Application de l`imagerie Micro-CT au suivi longitudinal d`études
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Application de l`imagerie Micro-CT au suivi longitudinal d`études
Application de l’imagerie Micro-CT au suivi longitudinal d’études précliniques Lotfi Slimani∗†1 , Jérémy Sadoine1 , Gaël Rochefort1 , Catherine Chaussain‡1 , and Benjamin Salmon1 1 Pathologie, Imagerie et Biothérapies orofaciales – Université Paris V - Paris Descartes : EA2496 – UFR Odontologie Université Paris Descartes 1 rue Maurice Arnoux 92120 Montrouge France, France Résumé Depuis plusieurs années, les techniques d’imagerie in vivo sont devenues des outils indispensables pour la recherche préclinique ainsi que pour la recherche clinique. Parmi ces techniques, la micro-tomographie par rayons X permet l’acquisition rapide d’images structurales, dépendant de l’absorption des rayons X par les tissus, afin d’obtenir des représentations spatiales à très haute résolutions des objets scannés. Cette technique utilisée en majorité pour l’exploration des tissus minéralisés rend possible, à l’aide de produits de contraste, l’acquisition d’images de la composante vasculaire ou bien de différents tissus mous que l’on souhaite étudier. Aujourd’hui, l’évolution de la technologie donne une facilité et une rapidité d’acquisition autorisant le suivi à long terme de pathologies sur différents modèles animaux, ce qui constitue une vraie plus-value dans de nombreux projets expérimentaux. Notre plateforme Micro-CT fait partie du réseau d’imagerie in vivo de l’université Paris Descartes (Plateforme Imagerie du Vivant, PIV). Implantée au sein du laboratoire EA2496 - Pathologie, Imagerie et Biothérapies orofaciales de la faculté de chirurgie dentaire de MonR PerkinElmer) permet l’acquisition trouge (Paris Descartes), ce Micro-CT (Quantum FX d’images in vivo sur différents modèles de rongeurs. Optimisé pour les études osseuses comme le suivi de croissance, le remodelage et la régénération de l’os, l’acquisition d’images au moyen de ce système sur des tissus mous est plus contraignante en raison des faibles différences de contraste entre les différents tissus. Cependant la mise au point de protocoles d’injection ou d’ingestion de produits de contraste (iodé ou baryté) permet la visualisation du cœur, des poumons, du foie, de la rate, des reins, du réseau vasculaire et du système digestif et de répondre ainsi aux attentes de chercheurs travaillant sur des thématiques variées. Ainsi, différentes études associées au Micro-CT ont permis par exemple de mettre en évidence des troubles de la minéralisation par analyses phénotypiques, de visualiser des calcifications rénales chez le rongeur, d’observer des remodelages osseux au sein de défauts critiques implantés avec des biomatériaux ou encore de valider des régimes permettant de corriger des anomalies dans le développement du squelette chez la souris. Nous avons, par ailleurs, pu suivre l’angiogenèse au sein de biomatériaux cellularisés implantés en sous cutanés et évaluer l’impact de plusieurs stimuli proangiogénique. D’autres études nous ont servi à développer un modèle d’étude de la vascularisation au sein de tumeurs ou de mettre en évidence un traitement efficace contre la fibrose pulmonaire chez la souris. ∗ Intervenant Auteur correspondant: [email protected] ‡ Auteur correspondant: [email protected] † sciencesconf.org:idv:110066 Mots-Clés: MicroCT, Rayon X, Calcifications, Tissus minéralisés, Imagerie de contraste