La deuxième entrée du Premier Président
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La deuxième entrée du Premier Président
DANS LE NUMERO Kotcharian est mécontent du retour de TerPetrossian Visite de Serge Sarkissian à Moscou p. 2 La coopération Arménie-UE laisse à espérer p.2 Bazar de la Charité de l'AED p. 3 Arche de Noé p. 4 #39/30 (694) 1 Octobre 2007 Hebdomadaire L’ESSENTIEL Depuis le 4 Mai 1993 La deuxième entrée du Premier Président Prix: 1000 drams Le député arménien s'est blessé grièvement d'une arme à feu dans le casino Métropole de Moscou Par Rita Karapétian Le 21 septembre, le jour d’Indépendance, le premier Président de la RA L. Ter-Petrossian a fait un discours attendu. Voir les détails ci-dessous Lévon Ter-Petrossian a interrompu le silence de dix ans Par Sousanna Petrossian, Samvel Sarkissian "Outre tout ce qui était caractéristique à toutes les républiques de l'Union Soviétique, nous avions aussi la guerre de Karabagh, 300 mille réfugiés, zone de désastre dont 500 mille personnes ont souffert. Je n'imagine pas un état plus puissant que le nôtre qui pourrait atteindre ce que notre peuple et notre pays ont atteint sous un si lourd fardeau", a déclaré Lévon Ter-Petrossian, premier président de la République d'Arménie, lors de la réception organisée par le Mouvement National Arménien, consacrée au 16ème anniversaire de l'indépendance de l'Arménie, le 21 septembre. C'était le premier discours public de Lévon Ter-Petrossian après sa démission qui a eu lieu en février 1998. Ce discours a été perçu par les observateurs comme premier pas vers la participation aux élections présidentielles de 2008. Selon lui, bien que le 16ème anniversaire ne soit pas jubilaire, il est de revirement, compte tenu des prochaines élections présidentielles. "Aujourd'hui nous sommes à la croisée des chemins, devant un grand dilemme. Nous avons deux issues: l'une est de garder ce qui existe aujourd'hui, c'est-à-dire, un état, plutôt une autorité totalement corrompue, un conseil d'administration criminelle dont les relations sont réglées non pas par les lois, la volonté du peuple et le dialogue politique, mais par les règles du monde criminel. Un régime mafieux qui nous a déjà roulés vers la rangée de tels régimes du tiers monde, et la survie de cette autorité ne nous laisse pas espérer pouvooir un jour sortir de cette situation. Actuellement, le pro-blème est de changer ce système". Lévon Ter-Petrossian a mentionné que le problème primordial pour le peuple et l'état arménien desquels le futur d'Arménie et le bien-être des arméniens dépendent, est le règlement du conflit de Karabagh. Il a également noté que le plus grand crime des autorités en suite à la page 2 Tigran Arzakantsian, le député de l'AN de la RA, s'est blessé grièvement d'une arme à feu dans le casino Métropole, à Moscou, le matin du 26 septembre. Selon les médias russes, l'homme d'affaires âgé de 41 ans, a été hospitalisé à l'institut de secours d'urgence Sklifasovski où il a subi une intervention chirurgicale. Selon les témoins, une discussion a été entamée entre les trois visiteurs d'apparence caucasienne du casino, en raison de laquelle l'un d'eux a fait feu sur l'autre. Un procès criminel a été intenté. Il a été aussi annoncé que T. Arzakantsian, étant à Moscou pour affaires individuelles, a participé la veille de l'accident à la rencontre de la délégation du Gouvernement de la RA avec les étudiants arméniens faisant leurs études dans les universités de Moscou. Conflit du Haut Karabagh: impasse d'un an en perspective © CAUCAZ.COM | Article paru dans l'édition du 18/09/2007 Par Haroutiun KHACHATRIAN* Les récents efforts des protagonistes et des médiateurs du conflit du Haut Karabagh ont échoué a faire progresser la résolution d'un des plus anciens conflits ethniques dans l'espace post-soviétique. La situation politique en Arménie et en Azerbaïdjan pourrait aboutir a une impasse dans le processus de négociation pendant au moins un an. Les protagonistes du conflit Les trois derniers mois se sont révélés une des périodes les moins prometteuses dans l'histoire des négociations sur le règlement du conflit du Haut Karabagh. Les premières négociations ont débuté peu de temps après la mise en place d'un cessez-le-feu en mai 1994. Pendant le processus de négociation, dans lequel le groupe de Minsk a servi de médiateur (un organe spécialement créé par l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE)), plusieurs options portant sur les principes de règlement du conflit et les détails du processus on été proposées. Ces options ont été toutefois systématiquement rejetées par une des parties concernées. Les protagonistes du conflit sont l'Azerbaïdjan, l'Arménie et les autorités du Haut Karabagh, lesquelles ont déclaré un état souverain, la république du Haut Karabagh (cet état n'est formellement reconnu par aucun état au monde, y compris l'Arménie). Les positions des protagonistes sont restées inchangées. L'Azerbaïdjan considère le Haut Karabagh comme étant une " partie inaliénable " de son territoire. Les autorités du Karabakh déclare que la région a été intégrée a l'Azerbaïdjan par une décision illégale de Staline, et présentent le résultat du référendum tenu en 1991 comme la base légale de l'indépendance de l'enclave peuplée par des Arméniens. Quant a l'Arménie, elle soutient de facto la position des autorités du Haut Karabagh, déclarant que le droit de la région à son autodétermination ne peut " lui être refusé ". La dernière fois que les protag- onistes et les médiateurs externes ont pu exprimer leur optimisme sur un progrès dans le règlement du conflit était juin 2006, quand les co-présidents du groupe de Minsk, les Etats-Unis, la Russie et la France, ont annoncé des principes acceptés par les deux camps, l'Arménie et l'Azerbaïdjan (les autorités du Haut Karabagh ne prennent plus part aux discussions depuis 1997). Ces principes envisagent les étapes suivantes : le retour des réfugies azéris du Haut Karabagh et des territoires l'encerclant (pendant la guerre, l'armée du Karabagh soutenue par l'Arménie, a occupé sept régions azéries encerclant la région autonome soviétique du Haut Karabagh) suivi d'un référendum tenu au Haut Karabagh sur le statut de l'enclave, dont les résultats devront être reconnus par toutes les parties prenantes. Les rencontres suivantes entre les présidents azéri et arménien, Ilham Alyiev et Robert Kotcharian, ont toutefois échoué à produire un accord final. Après la dernière rencontre de ce type, qui a eu lieu a Saint-Petersbourg en Russie le 12 suite à la page 3 1 Octobre #39/30 (694) 2007 2 Noyan Tapan L’essentiel Conflit du Haut Karabagh: impasse d'un an en perspective Début à la page 1 juin dernier, l'apathie semble dominer les esprits des négociateurs. La plupart des experts sont de l'avis qu'aucun sommet azériarménien effectif ne pourra être envisagé avant la fin des élections présidentielles en 2008 dans les deux pays. En particulier, dans une récente interview avec l'agence de presse APA, Novruz Mamedov, un officiel de haut rang dans l'équipe du président azéri, a déclaré qu'une rencontre des présidents Alyiev et Kotcharian serait envisageable lors du sommet CEI d'octobre a Duchambé. "Mais je ne peux dire ce que serait l'objectif d'une telle rencontre ", a precisé Mamedov. Cette perspective d'impasse signifie que l'inimitié entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie risque bien de perdurer et même de s'amplifier. Plus alarmant encore, les pertes humaines le long des frontières, aussi bien militaires que civiles, vont continuer (une douzaine de morts sont dénombrés chaque année en dépit du cessez-lefeu officiel). Les médiateurs Pendant presque toute la période d'après-guerre, les Etats-Unis, la France et la Russie ont joué le rôle de médiateurs dans la résolution du conflit du Haut-Karabagh. Un fait caractérise ce conflit : il a jusqu'à présent été neutre aux intérêts des " grandes puissances ". Alors qu'ailleurs ces grandes puissances ont eu de nombreux désaccords, elles se sont ici toutes trois montrées solidaires en servant d'arbitre équitable, c'est-à-dire qu'elles adhèreraient à n'importe quelle solution sur laquelle arméniens et azéris seraient d'accord. Cette position est en contraste flagrant avec, par exemple, le cas du Kosovo, où les pays occidentaux appellent à la reconnaissance de l'indépendance du Kosovo, alors que la Russie s'y oppose. Dans une interview récente avec le quotidien de Moscou Vremia Novestei, le député-secrétaire assistant Matthew Bryza, qui est actuellement le co-président du Goupe de Minsk, déclare : " Il existe trois principes majeurs qui influenceront les discussions à propos de la résolution du conflit du Haut-Karabagh : le refus d'utiliser la force, la reconnaissance du droit à l'intégrité territoriale et les droits de nations à disposer d'elles mêmes (droit d'autodétermination). Je pense que dans n'importe quel conflit, en Géorgie, en Moldavie ou dans le Caucase, si les peuples cherchent une solution pacifique il est possible de trouver un compromis entre ces principes. En tant que médiateur, je ne peux déterminer quel statut nous obtiendrons au final (…) Peut-être les élus de ces nations décideront qu'il serait mieux pour le Karabagh d'être indépendant ? Ou bien déciderontils que la région disputée doit être part de l'Azerbaïdjan avec un haut niveau d'indépendance ? Il n'est pas de mon ressort d'en décider…" Cette déclaration du diplomate américain n'a pour l'heure pas été objet de rejet de la part de la France ou de la Russie, dans la lignée des pratiques antérieures, lorsque les représentations de cette co-présidence ont émis des déclarations au nom des trois pays. Evidemment, l'interview reconnaissant la possibilité de l'indépendance du Karabagh a été plébiscitée côté arménien et critiquée côté azéri. Une telle position des médiateurs n'est en fait pas surprenante puisque, malgré la compétition existant entre les trois pays (notamment dans le Sud Caucase), ils désirent avant tout préserver la paix dans la région, pour laquelle ils ont différents intérêts (ne serait-ce que le transit pétrolier vers l'occident, un intérêt évident des pays occidentaux). C'est pourquoi ils ont toujours agi conjointement pour réduire le danger de résurgence des hostilités. L'Azerbaïdjan a été hautement critiqué pour avoir fait d'actives démarches pour augmenter son potentiel militaire. Précisément, le Président Aliyev a déclaré son projet d'avoir un budget militaire égal à l'ensemble du budget d'Etat de l'Arménie (la montée en flèche des revenus des exportations du pétrole peut rendre une telle perspective réaliste dès l'année prochaine). Le secrétaire assistant américain Daniel Fried a été cité par le service azéri de Radio Liberté en août 2007 ayant déclaré " La guerre va devenir une catastrophe pour l'avenir de l'Azerbaïdjan ". En Septembre 2007, le premier ministre arménien Serge Sargsian a exprimé de son côté sa satisfaction face a l'échec de l'Azerbaïdjan d'atteindre son objectif d'un milliard de dollars de budget militaire et a déclaré que son gouvernement visait un budget plus important l'année prochaine et " a fait des efforts additionnels pour préserver l'équilibre militaire. " Dans la période récente, plus d'organisations internationales se sont dites prêtes à contribuer à la résolution pacifique du conflit (bien que l'OSCE soit reconnue par tous comme l'acteur principal). Parmi elles, l'Union Européenne, dont le représentant spécial, Peter Semneby, a déclaré son projet de visite au Haut-Karabagh cet automne. Les sociétés La conséquence la plus alarmante du " gel" persistant du conflit est sans doute le développement toujours plus avant de l' " image de l'ennemi " dans les sociétés arménienne et azérie. Des deux côtés, les médias (officiels et privés) font la course pour présenter le camp opposé comme le pire peuple du monde. Beaucoup d'argent est dépensé pour informer la " communauté internationale " des meurtres commis par l'adversaire (le mot génocide est largement employé), de la destruction de sites culturels, et même de mélodies volées (pour Lévon Ter-Petrossian a interrompu le silence de dix ans ne pas mentionner la compétition des scientifiques, chacun essayant de prouver que la nation adverse n'existait pas par le passé sur les territoires qu'elle occupe aujourd'hui). Les résultats du voyage d'une délégation conjointe le 28 juin dernier sont en ce sens alarmants. Cet évènement réellement sensationnel s'est déroulé peu de temps après l'échec de la rencontre de Saint-Pétersbourg. Une délégation conjointe d'intellectuels arméniens et azéris effectuait un voyage surprise à Stépanakert, Erévan et Bakou. Cet évènement était organisé à l'initiative des ambassadeurs des deux pays à Moscou, et est sans précédent puisque jusqu'alors l'Azerbaïdjan interdisait à ses citoyens tout contact avec l'Arménie, étendant ainsi le blocus économique. Cependant, les espoirs initiaux qui pensaient que cette visite pourrait ouvrir la voie à au moins une diminution de la méfiance mutuelle, ont pour l'instant été vains. La société arménienne a principalement ignoré cet évènement alors qu'il n'engendrait aucun écho. Et en Azerbaïdjan, la plupart des réactions concernaient la crainte que " des concessions soient faites à l'agresseur arménien ". De plus, il ne semble y avoir aucun signe de préparation d'une pareille rencontre à l'avenir. Ceci montre que les sociétés des deux pays sont malheureusement plus enclines à vivre dans l'inimitié persistante qu'à faire des efforts visant à la réconciliation. Les azéris continueront à marquer le " Jour du Génocide des Azéris " (ce jour férié était établi par le décret présidentiel de mars 1998 qui déclare que les azéris ont été victimes de génocide commis par les arméniens depuis aussi tôt que 1828) ; et les arméniens continueront à marquer le " Jour de Sumgaït ". Lié aux violences de février 1988, cet " anniversaire " n'était pas célébré en Arménie jusqu'au début des années 2000 et est par conséquent le signe d'une atmosphère anti-azérie grimpante de la part des autorités tant que dans la société. Les experts s'inquiètent de ce que cultiver une " image de l'ennemi " dans les deux sociétés rendra à l'avenir les compromis de la part des leaders politiques encore plus difficiles. De telle sorte que les politiciens risquent fort de devenir otages de leur propre propagande. * Harountiun Khachatrian est rédacteur en chef de l'agence de presse Noyan Tapan. Il est l'auteur d'un livre portant sur le conflit du Haut-Karabagh écrit en collaboration avec son homologue azéri Ali Abasov, intitulé "Karabakh Conflict. Variants of Settlement: Concepts and Reality", disponible sur le site web www.ca-c.org. Traduit en français par Nicolas LANDRU et Lili DI PUPPO Serge Sarkissian a fait une visite officielle à Moscou Le Premier ministre arménien Serge Sarkissian et la délégation dirigée par lui, étant d'une visite officielle en Russie, sont allés à la mairie de Moscou le 26 septembre où a eu lieu la rencontre du Premier ministre avec le Maire de Moscou, Yuri Loujkov. 1 Octobre #39/30 (694) 2007 En mentionnant le haut niveau des relations arméno-russes, le Premier ministre de la RA a exprimé sa convinction que la coopération entre les gouvernements de l'Arménie et de Moscou ainsi que celle entre les mairies d'Erévan et de Moscou joue un rôle important dans POLITIQUE www.nt.am le développement et l'approfondissement de ces relations. Il a souligné que les relations arméno-russes se développent et la coopération économique monte graduellement au niveau des relations politiques. Yu. Loujkov a également suite à la page 3 Début à la page 1 action est que le règlement du conflit de Karabagh a presque atteint un état désespéré pendant les 10 dernières années. "Si vous suivez les échos d'Azerbaïdjan, vous verrez que leur position devient plus rude. Dorénavant, ils n'en arriveront à aucun compromis". En même temps il a noté qu'il ne considérait pas encore la situation comme désespérée: "Je vois la résolution des autres problèmes: il est possible de désorganiser complètement la structure corrompue, de reconstituer l'autorité de la loi, de transformer les cours, le parquet, les organes juridiques aux organes exécutant leurs fonctions principales". Selon lui, il est possible et très réel de reconstituer les libertés démocratiques en Arménie qui sont actuellement fermées derrière les écrans de 17 chaînes de TV". Lévon Ter-Petrossian a comparé l'atmosphère morale psychologique régnant en Arménie avec celle de l'époque de la stagnation de Brejnev. Selon lui, une crise invisible plus dangereuse que d'évidence est présente dans le pays. Selon lui, la seule issue de se débarrasser de ces autorités est l'unification des forces politique, sociale, intellectuelle autour d'un candidat commun: "Il n'y a aucune autre issue. L'expérience des dix dernières années a prouvé que les autres issues n'aboutissent à aucun succès. Je souhaiterais la bienvenue à toute personne qui prétendrait au rôle du candidat commun et parviendrait à unir toutes les forces saines autour de lui, et quant à moi, je ferais tout mon possiblie pour contribuer à ce processus". En évoquant sa participation possible aux élections présidentielles, le premier président a déclaré qu'il n'avait pas encore pris une décision: "J'étudie, je pèse, j'examine, mon approche est purement politique, je ne peux pas me guider par les émotions, l'esprit d'aventure n'étant pas propre à ma nature, je ne prendrai pas de mesures avant d’être rassuré sur la productivité de mes démarches. Quand je prendrai une décision, oui ou non, je suis sûr que je pourrai vous donner mes explications, qui peuvent être convaincantes. N'ayez pas de doutes dans une seule chose, si je vois que je peux jouer un rôle utile pour sortir notre peuple et notre pays de cette situation, je n'épargnerai rien", a déclaré Lévon Ter-Petrossian. Le discours du premier président de la RA a fait plusieurs echos. Ici on vous en présente quelques uns. "Vous avez peut-être remarqué que je n'ai rien dit au sujet du premier président arménien pendant les dix dernières années. Savezvous pourquoi? Je considère que le premier président a quelques circonstances mystérieuses liées à l'institution de la structure de l'Etat, il doit y avoir quelques moments mystérieux et le premier président lui-même doit tout d'abord sentir cette responsabilité", a déclaré le Président de la RA Robert Kotcharian, le 25 septembre. "Si le premier président entre dans la lutte politique, il deviendra un opposant ordinaire avec toutes les conséquences procédant de tout cela. Nous devons nous rappeler beaucoup de choses: combien de rues éclairées nous avons eu à Erévan, en 1996 etc." a noté R. Kotcharian. En évoquant la question d'un correspondant, comment il traite le fait que le premier président de la RA accuse les autorités actuelles d'être mafiosi et corrompues, R. Kotcharian a noté qu'aujourd'hui l'Arménie est l'un des pays en développement le plus rapide dans le monde, les réformes les plus productives se réalisant en Arménie. "Et si l'Arménie était dans le contexte de ces évaluations, nous n'aurions pas de tel progrès", a-t-il dit. "Je suis devenu Premier ministre de l'Arménie en mars 1997 et j'ai hérité un budget de dépenses de 300 millions de dollars, le déficit budgétaire constituant 40 millions de dollars. En 2008 le budget atteindra presque 2,5 milliards de dollars. Ne peut-on y voir un progrès? Il fallait peut-être s'isoler pour ne pas voir ce qui se passait dans le pays", a ajouté R. Kotcharian. Le député de l'Assemblée Nationale de la RA Viktor Dallakian a déclaré que pour l'Arménie, il n'est pas aussi important qui sera élu président, il est beaucoup plus important que les élections présidentielles soient libres et justes. Selon lui, si le futur président d'Arménie ait un problème de légitimité, ce sera un problème pour tout le pays. Dallakian a noté qu'après 10 ans de silence, le premier discours public de Lévon Ter-Petrossian était assez dur. Après un tel discours du premier président de la RA il est logique qu'il va poser sa candidature aux élections présidentielles de 2008. La proposition du premier président de la RA ainsi que du représentant de la FRA Dachnaktsoutiun peut rendre intéressant le processus des élections présidentielles. Le parti Zharangoutiun salue le retour civil du premier président de la RA, Lévon Ter-Petrossian après 10 ans de silence et il croit que cela a provoqué de la vivacité dans le champ politique, a dit le porteparole du parti, Hovsep Khourchoudian. Selon lui, ce qui a résonné dans le discours de Lévon TerPetrossian, est venu constater ce que nos citoyens ont survécu et quant à l'opposition, elle avait résonné les mêmes évaluations pendant plusieurs fois. Le Parti Populaire d'Arménie salue également le retour de Lévon Ter-Petrossian à l'arène politique, a déclaré le porte-parole du PPA, Rouzan Khatchatrian. Selon elle, indépendamment de la décision de la position de sa candidature aux élections présidentielles futures, le discours public du premier président d'Arménie après le long silence témoigne déjà de son retour. ECONOMIE www.nt.am L’Arménie a besoin d'améliorer les relations économiques avec l’UE Par Narée Grigorian "Durant ces dernières années l'Arménie et l'Union Européenne ont réalisé un grand travail commun dont une partie concerne les élections parlementaires du 12 mai 2007", a déclaré Raul de Lutzenberger, chargé d'affaires de la délégation de la Commission Européenne en Arménie, lors de la conférence de presse du 22 septembre. Selon lui, les représentants du Parlement européen ont enregistré un changement positif dans le système électoral de l'Arménie à la fin de leur mission d'observatoire. Raul de Lutzenberger a mentionné qu'en réalisant une mission d'observatoire pendant les élections présidentielles de 2008, l'Union européenne sera guidée par les propositions du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme (BIDDH) de l'OSCE. Selon Raul de Lutzenberger, actuellement un des problèmes primordiaux de la coopération Arménie - UE est l'amélioration des relations commerciales et économiques. "Le premier des défis surgi devant nous est l'intégration économique et l’accessibilité de l'Arménie dans les marchés européens", a mentionné le chargé d'affaires. Le Vice-ministre des Affaires Etrangères de la RA, Armen Baybourdian, qui participait à la conférence de presse, a déclaré qu'il estimait la coopération Arménie-UE comme positive. Il a promis de donner une évaluation plus complète après la mise en oeuvre des programmes signés entre l'Arménie et l'Union Européenne. Lors de la conférence de presse du 25 septembre consacrée à la généralisation des résultats de la 8ème séance du Comité de la coopération Arménie - Union Européenne tenue en septembre, à Erévan, Armen Baybourdian a déclaré qu'à la fin de l'année l'Arménie présenterait son rapport concernant l'exécution du Programme des actions de la politique européenne de voisinage. Selon A. Baybourdian, dans le cadre de la Politique européenne de voisinage, la Commission européenne a accordé 98 millions d'euros à l'Arménie pour les années 2007-2010. Il a noté que les prio-rités des réformes décrites par le programme des activités UE-Arménie portent sur le renforcement des structures démocratiques, les droits de l'homme, l'assistance au développement économique et social, etc. A. Baybourdian a déclaré que les discussions concernent essentiellement le processus de la réalisation du programme des actions, y compris les questions de l'assistance et de la coopération future accordées à l'Arménie par l’UE. Gunnar Wiegand, le chef du département de l'Europe de l'Est, du Caucase du Sud et l'Asie Centrale de l'administration générale des relations étrangères de la Commission européenne, a noté que l'UE est le partenaire de l'Arménie dans les questions de la diversification économique, des réformes réalisées dans les sphères économique et politique. "Nous sommes très impressionnés par les réformes réalisées en Arménie dans plusieurs sphères. L'Arménie est sur le chemin de l'établissement des relations étroites avec l'Union Européenne", a-t-il dit. Selon G. Wiegand, l'UE a accordé 21 millions d'euros à l'Arménie en 2007 pour les réformes de la sphère d'administration, à la réduction de la pauvreté etc. Il a annoncé que 24 millions d'euros seraient accordés en 2008. Le même jour Armen Baybourdian a déclaré que la fermeture de la Centrale Nucléaire Arménienne est l'un des engagements que l'Arménie a assumés dans le cadre du plan d'action de l'UE-Arménie. Selon lui, le côté arménien n'a aucune contradiction avec l'UE concernant la fermeture de la centrale nucléaire. Le problème est dans la création des capacités d'énergie remplaçant la CNA. Le vice-ministre a noté que le gouvernement arménien a élaboré un certain nombre de mesures visant à la fermeture de la CNA et des questions liées à la création des capacités remplaçants. "La question des sources d'énergie alternatives est à l’ordre du jour du gouvernement du pays qui développe déjà des plans pour la solution de ce problème", a déclaré A. Baybourdian. La présentation de la distribution des obligations émises par l'ACP a eu lieu Par Kristinée Vardanian La présentation de la distribution des obligations émises par la société Armenian Copper Programme engagée dans la production et la réalisation du cuivre inépuré a eu lieu à Erévan, le 25 septembre. L'organisateur et le distributeur principal de l'émission des obligations est Arminvestbank, qui a garanti la distribution des obligations d'un montant total de 500 millions de drams (environ 1,47 millions de dollars). Selon le fondateur d'ACP, le directeur financier de la société Vallex Group, Gagik Arzoumanian, 80% du volume total des obligations est distribué par le syndicat dont l'effectif comprend Armswissbank, la Banque Arménienne de Développement et Future Capital Market. Selon lui, 20% des obligations est sujet à la distribution par l'abonnement, ce qui offre la possibilité de participation des autres investisseurs aussi. Il est à noter que la valeur nominale des obligations est de 50 mille drams, le nombre est de 10 mille et le taux d'intérêt annuel est de 10%. Selon Tigran Sarkissian, le Président de la Banque Centrale d'Arménie (BCA), l'émission des obligations en tant qu'un des premiers pas du développement du marché des obligations est une nouvelle fonction pour les participants de cette sphère et les citoyens de la RA qui élargit les possibilités du marché financier d'Arménie. Il a annoncé que d'autres entreprises arméniennes nécessitant un financement alternatif suivront cet exemple. Il est à mentionner qu'après les sociétés Valletta, Chen Concern, Cascade et ArmRousgazprom, l'ACP est la 5ème entreprise arménienne qui émet des obligations. Serge Sarkissian... Début à la page 2 souligné que les relations arménorusses qui ont un caractère de partenariat stratégique, se développent d’année en année, qui montent des relations éducatives et culturelles à celles d'affaires. Selon lui, en dépit du fait que ces derniers temps la politique d'investissement soit devenue clairement active, les relations commerciales entre les deux pays exigent toujours de l'attention. Dans le but d’une meilleure réalisation de la production arménienne à Moscou, il a attaché de l'importance à l'établissement des centres de commerce de gros pouvant également avoir un impact positif sur la croissance des volumes de circulation des marchandises. Le Maire de Moscou a aussi souligné l'importance de la coopération bilatérale dans le domaine du génie civil. S. Sarkissian a noté qu'en dépit de la croissance des indices de coopération économique entre les deux pays, ils sont tout à fait modestes, vu le grand potentiel et les possibilités, qui ne sont pas employés entièrement. Il a partagé l'opinion du Maire de Moscou que la gamme entière de la production arménienne ne soit pas dûment présentée dans le marché russe. S. Sarkissian a aussi fait référence à la coopération dans le domaine humanitaire, en notant qu'il a été tout à fait actif pendant les deux dernières années. Selon lui, la tenue de l'Année de la Russie en Arménie et de l'Année de l'Arménie en Russie a, sans doute, encouragé cette coopération. A l'issue de la conversation, le Premier ministre a remercié Yuri Loujkov pour avoir offert l'occasion de construire une nouvelle église arménienne à Moscou. Selon le Département d'Information et des Relations Publiques du Gouvernement de la RA, après la rencontre Serge Sarkissian a visité l'église arménienne récemment construite à Moscou où, accompagné du chef de la diocèse de la Russie et du Nouveau Nakhidjevan de l'église apostolique arménien, l'évêque Ezras Nersissian, il a observé le processus des travaux de construction. La délégation s’est rendue à l'Ambassade arménienne où le Premier ministre de la RA a rencontré le Secrétaire Général de l'Organisation du Traité de Sécurité Collective (OTSC), Nikolay Bordyuzha, Secrétaire Général de la Coopération économique eurasienne (EurAsEC), Grigory Rapota et le chef de l'agence fédérale de l'énergie atomique de la Russie, Sergei Kirienko. Noyan Tapan L’essentiel 3 Vardanian: Les fusions et les absorptions des sociétés arméniennes se renforcera Par Samvel Sarkissian L'économie et beaucoup de sociétés arméniennes de l'Arménie ont atteint une telle étape de développement par leur grandeur, leur exigences et prétentions de recevoir un financement où elles doivent sortir vers le marché des obligations, des actions et des emprunts, a annoncé le fondateur et le président du holding financier "Troyka dialogue", Rouben Vardanian. Selon lui, le processus des fusions et des absorptions des sociétés se renforcera en Arménie, les investisseurs étrangers achèteront plus d'actifs, alors que ces transactions deviendront de plus en plus ouvertes. En outre, les investisseurs diversifieront leur activité, en investissant également dans les instruments de la bourse des valeurs. Du point de vue de la création d'un marché des valeurs actif en Arménie, il a été noté que la société internationale célèbre OMX AB va acheter la Bourse des valeurs d'Arménie. Selon lui, même dans la Bourse des valeurs de la Russie, le marché des valeurs le plus développé dans la région de la CEI, seules les valeurs des 100 sur 400 compagnies enregistrées dans la bourse des valeurs sont vendues: elles n'ont été achetées que par 500-600 mille résidants. Cela dans le cas où il y a 500 compagnies ayant une valeur de marché de 3 milliards de dollars dans ce pays-là. R. Vardanian a noté qu'en Arménie, les compagnies avec un revenu annuel de 100 millions de dollars ont la possibilité d'accéder au marché des valeurs local. "Ani-Tour" L’Agence de Voyage organise des tours de 7 à 9 jours en Arménie historique Pour information, contactez 52-78-34 ou (091) 203-206, écrivez nous par [email protected] ou bien visitez nous à Erévan, rue Nalbandian 5, 2ème étage Ne manqquezz pas cette oppportuunité excluusive et réalisezz vos rèves. Aucun Français n'est seul à l'étranger Inscrivez-vous à l'Union des Français d'ARMENIE! Votez pour nos sénateurs! Nombreux avantages-conseils, assurances maladie! BP 7 - EREVAN 0010 Email: [email protected] Tél: 091 512606 - 093 630621 www.ufe-am.com A YEREVAN-CENTRE APPARTEMENTS-RESIDENCE YEZEGUELIAN 2 semaines - 550 $ 1 mois - 1100 $ DANS LE PARC DE L'HOTEL CONGRESS YEREVAN: 3749-3-672452 et 3749-1-739191 e-mail:[email protected] Fax: 010-542-518 ---------------------------------------------BUREAU A PARIS 34 A. Champs-Elysées Tél: 01-43-59-65-19 1 Octobre #39/30 (694) 2007 4 www.nt.am Noyan Tapan L’essentiel Bazar de la Charité de l'AED: Le Projet Réussit Par Gourguen Khajakian Le Bazar de la Charité 2007, organisé par l'Association des Epouses des Diplomates (AED), déjà le cinquième événement de cette série, a eu lieu dimanche, 23 septembre dans la salle de bal de Tigran le Grand de l'hôtel Armenia Marriott. Parmi les nouveau-venus du Bazar étaient les Ambassades de Kazakhstan et de Brésil ainsi que des compagnies arméniennes telles que Aquatek et Converse Bank et des artistes arméniens tels que le peintre sur soie, Nunée Aghbalyan, et d'autres. Qu'est-ce qui les a exactement motivés à y participer? Le Chargé d'Affaires de Kazakhstan, M. Yerlan Kubashev dont l'épouse Mme Takhmina Kubasheva a récemment joint l'AED, a dit: "Tout d'abord je voudrais souligner que nos peuples sont liés par des liens étroits et amicaux; deuxièmement, c'est une action charitable visant au soutien des enfants dans le besoin, tout simplement nous ne pourrions pas rester indifférents. Nous avons l'intention de nous engager à long terme". SE Renate Stille a dit: "J'ai visité le Bazar précédent deux semaines après mon arrivée ici seulement, et j'ai acheté plusieurs choses, mais je n'ai eu rien à offrir à vendre. Et comme le Bazar de l'AED repose entièrement sur la charité, j'ai décidé d’y participer. Cette année, étant en vacances au Brésil, je me suis souciée de procurer autant de marchandises attrayantes que possible et tout cela est ici comme vous voyez". Pour SE Reena Pandey, Ambassadrice de l'Inde, le Bazar 2007 est déjà son deuxième. Y a-til quelque chose de nouveau sur l'échoppe indienne cette année? "Il y a beaucoup de vêtements en coton pour femmes, d'écharpes brodées à la main, quelques nouvelles espèces de chemises et de sacs ainsi que quelques bijoux", a répondu Son Excellence. A 12 heures précises, la Première Dame d'Arménie, Mme Bella Kotcharian, sous le Haut patronage de laquelle a été tenu le bazar, accompagnée de la force motrice de l'événement, Dr Nani Oskanian, a fait son entrée. Selon son habitude, Mme Kotcharian a visité chaque échoppe en disant aux journalistes qu'elle les aimait tous. Bien, il n'est pas facile de se rappeler tout ce qu'elle a acheté, mais j'ai gardé dans ma mémoire une chemise de Rajastani d'Inde, un souvenir Kazakh, un élégant sac français, un CD avec la musique de piano de Chopin, des châles syriens et persans, un jouet russe, un vase chinois, un volume somptueux de "David de Sassoun" (poésie épique arménien) publié en ukrainien et beaucoup d'autres choses. Plusieurs journalistes et équipes de tournage ont finalement parvenu à encercler La Première Dame et Dr Nani Oskanian. Mme Kotcharian nous a dit: "Il est suffisamment clair que ce projet est d'un succès absolu, et je suis fière de déclarer que l'AED, fondée et dirigée par Dr Nani Oskanian, est parvenue à rendre l'idée "d'un Bazar de la Charité" une partie de notre routine, à le rendre une tradition. Ainsi, indépendamment du côté matériel, de la collecte des fonds pour la charité, le projet avait une valeur spir- Noah’s Ark L’ESSENTIEL Hebdomadaire Depuis le 4 Mai 1993, Erevan, Armenie 40 troupes participeront au 5ème festival international Hayfest Par Rouzan Bagratounian Bella Kotcharian (de droite), Nani Oskanian devant l’échoppe française ituelle, comme les gens se rendent compte qu'en aidant l'un l'autre, par le travail en équipe ils peuvent atteindre à beaucoup de choses". En répondant à la question d'une jeune correspondante, ce qu'elle allait faire avec tant de choses qu'elle avait achetées, la première Dame a dit qu'elle a l'intention de les donner comme cadeau à ses parents et amis. Et pendant que nous étions rassemblés devant l'échoppe de Karabagh, les "requins des médias" ont laissé entendre que la vodka légendaire de mûre aussi y était sûrement. "Bien, comme vous savez probablement, ce genre de marchandises pour moi n'est pas une nouveauté. J'achèterai autre chose à sa place". Et elle l'a fait - un souvenir bien connu d'Artsakh (Karabagh), "Le Grand-père et la Grandemère". La suivante était Dr Nani Oskanian, cette personne publique énergique s'est tournée vers la presse. Elle a dit: "Le Bazar de l'AED est aujourd'hui le cinquième, et les fonds des précédents bazars ont été versés au profit de 12 projets sociaux et relatifs à la santé à Erévan, Spitak, ...et l’échoppe libanaise Etchmiadzin et dans d’autres municipalités d’Arménie", Dr Oskanian a souligné la portée éducative du Bazar, car les gens de divers pays profitent de l'occasion de mieux comprendre la culture et les traditions de chacun ainsi que la culture et les traditions de leur pays d'accueil, d'Arménie et vice versa. Elle a particulièrement remercié le Sponsor Général de l'événement, le centre Aquatek centre sportif-récréatif et de loisirs. "Vous ne pouvez pas imaginer quelle joie il m'apporte, et chacun de nous dans l'AED, doit réaliser que le bazar a eu du succès, et que chaque année il devient plus riche et plus animé", a souligné Dr Nani Oskanian. Comme toujours, tous les participants pouvaient apprécier les meilleures spécialités des cuisines russe, chinoise, in-dienne, brésilienne et autres. L'ensemble tsigane de restaurant Slavyansky était le point le plus lumineux du programme culturel, et la soirée a fini, comme d'habitude, avec un tirage au sort. Au revoir, Bazar de l'AED 2007, et nous nous attendons déjà à 2008! Photos par l’auteur Bella Kotcharian, Nani Oskanian, Chargé d’Affaires de Kazakhstan Yerlan Kubashev et son épouse Takhmina avec leurs fils Rasul Directeur Général: Tigran Haroutiunian Rédacteur en chef: Haroutiun Khachatrian Traductrice: Nona Petrossian Correcteur: Hasmik Gharaghazarian Directeur de Publication: Marina Haroutiunyan Mise en Forme: Victor Dichtchéguénian Editeur: Noyan Tapan SARL N°28 Rue Isahakian, Erevan, 0009 République d’Arménie Date et N° de Régistre: 15.12.1995; 273.110.00512 Tirage: 1000 copies Tel:(37410) 56-59-65, Fax:(37410) 52-43-18 E-mail: [email protected] URL: www.nt.am L'édition Française de Noyan Tapan L’essentiel est sponsorisée par Mr. Raymond Yézéguélian. 1 Octobre #39/30 (694) 2007 ARMENIE ET LE MONDE 40 troupes de 33 pays du monde se produiront avec 100 représentations sur 14 arènes théâtrales d'Erévan, lors du 5ème festival jubilaire international Hayfest qui va être lancé du 4 au 14 octobre. 17 théâtres participeront à ce festival théâtral devenu traditionnel. Lors de la conférence de presse du 25 septembre, le président du festival Artour Ghoukassian a annoncé que des artistes notoires, des présidents des festivals internationaux ainsi que des critiques de théâtre seraient présents au festival qui organiseraient des séminaires et des "tables rondes", portant sur la politique culturelle et le management en arts en Arménie. Selon A Ghoukassian, le festival donnera l’opportunité au spectateur arménien de regarder les meilleures représentations des théâtres de pantomime, dramatique, de marionnettes ainsi que de danse moderne de divers pays. Il est à noter que dans le cadre de Hayfest un festival de théâtres de marionnettes et d'enfants serait également organisé. Le président de Hayfest a déclaré que le Hayfest érevanien de 2006 a développé son activité tout en devenant un festival des arts exécutifs dont le but principal est de présenter la culture mondiale en Arménie. Ghoukassian a aussi annoncé que dans le cadre de Hayfest-2007 la deuxième étape des séminaires "Nouveaux drames" sous le patronage de la fondation Soros aurait lieu. Le chef du festival a aussi noté que le Ministère de la Culture de la RA a accordé cette année 39 millions de drams pour l'organisation du festival. L'école d'art de Parakar a été reconstruite avec les moyens de l'organe français de la Fondation Hayastan Par Arev Hakobian L'école d'art Hovik Edgarian du village de Parakar a été reconstruite avec les moyens de l'organe local français de la "Fondation panarménienne Hayastan". Selon les informations fournies à Noyan Tapan par le département des relations publiques de la fondation, un programme d'un montant de 140 mille dollars a été réalisé en mémoire de Stépan et de Kayané Diryakian. Le bâtiment de l'école avait subi d'énormes dégâts suite au tremblement de terre de 1988. Le toit et le plancher ont été reconstruits, les portes et les fenêtres ont été changées ainsi que des travaux de la décoration intérieure ont été effectués dans le cadre du programme. Environ 200 élèves de Parakar, ainsi que des villages voisins visitent cette école d'art. L'Archevêque de Canterbury a visité le mémorial du Génocide arménien Le 25 septembre le Catholicos de tous les Arméniens Garéguin II avec l'Archevêque de Canterbury Dr Rowan Williams, accompagnés des prêtres anglais, le Secrétaire Général du Conseil Mondial des Eglises (CME), Samuel Kobia, le Président du CME, Dr Walter Altman et les membres du Comité exécutif du CME ont visité le mémorial du Génocide arménien. Sa Sainteté et les hauts invités ont été accueillis à Tsitsernakaberd par Haïk Démoïan, directeur de l'Institut-Musée du Génocide de l'Académie Nationale des Sciences de la RA. Ils ont fait le tour de l'Institut-musée et ont mis des couronnes sur le complexe commémoratif des victimes du Génocide arménien. Sa Sainteté et les moines du Saint-Siège d'Etchmiadzine ont célébré une messe de requiem. L'archevêque de Canterbury et le président du CME, Walter Altman ont également offert des prières pour le repos et la paix des âmes des victimes du Génocide. Après la cérémonie un arbre a été planté par l'archevêque de Canterbury près du musée du génocide. Selon le Service de presse du Saint-Siège d'Etchmiadzine, le même jour les deux chefs des églises ont visité le monastère de Saint Geghard où ils ont pris connaissance de son histoire. Le même jour, le soir, le Catholicos de tous les Arméniens Garéguin II et l'Archevêque de Canterbury Dr. Rowan Williams ont signé une déclaration commune dans le Saint-Siège d'Etchmiadzine.