Parce que je suis une

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Parce que je suis une
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
PLAN BELGIQUE
Attachée de presse
Agnès Denoël
Tél. 02 504 60 38 / GSM 0476 81 61 76
[email protected]
Bruxelles, le 10 octobre 2012
11 octobre 2012 - Première Journée internationale de la fille
Sortie du 6e Rapport de l’ONG Plan :
"Parce que je suis une fille. Apprendre pour la vie"
Pour la première fois, ce 11 octobre 2012, le monde célèbre la
Journée internationale de la fille. C’est aujourd’hui qu’est lancée
dans les 68 pays de la Coalition internationale Plan la nouvelle
campagne mondiale « Parce que je suis une fille » et son rapport
homonyme « Parce que je suis une fille. Apprendre pour la vie ».
Publié annuellement depuis 2007, cet état des lieux de la situation
des filles dans le monde pointe les discriminations spécifiques
auxquelles elles font face et les solutions pour les réduire. Cette
année, « Parce que je suis une fille » traite de l’éducation des filles
lorsqu’elles atteignent l’adolescence.
Dans le monde, elles sont 75 millions, soit une sur trois, à ne pas
jouir de leur droit à l’éducation. Plus de 35 millions ne sont même pas arrivées sur les bancs de l’école primaire. En cause :
la pauvreté, la violence et la discrimination. Cette situation n’est pas seulement injuste, c’est un énorme potentiel perdu
pour les pays du Sud.
Apprendre pour la vie
Le rapport « Parce que je suis une fille. Apprendre pour la vie » traite cette année de l’éducation des filles lorsqu’elles
atteignent l’adolescence. À ce stade de leur vie, leur rôle domestique et reproductif commence à dominer leur existence
aux dépens de leur éducation. Or, quand les filles sont scolarisées durant 9 ans minimum - 6 ans en primaire et 3 ans en
secondaire - elles ont le pouvoir de changer leur destin et celui de leur pays.
Une fille éduquée :
sait lire, écrire et préserver sa santé
se marie plus tard et a moins d’enfants, en bonne santé et scolarisés
échappe aux violences, au mariage et aux grossesses précoces
comprend ses droits, fait ses propres choix et est un moteur de changement social
consacre la majorité de ses revenus à sa famille et sa communauté
La vraie promesse de l’équité
Le rapport interpelle : aller à l’école ne suffit pas. Pour que les filles puissent apprendre pour la vie, l’école doit être un lieu
de changement des normes liées au genre, et la société doit prendre le relais. Cela implique que :
l’équité des genres soit au cœur de programmes scolaires dispensés par des enseignants et enseignantes qualifié(e)s
formé(e)s, et équipé(e)s de matériel ne véhiculant pas de stéréotypes liés au genre ;
chaque état s’engage à inscrire l’équité des genres dans l’accès à l’emploi, la vie politique et citoyenne et les services de
santé (en particulier de santé reproductive)
Gloria, 18 ans, Sud-Soudan, témoigne : "Les gens rient quand je rentre chez moi en bleu de travail. Ils crient : les femmes
ne devraient pas porter de bleus de travail, ça n’est pas fait pour une femme, c’est un travail d’homme. Ils pensent que c’est
une honte. Mais je reste forte car je sais que je fais quelque chose de bien. Je suis l’une des premières femmes
mécaniciennes à avoir été formée au Lycée Technique de Plan à Juba."
Mettre l’ambition en pratique
« Parce que je suis une fille. Apprendre pour la vie » se clôture par des recommandations pour action, ambitieuses et
concrètes, à l’attention des décideurs politiques et planificateurs :
le cadre post-OMD (Objectifs du Millénaire pour le Développement) doit maintenir une forte priorité sur l’égalité des
sexes dans l’éducation
un examen des plans sectoriels d’éducation devrait garantir que les filles accomplissent au moins neuf ans de scolarité
les donateurs doivent s’engager à améliorer les mécanismes de financement pour soutenir l’éducation de qualité pour
les filles
Dirk Van Maele, Directeur de Plan Belgique, conclut : "L’éducation des filles est un des moyens les plus efficaces de
contribuer à la lutte contre la pauvreté et au développement des individus, des familles, des communautés et des pays du
Sud. Ce constat émane d’un bon nombre d’études et est également observé au quotidien dans nos projets. »
Levez la main pour les filles ! Appel à la mobilisation mondiale
La campagne mondiale « Parce que je suis une fille » entend envoyer 4 millions de filles à l’école et leur offrir l’éducation,
les compétences et le soutien dont elles ont besoin. Plan Belgique s’y associe avec sa campagne « Toutes à l’école ! » et
appelle à collecter 4 millions de mains levées pour symboliser le nombre de filles qui auront la chance d’être éduquées
grâce au soutien de Plan.
Comment participer ?
Levez
la
main
virtuellement
sur
www.planbelgique.be
ou
facebook.com/planfans ou faites comme Leymah Gbowee, Prix Nobel de la paix
2011, Marie Gillain et Koen Wauters, les ambassadeurs bénévoles de Plan
Belgique, photographiez-vous la main levée et envoyez vos photos à :
[email protected].
Chaque 11 octobre, Plan présentera le résultat de cette mobilisation au
Secrétaire général des Nations Unies. Parce qu’il a le pouvoir de faire de
l’éducation des filles une priorité mondiale. Une priorité absolue.
Téléchargez :
la photo de Leymah Gbowee, Prix Nobel de la paix 2011 et nos ambassadeurs main levées pour les filles http://wtrns.fr/sc9bG7Q43mf5Wd4
la photo de Marie Gillain - http://wtrns.fr/24E2UIrr28vBL_H - (merci de mentionner © Plan / Denis Closon pour
toutes ces photos)
le rapport complet (pdf – 2Mb- 102 p.) - http://www.planbelgique.be/uploads/1348061040-biaag-2012-french-fullreport-backend.pdf ou la version résumée (pdf – 491 Kb – 6p.) http://www.planbelgique.be/uploads/1348060717biaag-2012-french-executive-summary-backend.pdf