jardins et potager urbains
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jardins et potager urbains
JARDINS ET POTAGER BIO URBAINS : un petit coin de paradis écologique et économique ! Aujourd’hui, dans le monde entier et plus encore dans notre société occidentale, chacun de nous est largement dépendant, pour s’alimenter, de l’industrie agro-alimentaire et du commerce mondial. Cultiver ses aliments, au moins en partie, cela signifie s’autonomiser d’un système qui repose aujourd’hui sur l’injustice sociale et la dégradation accélérée des ressources naturelles. C’est aussi garder le contrôle sur la production et s’assurer de la qualité de ce qu’on mange… Produire soit même son potager bio c’est bannir l’usage des produits chimiques et aussi contribuer à la réduction de la pollution liée aux transports ! C’est aujourd’hui la meilleure garantie pour savoir ce que vous avez dans votre assiette ! Et pourquoi pas commencer par quelques herbes aromatiques ? V o u s m e d ire z o u i m a is p a s fa c ile q u a n d o n h a b ite e n v ille … . Alors retrouver pleins d’idées pour faire un potager urbain sur : http://jardinpotagerurbain.wordpress.com/ • • • • • les “keyhole gardens” (littéralement jardins en forme de trou de serrure) sont des petits potagers circulaires au centre desquels se trouve une colonne qui sert de composteur et de distributeur d’eau, ce qui entraine une diffusion lente et homogène des nutriments. Un autre concept présenté par l’organisation Send a Cow : le bag garden. Véritable petit potager vertical, composé d’un sac de jute, d’un substrat enrichi et d’une colonne de distribution d’eau en pierre. L’hydroponie simplifiée est une technique de culture potagère qui s’inspire des techniques de culture hydroponique moderne dans un contexte de ressources limitées. Le terme hydroponique vient de la combinaison de deux mots grecs qui signifient « mettre dans l’eau ». Cette méthode permet de cultiver, dans un espace restreint, un plus grand nombre de plantes qui donnent rapidement un meilleur rendement. L e s ja rd in s s u r le s t o it s : http://rooftopgardens.ca/ Les jardins partagés c’est quoi ? Un jardin partagé est un jardin de proximité, créé à l'initiative d'habitants qui désirent se retrouver dans un lieu convivial pour jardiner. Il est planté et entretenu par les riverains regroupés au sein d’une association. Qu’en pensez vous ? Est-ce réalisable en Calédonie ? Seriez vous intéressés ? Lancer la discussion sur le forum : http://bioattitude.nc/forum/upload/ Retrouver avec DEFIPOURLAPLANETE des fiches pratiques ; ce mois ci nous vous invitons à consulter : • COMPOSTER et REUSSIR SON COMPOST : un engrais bio ! • JARDIN NATURE : laisser la nature choisir • LE LOMBRICOMPOSTAGE vous connaissez ? Le lombricompostage est une méthode de compostage qui repose sur le travail de petits lombrics (vers de terre) spécialisés dans la décomposition de la matière organique. Exigeant peu de matériel il permet de transformer les résidus de cuisine et de jardinage en un riche amendement pour le jardinage. Il se pratique dans un contenant fermé qui est gardé à l’intérieur. Idéal pour ceux qui n’ont pas accès à un jardin ou qui ne peuvent pas faire de compostage extérieur ! Pour plus d’infos, rendez vous sur http://www.lombricompostage.org/ Les associations de plantes : quand la nature s´entraide : quelques conseils avant de se lancer Il suffit de connaître les effets que les plantes ont sur leur environnement proche, les bonnes et les mauvaises associations, et s’exercer à appliquer cela dans son potager. (http://www.fermedesaintemarthe.com/) Car les légumes et les fruits réagissent très différemment suivant le « voisinage » qu’on leur impose. Voici quelques exemples de ces bonnes associations : Les carottes apprécient la proximité des tomates. Les betteraves aiment la sarriette. Les fraisiers s’associent bien aux poireaux. Le céleri s’accommode avec les épinards. Le fenouil apprécie les endives Le concombre aime le basilic. Les haricots apprécient l’aneth. Les rosiers s’associent à la lavande. Les tomates apprécient la présence des choux. Ces associations positives assurent une meilleure croissance et une meilleure résistance des plantes en leur permettant de se protéger mutuellement contre les maladies et les ravageurs. A l’inverse, certaines incompatibilités sont à éviter : Pommes de terre et melons. Les oignons et les haricots. Les betteraves rouges et les épinards. Les concombres et les courgettes. Les tomates et les pois. Les laitues et le persil. Lorsque de telles incompatibilités ont lieu au potager, les plantes s’affaiblissent les unes les autres et se retrouvent alors à la merci des ravageurs !