dossier de presse

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OPERA DE MALDOROR
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d’après Les Chants de Maldoror du Comte de Lautréamont
Mise en scène : Jean-Louis Manceau
Musique originale : André Fertier
Comédiens et voix : Dominique Prunier et Jean-Louis Manceau
Chant, voix et trompette marine : Linda Bsiri
Musiciens et voix : Francis Ferrié et André Fertier
Costumes : Isabelle Piquepaille, Adeline Ziliox et Esther Prat
Décor : Equipe de Réalisation
Lumière : Roland Abadie
Durée du spectacle : 1 heure et 15 minutes
12 représentations à la Péniche Opéra
du 19 novembre au 6 décembre 2008
du mercredi au samedi
à 20 heures 30
Contact Presse : Sabrina BELLINO
[email protected]
06.34.51.19.00
Coproduction : Equipe de Réalisation
Scène de Musiques Actuelles - La Gespe
Coréalisation : La Péniche Opéra
Avec le soutien de :
et de l’Association Beaumarchais-SACD
Informations : operademaldoror.blogspot.com
un opéra de salon
Durant l'hiver, loin des clameurs estivales des arènes, la haute société
andalouse demande à un toréro de renom de reconstituer, dans l'intimité
d'un salon bourgeois, devant une poignée de spectateurs, sa meilleure
corrida de la saison, sans taureau, sans mise à mort, sans « olé »
fracassants. Seuls comptent alors l'épure et la beauté du geste, la grâce du
corps virevoltant autour d'un adversaire imaginaire, le souffle et la
présence du regard du matador luttant silencieusement dans une
concentration extrême à quelques centimètres d'un public attentif et tendu.
Les Espagnols appellent ce moment rare : une corrida de salon.
Opéra de Maldoror pourrait être un «
opéra de salon » !
En 8 tableaux colorés, flamboyants, véritables cauchemars vivants hantés
par des personnages fantasmagoriques surgis du cœur de l'œuvre de
Lautréamont, Opéra de Maldoror déploie sa dramaturgie de l'intime, en
totale impudeur, devant 80 voyeurs? témoins? complices? de cette étrange
cérémonie théâtrale.
Rituel concentré des composantes du genre (utilisation de la voix humaine
sous toutes ses formes, musique orchestrée durant la totalité du spectacle,
dramatisation à l'extrême de la violence des sentiments et des situations),
l'opéra de salon nécessite, de par son rapport de proximité avec le public,
une vigilance sans faille dans l'engagement physique et vocal des
chanteurs et comédiens. Ce parti pris scénique exige une maîtrise parfaite
du corps et des muscles, une invention de formes corporelles en écho aux
propositions extrêmes des textes choisis (angulosités, crispations,
tétanisations des visages ou des membres), ainsi qu’une recherche dans les
sonorités vocales (fêlure, fracture, vibrations dans l'aigu ou le grave, «cris
ou chuchotements»). Ce travail respecte parfaitement la musicalité et la
compréhension du texte des Chants de Maldoror.
la composition musicale
André Fertier a choisi, pour cet opéra très particulier, d'axer son travail de
composition sur l'étrangeté des climats sonores et de restituer ainsi une
«musique des profondeurs» allant puiser son inspiration dans des sonorités
traditionnelles de différentes musiques du Monde, en les associant à
l'écriture classique contemporaine.
La palette des instruments est large et insolite, issue de cultures et
d'univers musicaux volontairement métissés : cajon cubain, oudou
oriental, peaux de bendir, cristal céleste de bols tibétains. La Terre chante
aux rythmes de percussions primitives à base de paille, de bois, de galets,
d'argile qui se mêlent habilement aux tempos mélodieux de valses ou de
berceuses interprétées à la guitare, à la flûte grave ou encore, à la très
curieuse trompette marine, instrument monocorde de la musique
médiévale et baroque, ancêtre du violoncelle, et dont Linda Bsiri est une
des rares interprètes en Europe.
Ce chant du Monde, associé au travail vocal alliant murmures, mélopées,
polyrythmies vocales envoûtantes, émergence et jaillissements de voix de
soprano font de Opéra de Maldoror, un travail de composition des plus
novateurs.
« Lautréamont n'écrivait que la nuit, assis à son piano. Il déclamait, il
forgeait ses phrases, plaquant ses prosopopées avec des accords. »
Témoignage d'Albert Lacroix, 1er éditeur des Chants de Maldoror, 1869
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le comte de lautréamont
Isidore Ducasse (comte de Lautréamont en littérature) naît à
Montevideo, en Uruguay (comme Jules Supervielle et Jules Laforgue), en
1846. Il fait partie, avec Arthur Rimbaud, son exact contemporain, des
étoiles filantes de la littérature française.
Il a un an et demi quand sa mère se suicide. Son père, chancelier à
l'Ambassade de France, l'envoie, à l'âge de treize ans, poursuivre ses
études en France. Il restera six années « prisonnier en internat » dans deux
lycées impériaux à la discipline de fer : Tarbes (berceau de la famille
Ducasse) puis Pau. Ces années d'isolement développeront, dans l'esprit du
jeune adolescent, le sens de la rêverie et le goût de la révolte la plus
extrême et la plus radicale. Il est décrit à cette époque comme « un grand
jeune homme mince, le dos un peu voûté, le teint pâle, les cheveux longs
tombant en travers sur le front, la voie aigrelette. D'ordinaire triste et
silencieux, comme replié sur lui-même, il passait des heures entières, les
mains sur le front, les yeux fixés sur un livre qu'il ne lisait point; on voyait
qu'il était plongé dans une rêverie. »
Après un bref retour en Uruguay, il réapparait à Paris en tant qu'homme
de lettres en 1867. Il publie alors, à compte d'auteur sous le pseudonyme
du Comte de Lautréamont, le Chant premier des Chants de Maldoror. En
1869, Albert Lacroix, éditeur des six Chants de Maldoror, terrorisé par la
violence et l'audace du texte, renoncera à diffuser les exemplaires par
crainte du Procureur Général.
Isidore Ducasse meurt à 24 ans pendant le siège de Paris. Il faudra
attendre 1977 pour enfin découvrir (grâce aux recherches de J.J. Lefrère)
la seule et unique photo du sulfureux Comte de Lautréamont. Pour tous les
lecteurs des Chants de Maldoror (A. Jarry, les surréalistes, A. Gide, J.P.
Sartre, A.Camus et bien d'autres), il est resté pendant plus d'un siècle :
l'écrivain sans visage.
les chants de maldoror, une épopée du mal
Ces six Chants grandioses, flamboyants, constitués de 70 strophes écrites
en prose lyrique dans un des plus purs styles de la langue française,
marquent à jamais la littérature, au fer rouge.
Œuvre d'un jeune auteur de 21 ans, héritier du courant le plus noir du
romantisme, elle met en scène le personnage de Maldoror, sorte de génie
du Mal doué de tous les pouvoirs de transformation (aigle, crabe tourteau,
poulpe géant ou femelle requin) pour répandre sur le monde « son souffle
empoisonné ».
L'intention est clairement exposée : choquer et interpeller le lecteur par
l'accumulation de provocations, violences gratuites, profanations, mettre
en évidence toute la noirceur et le dégoût profond qu'inspirent à l'auteur
les débordements de l'âme humaine et fustiger ainsi la Divinité,
responsable de ce chaos.
Maldoror est un révolté dans un monde révoltant.
Fulgurance baroque des images mortifères, humour des situations
extrêmes et blasphématoires, flamboyance d'un bestiaire fantasmagorique,
vision anarchique d'un monde en décomposition... Autant d'éléments pour
faire de Lautréamont, au lendemain des charniers de la Première Guerre
Mondiale, un des pères du Surréalisme, aux yeux de Breton, Aragon,
Desnos, Soupault et, par la liberté de son style, un des auteurs fondateurs
de la littérature contemporaine.
« J'ai reçu la vie comme une blessure, et j'ai défendu au suicide de
guérir la cicatrice... »
Chant troisième
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quelques lecteurs des chants de maldoror
ARAGON Louis (écrivain) : dans un article des Lettres Françaises, en
1967, intitulé Lautréamont et nous, Aragon fait le récit de sa
rencontre avec André Breton, en 1917, dans le service des aliénés, à
l'hôpital du Val de Grâce. Les deux « apprentis médecins », pendant
une alerte nocturne, hurlent Les Chants de Maldoror au milieu des
malades déchaînés par l'angoisse, pour essayer de les calmer...
Du surréalisme avant l'heure!!!
BOUTONNAT Laurent (cinéaste et vidéaste) : il revendique l'univers
des Chants de Maldoror dans la conception des vidéo-clips
de Mylène Farmer.
CAMUS Albert (écrivain et prix Nobel) : dans L'homme révolté, il
propose une longue étude sur la révolte du personnage de Maldoror.
CONSTANT Marius (compositeur et chef d'orchestre) : musique
improvisée pour 24 instrumentistes
d'un ballet : Les Chants de Maldoror - 1962
DALI Salvador (peintre) : « La lecture des Chants de Maldoror a
définitivement modifié ma vision des choses du Monde » - 1963.
GAINSBOURG Serge (auteur - compositeur - interprète) : a donné une
de ses plus belles chansons : Et quand bien même, à Jane Birkin qui,
de sa voix acidulée, en sussurait le refrain : « Lautréamont... les
Chants de Maldoror... tu n'aimes pas... moi, j'adore... »
GIDE André (écrivain et prix Nobel) : « Lautréamont me fait prendre en
honte mes propres oeuvres… Il est le maître des écluses pour la littérature
de demain.» - Journal - novembre 1905.
GRACQ Julien (écrivain) : auteur d'un éblouissant ouvrage Lautréamont
toujours. Maldoror y est présenté comme l'archange exterminateur.
JARRY Alfred (écrivain - un des tout premiers lecteurs de
Lautréamont): « Ce livre m'a serré de ses pinces de fer ».
MAI 68 : «La poésie doit être faite par tous! Non par un!» - Lautréamont.
MORRISON Jim (chanteur) : le mythique chanteur des DOORS a été
enterré, au Père Lachaise, avec l'exemplaire des Chants de Maldoror
retrouvé sur sa table de chevet, le soir de sa mort.
SURREALISTE (groupe) : Aragon, Breton, Eluard, Soupault, les
peintres Chirico, Max Ernst... firent de Lautréamont : « … l'unique, le
grand précurseur, le sourcier du merveilleux… ses beau comme
constituent le manifeste même de la poésie convulsive… » - André Breton
L'amour fou.
Autant de lecteurs, parmi tant d'autres, auxquels il faudrait ajouter
Mathias LANGHOFF (qui annonce une mise en scène des Chants de
Maldoror, au Théâtre de la Ville, en janvier 2009), le compositeur
Philipp MAINTZ (Création de son opéra : Océan - Texte du Chant
premier, à la biennale de Munich, en 2010 - commande de l'IRCAM) et
Jean-Louis TRINTIGNANT qui a fait part, à plusieurs reprises ces
derniers mois, de son envie de réaliser une lecture des Chants de
Maldoror.
« ... Quoiqu'il ne possédât pas un visage humain, il me paraissait
beau co mme les deux longs filaments tentaculiformes d'un insecte,
ou plutôt, beau co mme une inhu mation précipitée... »
Chant cinquième
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jean-louis manceau, metteur en scène et comédien
Docteur es Lettres (Institut d'Etudes Théâtrales de la Sorbonne)
Il a mis en scène, à ce jour, 25 spectacles professionnels, à Paris, Avignon,
Bruxelles, Jérusalem... dont Mademoiselle Julie de A. STRINDBERG, Macbeth,
opéra-rêve d'après W. SHAKESPEARE, Les Catcheuses de J.B. MORALY
(avec G. DARMON et J.P. BACRI), Le Week-end des Patriotes de G.
COULONGES, Fragments de Théâtre n°2, création mondiale de S. BECKETT,
La Croisière du Rocky Star, Les Cent Culottes, spectacle événement, Il était une
Foix... l’Ariège, (Trophée du Tourisme 1989 : meilleur spectacle d'été), Didon et
Enée, opéra baroque d'H. PURCELL, Les aveugles éclairent Paris,
spectacle-évènement dans le noir.
Il a toujours attaché une grande importance à la fusion entre le théâtre et la
musique sous toutes ses formes et a travaillé avec des compositeurs aussi
différents que Gérard CALVI (Le Week-end des Patriotes), Philippe NAHON directeur d'Ars NOVA (Les Catcheuses), Jésus AGUILA (Les Cent Culottes)...
Ce sera sa 6ème collaboration avec André FERTIER, la dernière en date étant
Les aveugles éclairent Paris, en février 2008,
au Cabaret Sauvage, Parc de la Villette.
En tant que comédien, il a interprété une trentaine de rôles principaux sur scène
et a été dirigé par Jacques ROSNER (Le terrain Bouchaballe), Claude REGY
(Les Nègres), Maurice SARRAZIN (Dom Juan), Gabriel MONNET (Faust),
Patrick GUINAND (Supplément au Voyage de Bougainville), Peter
LODTSCHAK (Affabulazione), Jean-Yves LEGAVRE (Le démon blanc)...
Il a été le partenaire de Judith MAGRE, Tonie MARSHALL, Monique
TARBES, Michel AUCLAIR, Gérard DARMON, Jean-Pierre BACRI, Christian
RAUTH, Philippe GELUCK et aussi de grands aînés comme Odette JOYEUX et
André LUGUET (Feuilleton télévisé : L'Age en fleurs) ...
andré fertier, compositeur et musicien
Frappé, à l’âge de 15 ans, par une névrite optique, il entre comme pensionnaire à
l’Institut National des Jeunes Aveugles de Paris. Il développe alors son attirance
pour la musique et décide d’en faire son métier.
Considéré au plan international comme l’un des principaux précurseurs de la
world music, dès le début des années 70, il est salué avec son groupe Clivage
(dont il est le leader et le compositeur) par l’ensemble de la critique musicale :
Best, Rock and Folk, Jazz Magazine, Télérama, Le Livre d’Or de la Pop Music,
Dictionnaire du Jazz…
Il a réalisé une quinzaine d’albums ou CD, dont Regina Astris, Kassiopée et
Mixtus Orbis (avec l’Orchestre Philarmonique Pro Unesco).
On lui doit de nombreuses musiques de scènes originales, dont Les Nègres (mise
en scène de Claude REGY), Macbeth et Opéra de Maldoror (mise en scène de
Jean-Louis MANCEAU), et des pièces pour les chorégraphes Sonia
SCHOONEJANS ou Shakti KALYANNI.
Il a donné, à ce jour, plus de 1500 représentations ou concerts (Printemps de
Bourges, Festivals d’Avignon, de Châteauvallon, de Tabarka, Rome, Alger, San
Francisco…) avec différents groupes ou formations.
Depuis 1981, il mène des recherches sur l’utilisation de la musique en milieu
hospitalier (enfants autistes, gériatrie, malades dans le coma). Son travail a fait
l’objet de nombreuses émissions de radio ou de télévision (Pollen, La Marche du
Siècle, Envoyé Spécial, Jusqu’au bout de la vie, cette dernière fut récompensée
par un Sept d’Or).
Il est très impliqué dans de nombreuses démarches facilitant l’accès des personnes
handicapées aux pratiques culturelles et est membre du Forum Européen des
Personnes Handicapées.
« La musique d’André Fertier nous ouvre sur notre indicible ; elle défie
le verbe et parle au plus profond… »
Patrice BLANC-FRANCART – France 2
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dominique prunier, comédienne
Cofondatrice de « L'Equipe de Réalisation » (1988)
Elle interprète de nombreux auteurs classiques ou contemporains (IONESCO,
COURTELINE, STRINDBERG, ANOUILH) pour différentes compagnies
(Théâtre du Matin, Cie Un Chantier, Cie des 36 Ports, Théâtre des Cycliodes,
Equipe de Réalisation, Cie Il Est Une Fois, Cie Les Pieds dans l'Eau).
Elle participe à plusieurs créations nationales d’œuvres originales dans des
registres plus contemporains : La Déposition de Hélène PEDNEAULT (1990) ;
Changement de Direction de Guy FOISSY (1995) ; Le Cri de Kty SOUM (2004).
Récemment, elle a interprété la reine Anne d’Autriche dans Les 3 Mousquetaires
d’A. DUMAS, dans le cadre de Gavarnie, terre de Festival et joué dans La
Maison de Bernarda Alba de F. GARCIA LORCA, avec la Cie Les Pieds dans
l'Eau et dans Maria d'après A. GOMEZ ARCOS, avec la Cie Les Brouches.
Avec la Cie des 36 Ports, elle prête son concours à des cycles de lecturesspectacles consacrées à BECKETT, DURAS, NOVARINA, SUPERVIELLE…
Elle fut assistante à la mise en scène en 1991 pour Le Tableau de SLAVKINE et
IONESCO (metteur en scène : Frédéric ESPAREL) et en 1995 pour Changement
de Direction de FOISSY (metteur en scène : André GEYRE).
« ... Toute l'eau de la mer ne suffirait pas à laver une tache de sang
intellectuelle... »
Poésies
« ... L'éléphant se laisse caresser. Le pou, non. Je ne vous conseille
pas de tester cet essai périlleux... »
Chant troisième
francis ferrié, musicien
Multi-instrumentiste : guitare, accordéon diatonique, flûte irlandaise, cornemuse,
percussions..., c’est un touche-à-tout de talent.
Il a composé de nombreuses musiques de scène pour des spectacles vivants dont
Le tour du monde en 80 jours d'après Jules VERNE, Le malade imaginaire de
MOLIERE, Un tramway nommé Désir de Tennessee WILLIAMS, La belle et la
bête d'après Jean COCTEAU, Etienne Delarue de Bernard MONFORTE, Les
durs à cuire, écriture collective, Vagues, création Jeune Public.
Il a écrit et autoproduit 4 CD en duo avec Eric CHAFER, et en trio avec Eric
CHAFER et Michel HERBLIN. Comme musicien, il a participé à l'enregistrement
de plusieurs CD et a donné de nombreux concerts dans diverses formations :
Chico Loco, Les Chats variés...
linda bsiri, artiste lyrique
Après des études musicales classiques, Linda Bsiri se tourne vers la musique
contemporaine. Sa rencontre avec le jazz en 1989 amorce l'expérimentation de
tous les registres possibles d'une voix instrumentale. L'improvisation développera
une technique vocale et une liberté dont elle ne se départit jamais quelque soit le
répertoire : jazz, créations contemporaines, musiques anciennes ou traditionnelles.
Elle s'accompagne en solo d'une trompette marine - tromba marina ou
nonnengeige - parente du monocorde et haute de 2 mètres, qui lui vaut une
collaboration régulière avec la Cité de la Musique, à Paris.
Linda Bsiri chante et enregistre en Italie, Suisse, Allemagne, Angleterre, avec des
musiciens de renommée internationale : la Pieta dei turchini, John Surhman,
Kutsi Erguner, Pino Minaffra, Wolfgang Puschnig, et plus particulièrement avec
le tubiste et "serpent " Michel Godard.
En 2000, elle compose, joue et chante Faire Play, à La Rochelle, avec le Ballet
Atlantique (Cie Régine Chopinot).
Auteur de textes et livrets contemporains : Vo(I)x de Femme(s) en 1983 - Festival
d'Avignon ; Penthésilée en 2000 - Radio-France ; La Vierge Noire en 2003 télévision suisse ; ses textes s'inscrivent dans un courant de poésie féminine.
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informations pratiques
accès
Opéra de Maldoror se jouera
du 19 novembre au 6 décembre 2008
les mercredis, jeudis, vendredis et samedis à 20H30
à la Péniche Opéra
Durée du spectacle : 1H15
Renseignements accessibilité : 01 53 35 07 77
ATTENTION : La jauge est limitée à 80 spectateurs.
Le texte et la violence de certaines scènes peuvent heurter la sensibilité de jeunes
spectateurs en dessous de 14 ans.
Les tarifs
Plein tarif : 17€
Tarif réduit : 12€ (collectivités, groupe de plus de 10 personnes, habitants
des Xème et XIXème arrondissements, carte Vermeil,
demandeurs d'emploi, détaxe professionnelle)
Location et réservation
01.53.35.07.77
et sur ticketnet.com, billetreduc.com, cityvox, theatre on line,
ticketac.com et à la fnac
Informations et contacts
http://operademaldoror.blogspot.com
Péniche Opéra
46, Quai de la Loire - 75019 Paris
Tél. : 01 53 35 07 77
Métro : Jaurès, Stalingrad, Laumière
Bus : 26, 48, 54
Parking : 8, rue de Rouen - 75019 Paris
www.penicheopera.com
Contact Presse : Sabrina BELLINO - 06.34.51.19.00 - [email protected]
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