti est particulièrement marqué par son passé industriel. La morphologie urbaine
montre un bourg castral très dense en de forme semi concentrique. La forme urbaine évolue ensuite vers des
formes urbaines plus linéaires sous la double influence du développement industriel et des infrastructures (RD /
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voie ferrée). On trouve des quartiers de cités ouvrières datant du 19ème siècle début 20ème, des quartiers d’habitat
collectif construits dans les années 60 et des extensions pavillonnaires qui grignotent les coteaux, ainsi que des
zones artisanales et industrielles en périphérie.
La ville s’étend vers la D120, là où la plaine s’élargit vers la confluence de l’Eyrieux avec le Rhône.
A.
Le fonctionnement urbain :
Son fonctionnement urbain est marqué par différentes polarités :
un pôle central, historique et multifonctionnel, qui regroupe l’essentiel des commerces, services de
proximité, services administratifs et culturels
deux pôles secondaires qui regroupent des équipements scolaires, sociaux et commerciaux
un pôle d’équipements sportifs à partir du stade
un pôle d’équipements scolaires (Collège des 3 vallées)
des pôles économiques (zone industrielle Jean Jaurès, zones d’activités de la Vignasse et de
Grangeneuve).
Cette organisation est aussi caractérisée par des effets de coupure (la voie ferrée, la RD, le Rhône) de
fonctionnement urbain. C’est vrai également pour les extensions sur les coteaux coupé par les talwegs.
Cette multi polarisation marque des points de conflits et d’insécurité sur la RD 86e / RD 365 (conflits de
vitesse entre usagers piétons et automobiles, déplacements piétons entre les différents espaces centraux et
pôles équipements).
L’ensemble de ces pôles joue un rôle fédérateur, mais il bénéficie aussi d’une attractivité supra
communale qui génère d’importants déplacements, majoritairement automobiles.
C’est pour cela que la poursuite de l’étalement urbain sur les coteaux ne peut conduire qu’à la
multiplication des déplacements automobiles et un coût d’infrastructure important pour la collectivité.
L’enjeu urbain sera d’atténuer l’effet de coupure entre le nord et le centre en consolidant les
pôles secondaires par le maintien d’une diversité des activités, de l’habitat et de la qualité de l’espace
public.
IV.
L’analyse socio démographique :
Après une perte de population très importante entre 1975 et 1982, la population communale atteint son
plus bas niveau en 2006 avec 4 976 habitants. Aujourd’hui, la dynamique démographique est repartie à la
hausse : la population communale compte 5 133 habitants au 1er janvier 2012.
La Voulte sur Rhône a une densité de population de 522 habitants par km², similaire à Tournon sur
Rhône qui compte le double de population.
Aujourd’hui, son solde naturel et migratoire est équilibré.
Parallèlement, la taille des ménages diminue (2.4 pers/ménage), elle est équivalente au niveau
ardéchois et suit la tendance nationale, mais le nombre de ménages augmente (+ 20%) lié en grande partie aux
familles monoparentales, vieillissement de la population.
Depuis 1999, on observe une stagnation de la classe d’âge 0/19 ans (qui représente 22% de la
population communale), une baisse assez nette des 20/39 ans (22% de la population communale), une légère
diminution des 60/79 ans (19% de la population communale) et la hausse des 40/50 ans (28% de la population
communale), ainsi qu’une augmentation des + 80 ans (9% de la population communale).
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Ce qui signifie que dans l’hypothèse où la natalité et l’arrivée des jeunes ménages ne
repartiraient pas à la hausse, on assisterait à un vieillissement accru de la population par le glissement
de la tranche des 40/59 ans. L’enjeu démographique est donc d’attirer les jeunes ménages.
V.
L’économie :
A.
Les activités
La commune héberge 175 entreprises qui représentent 1907 emplois (pour 2844 actifs, soit 1.5 actif par
emploi). Les activités sont essentiellement reparties sur trois zones d’activités :
- la zone industrielle Jean Jaurès, située le long du Rhône entre la RD86 et la voie ferrée. Seize
activités y sont implantées, dont certaines sont des installations classées. Aujourd’hui, sa vocation industrielle
s’ouvre au commerce (GammVert, Intermarché, laboratoire d’analyses médicales).
- la zone d’activités de la Vignasse, située en entrée Ouest de la commune. Elle n’est pas visible
de la RD120.
- la zone d’activités de Grangeneuve, située en entrée Nord de la commune sur la RD 86e. Sa
vocation est artisanale et commerciale.
Quelques activités sont également implantées dans le centre de La Voulte sur Rhône, dans le parc Baboin
Jaubert, ainsi que l’entreprise Komor-Chambon avenue Antériou
L’armature commerciale est complète et diversifiée mais reste très fragile pour le commerce de
proximité, principalement localisé rue Rampon et avenue Marx Dormoy. On note que le marché du vendredi sur
la place Etienne Jargeat est très emblématique et attire de nombreux forains et chalands.
Les principaux pôles d’emplois sont la bassin valentinois (Valence,Tournon sur Rhône, Saint Péray,
Guilherand-Granges) et le bassin privadois. La majorité des actifs sont salariés (63%) et seulement 12 % sont
cadres. Les revenus moyens sont situés en dessous de la moyenne départementale et le taux de chômage de
10% suit la courbe du département.
Depuis 2010, ce sont les emplois tertiaires qui prédominent devant l’administration, l’industrie et la
construction.
Les migrations domicile-travail sont toujours en augmentation.
B.
L’agriculture :
L’agriculture sur la commune représente 161 ha, soit 16.5 % de la superficie communale. Elle est
principalement localisée sur la rive gauche du Rhône, où elle bénéficie d’un réseau d’irrigation, et dans la plaine
de l’Eyrieux.
La production agricole est constituée de vergers et de petits fruits. Quelques parcelles sont consacrées
à la production de fourrages. Sur le plateau de Chambaud en limite Nord-Ouest subsiste une agriculture de
prairies.
Le nombre de sièges d’exploitation n’est plus que de trois, et les circuits courts, vente directe, sont un
enjeu important pour l’activité. A ce titre, la recherche d’un point de vente collectif de 120 m² environ est en cours.
C.
L’activité touristique :
C’est un enjeu majeur pour la commune qui peut entraîner une dynamique économique non négligeable.
Un certain nombre d’actions sont engagées : visites de la vieille ville, aménagement d’une halte fluviale pour le
débarquement de passagers, raccordement des voies douces ViaRhôna et Dolce Via, mise en valeur du site
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fossilifère de La Boissine. Les sentiers de découverte sont à mettre en valeur pour donner plus de lisibilité à ces
atouts et les relier entre eux.
L’activité touristique souffre d’un manque de lisibilité et d’un déficit d’image malgré son positionnement.
On assiste à une fréquentation de courts séjours et une forte saisonnalité.
Les enjeux économiques de la commune sont importants. Le risque de poursuivre un
développement « au fil de l’eau » est d’assister à une dégradation de l’espace économique et à la
poursuite de l’urbanisation non contrôlée. Il apparaît donc opportun de mobiliser les espaces
économiques en mutation, protéger les espaces agricoles et développer une dynamique touristique en
s’appuyant sur son patrimoine
VI.
Le patrimoine :
Le territoire voultain est riche d’un potentiel touristique : château, centre-ville médiéval et faubourgs,
halte fluviale, fonderies, site paléontologique et musée. Tout comme le patrimoine paysager et naturel, il souffre
d’un manque de lisibilité et d’un déficit d’image touristique qui ne demande qu’à se développer.
Quels sont les outils de préservation disponibles ?
- mise en place d’une charte de préconisations en matière de réhabilitation du bâti ancien
(OPAH, opération façades)
- protection en tant qu’éléments remarquables du paysage, du bâti (AVAP), et des éléments
végétaux remarquables
- mise en place un schéma local de développement touristique (en cours)
- réalisation de la « mise en tourisme » des complémentarités patrimoine-sentiers-environnement
- connexion entre la halte fluviale / Dolce Via / Via Rhône et centre-ville (en cours)
- réduction du stationnement aux abords des endroits stratégiques à forte valeur patrimoniale.
VII.
Le parc de logements :
Le territoire voultain, déjà largement urbanisé, connait une dynamique de construction avec une
prédominance de logements individuels. 85 % sont des résidences principales et 61 % sont propriétaires
occupants. L’essentiel du parc est constitué de grands logements sous forme de maisons individuelles (4 pièces
et + = 61.4 %) et situés hors du centre bourg. Le taux de vacance de logement progresse : 10.2% aujourd’hui
contre 6.6 % en 1999 (contre 7.9% pour l’Ardèche), et qui représente en 2009 292 logements situés en centre
bourg principalement.
On peut déduire de ce taux de vacance que le parc de logements ne correspond pas à la
demande.
39 % du parc de logements date d’avant 1945, et depuis 2007, aucun logement collectif n’a été construit
sur la commune.
Le parc locatif social est plus important qu’en Ardèche, il représente 47 % , sa vacance est très faible, ce
qui ne satisfait pas la demande élevée.
Les dynamiques démographiques et résidentielles conjuguées au marché indiquent que :
- l’offre actuelle orientée vers la maison individuelle en accession ne permet pas la
continuité des parcours résidentiels. Le parc privé locatif en centre-ville manque de grands logements T3
/ T4.
- la tendance au vieillissement démographique pose la question de l’adaptation de l’offre
en logements (logements en RDC, en centre-ville, etc…).
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Au regard de la contrainte foncière, il apparait important :
- de penser le développement de l’offre nouvelle en logements, en reconstruisant la ville
sur la ville (logements vacants, dents creuses, restructuration urbaine).
- d’utiliser le foncier disponible de façon économe, en portant une attention sur la densité
urbaine. La Voulte sur Rhône a su, par le passé, créer des formes urbaines denses de qualité : les cités
en sont un bel exemple.
- de favoriser la qualité énergétique des logements.
- d’adapter l’offre aux besoins des personnes âgées et des jeunes accédants.
VIII.
Les densités urbaines :
La question de la densité urbaine est essentielle dans un contexte de raréfaction du foncier, de
préservation des espaces agricoles et naturels et de protection du paysage.
Pour une même surface d’un hectare, les densités et les formes urbaines des développements urbains
successifs sur la commune ont été très diverses. Chaque forme urbaine correspond à un tissu urbain que nous
caractérisons par une densité avec des valeurs comprises entre 10 logts /ha à plus de 100 logts /ha.
Faire dense, ce n’est pas nécessairement faire du collectif, il ne s’agit pas de s’opposer à la
maison individuelle, mais d’étendre le choix pour des familles dont le mode de vie évolue rapidement, et
qui, faute de choix, vont dans le péri urbain.
Le PLU est un moyen d’action privilégié pour assurer la densité, la diversité des formes d’habitat,
mais aussi la qualité des espaces extérieurs. L’opération réalisée rue Gonon en est un bon exemple, qui
allie densité et qualité des espaces, et donc moins consommatrice de sols.
IX.
Les déplacements :
A.
Les pratiques de déplacement :
Sur la commune de La Voulte sur Rhône, la mobilité des résidents peut être analysée à partir du
recensement Insee, qui précise pour les déplacements aux motifs travail et étude, la commune de départ,
d’arrivée et le mode de déplacement utilisé (uniquement pour le domicile-travail).
Sur la commune de La Voulte sur Rhône, 22% des actifs travaillent et résident sur la commune, soit 700
personnes. 38% des actifs résidant sur la commune travaillent à l’extérieur, soit 1.182 personnes. 1.241
personnes résidant en dehors de La Voulte sur Rhône viennent travailler sur la commune, soit 40 % de
l’ensemble des déplacements domicile-travail impactant la commune.
Ainsi, on observe un quasi équilibre entre les flux sortants et les flux entrants. La part des
déplacements internes à la commune est faible.
Les intercommunalités de Valence et de Privas sont à l'origine d'une grande majorité des
échanges ; 52 % des actifs venant travailler sur la commune en proviennent. À l'inverse, 1 actif sortant sur 3 a un
emploi dans l'une de ces deux aires urbaines. Il est intéressant de noter que ces deux pôles du territoire sont
desservis depuis La Voulte-sur-Rhône par la ligne TER Aubenas<>Valence. Les échanges sont également
importants avec Livron/Drôme, où aucune desserte n’est assurée.
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95 % des actifs se déplacent tous les jours et la part modale de la voiture individuelle dans les
déplacements domicile-travail sur le territoire est de 85%. Les déplacements actifs (marche, vélo) sont
évidemment presque exclusivement limités aux déplacements internes à la commune (près de 30% tout de
même). La part des déplacements réalisés en transports en commun est faible, 3%, excepté pour les flux
sortants (6%).
B.
Les déplacements motorisés :
Le réseau de voirie urbaine apparaît aujourd’hui assez nettement hiérarchisé :
- voirie structurante, à l’échelle départementale, qui supporte des trafics importants, notamment
de poids lourds, et dont le traitement global est très routier et peu adapté à des échanges plus locaux
(notamment à pied), notamment pour la RD 86E.
- voirie de liaison et de distribution entre pôles, à l’échelle intercommunale, qui supporte les
flux d’échanges entre les principales unités urbaines du territoire. Certaines sections urbaines de ces voies
présentent des traitements encore très routiers, avec des enjeux de sécurisation importants.
- voirie de desserte locale, qui représente la grande majorité du linéaire existant, et qui se
caractérise par un niveau d’aménagement en général relativement réduit (trottoir étroit, mauvais état).
Il existe très peu de réglementations spécifiques sur les vitesses. De manière générale, la vitesse est
donc réglementée à 50km/h à l’intérieur des limites de l’agglomération.
Une zone 30 existe sur une partie de la rue René Cassin, à proximité des stades (avec ralentisseurs),
rue Rampon (sans aménagement spécifique) et une zone de rencontre est en cours de réalisation sur la rue de
Rivoly.
Ponctuellement, au niveau des ralentisseurs situés à proximité des écoles, la vitesse est réduite à 30
km/h.
Ces zones sont situées à proximité de pôles très attractifs mais leur taille n’est pas suffisamment
importante pour avoir un réel impact en matière de mobilité.
Un relevé du stationnement a été réalisé par les services municipaux, 1 000 places sur l’espace public
(voirie ou parking) ont été comptabilisées dans l’hyper-centre, à proximité immédiate des pôles générateurs. Le
stationnement n’est pas réglementé sur la commune, à l’exception de 18 places réparties à proximité des
commerces où la durée du stationnement est limitée à 10 minutes. Il ne semble pas exister de réelle contrainte
de stationnement sur la commune. Le volume de places offertes et leur répartition sur l’hyper-centre de la
commune et à proximité des polarités commerciales permettent de répondre aux besoins.
Cette forte disponibilité du stationnement est un élément explicatif majeur de la forte utilisation
de la voiture par les habitants du territoire.
C.
Les transports en commun :
La commune de La Voulte sur Rhône est desservie par deux réseaux :
- la ligne d’autocar TER (Valence-Aubenas) de la Région Rhône-Alpes,
- les services commerciaux et scolaires du Conseil Général,
- ainsi qu’une ligne communale pour le marché du vendredi.
L’offre la plus structurante est celle de la région : 24 allers-retours en semaine entre La Voulte-surRhône et Valence (16 vers Valence TGV), avec un cadencement de 30 minutes en heure de pointe et toutes
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Compte-rendu de réunion PPA-Diagnostic – Jeudi 30 mai 2013
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les heures en dehors, une amplitude horaire large qui correspond aux besoins d’une grande majorité des actifs.
La ligne est également attractive en efficacité (temps de parcours) et en coût pour l’usager.
La fréquentation de cette ligne est par contre relativement faible compte-tenu de l’offre : 200 montéesdescentes/jour sur les deux arrêts de la commune
La commune est donc desservie par deux points d’arrêts. Leur aire d’attraction est fortement réduite,
notamment par la voie ferrée qui limite fortement l’aire d’attractivité des arrêts et laissent d’importants
secteurs sans desserte (zone industrielle Jean Jaurès, une partie du centre).
D.
Les aménagements cyclables :
Deux aménagements ont été réalisés sur la commune :
- une piste bidirectionnelle (en bande sur certaine section et en trottoir mixte sur toute sa
longueur) au sein de la ZI Jean-Jaurès. Il s’agit d’un aménagement très structurant avec un très fort intérêt.
- une bande cyclable sur une partie de la rue du 11 novembre (RD86E) et de la rue des
Gonnettes (collège) sur un côté.
Deux projets majeurs vont venir étoffer l’offre cyclable, notamment sur le volet touristique, mais qui
permettra tout de même de faciliter les échanges entre les communes limitrophes :
- ViaRhôna
- DolceVia
Toutefois, ces projets passent en lisière de la commune et ne permettront pas d’améliorer les
déplacements internes.
Un manque de stationnement vélo est également à noter. Seuls trois pôles sont équipés (hors privé). La
Mairie bénéficie, elle, de stationnements vélo des deux côtés.
E.
Les aménagements piétons :
Globalement, des cheminements piétons existent entre les secteurs résidentiels et les principaux pôles
générateurs. Toutefois, la qualité des aménagements n’est pas toujours satisfaisante. Notamment, dans un cadre
où la pression sur le stationnement est faible, et donc où l’utilisation de la voiture pour des déplacements de
courtes distances est aisée. Il est important de « qualifier » les aménagements jugés stratégiques, afin d’inciter à
un report modal.
Les traversées piétonnes sur les axes très routiers sont également à sécuriser (RD86E). Sur cet axe,
des conflits d’usages apparaissent. En effet, il s’agit à la fois d’un axe stratégique de traversée de la commune
pour les piétons et les voitures (4.500 véh/j).
Les coupures restent difficilement franchissables : le Rhône, la voie ferrée (détour, tunnel) , source
d’inconfort pour les usagers.
De plus, si le niveau d’équipement permet des déplacements, ils ne sont toutefois pas conformes aux
critères d’accessibilité édictés par la loi de 2005.
Le réseau de « raccourcis » est une démarche intéressante, à valoriser, et sans doute à « qualifier ».
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F.
Les enjeux déplacements :
Organiser la circulation automobile et le stationnement au service de la vie locale
- Aménager la voirie pour réduire les vitesses, sécuriser les déplacements à pied, à vélo,
améliorer la qualité de traitement de l’espace public
- Mettre en cohérence l’offre de stationnement avec la politique de déplacements
Améliorer les conditions de circulation à pied et à vélo en interne
- Aménager des itinéraires stratégiques pour les déplacements courts
- Traiter les principales coupures (voie ferrée, Rhône, ZI Jean Jaurès)
- Déployer un réseau de lieux de stationnement vélo
Faciliter les déplacements vers/depuis l’extérieur
- Offrir de vraies continuités cyclables, en aménageant un réseau cyclable continu basé sur deux
axes structurants (DolceVia et ViaRhôna)
- Faciliter les échanges vers les grands pôles voisins (Valence et Privas) en valorisant l’offre
régionale existante
- Accompagner le développement de la pratique du covoiturage
X.
Les enjeux urbains :
A ce stade de développement, les dynamiques et les enjeux sur la commune sont multiples, ils
concernent à la fois des enjeux de développement, de protection, ainsi que des enjeux territoriaux.
Quelle localisation de développements urbains ? Quelle densification des quartiers ?
Menace : poursuite du développement par extension urbaine, source d’étalement urbain et de mitage et
générateur de coûts élevés pour la collectivité.
Enjeu : trouver les moyens de limiter le développement par extension de l’enveloppe urbaine en mobilisant les
espaces disponibles à l’intérieur de celle-ci, et de favoriser la diversité des formes urbaines pour améliorer l’offre
de logements intermédiaires.
Quelle valorisation des centralités et des espaces publics ?
Menace : conservation d’une centralité restreinte, avec des espaces publics peu attractifs et des parcours
piétons difficiles dans le centre, ayant pour conséquence un envahissement des espaces publics par la voiture.
Enjeu : engager la valorisation du centre bourg et la consolidation des pôles secondaires, améliorer le traitement
des espaces publics, favoriser la préservation du patrimoine et la mise en tourisme.
Quels réaménagements urbains des voiries routières ?
Menace : accroissement des circulations automobiles en fonction des contraintes des urbanisations successives.
Enjeu : considérer la problématique des déplacements comme un élément de projet, par la mise en place d’un
programme d’aménagements pour la requalification de la RD86e, l’aménagement de stationnements
périphériques, l’incitation au covoiturage et aux modes doux.
Les enjeux c’est aussi :
- Préserver les coulées vertes paysagères et développer le parcours piétons en lien avec le
patrimoine.
- Valoriser les chemins verts existants par des parcours doux maillés et structurants qui
permettraient de réduire les déplacements automobiles.
Synthèse des enjeux :
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-
Densification
Arrêt du mitage peri urbain
Arrêt de l’urbanisation des coteaux
Valoriser la trame verte et bleue dans le projet urbain
Préservation des espaces naturels peri urbains
Préservation des coulées vertes
Préservation de l’agriculture
Les potentialités foncières :
Le POS a été élaboré en 1982 et a fait l’objet d’une révision en 2001.
Il offre 8 ha urbanisables en zone U et 14 ha en zone à urbaniser (NA), sachant qu’il a été urbanisé 14 ha depuis
2001, ce qui signifie que la surface urbanisée a doublé alors que le nombre d’habitants n’a quasiment pas
augmenté.
Compte tenu des contraintes paysagères environnementale de déplacement et des objectifs du SCOT qui seront
préciser d’ici septembre et de la volonté polique de recentrer l’urbanisation c'est-à-dire refaire la ville sur la ville,
une reflexion importante sur les développements future de l’urbanisation est a mener.
Remarques des Personnes Publiques Associées à la présentation de ce diagnostic :
Le diagnostic est complet et bien fourni, cependant il pourrait être complété sur les thématiques suivantes :
Paysage :
- une planche complémentaire sur les entrées de ville est demandée (repérer les vues à protéger
sur le centre historique depuis la RD), ce document est à coordonner avec le repérage effectué dans l’AVAP.
- un jardin doit être rajouté sur les cartes (le camp Hannibal), il se situe au Nord de la commune.
Environnement :
- il est demandé de repérer la forêt alluviale en bord de Rhône sur les cartographies des milieux
naturels.
Zones économiques :
- quelles classifications des zones d’activités ? Evaluation du potentiel des zones d’activités,
comparaison de ces potentiels avec d’autres communes. Travailler sur la valorisation paysagère des « arrières »
de bâtiments de la zone industrielle Jean Jaurès, très visibles depuis la déviation (RD 86).
Habitat :
- la réhabilitation est difficile dans le centre ancien du fait des protections du patrimoine
- l’AVAP devra en tenir compte pour ne pas être trop rigide
La chargée de mission Natura 2000 souhaite voir cartographiée la forêt alluviale, pour une meilleure
prise en compte de la valeur de ce milieu naturel.
Le Conseil Général de l’Ardèche a engagé une réflexion sur des outils de protection du foncier : le
dispositif PAEN pour les espaces agricoles, l’EPORA pour la requalification du foncier urbain.
La DDT souhaite que la question de l’espace public soit élargie à la question de la centralité. Il convient
également de souligner que le problème de la vacance dans le centre ancien induit une spécialisation sociale.
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Une politique globale à l’échelle communale est à réfléchir pour traiter ces questions. Le PLU permet d’avoir une
réflexion stratégique, les actions peuvent être envisagées grâce à des outils tels qu’un PLH ou une OPAH.
Sur la forme du document, la DDT, comme l’équipe municipale, souhaite que les enjeux soient formulés
en présentant des scenarii de développement crédibles et souhaitables, et intégrant une vision « Grenelle » de
l’urbanisme. La DDT souhaite être associée à l’élaboration du PADD et informée du phasage à venir des études.
Les prochaines étapes du PLU :
Concertation : réunion publique - présentation du diagnostic le jeudi 20 juin 2013 à 19h
Réunion de travail le lundi 22 juillet à 15h30
Quels potentiels de développement résidentiel pour l’avenir ?
Quels potentiels à l’échelle du centre bourg ?
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