sujet : etablissements de sante soins de ville esante telemedecine
Transcription
sujet : etablissements de sante soins de ville esante telemedecine
8/6/2016 APM International Les questions de santé devraient davantage être abordées en vue de la présidentielle (sondage Ipsos/LIR) SUJET : ETABLISSEMENTS DE SANTE SOINS DE VILLE ESANTE TELEMEDECINE ELECTIONS 2017 LIBERAUX MEDECINS HOPITAL CLINIQUE ESPIC PATIENTS USAGERS REMBOURSEMENT DONNEES DE SANTE Les questions de santé devraient davantage être abordées en vue de la présidentielle (sondage Ipsos/LIR) PARIS, 8 juin 2016 (APM) Plus de quatre Français sur cinq (81%) estiment que les questions de santé n'occupent pas une place assez importante dans le débat de l'élection présidentielle, selon les résultats d'un sondage réalisé par Ipsos pour l'association LIR (Laboratoires internationaux de recherche) dévoilés mercredi. Ce sondage a été réalisé par internet du 27 au 31 mai auprès de 2.000 personnes constituant un échantillon national représentatif de la population française de 18 ans et plus. Au total, 84% des personnes interrogées sont favorables à ce que les questions de santé occupent "une place importante" dans le débat de 2017, estimant à 77% que cela facilitera la mise en oeuvre d'une "réforme du système de santé" une fois les élections passées. 45% jugent que cette réforme est urgente (50% important mais pas urgent). En outre, 57% ne font confiance ni à la droite ni à la gauche pour réformer le système de santé (11% plutôt à la droite, 13% plutôt à la gauche, 19% autant à l'un que l'autre). Les "principaux freins" à la mise en place d'une réforme sont le refus des Français "parce qu'ils craignent de perdre certains avantages" (82%), "le manque de courage" des politiques et le corporatisme des acteurs de santé (79% chacun). Les personnes interrogées estiment à 68% que "les réformes améliorerons la qualité des soins des Français grâce à une organisation plus efficace du parcours de soins et à une utilisation plus importante des innovations technologiques", contre 32% qui pensent que "les réformes qui seront mises en place auront au final des répercussions négatives sur la qualité, il faudra faire des choix et des sacrifices". Elles sont 82% à considérer qu'on peut faire mieux avec autant en matière de pratiques médicales. L'absence de réforme entraînera "le déremboursement de nombreux traitements ou actes de santé" (55%), "le développement d'une médecine à deux vitesses" (52%) et "une augmentation très forte du reste à payer pour les patients" (51%). En revanche, les sondés sont plus nombreux à penser que cela ne conduira pas à "une augmentation importante des délais d'accès aux soins" (48%), à un accès plus restreint aux médicaments les plus innovants (50%) et à "une baisse importante de la qualité des soins" (49%). Interrogés sur ce qu'ils seraient prêts à accepter pour maintenir le système de santé "tel qu'il existe aujourd'hui", les répondants sont favorables à plus de 70% à un plus large accès aux données de santé, à échanger par téléphone ou internet avec un médecin pour savoir si une consultation est nécessaire, à recourir à l'automédication pour les maladies bénignes et à entrer dans un programme de de prévention. Inversement, la fermeture des hôpitaux de proximité, le déremboursement des médicaments à prescription médicale facultative (PMF) et l'augmentation des cotisations ou du prix de la consultation recueillent plus de 60% d'opinions négatives. Sur le parcours de soins, le sondage montre une majorité d'insatisfaits sur les délais http://www.apmnews.com/print_story.php?numero=271520 1/2 8/6/2016 APM International Les questions de santé devraient davantage être abordées en vue de la présidentielle (sondage Ipsos/LIR) pour un rendezvous à l'hôpital ou avec un médecin spécialiste mais 81% sont satisfaits du délai pour voir un généraliste. Les principaux problèmes soulevés dans les relations avec les professionnels de santé sont le temps d'échange avec les médecins (42%), le partage d'information entre les professionnels (36%) et l'organisation (31%). Sept pistes de réforme recueillent plus de 80% d'opinions favorables: développement de l'ambulatoire, mise en place de maisons de santé pluridisciplinaires, transfert par voie électronique des données de santé entre professionnels, développement au niveau municipal des actions en faveur de la santé, visite médicale systématique annuelle pour les enfants scolarisés, information annuelle des Français sur le coût de sa prise en charge, publication de la liste des professionnels de santé qui se forment. Enfin, une majorité relative des personnes interrogées se disent prêtes à utiliser des applications d'esanté tandis qu'une majorité absolue est favorable au recueil des données de santé par voie électronique pour les transmettre à son médecin. eh/gb/APM polsan [email protected] EH3O8FX9V 08/06/2016 10:29 POLSAN ETABLISSEMENTS INDUSTRIES DE SANTE ©19892016 APM International. http://www.apmnews.com/print_story.php?numero=271520 2/2