Press release INDUSTRIE SUCRIERE A St ANTOINE, hier VRS 2

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INDUSTRIE SUCRIERE A St ANTOINE, hier
VRS 2 : exercice de tirage au sort pour 91 bénéficiaires
Le ministre Faugoo demande à la compagnie d’activer le processus pour
l’octroi des titres de propriété
Le ministre de l’Agro-Industrie et de la Sécurité, Satish Faugoo a demandé à la
direction de la Compagnie Sucrière de Saint Antoine (CSSA) d’activer le
processus pour l’octroi des titres de propriété à quatre-vingt onze bénéficiaires
sous le VRS 2 dans les meilleurs delais. C’était lors d’un exercice de tirage au
sort à l’intention des bénéficiaires à St Antoine, hier après-midi. Répondant au
ministre Faugoo, le manager de la CSSA, Ramanand Chunen a donné
l’assurance que le processus pour l’octroi des contrats des lopins de terres aux
bénéficiaires ne tardera pas.
«Je fais un appel à la Compagnie Sucrière de St Antoine pour ne pas retarder le
processus de l’octroi de titres de propriétés aux bénéficiaires de VRS 2. 2008,
2009, 2010, 2011, 2012…, plusieurs années se sont écoulées. Le lap de temps
est un peu long. Donc, je demande à la Mauritius Cane Industry Authority
(MCIA) d’activer le dossier pour l’octroi des titres de propriétés le plus vite
possible », plaide le ministre Faugoo. Soulignant que chaque bénéficiaire a
droit à un lopin de terre d’une superficie de 7 perches sous le VRS 2, le ministre
Faugoo soutient qu’en vertu de la loi, un delai spécifique de 15 mois est
prescrit dans la Letter of Intent (LOI) pour la mise en place des infrastructures.
« Il y a deux ou trois établissements sucriers qui ne respectent pas ce delai. Je
demande au Secrétaire Permanent d’écrire au ministère des Terres et
Logement pour entreprendre des actions, vu l’inaction, travaux incomplets, et
refus d’obtempérer », insiste M. Faugoo. A ce chapitre, il tient à préciser qu’il
n’incrimine pas la Compagnie Sucrière de St Antoine.
En revanche, il est souligné que la demande pour le VRS 2, à l’intention de 91
bénéficiaires, date du 18 novembre 2008 ; que le montant total des
compensations en espèces de l’ordre de Rs 48,1M a été payée le 29 décembre
2008.
Pour ce qui est du site d’une superficie de 10 arpents, situé à proximité de
celui du VRS 1, la demande au Morcellement Board pour l’obtention de la LOI,
date du 6 juin 2009. La LOI ayant été obtenue le 12 août 2009, les travaux
infrastructurels ont débuté en septembre de la même année et ont été
achevés en décembre 2010. Le permis du Morcellement Board a été obtenu en
décembre 2011.
Il est à noter qu’initialement, St Antoine n’était pas favorable à l’idée de
procéder à l’exercice de tirage au sort, vu qu’elle était dans l’attente du permis
du Morcellement Board. Cet établissement sucrier faisait, également, état des
problèmes financiers et du Land Conversion Permit en vue de réduire les coûts.
Qualifiant la cérémonie d’hier de symbolique, Satish Faugoo rend un vibrant
hommage aux bénéficiaires de VRS pour leur contribution au sein de cet
établissement sucrier. « Se zot contribution, se zot dur labeur ki finn l’industrie
sucrier a kot li été zordi. Kan pe remercie, nou kone kifer pe remercie zot », dit-il.
Rappelant que l’industrie sucrière était l’épine dorsale de l’économie
mauricienne, résultant au développement social, M. Faugoo ajoute : « Si pa ti
ena zot,pa ti pou ena developma dan lezot sekter .» Il maintient que le
développement et la mobilité sociale
Dans un autre ordre d’idées, le ministre de l’Agro-Industrie et de la Sécurité
Alimentaire, affirme que le secteur sucrier s’est vu confronter à plusieurs
enjeux :cyclones, sécheresse, démantèlement du Protocole Sucre… « C’est SSR,
Père de la Nation qui avait signé le Protocole Sucre. Il est impérieux de penser
aux tribuns. Alors qu’une tonne de sucre se vendait à 600 livres sterlings, SSR
avait négocié avec l’UE pour vendre 200 livres sterlings la tonne, un prix fixe et
garanti. Il avait eu beaucoup de critiques, surtout de la part des gens qui
n’avaient pas l’intérêt du pays à cœur », se souvient-il. Il déclare que deux ou
trois mois après, le prix du sucre avait chuté passant de 600 livres sterlings/la
tonne à 30-40 livres/la tonne. « D’où l’importance d’avoir des gens qui ont de
la vision », soutient le ministre Faugoo.
Il maintient que la mise à exécution du VRS, demandant aux employés de partir
à l’âge de 50 ans, s’inscrivait dans une perspective de réforme, découlant
d’une réduction du prix du sucre par 36% sur le marché européen. « Une
baisse de 36% a eu pour conséquence une baisse de revenus pour les planteurs
et une baisse de revenus pour le secteur sucrier, mais l’industrie sucrière doit
avoir sa survie », dit-il.
Contrairement à d’autres pays ACP, à l’instar de Trinidad Tobago qui ont mis la
clé sous le paillasson, Maurice s’est retrouvé face à un choix : fermeture ou
réforme, touchant des laboureurs, metayers... Par conséquent, un plan de
formation est préconisé pour ceux ( hommes et femmes) qui voudraient se
recycler dans d’autres secteurs.
Dans le cadre de la réforme depuis 2001, le ministre Faugoo fait remarquer
que 15 000 employés en sont concernés ; Rs 3 milliards en ont été dépensés et
quelque 1 500 arpents en ont été octroyés.
Dernier projet de réforme auquel a fait face l’industrie sucrière, c’est la mise
en œuvre de la Mauritius Cane Industry Authority (MCIA), résultant de la
fusion des six SPIs, indique le ministre Faugoo. « Tous les services offerts par la
MSA, Arbitration Control Board, Farmers’ Service Corporation, MSIRI… se
poursuivront », rassure-t-il.
De son côté, Ramanand Chunen qui présidait la cérémonie, rassure que les
bénéficiaires ne tarderont pas pour recevoir leurs titres de propriété.
«Eventuellement zot pou gagn zot contrat. A partir zordi pa pou tarde pou zot
gagn zot contrat », dit-il.
Soulignant que le site choisi n’aurait pas été choisi au hasard, M. Chunen
remercie la MCIA pour son coup de main, de même que le Project Officer,
Rajeshnarain Gutteea d’ « avoir veillé que le projet aboutisse. »
Service de presse du ministère de l’Agro-Industrie et de la Sécurité
Alimentaire
Ce 30 mars 2012