Aber Wrac`h 2016

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Aber Wrac`h 2016

Aber Wrac’h
2016
« Bio » et Amoco
du 8 au 11
Septembre 2016
Une sortie BIO Aber-resque…
Par Jmi
Cette année, la clôture de la saison BIO s’est déroulée à Aber Wrac’h ! 8 plongeurs biologistes motivés
pour un été indien à l’extrême Bretagne Nord juste avant Ouessant et la limite de la terre ! Ben oui, si
on va trop loin après on tombe !
Bienvenue au bout du monde en Finistère !
Tout d’abord, les Abers c’est quoi ? Ce sont les équivalents « nordistes » des Ria de la Bretagne sud.
Des entrées maritimes dans des estuaires qui amènent une salinité et un biotope particuliers.
6 plongées au programme pour découvrir/redécouvrir les espèces bretonnes avec notamment le site
de « la roche aux moines » qualifié de « Weinberg Atlantique en une plongée » par Ludo ! Les
postulants plongeurs BIO 1 ont eu de redoutables encadrants BIO qui les ont submergés de questions
sous l’eau !
Ils ont tenu bon ! Presqu’incollables, nos deux biologistes en algue du début du séjour ont mérité
(après une délibération houleuse et acharnée du jury…) leur qualification de Plongeur BIO 1.
Ils sont maintenant habilités à montrer des limaces microscopiques, des tourteaux, des congres, des
homards (voire des saumons) à leurs futurs camarades de palanquée.
Félicitations à Jean-Paul et David !
Et merci à tous les participants qui les ont accompagnés dans cette épreuve !
Aber bio
Par Jean-Paul
J’ai découvert l’existence du pays des abers lorsque Ronan, notre chef formateur, nous l’a proposé
pour le stage terrain de la formation bio niveau 1.
Club92Cmcas Aquatique
Tour Pacific – 11 Cours Valmy 92800 Puteaux
Email : [email protected]
Site WEB : www.aquagazel.org
Facebook : www.facebook.com/Aquagazel
L’endroit se mérite car si ce n’est pas le bout du monde c’est quand même un peu le bout de la
France métropolitaine. Au terme d’un périple train-bus nous arrivons finalement à destination par un
bel après-midi pour enchainer aussitôt sur la première plongée.
Le cadre est très joli, la mer pas trop mouvementée jusqu’à l’embouchure de l’Aber. Passé celui-ci,
on retrouve très vite l’ambiance Bretagne Nord !
Ceci est également vrai sous l’eau avec sa couleur parfois un peu verdâtre et ses 14°C à l’ombre des
laminaires (au soleil aussi d’ailleurs).
Je ne connaissais des fonds bretons que la partie Sud, en l’occurrence Lorient, mais le Nord, bien
qu’un peu plus « rugueux » ne démérite pas : superbes « forêts » d’algues brunes, vertes et rouges,
multitudes de tourteaux et étrilles, galathées à foison ou presque, petits coussins bleuâtres d’ascidies
sur les frondes des laminaires, éponges aux formes multiples, etc.
De retour sur la terre ferme, nous nous retrouvons autour de quelques bières locales aux noms
improbables.
Bref, un très agréable séjour ; seule petite déception, ne pas avoir pu faire l’épave de l’Amoco Cadiz
pour cause de météo, mais ce sera sans doute pour la prochaine fois.
Notre invitée
Par Nelly
Juste un petit mot dans le journal pour dire
que :
J'ai passé un super et riche week-end plongée
bio avec le club de Clarmart.
J’ai redécouvert la faune et la flore de
Bretagne et je vais pouvoir transmettre cela à
mes futures élèves
J'ai retenu également que l'Aber Wrac'h était
"The place to be" pour admirer un coucher de
soleil derrière les nuages, que les bananes et
Ronan c'est une longue histoire, que les
saumons de David existent, qu’Eric a retrouvé
le bateau au moins 2 fois ce week-end , que
Xavier a été inspiré pour écrire dans
aquacochon et que Jean-Paul sait plein de
choses sur les oiseaux.
Un grand merci à Annick de s’être occuper de
nous pendant ce week-end.
Vivement la prochaine sortie Plongée Bio
Séjour BIO
Par Xavier
Et me voici reparti à la chasse aux petits sur les sites magnifiques d’Aber Wrac’h, c’est une
découverte pour moi.
Sur les sites de Karregh Al Louet, Espar de Guennec, Roche au Moine, La Croix, Karregh Al Ploum
Doun ; j’ai pu redécouvrir les Ignachus, les Bi-Spires, les vers tubicoles, la crevette Periclymenès, les
spirographes, les ormeaux, les galathées, un magnifique bébé seiche.
Ces plongées m’ont donné faim : il y avait énormément de crabes, de homards et d’araignées.
J’ai pu continuer de contempler la danse lascive de mes copines les laminaires.
Les consignes de plongée étaient au top avec un temps max de 60 minutes et une réserve à x# »x bars
mais le tout avec une profondeur max à 24/25m pour les autonomes.
La rencontre avec Doudou m’a également fait penser au futur séjour de fin janvier 2017 à St Pierre !
Le bar de l’Escale est idéal pour fêter les nouveaux niveaux de Bio, les centaines de plongées et
entendre les petites phrases comme : « J’aime la levrette chérie ! ».
Un dernier mot pour vous dire que ici comme à Roussay, j’ai apprécié la 7mm.
Ici comme à Lorient, l’organisation était au top ! Un grand merci aux organisateurs de ce séjour
C'est quoi ces trucs blancs sur les moules dans mon assiette ?
Par David
Si vous aussi vous vous êtes posés cette question, alors la formation au niveau 1 de biologie est faite
pour vous. Tous ces trucs bizarres, qui ressemblent à on ne sait pas trop quoi deviendront vos alliés
dans vos futures plongées ! Une mauvaise visibilité, un site sans vie apparente à part des algues ? En
cherchant un peu, il y a plus à voir que les gros poissons et les homards. Bryozoaires, botrylles et
nudibranches viendront égayer vos plongées d'un jour nouveau.
Bien sûr, lors de la sortie à l'Aber Wrac'h, nous avons pu admirer des poissons (congres énormes,
tacauds, lieux, syngnathes, vieilles… bon, pas de saumons par contre, ils sont restés à Lorient) et des
crustacés (homards, tourteaux, étrilles, galathées et autres crevettes), mais en y regardant de plus
près, on découvre des anilocres sous l'œil d'un poisson, une ponte de nudibranche qui ressemble à une
rose, des vers plats colorés cachés sous un rocher. La plongée devient une chasse au trésor : on
n'attend plus que la vie se dévoile, on part à sa recherche dans les moindres recoins. Les cours ne sont
pas un catalogue de noms abscons, mais une aide à reconnaître, identifier, décrire et trouver nos
partenaires de jeux (en regardant de plus près une anémone verte, vous trouverez de petits crabes ou
de jolies crevettes).
Cette année, c'était grand luxe : 4 formateurs bio pour seulement 2 stagiaires. La sortie organisée par
Jmi (merci !!!) nous a amenés du côté de l'Aber Wrac'h, site très agréable en Finistère nord. Nelly, qui
se prépare à devenir formateur bio, nous rejoint pour cette sortie. Ludo nous a amené sur des sites où
l'eau était frisquette, mais très sympas, bien protégés et plein de vie. Contrairement à ce qui sera
sûrement écrit dans d'autres articles, personne n'a donc pu avoir le mal de mer et nourrir les poissons.
En tout cas, sûrement pas moi…
Merci à Ronan, Jmi, Annick et Eric pour la formation au sol (4 cours de 3h, avec beaucoup de
pédagogie) ou dans l'eau ! Je vous recommande de vous inscrire aux futures formations bio, ça vaut
vraiment le coup et ça enrichit vos plongées !!! Ah oui, j'allais oublier : le truc qui ressemble à de la
dentelle blanche, sur les moules, c'est des bryozaires. Si vous voulez en savoir plus, vous savez ce qu'il
vous reste à faire !
Allez à l’Aber Wrac’h
Par Eric
Aller à l’Aber, ce n’est pas une mince affaire ! D’abord, il faut savoir l’écrire, une fois qu’on a toutes
les lettres en wrac, on arrive à les trier mais il reste juste à savoir où l’on doit insérer cette bizarre
apostrophe. « Aber Wrac’h », voilà, ça c’est fait.
Ensuite, il faut aller jusqu’à Brest, dans le Finistère. Là, la Terre finit mais pas le voyage : un car nous
attend pour la suite de l’épopée, avec une correspondance à Lannilis, tenezvous bien : « en règle
générale ». Je mettais cette expression sur le compte du style épistolaire de Jmi, et bien pas du tout,
c’est écrit noir sur blanc dans la fiche horaire très sérieuse de la ligne 20 des Cars de l’Aber. Il faut le
voir pour le croire.
Finalement, par les bons soins de la SNCF, des Cars de l’Aber, des Dieux de la Bretagne et des talents
d’organisateur de Jmi, nous voici au centre UCPA de l’Aber Wrac’h puis rapidement au club tenu par
Ludo, maintenant à nous de jouer ! Non, mais à l’eau, quoi !
Les plongées à l’Aber sont froides mais je vous les
recommande chaudement (en étanche !) pour tout ce
que l’on peut y voir, il y a vraiment de quoi faire
passer des niveaux de bio. Le site de secours, la Roche
aux Moines, à trois minutes de bateau du port, est
réputé pour contenir à lui tout seul tout le Weinberg de
l’Atlantique, à part les mammifères marins ! Ce n’est
pas faux, c’est un endroit où les inachus se promènent
loin de toute anémone en écartant les pinces en geste
menaçant, où l’on croise des congres énormes et qui
permet de désaturer dans les champs d’himanthales et
de zostères. L’Aber est aussi un lieu où l’on apprend
qu’il
y
a
des
péricliménès
dans
les
anémones
bretonnes, que la zooxanthelle est verte et que l’on
peut avoir le permis bateau sans avoir l’estomac
marin ! Ce fut une série de découvertes pour tous,
petits et grands niveaux de plongeurs bio.
Et tout cela, c’est sans compter les cafés (du midi) et les bières (du soir) à l’Escale avec son ambiance
très sympathique et ses parties de tarot endiablées et parsemées d’astuces pour tricher comme parler
de la sauce à l’ail du dîner ou couper « innocemment » avec le roi appelé.
Bref, encore un séjour réussi, il ne reste plus qu’à rentrer par le chemin inverse, c’est long mais
arrivés à Paris on se surprend à penser qu’on y était bien et qu’on y retournerait volontiers sans
attendre encore trois ans comme ce fut mon cas.
Ce qu’ils ont manqué… il faudra revenir !
Par Annick
J’ai découvert l’Aber Wrac’h avec Jmi en 2009. A l’époque, nous n’étions que de modestes niveaux 1,
tentant d’acquérir un peu d’expérience avant d’espérer obtenir de nouvelles prérogatives à Lorient,
que nous ne connaissions même pas encore ! Mais, je constate en relisant mon carnet de plongée que
les cours de Bio que nous avions démarrés la même année avaient déjà porté leurs premiers fruits
puisqu’on y trouve déjà, au-delà de tous les arthropodes du coin : Tritonia lineata, clavelines naines,
planaire blanche, inachus…
Dès ce premier séjour, nous avions été sous le charme de cette ria bretonne. Nous y sommes retournés
à plusieurs reprises, l’avons fait découvrir à plusieurs chanceux du club qui n’ont pas eu peur de
s’aventurer dans ces contrées lointaines, et parfois fraîches, certes (c’est aussi là-bas que j’ai étrenné
mon étanche il y a 2 ans…). Aussi, j’ai été très contente quand c’est finalement cette destination qui
a été retenue pour le stage Bio de cette année. Bon, malheureusement, je n’ai pas pu y plonger
(maudites oreilles ) mais ce n’est que partie remise, car je suis convaincue que nous y reviendrons
vu l’enthousiasme des stagiaires de cette édition.
Alors pour tout de même rester dans la Bio, mais sans risquer d’être redondant avec leurs articles, (ce
qui serait sans intérêt), je vais vous révéler ce qu’ils n’ont pas vu, mais qu’ils auraient pu voir (parole
de carnets !) : lièvre de mer, phoque, poisson lune, lucernaire et pour finir… l’Amoco Cadiz !
Il faudra revenir, c’est certain !
Le groupe
Crédit photo : Eric, Jmi, Annick

Aber Wrac`h 2016

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