Journal n° 11 - FO Communication
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Journal n° 11 - FO Communication
FÉDÉRATION SYNDICALISTE FORCE OUVRIÈRE DE LA COMMUNICATION Retraités -- CFC -- préretraités 60 rue Vergniaud 75640 Paris CEDEX 13 Secrétariat des retraités tél. 0140783122 fax. 0140783058 [email protected] Sommaire l’info nª 11/JANVIER 2007 édito Le cheval de Troie. 1 ● Édito 2 ● POINTS DE VUE - l’Europe et la dépendance (Suite) 3, 4 ● INFORMATION ET VIE PRATIQUE - Bonus fiscal Qui perd? Qui gagne? ● AUTREFOIS LES PTT - un chèque original 5, 6 ● INFORMATION ET VIE PRATIQUE (SUITE) - Qu’est — ce que la maladie de Parkinson ? 6, 7 ● LES TÉLÉCOMS ET LEURS FILIALES - Les CE de France Télécom (suite) - Le Père noël vient de passer chez un retraité 8 ● INFORMATION ET VIE PRATIQUE ● - Actualités HOMMAGE AUX MILITANTS DISPARUS Le décret 2006-1625 du 19 décembre 2006 prévoit la création d’un « établissement publicnational de financement des retraites de La Poste » qui implique une relation avec la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse. Il s’agit d’une part de trouver les ressources pour rembourser à l’État les dépenses correspondant au versement des pensions des retraités postiers et d’autre part de mettre La Poste en position « d’équité concurrentielle ». Mais les mots ne sont pas neutres. Même camouflée et bien emballée, la propagande pour préparer l’opinion à d’autres changements est bien lancée. Lorsqu’on parle de cotisation inchangée pour les fonctionnaires, le mot est lâché avec tout ce que cela sous-entend. En s’exprimant ainsi, on instille l’idée que les fonctionnaires de La Poste cotisent pour une caisse. C’est perfide et inacceptable car il faut le rappeler, pour les fonctionnaires il n’y a ni caisse, ni cotisation, ni système de répartition mais pension due aux agents de l’État dès lors qu’il sont en position de non-actif. Cela résulte du « contrat » de fait quand un citoyen passe le concours d’accès à la fonction publique. Clarifier les relations entre l’État et La Poste pour redonner à celle-ci des possibilités d’investissement est une bonne chose mais cela ne doit pas être le point d’entrée pour attaquer le code des pensions civiles et militaires et par la même occasion le statut de la Fonction publique. Les retraités et les actifs sont maintenant alertés. C’est une affaire grave qu’il faudra surveiller de très près. On pressent déjà que 2007 sera encore une année où il faudra se défendre. En attendant j’espère que vous avez passé de bonnes fêtes et à tous je dis, Ont participé à la rédaction de ce journal : - Pierre Andrieux, - Robert Armand, - Jean Claude Bugeat, - Jean Pierre Chastaing , - Pierre Fillaud, - Jacques Marçot. bonne année et bonne santé. Le secrétaire national des retraités Pierre Fillaud POINTS DE VUE PROBLÈMES DE SOCIÉTÉ L’EUROPE ET LA DÉPENDANCE (SUITE) Dans ce numéro de « l’Info » sont publiés les objectifs 3 et 4 de l’appel de la FERPA (Fédération Européenne des Retraités et Personnes Âgées) pour une prise en charge pérenne et solidaire des personnes dépendantes. Ainsi, avec les numéros 8, 10, et 11 de notre publication, nos lecteurs disposent de l’ensemble du texte relatif à l’appel de la FERPA. OBJECTIF 3. Prioriser et encourager la participation de toutes les parties prenantes Une prise en charge réussie et respectueuse de la personne de la femme ou de l’homme dépendant(e) nécessite d’un processus de participation très riche c’est-à-dire de : ■ la participation de la personne concernée, ou de son (sa) représentant (e) pour les personnes non capables de se représenter elles-mêmes, non seulement dans la prise de décision de toute mesure la concernant personnellement, mais aussi en ce qui concerne ses conditions de vie et d’existence, notamment en institution, mais également encore, et dans la mesure où elle le peut, dans la vie sociale. Le placement en institution d’une personne âgée nécessitant des soins qui ne peuvent plus être assurés ou dispensés à domicile, ne doit pas, systématiquement, être synonyme, ni se traduire, par une « exclusion » de la vie sociale… ■ la participation de tous les acteurs. Une prise en charge réussie des personnes âgées nécessitant des soins de longue durée, n’est pas l’affaire uniquement des « professionnels » de la santé. Si ces derniers sont déterminants dans la dispense des soins ou dans la mise en œuvre des protocoles de soins ou des mesures thérapeutiques décidées, d’autres acteurs, outre la personne concernée doivent être consultées et impliquées, qu’il s’agisse : ■ de la famille, ■ mais aussi des partenaires sociaux, notamment dans la définition des politiques à mettre en œuvre et des ressources à dégager ; ■ mais encore les associations de retraités et de personnes âgées et des ONGs concernées, de par leur expérience, leurs compétences et leur engagement dans les réponses spécifiques ou complémentaires à apporter pour répondre à telle ou telle situation ; ■ sans oublier, les pouvoirs publics, qui ont une grande responsabilité en la matière, car ils ont, tout à la fois, un rôle de promotion, mais aussi de contrôle de la qualité, des réponses apportées, mais encore d’aides financières et/ou techniques spécifiques à apporter dans tel ou tel cas particulier. ■ Les institutions ne doivent pas réduire leur rôle à la simple dispense de services, elles ont aussi une responsabilité dans la qualité des soins ou services qu’elles apportent et, de par leur expérience et leur « professionnalisme », ont un rôle à jouer dans la mise en œuvre des services. OBJECTIF 4. Garantir un financement approprié, solidaire et pérenne Ceci implique : ■ la prise en charge des personnes dépendantes dans le cadre des systèmes publics de protection sociale , ■ un financement solidaire, c’est-à-dire assuré par toutes les citoyennes et tous les citoyens ; ■ des coûts accessibles à tous, c’est-à-dire que les conditions tarifaires pour y avoir accès ou en bénéficier — dans le cas où les personnes concernées seraient appelées à contribuer financièrement — doivent être abordables pour toutes et tous et, le cas échéant les États membres doivent prévoir des aides financières appropriées pour les plus démunis, pour qu’il en soit ainsi. 2 Pour suivre et évaluer la mise en œuvre de ces objectifs, la FERPA sera particulièrement attentive aux réactions et actions des autorités européennes et nationales. Il est évident que la prise en charge pérenne et solidaire des personnes dépendantes est avant tout une question éminemment politique traduisant un choix de société impliquant l’ensemble des citoyens. Nos amis Benoît JAYEZ et Jacques MARÇOT représentant la Confédération Force Ouvrière au sein du comité exécutif de la FERPA ne manqueront pas de vous informer au travers de « l’Info », de l’évolution d’un dossier capital pour les années à venir. ■ BONUS FISCAL QUI PERD ? QUI GAGNE ? INFORMATION ET VIE PRATIQUE La grande réforme fiscale entre en application pour les revenus déclarés en 2007. Les contribuables s’interrogent, comparent leurs revenus et impositions précédents et tentent de comprendre dans quelle mesure un nouveau barème plus simple, et le bouclier fiscal réduiront sensiblement leur propre facture fiscale. Pas facile de s’y retrouver. Les experts avancent que la réforme devrait se traduire par une baisse de l’impôt mais pas de façon uniforme. Certains gagnent beaucoup, d’autres peu ou rien. Deux mesures imbriquées : le barème et le bouclier fiscal. Le barème Le barème de l’impôt a été revu. La baisse des taux est spectaculaire et due en large partie à l’intégration dans le barème de l’abattement de 20 % sur les revenus et les retraites. 5 tranches – 4 taux. L’impôt reste progressif, le revenu est partagé en tranches et à chacune d’elles est appliqué un taux d’imposition. Tranches de revenu 1 part moins de 5614 € de 5615 à 11198 € de 11199 à 24872 € de 24873 à 66679 € supérieure à 66679 € Taux 0% 5,50 % 14 % 30 % 40 % Le taux marginal supérieur 40 % devient ainsi compétitif par rapport à ceux de nos partenaires économiques : 45 % en Allemagne, 40 % au Royaume uni et 43 % en Italie. Le calcul de l’impôt Pour le calcul de l’impôt, on applique sur les traitements et salaires un abattement de 10 %. Sur ce montant réduit, mais pris dans le reste du montant de l’imposition pour chaque membre du foyer fiscal, vous bénéficiez jusqu’ici d’un abattement supplémentaire de 20 %. Ainsi ce n’est que 72 % des salaires et traitements qui étaient soumis à l’impôt sur le revenu. Hormis l’abattement de 10 %, retraites et pensions bénéficiaient du même sort. Cet abattement de 20 % disparaît à partir de l’imposition des revenus de 2006. Vous ne perdez pas pour autant ; cet avantage est pris en considération pour établir le nouveau barème. Le barème de l’impôt s’applique à l’ensemble des revenus y compris ceux qui ne bénéficiaient pas de l’abattement de 20 % comme les revenus fonciers, les revenus de placements fonciers, et il a fallu prévoir un ensemble de correctifs pour que l’intégration de l’abattement de 20 % dans le barème ne donne pas droit à des avantages fiscaux excessifs. Les principaux effets d’une prétendue simplification Le montant de certains revenus qui ne bénéficiaient pas jusqu’ici de l’abattement de 20 %, tel le revenu des travailleurs indépendants, a été majoré pour neutraliser l’intégration de l’abattement du barème. Les modalités d’imposition des dividendes d’action ont été modifiées en 2005. Elles vont être corrigées par l’imposition des revenus de 2006 : les dividendes encaissés seront soumis à l’impôt sur le revenu après application d’un abattement de 40 % au lieu de 50 % l’an passé. Le revenu ainsi déterminé est ajouté à vos autres revenus pour être soumis au barème de l’impôt. Un crédit d’impôt égal à 50 % des dividendes perçus est plafonné suivant différentes valeurs pour un célibataire ou un couple. 3 INFORMATION ET VIE PRATIQUE Charges à déduire L’intégration de 20 % dans le barème change aussi la donne pour les pensions alimentaires versées en application d’une décision de justice ou celles que vous versez spontanément à un proche dans le besoin. Pour les retraités modestes de plus de 65 ans ou invalides, l’abattement sur le revenu imposable sera de 25 %. Le bouclier fiscal Le total des impôts directs payés par un contribuable ne doit pas dépasser désormais plus de 60 % de ses revenus. Sont pris en compte, l’impôt sur le revenu, les taxes foncières et la taxe d’habitation sur la résidence principale, l’impôt de solidarité sur la fortune, l’impôt sur les plus values immobilières, les prélèvements libératoires. En revanche, en sont exclus les impôts locaux des résidences secondaires et des biens donnés à location, la redevance audiovisuelle, les prélèvements sociaux CSG et CRDS. Revenus pris en compte Pour le calcul du plafond, 60 % sont retenus: les revenus imposables nets de frais professionnels, les plus values immobilières et mobilières, les gains réalisés lors d’un retrait ou de la clôture d’un PLA, les livrets de caisse d’épargne, épargne logement, plan d’épargne d’entreprise. En revanche ne sont pas pris en compte les plues values immobilières exonérées d’impôt, les plus values mobilières si le montant annuel des cessions est inférieur à 15 000 euros. Une réforme pour les plus fortunés La réforme fiscale s’avère bien difficile à mettre en œuvre. Il est difficile de faire des comparaisons entre contribuables avec les années précédentes. Suivant des experts avertis et suivant les cas, la réforme apporterait à l’ensemble des contribuables une moindre imposition située dans un périmètre de 8 à 11 %. Ce qui est certain c’est quelle ne se traduira pas par une baisse significative de l’impôt pour les contribuables les plus modestes. Quand au bouclier fiscal, plus les revenus pris en compte pour le calcul des 60 % sont importants, plus le montant du plafond de l’impôt va être élevé et moins jouera l’effet « bouclier fiscal ». Aussi la mesure est-elle favorable aux ménages qui possèdent un patrimoine important (un bien immobilier dont le prix a grimpé avec la flambée du marché ou un important portefeuille de titres, par exemple) et qui ne déclarent pas de revenu et aux contribuables redevables de l’ISF. ■ AUTREFOIS LES PTT 4 UN CHÈQUE ORIGINAL Un jour (dans les années 50), à Paris chèques, au guichet des paiements à vue, se présente une dame accorte, dont la tenue provocante et le maquillage outré donnent un aperçu significatif sur sa profession. Elle présente ce qu’elle appelle un chèque, mais qui n’est en fait qu’une formule manuscrite de versement à un CCP (mandat n° 1418 pour les initiés). Le guichetier lui explique qu’elle s’est trompée de bureau. Sa formule n’est pas un chèque pour retirer de l’argent, mais un mandat pour en verser, et qu’elle doit se présenter non pas aux Chèques mais dans un bureau de Poste, et il l’invite à sortir, puis à prendre à gauche la première rue (rue d’Alleray) au bout de laquelle elle trouvera le bureau des PTT de Paris 15. La dame insiste. Elle veut son argent. Alors intervient le « chef », qui l’invite à aller au guichet voisin pour essayer de régler ce litige qui commence à dégénérer en « incident ». La dame explique que ce « chèque » lui a été remis par un client qui a beaucoup insisté car elle refusait au départ d’accepter ce chèque en paiement. Mais comme il réglait « après coup » et qu’il n’avait vraiment pas de liquide sur lui, elle avait quand même préféré accepter, d’autant que le client lui avait expliqué que pour l’encaisser, il fallait qu’elle vienne aux Chèques Postaux dont il lui avait indiqué l’adresse. Il avait même été très généreux, majorant la somme pour la dédommager du temps perdu et du déplacement. Du coup elle avait pris un taxi pour gagner du temps. Le « chef » eut beaucoup de mal pour lui expliquer que sa formule n’avait aucune valeur pour retirer de l’argent et il ajouta quelques paroles compatissantes, qui parvinrent en définitive à la calmer. Alors elle s’exclama « Oh le salaud ! Il m’a quand même bien baisée ! (2 fois). Le chef en aparté prononça le mot de la fin « Le client, ça devait être un postier ou un « chéquard » ■ QU’EST- CE QUE LA MALADIE DE PARKINSON ? (PARALYSIS AGITANS) INFORMATION ET VIE PRATIQUE C’est une maladie neurologique décrite en 1817 par le docteur James PARKINSON (17551824), maladie à laquelle son nom a été donné vers 1860 par le docteur Français Jean-Martin CHARCOT (1825-1893). Le nombre des personnes atteintes dans le monde s’élève approximativement à 4 millions, dont 120 000 environ en France, à raison de 8 000 nouveaux cas par an, âgées en moyenne au début de 58 ans, les hommes étant légèrement plus nombreux que les femmes. L’origine de cette affection est encore inexpliquée dans la majorité des cas : l’hypothèse la plus crédible penche pour une origine toxique, sans doute exogène et/ou une prédisposition génétiquement déterminée. Elle est caractérisée par la disparition prématurée de certaines cellules nerveuses du cerveau, qui entraîne une diminution de sécrétion d’un neurotransmetteur, la dopamine, dont le rôle consiste à réguler la motricité intervenant normalement dans le démarrage, la prévision et l’exécution des gestes. Quels en sont les symptômes ? ■ un tremblement de repos quasi-permanent, ■ une raideur des membres, ■ une lenteur des mouvements. La conjonction de ces deux derniers symptômes entraîne des difficultés de mobilité, et occasionne assez souvent des chutes génératrices de fractures et d’hématomes aux conséquences souvent très graves. Le malade, en raison de troubles d’élocution et d’une salivation surabondante, perd le plus souvent sa capacité de communiquer, et éprouve, en sus, des troubles d’odorat et de déglutition. Quel est le traitement ? Il repose principalement sur une substance (mise au point vers 1970) la L. DOPA, qui traverse la barrière hémato-encéphalique pour se transformer en dopamine dans l’encéphale. Plusieurs médicaments effacent les manifestations cliniques, mais sans stopper l’évolution de la maladie (SINEMET et MODOPAR notamment), ou encore sont capables de stimuler efficacement les récepteurs cérébraux à la dopamine (agonistes dopaminergiques). Chez les patients relativement jeunes (10 à 15 % des malades, dont 500 en France) une stimulation cérébrale profonde a donné des résultats très intéressants, ou le patient recouvre l’usage quasi normal de toutes ses facultés, se retrouvant dans un état tout proche de la guérison. Elle est obtenue par implantation d’une électrode dans le cerveau, et insertion d’un simulateur de 49 grammes sous la peau, en haut du thorax. Cette opération délicate coûte environ 10 000 €. Les recherches en cours, mais dont l’efficacité thérapeutique reste à prouver consistent à procéder à l’implantation dans le cerveau de tissu cérébral fœtal, ou encore la greffe sur le cerveau de cellules de glandes surrénales, enfin une thérapie génique utilise le virus inactivé du sida. Pour atténuer les conséquences pénalisantes de la maladie, et retarder le plus possible la paralysie invalidante, sont vivement conseillés au patient : ■ le maintien d’une activité physique (marche, sport, ou gymnastique), ■ la pratique de la kinésithérapie pour maintenir l’autonomie, et celle de l’orthophonie, en vue de conserver une communication orale ou écrite satisfaisante. Dans sa phase avancée, cette maladie nécessite une assistance permanente pour tous les actes élémentaires de la vie courante. Elle est particulièrement éprouvante pour les proches du patient, obligés : soit de recourir à du personnel spécialisé (aide ménagère, aide médicale, infirmière) qui peut être fourni par des associations recommandées par les services sociaux de la mairie, soit au placement du malade dans un établissement de retraite médicalisé, doté d’une équipe médicale compétente pour cette sorte de maladie. En raison du nombre assez réduit 5 INFORMATION ET VIE PRATIQUE d’établissements de cet ordre, il est très difficile de trouver une place disponible et le coût du séjour est très élevé (85 à 120€ par jour, avec versement d’un dépôt de garantie de l’ordre de 3000 à 3800€). Le patient affecté par cette maladie est rendu bénéficiaire d’une part de la prise à 100 % par la Sécurité Sociale, d’autre part de l’A.P.A. au taux le plus élevé (AGGIR 1), sous réserve que les ressources du foyer fiscal n’excèdent pas un plafond. Le traitement de la demande d’A.P.A. est de la compétence du Conseil Général. Il est fortement conseillé aux malades et à leur famille aux prises avec cette terrifiante maladie de Parkinson de ne pas s’enfermer dans un isolement hautement préjudiciable, mais de maintenir le plus possible les centres d’intérêt et d’activités. Ils peuvent obtenir un soutien non négligeable en adhérant à « l’Association France Parkinson » qui s’adresse à la fois aux malades et à leur entourage. L’aide apportée se manifeste sous plusieurs formes : ■ soutien moral grâce à une permanence téléphonique et un accueil des visiteurs, ■ organisation de réunions conviviales, ■ information toujours réactualisée sur la maladie et ses traitements, ■ édition d’une revue trimestrielle présentant des dossiers médicaux et les activités locales de l’Association, ■ diffusion de brochures thématiques, ■ organisation de journées d’information, notamment chaque 11 avril (journée mondiale de la maladie de Parkinson). *Association France PARKINSON 37 bis rue de la Fontaine 75016 Paris/Tel : 01-45-20-22-20. LES TÉLÉCOMS ET LEURS FILIALES ■ LES CE (COMITÉ D’ENTREPRISE) DE FRANCE TÉLÉCOM (SUITE) Lors de notre dernière publication, nous vous faisions part de nos inquiétudes quant aux droits des retraités de France Télécom en matière d’activités sociales et culturelles. En effet, la mise en place des Institutions Représentatives du personnel à France Télécom a modifié le paysage social de cette entreprise, régie dorénavant, non plus comme une administration mais répondant bien aux règles du privé. Les comités d’Établissement étant, à ce jour, en charge du social, comme le stipule le code du travail, qu’en est-il de vos droits en tant que retraités ? Les organisations syndicales se sont penchées sur le sujet. La négociation d’un accord de gestion a permis de déterminer, entre autres points, quelle serait la part du budget social réservé aux retraités. Après de nombreuses séances de négociations tumultueuses, FO, CGC, CGT, et SUD ont conclu qu’une quote-part de 5 % du budget social serait réservée exclusivement aux prestations « retraités » NB : pour mémoire le budget des activités sociales et culturelles à France Télécom représente 2,25 % de la masse salariale – soit 93 millions d’Euros – (hors restauration) 6 A l’heure où nous écrivons et sous réserve de modifications dans les prochaines semaines vous trouverez ci-dessous un récapitulatif non exhaustif des prestations auxquelles vous pouvez prétendre. (toutes les prestations existant au préalable sont maintenues et confirmées) Prestations soumises aux revenus et au quotient familial : (exemple : aide à la scolarité, garde d’enfants, aide ménagère à domicile…) Procédure : adresser un courrier au CSRH ou à la Direction Régionale de proximité (on le sait les retraités quittent souvent leur ancienne résidence administrative) Le CSRH retourne alors un dossier à compléter en fonction de la prestation demandée, puis vérifie les justificatifs de revenus et adresse au bénéficiaire un chèque correspondant au montant de l’aide et/ou de la participation. Vacances enfants et guichet sport Ces activités, également soumises au quotient familial, sont encore aujourd’hui en délégation de gestion à France Télécom. Pour « passer commande », il est nécessaire de disposer d’un code d’identification. Ce code est à demander à la Direction des Affaires Sociales de France Télécom, puisque, ayant quitté l’entreprise, les retraités ne disposent plus du « code ident » leur permettant de se connecter par le biais de l’Intranet ou par Internet à l’outil de gestion des ASC — AGORA Pour mémoire, l’espace Activités Sociales d’AGORA est accessible à l’adresse suivante : http :// www.agora.intranoo.net LES TÉLÉCOMS ET LEURS FILIALES Petits rappels : ■ les demandes de chèques vacances se font auprès des CE locaux à partir de 2007, ■ la billetterie nationale ne fait pas partie des prestations bénéficiant aux retraités. Sachez aussi, que, depuis le 1er juillet 2006, c’est auprès du Comité d’Établissement de votre Direction Régionale que vous pouvez vous adresser pour les activités et prestations suivantes : ■ coopératives, ■ chèque Emploi Service Universel, ■ enfance (centre de loisirs, prêts études…), ■ culturel (clubs photos, musical, généalogique, bibliothèques…), ■ sports et loisirs (philatélie, jumelages, Comité des loisirs, Tourisme et Culture…), ■ solidarité (associations de retraités, d’entraide…). A ce jour, de nombreuses campagnes ont été lancées, soit par les Comités d’Établissement eux-mêmes, soit par les Commissions nationales des ASC, soit par France Télécom, afin d’inviter les retraités à s’identifier en s’inscrivant dans les fichiers des ayants droits. Nous avons reçu 15 000 fiches….. c’est bien loin des 55 000 retraités France Télécom, recensés par le Ministère des Finances. Notre Fédération, bien consciente de l’érosion du pouvoir d’achat qui touche les actifs mais aussi les retraités, reste vigilante et se fait entendre au quotidien, afin que personne ne soit oublié dans la « re-distribution » des avantages sociaux et culturels, mais aussi et surtout, comme ne le souhaiteraient pas d’autres organisations syndicales que les retraités soient maintenus dans leurs droits au SOCIAL. ■ LE PÈRE NOËL VIENT DE PASSER CHEZ UN RETRAITÉ Hier 11 décembre 2006, une agréable surprise a ensoleillé ma journée. A midi, le préposé aux paquets de La Poste sonne à ma porte… Je n’attendais pas de paquet ! Mais peut-être ma femme avait-elle commandé quelque article à une société de vente par correspondance ? Le paquet assez volumineux m’était destiné. Qui pouvait me faire un cadeau ? Dès le début de l’ouverture j’ai repéré que c’était un cadeau originaire du Sud Ouest : Foie gras de canard, bocaux et boites de pâtés divers, paquet de café distribué par l’économie solidaire et une bouteille de sangria blanche. Le tout bien empaqueté dans des copeaux de bois et inséré dans un papier fantaisie… Qui pouvait bien m’envoyer ce précieux colis ? Ce n’est que tout à la fin que j’ai repéré un carton qui s’était glissé entre le panier et l’emballage et qui m’éclairait sur l’origine de ce cadeau Le comité d’Établissement Ile de France Est avec un mot très sympa des quatre collègues responsables du bureau du CE. Un grand bravo à ceux qui ont initialisé le processus pour intégrer les retraités de France Télécom dans les œuvres sociales des Comités d’Établissement. Franchement c’est une très, très agréable surprise qui va enchanter nos repas de fin d’année en famille et entre amis. ■ 7 L’ACTUALITÉ Pouvoir d’achat des retraites et pensions •les retraites du privé seront augmentées de 1,8 % en 2007, •le mécanisme de revalorisation étant identique, les pensions des fonctionnaires devraient bénéficier de la même augmentation. INFORMATION ET VIE PRATIQUE L’avenir des retraites Le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) vient de produire un nouveau rapport dont les recommandations devraient servir à éclairer le Gouvernement d’ici les rendez-vous prévus en 2008. Nous ferons l’analyse de ce document dans le prochain numéro de L’Info. Mais d’ores et déjà on remarque qu’il est largement plus orienté vers la maîtrise des dépenses et sur les sacrifices à demander aux salariés et retraités que sur la recherche de nouvelles ressources qui ne seraient pas à la charge de ces derniers. HOMMAGE AUX MILITANTS DISPARUS HOMMAGE AUX MILITANTS DISPARUS M. Jean BERTRAND (Aisne) M. Gérard TURPIN (Aisne) Mme Thérèse GRILLAT (Alpes Maritimes) Mme Lina PLANE (VAR) M. André BARRÉRE (Ariège) M. André MONZAT (Corrèze) Mme Gisèle REISS (Côte d’or) Mme Marie-Blanche BONNEFON (Dordogne) M. Alain SOULIER (Dordogne) M. Marcel CROUZET (Drome) M. Pierre ABADIE (Haute Garonne) M. Raymond BERNES (Gers) M. Robert COULON (Gironde) M. Marc FUSILIER (Gironde) M. Robert COLERU (Hérault) M. Jean HARRAULT (Indre et Loire) M. Raymond CORMIER (Indre et Loire) M. Julien VEY (Loire) Mme Nadine BAYARD (Manche) Mme Michelle BOLLE (Morbihan) M. Roger BORNES (Pyrénées Atlantiques) M. Roger LARCADE (Gers) M. Jean-Paul HEINE (Haut Rhin) M. Christian NIEL (Paris) M. René-Pierre JEANJEAN (Vienne) Mme Madeleine CHAPUSOT (Hauts de Seine) Mme Marcelle GENTY (Hauts de Seine M. Jean MAUPETIT (Deux Sèvres) M. Jean-Marie PARAYRE (Lot) M. Georges BERNE (Var) Melle Geneviève DURBECQ (Haute Vienne). A leurs familles et à leurs proches, nous présentons nos très sincères condoléances. 8