Qu`est-ce qu`un projet
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Qu`est-ce qu`un projet
Les fiches pratiques d'innovaXion Accélérateurs de changement Qu'est-ce qu'un projet ? Je veux être pompier, je veux être infirmière... L'être humain acquiert très tôt la notion de projet. Dans le langage courant le terme "projet" désigne le but à atteindre. Dans le monde professionnel, le terme "projet" désigne le trajet et non plus la destination. Le projet, c'est le processus qui conduit du constat d'un besoin à l'objet censé satisfaire ce besoin. Définition de la norme NF La norme NF X 50-150 définit le Projet comme "une démarche spécifique qui permet de structurer méthodiquement et progressivement une réalité à venir". En pratique, qu'est-ce qu'un Projet ? Voici une autre définition, qui nous semble plus opérationnelle : Un projet est un ensemble d'actions ou de travaux qui concourent tous à la réalisation d'un objectif unique et mesurable. Besoin Résultat Processus projet Idée de progrès Temps Problème à résoudre Appel d'offres reçu Réalisation unique Ouvrage Système Produit de série Ce qui caractérise un projet : Un besoin spécifique. Il n'y a pas deux projets strictement identiques. Un objectif unique : la satisfaction de ce besoin. Une durée limitée et fixée à l'avance (le processus projet est borné). La naissance du projet A l'origine du processus projet se trouve la prise de conscience d'un besoin, réel ou supposé. Dans les projets du type "affaire" ou projets externes, le déclencheur est la formulation d'un besoin (appel d'offres) par un client ou un prospect. Les projets internes ont pour origine la volonté de résoudre un problème ou la volonté de progresser dans un domaine précis. Le résultat du projet On désigne fréquemment le résultat du projet par le terme de livrables, de délivrables, plus rarement d'extrants. Le résultat du projet est appelé ouvrage dans les métiers du bâtiment et des travaux publics. Plus généralement le terme ouvrage convient aux objets physiques uniques (par exemple une machine spéciale). De plus en plus souvent le résultat du projet est un ensemble de livrables comprenant des éléments matériels et des éléments immatériels (logiciels, procédures...) on parle alors de système (système d'organisation, système informatique). Une troisième famille est consituée par les projets de création de produit de série. Le résultat de ces projets est le système (machines, documents, procédures, moyens de contrôle....) qui produira les produits en question. Le projet est terminé lorsque le système de production est apte à produire en quantité et en qualité. Logique métier et logique projet Dans nos organisations construites pour reproduire à l'identique et à l'infini les mêmes actions et ou tout écart est une faute, l'introduction du projet est souvent source de confrontation entre deux logiques : La logique métier, à "horizon glissant" comme symbolisé ci-contre, basée sur le respect des procédures et la logique projet, à "horizon borné" centrée sur la réalisation d'un objectif. Toute représentation intégrale ou partielle de ce document sans notre autorisation est illicite (loi du 11 mars 1957) www.innovaxion.net Les fiches pratiques d'innovaXion Accélérateurs de changement Le plan de projet Si la nécessité de mettre sur le papier le référentiel du projet est commune à toutes les organisations, le contenu, la présentation et même l'appellation de ce document sont émminemment variables. On parle de "fiche-programme", de "charte de projet", de "note de cadrage" ou encore de "lettre de mission" Le plan de projet est la "feuille de route" ou le "contrat" du Chef de projet. Le tableau ci-dessous est une proposition à partir de laquelle chacun peut créer le document le plus adapté aux réalités et à la culture de son organisation. Cette trame-type convient également pour la rédaction d'un contrat de prestation de service. LE CAHIER DES CHARGES DU PROJET 1- L'intitulé - Nom du projet, en clair ou codé pour des raisons de secret. 2- L'Objet - Résumé en quelques mots du contenu du projet : ce que l'on se propose de faire. 3- Le contexte - Liste des éléments factuels (état des lieux) qui justifient l'existence du projet : L'environnement économique, commercial, concurrentiel, les opportunités.... 4- Les motifs - L'idée de départ, ses origines - La motivation (problème, insatisfaction, espoir de gain...) 5- Les objectifs - L'objectif technique : Ce que l'on veut obtenir - Les objectifs économiques : le budget, le prix de vente objectif et le coût objectif. - L'objectif temporel : exprimé en terme de délai final ou de durée 6- Les enjeux - Le pourquoi, la finalité du projet. Les enjeux sont le plus souvent économiques (espoir de gain) mais aussi commerciaux, financiers, humains, de progrès ou d'image. 7- Le périmètre - Les limites du projet aux différents sens du terme. Afin d'anticiper les conflits dûs à des malentendus est essentiel de désigner clairement les parties hors périmètre. 8- Les données d'entrée - Les éléments (documents, modèles, maquettes...) mis à disposition de l'équipe projet en début de projet ou au cours de son déroulement. Dans ce dernier cas la livraison des données d'entrée est associée à des jalons d'entrée. 9- Les livrables - Les différents résultats attendus du projet en cours de déroulement et à l'issue du projet. - Les termes d'extrant ou de délivrables sont synonymes de livrables. Les livrables son associés à des jalons. 10- Les choix stratégiques : Directives du commanditaire sur la structure du produit ou sur la gestion du projet. 11- Les marges de manoeuvre : degrés de liberté en matière de délai, de coûts, de contenu... 12- Les contraintes - Limitations apportées à la liberté d'action de l'équipe projet. Elles ont leur source en interne (contraintes de fabrication, standards "maison"...) ou externe (normes, règlements, usages, règles de l'art, brevet, licences, accords commerciaux...) LE PLAN D'ACTION 13- Les acteurs - Le chef de projet, l'équipe projet - Les ressources humaines (internes, externes, experts..) 14- Les moyens techniques (Labo, machines....) internes, externes, à investir, à louer... 15- Le timing - Les phases principales (un résultat tangible à la fin de chaque phase) - Les jalons 16- La stratégie - Les rôles : Qui fait quoi - Les risques identifiés (internes, externes) les parades - Les sources de financement - Les options stratégiques (dépôts de brevet, accords commerciaux, positionnement marketing) Les résistances prévisibles (individuelles, lourdeurs administratives....) - Les ajustements possibles (solutions de remplacement, variantes, possibilités de repli) LE PLAN D'ANIMATION 17- La communication - Opérationnelle . choix des médias (papier, messagerie électronique...) - Promotionnelle : Interne, externe. 18- Le contrôle - Clignotants, indicateurs, tableaux de bord, instance de direction, reporting, revues de projet, traçabilité.... Toute représentation intégrale ou partielle de ce document sans notre autorisation est illicite (loi du 11 mars 1957) Pour nous joindre : [email protected] Les fiches pratiques d'innovaXion L'objectif du projet Accélérateurs de changement L'importance de l'objectif Le succès du projet dépend en grande partie de l'existence et de la qualité de l'objectif. Trop de projets échouent pour la principale raison que l'objectif était flou ou inexistant. Une équipe sportive qui s'engagagerait sans objectif dans une compétition n'aurait aucune chance de succès. Le triangle d'or du projet Réussir un projet c'est obtenir le résultat attendu dans le respect du budget et du délai accordés. Trois composantes présentes dans tout projet. Il vous appartient de déterminer quel futur vous voulez tenter de créer à votre profit. François Dert Le choix de l'objectif Si l'objectif est fixé par le commanditaire du projet, il semble évident qu'il doit être partagé par l'ensemble de l'équipe projet, à commencer par son chef. La composante technique La seule chose qui restera du projet dans quelques mois ou années est son résultat. C'est d'abord à ce résultat que l'on jugera alors ses concepteurs et réalisateurs. La qualité du Technique résultat le doit jamais être sacrifiée pour des raisons de délai ou de coût. Lorsque la compression des coûts est l'une des motivations du projet, il convient de mettre en oeuvre des méthodes comme l'analyse de la valeur et la concepOBJECTIF tion à coût objectif. La composante temporelle La composante temporelle de l'objectif, c'est tout simplement la date-cible de fin de projet. Temporel La composante économique - Dans le cas des projets de type ouvrage ou système, la composante économique de l'objectif, c'est le budget du projet. On parle dans ce cas de projets à coût contrôlé. Economique L'objectif doit être "SMART" . Spécifique . Mesurable . Atteignable . Réaliste . Temporellement défini - L'affaire se complique pour les projets de type "produit de série". L'équipe projet doit respecter deux bornes : le budget du projet et le coût-cible de production du produit lui-même, ou coût de revient objectif. Ces deux valeurs sont interdépendantes. Demander une "rallonge budgétaire" n'a rien de déshonorant si la demande est justifiée par un coût de revient inférieur pour le produit. Les projets "produit de série" sont des projets à rentabilité contrôlée. La détermination de l'objectif dans les projets innovants - Déterminer l'objectif dans les projets innovants passe souvent pour mission impossible. Beaucoup d'entrepreneur y renoncent, au motif que le résultat du projet ne sera connu avec précision qu'en fin de projet. Ainsi voiton de nombreux projets s'enliser puis échouer après avoir consommé des sommes importantes et des énergies qui ont probablement manqué ailleurs. - Le paradoxe (devoir estimer le coût et la durée d'un projet dont on ignore le résultat, et surtout définir ce que sera un objet qui aujourd'hui n'existe pas) n'est qu'apparent. D'une part les outils existent (méthodes d'estimation, CDCF) pour élaborer l'objectif. D'autre part un objectif soigneusement défini est indispensable pour limiter le nombre de voies de recherches au strict nécessaire. Toute représentation intégrale ou partielle de ce document sans notre autorisation est illicite (loi du 11 mars 1957) www.innovaxion.net Les fiches pratiques d'innovaXion Le cycle de vie du projet Accélérateurs de changement Bien qu'il existe une extraordinaire variété de projets (quoi de commun entre la construction du viaduc de Millau, le lancement de l'Airbus A 380 et la conception d'un site internet) il est rassurant d'observer que leur déroulement répond à une même logique et se décompose d'une façon analogue. Premier niveau d'analyse Classiquement, tout projet se décompose en quatre temps successifs, comme décrit par le schéma ci-dessous A ce niveau encore assez général, la succession linéaire de phases "standardisées" constitue le cycle de vie du projet. Cette notion, interréssante sur le plan pédagogique, permet, dans l'entreprise, de standardiser le vocabulaire et les pratiques. Elle trouve un intérêt très concret lorsqu'il s'agit de bâtir un système de gestion de projets (ou d'affaires), qu'il soit informatisé ou non. Ca marche Voilà en détail comment les choses doivent se passer C'est jouable, et voilà comment on va s'y prendre pour réussir Voilà ce que l'on veut faire Exploration Emergence Préparation Engagement Concrétisation Lancement C'est fait ! Et voilà comment on fera la prochaine fois... Maîtrise Mise en service Clôture Deuxième niveau d'analyse A y regarder de plus près, les quatre temps du projets se subdivisent eux-même en phases successives. Exploration Opp. A.B. Avp. Préparation Fais. Go/Nogo 1 Org. Str. Plan. Budg. Concrétisation Maîtrise Qual. Clot. Go/Nogo 2 3 Code Opp. A.B. Avp. Fais. Org. Str. Plan. Budg. Phase Opportunité Analyse du besoin Avant-projet Faisabilité Organisation Structuration Planification Budgetisation Contenu et finalité de la phase Analyser la cohérence du projet avec les objectifs stratégiques Rédiger le référentiel du besoin (STB ou CDCF) Imaginer le produit apportant la meilleure réponse au besoin Estimer les chances de succès aux plans technique, économique et calendaire Définir les rôles et responsabilités au sein de l'équipe projet Analyser le produit, identifier les travaux, définir les besoins Modéliser le déroulement des activités Etablir le référentiel des coûts Qual. Clot. Qualification Cloture Vérifier la conformité du résultat aux cahier des charges. Transférer la propriété Faire le bilan. Enrichir les bases d'expérience. Libérer l'équipe projet. L'abandon du projet : L'abandon du projet (ou sa redéfinition) est impératif si (1) Son opportunité n'est pas démontrée (2) Sa faisabilité n'est pas établie. Si le délai d'attente s'éternise (3), on demande au décideur interne ou au client de confirmer son intérêt pour le projet ou sa décision d'abandonner. Toute représentation intégrale ou partielle de ce document sans notre autorisation est illicite (loi du 11 mars 1957) Pour nous joindre : [email protected] Les fiches pratiques d'innovaXion Du cycle de vie au cycle de réalisation Accélérateurs de changement Le cycle de vie du projet Le jalonnement du cycle de vie peut être qualifié de "générique" au sens ou il est le même pour tous les projets. Si les phases amont - exploration et préparation - sont faciles à standardiser, il n'en est pas de même pour les phases aval - concrétisation et maitrise - pour lesquelles le jalonnement peut être qualifié de "contextuel". Emergence Engagement Exploration Préparation Prévoir Recette Lancement Clôture Concrétisation Organiser Bilan Conclure Piloter Le cycle de réalisation Quel que soit le métier considéré, les pilotes de projet ont éprouvé le besoin de jalonner la phase de réalisation. Réalisation et qualification Il n'existe pas de modèle universel pour le jalonnement a phase de réalisation. Pour chaque métier, l'usage a consacré des jalonnements métier. J0 J1 J2 Jn Jf Qualités du jalonnement Le jalonnement doit séquencer le projet en phases de sorte que la durée et la quantité de travail des phases soient aussi homogènes que possible. Echelle de temps Le schéma ci-contre illustre ce qu'est un "mauvais" jalonnement : la phase de concrétisation commence par un long is tunnel. va Qualités des jalons A chaque jalon doivent être associés des "livrables" clairement désignés. Par ailleurs la dénomination du jalon doit être aussi "parlante" que possible. au M J0 J1 J2 Jn Jf Echelle de temps Exemples de jalonnement métier n Bo J0 Projets aéronautiques et spatiaux SSR SDR PDR CDR QR AR System requirement review System design review Préliminary design review Critically design review Qualification review Acceptance review J1 J2 Jn Jf Projet informatique Réunion de lancement Validation des spécifications Validation de la charte graphique Installation en pré-production Validation de la VABF (Vérification d’Aptitude du Bon Fonctionnement) Installation en production Validation de la VSR (Vérification du Service Régulier) Fin de la garantie Toute représentation intégrale ou partielle de ce document sans notre autorisation est illicite (loi du 11 mars 1957) Michel Estève. 02/09/2010 www.innovaxion.net Les fiches pratiques d'innovaXion Les méthodes agiles Accélérateurs de changement Malgré leurs spécificités, les projets informatiques ont longtemps été conduits comme les autre, sur la base d'un cycle de vie linéaire -expression du besoin-cadrage-conception-réalisation-tests-. A l'issue de ce processus (d'une durée rarement maitrisée) l'utilisateur découvrait le résultat plus ou moins conforme à ses attentes. Au début des années 1980 sont apparues dans le monde du développement de logiciels de nouvelles méthodes de management de projet censées supprimer cet effet tunnel et corriger les dérives de délai. Aujourd'hui regroupées sous l'intitulé de "méthodes agiles" elles ont en commun de mettre l'utilisateur au centre de la démarche, de privilégier le respect du délai et de fonctionner suivant un cycle itératif. Les principes de base Une organisation "plate" non hiérarchisée Déployer Une équipe réduite (4 à 8 personnes) engagée, multidisciplinaire, solidaire et auto-gérée Tester Analyser Prescrire Un lieu dédié (war-room) consacré aux travaux de groupe Une communication étroite et fréquente avec le Client Une architecture système modulaire Réaliser Concevoir La livraison très tôt puis régulièrement de parties du système fonctionnelles qualifiées Des itérations courtes (2 à 3 semaines) La priorité donnée au respect du timing sur toute autre préoccupation Des points quotidiens de durée courte (15 à 30 mn) Le culte de la simplicité et de l'adaptation permanente Le cycle itératif du projet "agile" inspiré de la roue de Deming (PDCA) A chaque tour la livraison d'une fonctionnalité du système Les principales méthodes agiles et leur vocabulaire spécifique - RAD (Rapid Application développement) "Focus de visibilité" "équipe swat" "timebox" "GAR (groupe d'animation et de rapport)" - XP (Extrem Programming) - UP (Unified Process) et RUP (Rational Unified Process) - SCRUM (mélée en anglais) "scrum master" "user storie" "backup produit" "daily scrum" "backlog du sprint" "sprint burnout chart" - DSDM (Dynamic Software Development Method) Pour en savoir plus http://scrum.aubryconseil.com/ http://www.rad.fr/ Méthodes agiles Ouverture à l'innovation Méthodes classiques Approche structurelle Collaboration libre et étroite Appui sur des processus Prévoir et s'adapter Maintenir le cap Appui sur des personnes Confrontation contractuelle Approche fonctionnelle Objectif QCD figé http://www.entreprise-agile.com/ http://www.agilemanifesto.org/ http://www.agilealliance.com/ Respect du client Respect du contrat Toute représentation intégrale ou partielle de ce document sans notre autorisation est illicite (loi du 11 mars 1957) www.innovaxion.net Les fiches pratiques d'innovaXion Projets et organisation de l'entreprise Accélérateurs de changement L'une des caractéristiques des projets est la pluridisciplinarité. Le moindre projet de développement de produit fait appel à des compétences aussi diverses que le marketing, le design, la plasturgie, l'électronique, le juridique et bien d'autres. Il en est de même dans tous les types A1 de projets. Si la force des grandes entreprises est d'abriter un Organisation fonctionnelle "en rateau" très large éventail de compétences, leur faiblesse est le compartimentage de ces mêmes compétences. Les entreprises qui ont a conduire de nombreux projets - c'est à dire auB1 B2 B3 jourd'hui toutes les entreprises - doivent adapter leur organisation. Voici un bref descriptif des formes d'organisation et de leur performance en martière de gestion de projets. C1 C2 C3 L'organisation fonctionnelle L'organisation fonctionnelle, ou en "rateau" est la forme d'orD5 D1 D2 D3 D4 D6 ganisation traditionnelle des entreprises en phase de maturité. Cette structure, très stable, est parfaite pour fonctionner dans la continuité et peu adaptée à la gestion de projets. La coordination d'un projet impliquant par exemple les acteurs D1, D3 et C3 et D5 ne peut se faire qu'au point B2. Les acteurs C1 et C2. interviennent comme relai d'information, et le plus souvent comme freins ! Structure classique avec FACILITATEUR : La désignation d'un facilitateur (ou d'un coordinateur) de projet est une solution partielle au problème, même si celui-ci est intitulé "chef de projet", le facilitateur n'ayant aucun pouvoir de décision. Structure matricielle A1 Dp B2 B1 B3 D3 Structure MATRICIELLE : C1 C2 C3 La structure verticale se double d'une structure transversale dédiée aux projets. Un directeur des projets (Dp) coordonne l'ensemD1 D2 D3 D4 D5 D6 ble des projets. Le chef de projet D3 manage directement les contributeurs, y compris C3 qui a un statut hiérarchique supérieur au sien. La structure matricielle est idéale pour une entreprise qui gère en permanence un grand nombre de projets. Structure POLYCELLULAIRE Les intervenants du projet sont détachés de la structure habituelle et réunis en "cellule" pour la durée du projet. Lefficacité est maximale mais il y a risque de sous-utilisation de certaines ressources et de frustration chez les "exclus" du projet. La structure cellulaire est adaptée à la gestion de quelques projets stratégiques. Elle est quelquefois nommée structure "commando" ou "task-force" Cellule Projet 1 A1 Structure polycellulaire C3 B1 D1 D3 B2 B3 D5 C2 C1 D2 D4 D6 Toute représentation intégrale ou partielle de ce document sans notre autorisation est illicite (loi du 11 mars 1957) Michel Estève. 02/09/2010 www.innovaxion.net Les fiches pratiques d'innovaXion Accélérateurs de changement Phasage et jalonnement du projet Le phasage du projet Le phasage est le premier niveau de découpage du projet. Il consiste à regrouper les activités du projet en un petit nombre de groupes ayant comme caractéristiques : 1- de se succéder linéairement dans le temps. 2- d'aboutir chacune à ce que le résultat du projet se trouve à un état intermédiaire de réalisation clairement identifié. La notion de phase est à dissocier complètement de celles de sous-projet et de lots de travaux. Intérêt du phasage Le premier intérêt du phasage est de donner de la lisibilité au projet. Cet aspect n'est pas à négliger. Le responsable du projet doit rassurer à la fois son commanditaire inquiet des risques de dérapage et les participants du projet, souvent en manque de repères. Or la lisibilité rassure ! Dans les organisations ayant à gérer de nombreux projets, le phasage permet la standardisation des pratiques et des documents. Il est la base Jalon fin Jalon 0 Début Jalon 1 Jalon N des systèmes de gestion d'affaires ou de projets (voir le cycle de vie du projet) Il permet le positionnement de jalons interphases. Phase 1 Phase 2 Définition des Jalons. Les jalons sont les balises du processus projet. Ce sont des activités du projet, de durée nulle ou négligeable, d'un coût généralement faible. Malgré celà leur importance est majeure. Les jalons go/nogo C'est à l'occasion des premiers jalons du projet que l'on doit se poser la question de poursuivre ou non le déroulement du projet. D'ou leur dénomination de jalons "go/nogo", qui surprend les non-initiés. Les jalons interphases. Ils marquent l'achèvement d'une phase. Ils sont concrétisés par une réunion appelée revue de jalon. Le franchissement d'un jalon interphase officialise la cloture d'une phase et l'engagement dans la suivante. Il atteste la conformité du résultat intermédiaire obtenu. Les jalons interphase permettent le pilotage (contrôle) du projet à l'aide d'outils très simples (diagramme date-date). Dans la planification ils formeront les nœuds du réseau d'ordonnancement. Les jalons contractuels Dans le cas des projets externes le jalonnement présente deux avantages : 1- C'est souvent le seul moyen de contrôle de l'avancement des activités sous-traitées 2- Les jalons interphase permettent de positionner les échéances de financement. L'atteinte du jalon déclenche de façon automatique et sans discussion possible l'appel de fonds. Les jalons d'entrée L'introduction de jalons correspondant aux" intrants" dûs par les différents acteurs (y compris le client (information, échantillons...)) permet de faire peser une saine pression et si les choses se passent mal de faire à postériori la part des responsabilités. Les jalons de tâche De la même façon que l'on jalonne un projet pour en contrôler l'avancement, on peut jalonner une tâche pour en mesurer ensuite l'avancement. Les jalons de tâche n'apparaîssent pas au planning. Toute représentation intégrale ou partielle de ce document sans notre autorisation est illicite (loi du 11 mars 1957) Pour nous joindre : [email protected] Les fiches pratiques d'innovaXion Accélérateurs de changement Plan-type de cahier des charges du projet 1 - L'intitulé - C'est le nom du projet, le plus souvent en clair, mais il peut être codé pour des raisons de secret. Sauf dans ce dernier cas cet intitulé doit être court, explicite et non ambigu. 2 - L'Objet - Résumé en quelques mots du contenu du projet : ce que l'on se propose de faire. 3 - Le commanditaire - Personne physique ou morale à l'initiative du projet, qui le finance et à qui sera livré le résultat du projet. S'il s'agit d'une personne morale, indiquer le nom de la personne physique qui la représente. 4 - Le contexte - Liste des éléments factuels (état des lieux) qui justifient l'existence du projet : L'environnement économique, commercial, concurrentiel, les opportunités.... L'historique du projet : travaux et études déjà réalisés, tentatives antérieures infructueuses.... 5 - La motivation - L'idée de départ, les déclencheurs, le problème à résoudre, l'insatisfaction à combler ou tout simplement l'espoir de gain. 6 - Les enjeux - C'est le pourquoi, la finalité du projet, les bénéfices attendus. Il s'agit ici des enjeux pour le commanditaire. Les enjeux sont le plus souvent économiques mais aussi commerciaux, financiers, humains, de progrès ou d'image. - La différence entre objectifs et enjeux est souvent mal comprise. L'objectif c'est ce que veut obtenir le commanditaire, l'enjeu c'est pourquoi (dans quel but) il veut l'obtenir. Le chef de projet a une obligation d'atteinte de l'objectif alors qu'il ne maitrise pas les enjeux. 7 - L'objectif technique - Ce que l'on veut obtenir. On doit trouver ici la traduction aussi fidèle et complète de la demande. 8 - Les objectifs économiques - Le budget s'il est connu, ou au moins le plafond que se fixe le commanditaire. - Dans le cas d'un produit commercial, le prix de vente objectif de l'unité produits et son coût objectif. 9 - Le délai - L'objectif temporel : exprimé en terme de délai final ou de durée du projet. 10 - Les marges de manœuvre - Dans les projets ou subsistent de nombreuses incertitudes, au premier titre les projets innovants, il est essentiel de connaître les degrés de liberté en matière de délai, de contenu (les livrables que l'on s'autorise à ne pas produire), de qualité (performance inférieure à l'objectif), de ressources (moyens supplémentaires en personnel ou matériels, sous-traitance) et de budget. 11 - Les données d'entrée - Ce sont les éléments (documents, modèles, maquettes...) mis à disposition de l'équipe projet en début de projet ou au cours de son déroulement. 12 - Le périmètre - Le périmètre décrit les limites du projet. Afin d'anticiper les conflits dus à des malentendus sur l'étendue des livrables, il est essentiel de désigner clairement les parties hors périmètre. 13 - Les invariants - Si le projet porte sur un système existant, les parties qui doivent rester inchangées. 14 - Les contraintes - Ce sont les limitations apportées à la liberté d'action de l'équipe projet. Elles ont leur source en interne (contraintes de fabrication, standards "maison", charte graphique...) ou externe (normes, règlements, usages, règles de l'art, brevet, licences, accords commerciaux...) 15 - Les choix stratégiques - Directives du commanditaire sur la structure du produit ou sur la gestion du projet. Ces ingérences du commanditaire sur un terrain qui n'est pas le sien doivent être limitées et motivées. 16 - Les livrables - Ce sont les différents résultats attendus du projet en cours de déroulement et à l'issue du projet. - Les termes d'extrant ou de délivrables sont synonymes de livrables. 17- Les risques Ce paragraphe concerne surtout les projets internes. Dans le cas d'un projet externe, la meilleure façon de rester loyal avec le Client tout en s'efforçant de ne pas l'effrayer est de faire une présentation des risques par effet miroir dans la rubrique "facteurs-clé du succès". 18 - Les facteurs-clé de succès - Il est important d'impliquer dès le début les parties prenantes du projet et de mettre en évidence dès le début les facteurs qui vont influer sur le déroulement et conditionner le succès : Disponibilité des acteurs, circulation de l'information, etc... Toute représentation intégrale ou partielle de ce document sans notre autorisation est illicite (loi du 11 mars 1957) Pour nous joindre : [email protected] Les fiches pratiques d'innovaXion Typologie des projets Classification en fonction du commanditaire Le Commanditaire est l'entité (Personne physique ou personne morale) destinataire du résultat du projet. Projets internes - L'entreprise réalise le projet pour son propre compte. - Exemple : Le chef d'entreprise a décidé de mettre en place un système de management de la qualité. - Caractéristiques : Absence fréquente de contrôle des coûts. Difficulté de mobiliser les ressources internes. Projets externes (ou affaires) - le projet est réalisé pour le compte d'une entité tierce. - Exemple : Un bureau d'études indépendant conçoit et réalise une machine spéciale. - Caractéristiques : Les aspects contractuels. Pour l'entité qui réalise, la rentabilité est jouée à la cloture du projet. Degré d'innovation Classification en fonction du résultat Projets de type ouvrage (ou système) - Le projet débouche sur une réalisation unique. - Exemples : La construction d'un immeuble. La réalisation d'une machine spéciale, d'un réseau informatique. - Caractéristiques : Le contrôle de ces projets se limite à l'utilisation des outils classiques de gestion de projet. On parle de projets à coût contrôlé. Commanditaire Résultat Projets de développement de produit - Le résultat du projet est un système qui lui-même produira des objets en série. - Exemples : Le projet Airbus A380. Un nouveau logiciel de CAO. - Caractéristiques : Pour le commanditaire, l'objectif économique est la rentabilité à terme et non la stricte maîtrise du budget. On a affaire à des projets à rentabilité contrôlée. Le projet est souvent un projet innovant. Les aspects marketing et commerciaux sont prépondérants. Les préoccupations de propriété intellectuelle, de design et d'ergonomie sont souvent présentes. Classification en fonction du degré d'innovation Bien que le degré d'innovation soit une variable continue, on peut schématiquement distinguer : Les projets fermés - Le résultat attendu est connu dès le début du projet, il n'y a que peu de place pour la création. - Exemple : Une application de base de données pour un client banque en ligne. - Caractéristiques : Les prévisions sont (devraient être) fiables. Si la gestion est rigoureuse, le déroulement ne souffre pas d'aléas majeurs. Les projets ouverts - Le résultat du projet n'est défini que très tardivement, les possibilités de choix sont quasi-infinies. - Exemple : Un logiciel de jeu à destination du 3° age. - Caractéristiques : Importance cruciale des phases d'exploration. Nécessité d'une approche fonctionnelle du besoin. Mise en oeuvre des techniques de créativité. Risque important et multidimensionnel. Toute représentation intégrale ou partielle de ce document sans notre autorisation est illicite (loi du 11 mars 1957) Pour nous joindre : [email protected] Les fiches pratiques d'innovaXion Accélérateurs de changement Les rétroplannings La mise sous tension des projets Historique La règle en matière de planification de projet a longtemps été l'ordonnancement au plus tôt : débuter chaque tâche dès que la dernière des tâches antécédents est terminée (cas du pert-temps) et que les ressources nécessaires sont disponibles (cas du pert-charge) Cette logique débouchait sur les notions de chemin critique et surtout de marges, et ne semblait pas pouvoir être remise en cause. La règle était la prudence, les marges étant une assurance contre les aléas mineurs. Puis un bouleversement est intervenu dans un domaine qui n'est pas la gestion de projets mais la gestion de production. Les japonais ont montré que le modèle prudent (ordonnancement au plus tôt et constitution de stocks) n'était pas le bon. Le juste à temps est devenu la règle dans bon nombre d'organisations. Cette logique de "tension des flux" vaut de la même façon en gestion de projets. Les tenants du rétroplanning avancent deux arguments : le syndrome de l'étudiant et la loi de Parkinson. Le syndrome de l'étudiant Les étudiants ont la réputation d'attendre le dernier moment pour effectuer leur travail personnel. Ils ne sont pas les seuls ! En réalité, la plupart des activités du projet, même planifiées au plus tôt, sont réalisées au dernier moment. Alors pourquoi ne pas prendre en compte ce qui sera la réalité dès l'élaboration du planning ? La loi de Parkinson On peut résumer la loi de Parkinson comme suit : "le temps passé à accomplir une tâche intellectuelle s'adapte automatiquement au temps disponible". Il ne s'agit pas là d'un comportement malhonnête des ressources en charge de la tâche considérée, mais au contraire le plus souvent de perfectionnisme. Conséquences de ce phénomène : 1- Les marges prévues sont consommées et ne sont donc plus disponibles pour prévenir les aléas. 2- On constate un surcoût, en général sans amélioration notable du résultat. Le rétroplanning Le rétroplanning est tout simplement un planning ordonnancé au plus tard. Toutes les tâches d'un rétroplanning sont critiques. Les avantages de l'ordonnancement au plus tard - La "crise de temps" créée artificiellement est de nature à générer un plus grand dynamisme. - Le coût des tâches à contenu intellectuel a moins de chances de déraper - Dans un contexte multiprojets, les ressources retrouvent de la disponibilité à court terme, permettant d'accepter des commandes urgentes que l'on aurait été tenté de refuser. - Le gros argument des japonais en faveur du "juste à temps" est que ce mode d'organisation est révélateur des disfonctionnements, et en conséquence oblige à prendre des mesures correctives. Ceci vaut également en gestion de projets. Les marges permettent de tolérer un certain niveau de laxisme, d'incompétence, d'approximation. En ordonnancement au plus tard, plus de parachute ! Les laxistes et les incompétents doivent disparaître du circuit. - Pour toute tâche à laquelle est associée un achat, le fait de la positionner au plus tard entraine mécaniquement une amélioration de la trésorerie. Les logiciels de planification et le rétroplanning - Microsoft Project permet, par un simple choix dans un menu déroulant, de travailler en rétroplanning. - PSN 81 a quant à lui été conçu pour être utilisé préférentiellement en rétroplanning. Ce logiciel propose l'introduction, à la fin de chaque phase, d'un "tampon" de sécurité. Chaque tampon comporte trois segments vert, orange et rouge qui se consomment successivement en cas de dépassement du délai. 1 Edité par Scitor, distribué en France par Le Bihan Toute représentation intégrale ou partielle de ce document sans notre autorisation est illicite (loi du 11 mars 1957) Pour nous joindre : [email protected] Les fiches pratiques d'innovaXion Accélérateurs de changement Le Chef de projet et son équipe Rôle et responsabilité du chef de projet Le Chef de projet est en charge du pilotage opérationnel du projet. Le terme "d'intrapreneur" convient bien au Chef de projet. Il doit être autonome et tendu vers la réalisation de l'objectif. En interne, le Chef de projet doit être considéré comme seul responsable du bon aboutissement de projet. A lui de n'accepter la mission qu'après avoir pris connaissance du dossier et négocié les moyens nécessaire, notamment la disponibilité des ressources et l'autonomie de décision. Mieux vaut un mauvais Général que deux bons. Napoléon. Les qualités du chef de projet Parmi les qualités les plus utiles au chef de projet : le volontarisme, la persévérance, les capacités d'écoute, de persuasion et d'animation. Exploration Préparation Réalisation Le schéma ci-contre illustre une difficulté supplémentaire : Le Chef de projet doit changer de style au cours de l'évolution du projet. Mission quasi-impossible, aussi le Chef de projet doit-il s'entourer d'une équipe qui le soutiendra. Créatif Gestionnaire Pompier Charismatique pointilleux expéditif L'équipe projet - Les acteurs permanents constituent le "premier cercle" sur lequel va s'appuyer le Chef de projet. Ils doivent se montrer impliqués et solidaires. En contrepartie le Chef de Projet se doit de les tenir informés du déroulement du projet. Ils doivent avoir en commun le goût du travail de groupe. A l'inverse la plus grande diversité de compétence et de qualités est souhaitable ( un créatif, un rationnel, un critique positif...) - Les acteurs occasionnels, experts et contributeurs intermittents, forment le deuxième cercle. Le Chef de projet peut se limiter à leur donner les informations strictement nécessaires à leur mission. En revanche il doit s'assurer à l'avance de leur disponibilité au moment déterminé par le planning. Les préoccupations du Chef de projet Le schéma ci-contre présente les 5 préoccupations du bon Chef de projet. Technique Information Hommes - Le Chef de projet doit avoir en permanence dans son champ de vision les trois "bornes" qui constituent l'objectif du projet : le résultat technique, le délai, le budget. - Pour se donner le maximum de chances d'atteindre son objectif, il doit veiller en permanence à la motivation des troupes et à une bonne circulation et gestion de l'information. Pour aller plus loin - Lire "Le Chef de projet paresseux... mais gagnant" de M. Destors et Jean Le Bissonnais. édité chez Microsoft Press. - Lire "L'auto qui n'existait pas" de Christophe Midler, le Chef de projet du projet Twingo. Edité chez Dunod Economique Temporel L'étoile polaire du Chef de projet Toute représentation intégrale ou partielle de ce document sans notre autorisation est illicite (loi du 11 mars 1957) Pour nous joindre : [email protected] Les fiches pratiques d'innovaXion Accélérateurs de changement l'équipe projet gagnante Les 9 principes de management de l'équipe projet L'ambition Pour qu'une équipe fonctionne, il faut qu'elle ait un projet... - Ambitieux (par son objectif : composantes technique, économique et temporelle) - Motivant. Chaque membre de l'équipe projet doit avoir envie que le projet réussisse La puissance de la méthode a permis à des gens ordinaires de faire des choses extraordinaires. - Nommé. Le choix de l'intitulé du projet est loin d'être anecdotique - Daté et mis en oeuvre avec un plan d'action La sélection Le chef de projet doit savoir s'entourer d'individus performants, c'est à dire... - Compétents (dont la compétence est adaptée aux besoins du projet) - Motivés. Bien sur, la motivation ne perdurera que si le contexte est favorable - Positifs : aptes au travail d'équipe et si possible dotés du sens de l'humour La passion Un chef de projet PASSIONNANT a des coéquipiers passionnés Favoriser la passion en créant une "War-room", en donnant un nom à l'équipe projet Le plaisir Le chef de projet doit avoir le sens du détail, il doit être attentif aux états d'âme passagers Il doit savoir organiser la convivialité La lisibilité Les objectifs et la stratégie doivent être clairement annoncés. Les rôles et responsabilités doivent être clairement définis et connus de tous. La rigueur Les règles du jeu doivent être intelligentes, claires et constantes Le chef de projet doit savoir faire preuve d'autorité, il ne doit pas craindre le conflit Il doit sanctionner les fautes, pas les erreurs Le contrôle Ce qui n'est pas mesuré ne progresse pas. A l'inverse, dès qu'un point de mesure est mis en place, le progrès est automatique. En matière de management le système de mesure de la performance est individuel, chaqu'un est évalué sur sa contribution au projet. La subsidiarité Le chef de projet doit laisser à chacun de ses équipiers toute l'autonomie dont il est capable. En un mot, il doit déléguer et responsabiliser. La valorisation Le chef de projet doit féliciter chacun non en fonction du résultat obtenu mais des progrès réalisés. Il doit reconnaitre des talents et des mérites. Il doit écouter. Il doit encourager. Toute représentation intégrale ou partielle de ce document sans notre autorisation est illicite (loi du 11 mars 1957) Pour nous joindre : [email protected] Les fiches pratiques d'innovaXion Les intervenants du projet Accélérateurs de changement Le schéma et les définitions qui suivent illustrent les rôles et les relations tels qu'ils ont de plus en plus tendance à s'établir, tant dans le domaine des projets externes que, depuis quelques années, dans le domaine des projets internes, notamment des projets informatiques. Maître d'ouvrage (MOA) Le maître d'ouvrage est l'entité (personne physique ou morale) qui sera le propriétaire du résultat du projet (l'ouvrage). Il fixe l'objectif. Il assure le financement. Maître d'oeuvre (MOE) Le maître d'oeuvre est l'entité qui réalise l'ouvrage pour le compte du maître d'ouvrage. Il assure la responsabi- D stratégiques Choix opérationnels MO A AM CDP Options Comité de pilotage MOA OA Comité de pilotage MOE MOA AM OE MOE CDP Equipe projet MOE Equipe projet MOA Contributeurs sous-traitants, fournisseurs.... Utilisateurs lité juriqique du respect de l'objectif (technique, coûts et délai). Comité de pilotage Groupe de personnes chargées de prendre les options stratégiques, de discutter des objectifs, de contractualiser puis de prendre les décisions en cas de dérive incontrolable par le chef de projet. Chef de projet Le chef de projet est la personne physique chargée d'assurer la maîtrise du projet. C'est le personnage central du projet. Il doit disposer d'une autorité et d'une autonomie importantes. Equipe projet L'ensemble des personnes placées sous l'autorité directe du chef de projet forme l'équipe projet. Contributeurs Les personnes participant en interne à la réalisation du projet, sans avoir le même degré d'implication que les membres de l'équipe projet sont les contributeurs du projet. Ressources externes Les consultants experts, les fournisseurs, les sous-traitants forment l'ensemble des ressources externes qui seront mobilisées sur le projet, à l'initiative de la MOE AMOA, MOAD AMOE La MOA possède rarement les compétences tant métier qu'en matière de management de projets. D'ou la présence de plus en plus fréquente d'acteurs effectuant des missions ponctuelles d'assistance à maîtrise d'ouvrage (AMOA) ou de maîtrise d'ouvrage déléguée (MOAD). De même, la MOE peut décider de s'adjoindre un acteur AMOE. Toute représentation intégrale ou partielle de ce document sans notre autorisation est illicite (loi du 11 mars 1957) Michel Estève. 02/09/2010 www.innovaxion.net