LIVRE BLANC Optimisez vos sauvegardes avec les solutions EMC

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LIVRE BLANC Optimisez vos sauvegardes avec les solutions EMC
LIVRE BLANC
Optimisez vos sauvegardes avec les solutions EMC de
sauvegarde et de restauration nouvelle génération
Parrainé par : EMC
Nick Sundby
Daniel Bizo
Randy Perry
October 2011
IDC EMEA, 389 Chiswick High Road, London, W4 4AE, Royaume-Uni
Tél. : +44 20 89 87 71 00
www.idc.com
RESUME ANALYTIQUE
IDC a réalisé une étude auprès de dix entreprises ayant déployé des solutions EMC
de sauvegarde et de restauration, notamment EMC Data Domain et EMC Avamar.
Certains clients utilisent également EMC NetWorker. L’objectif de cette étude était
d’évaluer les économies réalisées dans le cadre de chaque projet, afin de calculer le
retour sur investissement cumulé.
Le projet est délibérément centré sur l’Europe. Il vient compléter une étude similaire
réalisée en 2010 par IDC pour EMC, portant sur un groupe de grandes entreprises
américaines (Le retour sur investissement de la restructuration des mécanismes de
sauvegarde grâce à la déduplication : une étude réalisée auprès des utilisateurs EMC
Data Domain, IDC n°220503). Les entreprises figurant dans cette étude sont plus
petites que celles de l’étude réalisée pour les États-Unis. Le panel se compose de
PME (comptant pour la plupart moins de 3 000 collaborateurs) et de grandes
entreprises dont les services informatiques sont gérés au niveau d’un pays ou d’un
site. Les entreprises en question appartiennent à la fois au secteur privé et public, et
sont basées dans les pays suivants : Afrique du Sud, Allemagne, Espagne, Estonie,
Finlande, France, Grande-Bretagne, Israël et Italie.
Voici les principales conclusions de cette étude :
` Selon l’analyse IDC, le délai moyen de récupération est de sept mois.
` Selon l’analyse IDC, le retour sur investissement est de 450 % sur trois ans.
` Les entreprises interrogées ont réduit les délais de restauration à deux heures en
moyenne, contre 17 heures auparavant.
` Les entreprises interrogées ont réduit leurs fenêtres de sauvegarde à trois
heures, contre 11 heures auparavant.
` En termes de personnel informatique, les entreprises interrogées ont économisé
environ 5,8 équivalents temps plein sur trois ans.
` Les entreprises interrogées ont économisé en moyenne 1,4 million d’euros sur
trois ans en coûts de mise à niveau des bandes, coûts liés aux supports et coûts
de maintenance.
ÉTAT DES LIEUX
Problématiques liées à la sauvegarde et à la
restauration
L’enquête d’IDC démontre que les PME sont toutes confrontées aux mêmes
problématiques en matière de sauvegarde et de restauration. Bon nombre de ces
problématiques ressortent clairement dans les réponses fournies par les personnes
interrogées. Ces problématiques peuvent être regroupées dans quatre catégories.
Administration
` Il est difficile de trouver du temps à consacrer à l’administration informatique.
Pour autant, les processus de sauvegarde et de restauration doivent être fiables.
` Les entreprises ont parfois du mal à évaluer les taux de réussite ou d’échec des
sauvegardes, et à surveiller la fiabilité des systèmes.
Processus de sauvegarde
` Les données stockées dans les bureaux régionaux et sur les appareils des
travailleurs mobiles ne sont en général par couverts par les dispositifs de
protection du datacenter central.
` Plusieurs copies d’un même fichier sont sauvegardées.
` Des processus différents sont utilisés pour protéger les serveurs virtualisés et les
serveurs physiques.
` Il s’avère souvent délicat de respecter les contrats de niveau de service régissant
la sauvegarde et la restauration.
Restauration
` Pour les utilisateurs, les serveurs doivent pouvoir être restaurés en quelques
heures tout au plus et les petits fichiers en quelques minutes seulement.
` Selon le degré de criticité des données, les exigences en termes de vitesse de
restauration varient.
Bandes
` Pour de nombreuses entreprises, les niveaux de performances et de fiabilité
offerts par les bandes sont devenus insuffisants en raison de la croissance des
volumes de données.
` Les maladresses lors de la manipulation (bandes perdues, chocs, étiquetage
erroné, etc.) compliquent la restauration.
` Le déplacement des bandes d’un site vers un autre est coûteux, en temps
comme en argent.
` Les bandes endommagées ou trop anciennes empêchent parfois la restauration
des données.
Les PME confrontées à ce type de problématique doivent savoir qu’une infrastructure
efficace de sauvegarde et de restauration est stratégiquement indispensable. Les
administrateurs informatiques obligés de consacrer du temps et des ressources à la
résolution de ces problèmes sont moins disponibles pour les activités critiques.
Tout au long du rapport, IDC fait état de situations propres à chaque client, issues
des dix entretiens, pour illustrer les points détaillés dans la section Problématiques
liées à la sauvegarde et à la restauration, et mettre en avant les résultats obtenus
grâce à la sauvegarde nouvelle génération.
1
Tirer le meilleur profit des investissements
en matière de sauvegarde et de
restauration : trois critères pour un
investissement avisé
Pour prendre les bonnes décisions en
matière de sauvegarde et de restauration,
les dirigeants doivent évaluer les offres sur
la base de trois besoins métiers.
L’investissement proposé répond-il aux
objectifs suivants ?
` Contribuer à réduire les coûts ou, a
minima, permettre de maîtriser
l’augmentation des coûts. En matière
de sauvegarde et de restauration, cette
étude montre que les gains en termes de
temps d’exploitation et de gestion
contribuent à réduire fortement les coûts
de fonctionnement de l’entreprise.
Quelques minutes par jour suffisent pour
assurer la gestion et la maintenance
d’un système moderne et automatisé de
sauvegarde et de restauration. Le fait de
pouvoir
restaurer
rapidement
les
données perdues influe de façon positive
sur la productivité des équipes, qu’il
s’agisse de simples utilisateurs ou
d’opérateurs informatiques.
Repsol
Suppression des erreurs opérationnelles lors de la
manipulation des bandes
Avec 37 000 collaborateurs dans le monde et un bénéfice net de
4,7 milliards après impôts en 2010, le fournisseur d’énergie espagnol
Repsol est une marque bien connue du grand public. Pendant de
longues années, l’entreprise a utilisé des bandes comme support de
sauvegarde. Au fil du temps, la gestion de ces bandes s’est toutefois
révélée fastidieuse et trop vulnérable face aux erreurs humaines de
manipulation. Progressivement, Repsol remplace les librairies de
bandes d’ancienne génération par des solutions Avamar et Data
Domain, afin d’accroître les performances et de renforcer la sécurité
des serveurs virtualisés. Toutes les nouvelles sauvegardes sont
transférées vers Data Domain et les anciennes sauvegardes sur
bande restent accessibles jusqu’à leur expiration. Elles sont alors
supprimées de la librairie. L’investissement dans les systèmes Data
Domain a été largement amorti, car l’entreprise n’est désormais plus
contrainte d’étendre et de remplacer l’infrastructure sur bande.
L’intérêt des investissements relatifs à Avamar se retrouve plus
directement dans l’efficacité des processus que dans le ROI.
D’après les estimations de Repsol, Avamar a amélioré la vitesse de
restauration et de reprise après sinistre de 30 % et Data Domain de
20 %.
« Les économies réalisées ne se mesurent pas en termes d’argent
ou de coût du matériel, car les bandes sont peu coûteuses »,
explique Maria Ángeles Cirugeda García, directrice de la publication
et de l’infrastructure. « Grâce à Data Domain, nous évitons les
erreurs humaines en automatisant le processus ; la présence d’un
opérateur sur site n’est plus nécessaire. Nous réalisons ainsi des
économies, par exemple sur le coût des bandes et sur les slots
supplémentaires que nous aurions normalement dû acquérir pour
étendre la capacité de notre librairie de bandes. En ce qui concerne
Avamar, les économies proviennent du gain de vitesse et des coûts
réduits de gestion et d’administration des serveurs. »
` Garantir l’intégrité de l’entreprise
vis-à-vis des pannes survenant au
niveau des systèmes ou d’un site.
Pour bon nombre des entreprises
Repsol a pu absorber une forte croissance d’activité sans devoir
recruter des techniciens supplémentaires. Le processus de gestion
interrogées, l’amélioration de la reprise
des bandes a été automatisé, ce qui offre plusieurs avantages et
d'activité après sinistre fait partie des
permet de gagner du temps. Sans Avamar, l’entreprise aurait dû
acquérir quatre nouveaux serveurs de sauvegarde. Elle a ainsi
principaux objectifs de l’investissement.
réalisé une économie d’environ 71 400 €. En ce qui concerne
IDC a constaté que de nombreux
l’espace disque, Repsol a utilisé des disques SATA comme cible de
sauvegarde avant le transfert vers la librairie de bandes. Les
utilisateurs de Data Domain utilisent le
migrations vers Avamar et Data Domain ont permis de libérer 30 To.
logiciel EMC Data Domain Replicator
pour créer des copies de reprise après sinistre hors site. Cela reste relativement
économique et augmente leurs chances de garantir une restauration réussie, par
rapport à une restauration à partir de bandes. L’enquête d’IDC montre que
l’amélioration de la reprise d'activité après sinistre fait systématiquement partie
des principaux critères lors de la planification des investissements en stockage.
2
` Offrir des fonctions de déduplication couvrant un large éventail
d’applications, de types d’informations et d’exigences en termes de
conservation des données. Quel que soit l’avis des services informatiques sur
la question, une chose est sûre : les différentes entités de l’entreprise utiliseront
de plus en plus de nouvelles applications et de nouveaux types de données, par
exemple les médias sociaux et les médias haute définition. La configuration des
sauvegardes pour un large éventail d’applications et de types de données
mobilise en général beaucoup de ressources, mais la tendance n’est pas prête
de s’inverser. Les infrastructures informatiques en général et les stratégies de
sauvegarde en particulier doivent être à la hauteur de ce nouveau défi.
Bezeq Telco
Protection d’un pétaoctet de données avec un demi-équivalent temps plein
Depuis des années, l’entreprise de télécommunications israélienne Bezeq Telco, qui compte 8 000 collaborateurs,
reclassait ses sauvegardes sur bande en sauvegardes sur disque. Au fil des ans, cette approche s’est révélée de moins en
moins fiable et trop lente pour son environnement virtuel en expansion permanente. « Nous avons définitivement arrêté
d’utiliser des bandes il y a trois ans. Il y a dix mois, nous avons décidé d’améliorer le processus de reprise après sinistre
pour disposer d’une fonction rapide de basculement sur incident », explique Igal Muginstein, directeur informatique de
Bezeq. « Nous avons alors choisi d’utiliser conjointement EMC NetWorker, Avamar et Data Domain. » Avamar assure la
protection des machines virtuelles et des serveurs physiques restants, alors que les serveurs Unix et les serveurs
physiques Linux sont sauvegardés par EMC NetWorker (y compris leurs bases de données de 5 à 10 To). La réplication
synchrone sur IP met en miroir les sauvegardes sur un autre système Data Domain installé dans un deuxième datacenter,
ce qui accélère le basculement sur incident en cas de panne. « Avec un taux de déduplication moyen de 25 pour 1, seul
1 To de données environ est envoyé vers le site secondaire chaque jour, contre 25 To auparavant. Nous sommes une
entreprise de télécommunications, mais nous payons quand même nos liaisons et ce système nous permet de réaliser des
économies », ajoute Igal Muginstein.
Les sauvegardes n’étant conservées que pendant un mois, elles sont stockées en ligne et les petits fichiers peuvent être
restaurés en quelques minutes seulement. Bezeq atteint des débits proches de 900 Mo/s en sauvegarde et 400 Mo/s en
restauration. Les bandes font partie du passé et tous les processus de protection des données sont gérés par un seul
collaborateur, ce qui lui prend environ la moitié de son temps de travail. « Notre petite équipe doit gérer plus d’un pétaoctet
de données. Aussi, la fiabilité et les performances sont indispensables dans notre cas. La solution d’EMC nous satisfait à
tous les niveaux », affirme Igal Muginstein.
Dans la suite de ce livre blanc, nous expliquons comment les solutions EMC de
sauvegarde et de restauration, notamment Data Domain et Avamar, aident les PME à
résoudre les problématiques actuelles liées à la sauvegarde et à la restauration, et à
optimiser le stockage à long terme et les processus de reprise après sinistre.
L’analyse IDC qui suit offre également une évaluation détaillée des économies
réalisées et du retour sur investissement des solutions EMC de sauvegarde et de
restauration.
3
PRESENTATION DES
SOLUTIONS EMC DE
SAUVEGARDE ET DE
RESTAURATION
EMC Data Domain
Les appliances Data Domain réduisent de
façon significative le volume des données
sauvegardées, grâce à la technologie de
déduplication. La technologie Data Domain
effectue une déduplication à la volée : les
données reçues sont analysées et le système
identifie les segments de données déjà
stockés par le système. Ainsi, seules les
données uniques sont écrites sur disque. Les
segments de données en double sont stockés
uniquement sous forme de pointeurs, ce qui
permet de réduire sensiblement les besoins
en stockage au fil du temps. Les systèmes
Data Domain prennent en charge un large
éventail d’interfaces et de protocoles, dont
VTL, CIFS/NFS, Symantec OST, EMC Data
Domain Boost et NDMP.
EMC Avamar
Ordnance Survey
Taux de croissance des données de 900 %
Ordnance Survey, qui compte 1 100 collaborateurs, est
l’organisme national chargé de la cartographie en GrandeBretagne. Son volume de données a augmenté de 900 % sur trois
ans, en raison de l’adoption d’un nouveau système de prises de
vues aériennes en haute résolution. Vieillissante, l’infrastructure
de bandes était incapable de suivre cette croissance et n’offrait
pas la fiabilité requise, en raison des fréquentes pannes
matérielles. Chaque semaine, la vérification des sauvegardes
prenait environ 25 heures de temps d’administration. « Les
sauvegardes étaient trop longues et étaient sujettes à des
défaillances lorsqu’un lecteur nécessitait des opérations de
maintenance », explique Mark Hunt, ingénieur responsable du
support des systèmes d’information. « Une demande de
restauration nécessitait parfois un déplacement sur le site
secondaire, distant de 50 km, pour restaurer les bandes requises.
Nous avons réalisé qu’il n’était pas viable pour Ordnance Survey
de continuer à investir dans des bandes. »
L’entreprise a donc mis en place des systèmes Data Domain pour
la reprise après sinistre concernant ses sauvegardes principales
et ses sauvegardes hors site. Après l’acquisition initiale de deux
systèmes Data Domain en 2008, Ordnance Survey dispose en
2011 de cinq systèmes Data Domain, répartis sur deux sites. La
fenêtre de certaines sauvegardes a été divisée par 11 : elle dure
désormais moins de deux heures, contre 19 auparavant. De
plusieurs heures (dans les cas où la bande n’était pas sur site),
les délais de restauration ont été réduits à deux ou trois minutes,
car il est possible de conserver en ligne douze mois de
sauvegarde. Même si les images cartographiques haute
résolution ne se dupliquent pas et ne se compressent pas de
façon significative, l’entreprise profite ainsi de la déduplication des
sauvegardes des données liées aux opérations et à la production.
Le taux de déduplication moyen constaté est de 23 pour 1 :
l’entreprise stocke actuellement 1 333 To de données sur 56 To
de stockage, avec à la clé une économie de 1 277 To de capacité
et une réduction des besoins en alimentation, en refroidissement
et en espace au sol. L’entreprise a intégré une fonction de
résilience au sein de son système pour faciliter la restauration en
cas de panne du datacenter et renforcer la fiabilité du processus
de sauvegarde et de restauration.
Le processus permettant de créer une copie
de sauvegarde complète a très peu évolué au
cours des vingt dernières années. Une
application de sauvegarde crée une copie
différentielle des données chaque jour et une
copie de sauvegarde complète chaque
semaine ou chaque mois. L’approche d’Avamar est différente : toutes les
sauvegardes effectuées sont des sauvegardes complètes, ce qui améliore
considérablement les performances de restauration.
La déduplication au niveau des sous-fichiers est appliquée aux données du client
avant leur envoi vers le périphérique de sauvegarde via le réseau. Une seule
instance de chaque segment de sous-fichier est conservée dans la sauvegarde : le
segment n’est donc sauvegardé qu’une seule fois. Cette approche est
particulièrement efficace dans le cadre de la sauvegarde d’environnements de
serveurs virtuels, par exemple les fichiers des images VMDK, qui exécutent le même
système d’exploitation et possèdent en général de grandes quantités de données
communes.
L’élimination de la redondance peut réduire la taille de la sauvegarde des machines
virtuelles de 40 à 60 fois. La sauvegarde peut ainsi être exécutée à tout moment de la
journée, sans risquer d’interrompre les charges de travail applicatives critiques. Dans
le cadre de cette étude et d’autres enquêtes, IDC a relevé de nombreux exemples
d’améliorations significatives des performances de sauvegarde grâce à Avamar.
4
EMC NetWorker
EMC NetWorker est un logiciel de sauvegarde et de restauration unifiées offrant des
fonctions de sauvegarde et de restauration couvrant un large éventail d’applications
critiques, de systèmes d’exploitation et de périphériques de stockage. Cette
application offre un point de contrôle unique pour les approches de sauvegarde
nouvelle génération ou plus traditionnelles : sauvegarde sur disque, sauvegarde sur
bande, gestion des snapshots et de la réplication, et déduplication.
EMC NetWorker s’intègre avec Avamar et Data Domain, ce qui permet aux clients
d’intégrer la déduplication des données dans les processus de sauvegarde existants.
EMC NetWorker offre des fonctions de sauvegarde pour les environnements
physiques et les environnements virtuels.
IMPACT FINANCIER DES SOLUTIONS EMC DE
SAUVEGARDE ET DE RESTAURATION
Principales conclusions
IDC a interrogé dix entreprises ayant déployé différentes combinaisons de solutions
EMC de sauvegarde et de restauration. Ces entreprises comptent en moyenne
3 200 collaborateurs et sont basées dans les différentes régions de la zone EMEA.
Les secteurs d’activité représentés sont variés : vente au détail, services financiers,
télécommunications, industrie et secteur public. La plupart des entreprises ont
d’énormes besoins en termes de stockage : en moyenne, elles stockent 430 To de
données (soit 31 Go par utilisateur) et le volume croît en moyenne de 40 % par an.
Les entretiens ont permis d'évaluer l’investissement initial consacré aux technologies
EMC, ainsi que les coûts liés au déploiement et à la maintenance régulière. Les
entretiens ont également mis en évidence les expériences de chaque entreprise,
ainsi que les résultats tangibles et quantifiables sur trois ans, tant du point de vue du
service informatique que de celui de l’utilisateur. L’équipe Business Value d’IDC a
regroupé ces trois facteurs dans la synthèse du calcul de retour sur investissement
(voir Tableau 1).
5
TABLEAU 1
Informations démographiques
Nombre moyen d’employés
3 200
Nombre moyen d’utilisateurs de l’infrastructure IT
2 816
Besoins moyens pour la sauvegarde (To)
431
Taux de croissance annuel du stockage
40 %
Nombre moyen de personnes dans l'équipe IT
62
Nombre moyen d’utilisateurs d’Avamar/Data Domain
4
Situation géographique
Afrique du Sud, Allemagne, Espagne, Estonie, Finlande,
France, Grande-Bretagne, Israël, Italie
Source : IDC, entretiens divers, 2011
IDC a mesuré les avantages économiques liés au déploiement des technologies
EMC de sauvegarde et de restauration. Environ 70 % des entreprises ont déployé
plusieurs solutions EMC, la combinaison Avamar/Data Domain prédominant
largement. Dans l’ensemble, les entreprises ont enregistré une économie annuelle
moyenne de 32 797 € pour 100 utilisateurs. L’économie est quantifiée sur la base de
100 utilisateurs, pour permettre au lecteur d’estimer les économies potentielles dans
son propre environnement (voir Figure 1). Voici les principaux domaines concernés :
` Coûts de sauvegarde : les entreprises ont réduit leurs CAPEX associés à
l’achat des supports de sauvegarde et de l’infrastructure associée de près de
24 000 € par an pour 100 utilisateurs (soit 72 % de l’économie totale réalisée).
` Optimisation de la productivité des équipes informatiques : en réduisant le
temps consacré aux activités de sauvegarde et de restauration par le personnel
informatique, les entreprises ont économisé 4 201 € par an pour 100 utilisateurs
en coûts de main-d’oeuvre informatique (soit 13 % de l’économie totale réalisée).
` Amélioration de la productivité des utilisateurs : les utilisateurs subissent
moins d’interruptions liées aux sauvegardes prolongées et profitent de délais de
restauration plus courts, avec à la clé une économie de 5 028 € par an pour
100 utilisateurs (soit 15 % de l’économie totale réalisée).
6
Swedbank
Restauration rapide des systèmes
Swedbank est une des principales banques d’Europe du Nord. Elle compte 17 000 collaborateurs et 550 agences en
Suède, Estonie, Lettonie et Lituanie. Elle exploitait auparavant des librairies LTO vieillissantes qui alourdissaient le travail
de gestion. « Les fenêtres de sauvegarde devaient être gérées avec précision chaque jour pour permettre la bonne
exécution de la procédure », explique Ivan Suhhonenko, directeur du service Stockage chez Swedbank. « Cela nous
prenait environ quatre heures par jour. Nous devions également respecter une nouvelle exigence SLA imposant une reprise
après sinistre en quatre heures seulement. Avec les bandes, l’opération nous prenait environ 18 heures pour les données
système critiques et jusqu’à 80 heures pour les fichiers moins prioritaires. » Swedbank a mis en place un projet de quatre
mois visant à identifier une solution capable d’offrir les niveaux de performances et d’efficacité requis. Son choix s’est
finalement porté sur Data Domain, qui a été installé dans ses datacenters régionaux et nationaux. Au cours d’une autre
phase, l’application de sauvegarde existante a été remplacée par Symantec NetBackup, ce qui a permis à Swedbank de
tirer profit de la compatibilité OST de Data Domain ainsi que de DD Boost, pour améliorer les débits.
Les bandes sont désormais utilisées uniquement pour l’archivage à long terme et Ivan Suhhonenko est ravi des
performances des unités Data Domain. « Malgré la croissance des volumes de données, de 30 % chaque année, nous
arrivons à respecter le SLA régissant la reprise après sinistre, pour nos 100 To de données de criticité 1 ou 2. Nous savons
que les opérations de sauvegarde sont bien menées à terme et que nous disposons d’une base solide pour la protection
des données sur le long terme. »
FIGURE 1
Économie annuelle moyenne (pour 100 utilisateurs)
Amélioration de
la productivité
des utilisateurs :
5 0281 €/7 039 $
(15,3 %)
Optimisation de
la productivité
du personnel
informatique :
4 201 €/5 881 $
(12,8 %)
Coûts de sauvegarde :
23 568 €/32 995 $
(71,9 %)
Remarque : Taux de change €/$ de 1:1,4
Source : IDC, entretiens divers, 2011
7
Avantages financiers
La plupart des entreprises étudiées sont confrontées aux mêmes problématiques :
croissance rapide des volumes de données, vieillissement de leurs infrastructures de
bandes et coûts administratifs liés aux processus de sauvegarde. En recourant aux
solutions EMC de sauvegarde et de restauration, les entreprises réalisent des
économies, grâce à l’élimination de l’ancien matériel et à la réduction des dépenses
liées au stockage des bandes et aux services associés : les équipements requis sont
moins nombreux et les mises à niveau moins fréquentes. Les économies se situent à
tous les niveaux : réduction du prix des licences, amélioration de la productivité (les
équipes informatiques consacrent moins de temps à la sauvegarde et à la
restauration), maîtrise de la taille des datacenters, réduction des coûts opérationnels
(alimentation et refroidissement), etc.
En termes de coûts directs, la majeure partie
de l’économie provient de la meilleure
utilisation des supports de stockage suite à
la déduplication. Les entreprises concernées
par l’étude ont réalisé des économies de 60
à 98 % grâce à la déduplication (84 % en
moyenne). Avec une augmentation annuelle
moyenne de 40 % de la consommation
d’espace de stockage parmi les entreprises
interrogées, l’avantage lié à une utilisation
plus efficace du stockage dépasse 17 000 €
par an pour 100 utilisateurs (voir Tableau 2).
Eiffage
La fin des bandes dans le bâtiment
Le constructeur français Eiffage était confronté à un problème
relativement courant : les bandes en tant que supports de
sauvegarde devenaient une charge de travail, à cause de la
croissance constante des volumes de données et du nombre de
bandes requises pour la sauvegarde. En raison de la nature même
du support, l’entreprise perdait environ 30 secondes à chaque
opération de montage ou de démontage, soit plusieurs heures de
temps de sauvegarde réel chaque jour. Par ailleurs, il devenait
difficile de stocker physiquement les 600 bandes. Avec plus de
70 To de données SAN, plusieurs flux de sauvegarde par bande
étaient nécessaires pour respecter la fenêtre de sauvegarde. Aussi,
l’entreprise avait mis en place une centaine de procédures de
sauvegarde différentes et chacune d’entre elles devait faire l’objet
d’une surveillance et d’une gestion adéquates. Enfin, l’entreprise
était vulnérable vis-à-vis des défaillances mécaniques.
Environ 60 % des entreprises visées par
l’étude ont éliminé ou tout au moins réduit
Pour toutes ces raisons, Eiffage a décidé de se débarrasser des
notablement l’utilisation des bandes en tant
bandes. Data Domain a été choisi pour sa simplicité d’installation et
que support de sauvegarde principal. Les
de gestion. Eiffage a atteint un taux de réduction des données de 14
pour 1 et dispose ainsi d’une solution plus économique que les
entreprises ayant abandonné les bandes
systèmes à bandes. « Les systèmes Data Domain DD580 sont plus
comme supports de sauvegarde ont ainsi
fiables et plus simples que les bandes et nous ont permis de
réintroduire des sauvegardes différentielles dans notre stratégie. À
économisé
3 806 €
par
an
pour
ceci s’ajoutent les économies liées à l’utilisation du protocole
100 utilisateurs. Les économies liées aux
CIFS/NFS, ainsi que la réplication instantanée sur un site
bandes ne proviennent pas seulement de la
secondaire pour la reprise après sinistre », explique Rachid
Habouchi, responsable de l’infrastructure de sauvegarde et de
réduction du nombre de bandes, mais aussi
stockage d’Eiffage.
de la suppression pure et simple de ce
support : les entreprises éliminent ainsi les coûts liés à la maintenance des bandes, à
leur stockage et à leur transport d’un site vers un autre. Les économies totales
dépassent 2 400 € par an pour 100 utilisateurs. La rationalisation des ressources
serveur par le biais de la virtualisation a également réduit les coûts des entreprises
interrogées. Bien qu’elles n’aient pas toutes fait appel à des solutions EMC pour la
consolidation des serveurs, elles conviennent que la virtualisation aurait été
impossible sans Avamar et Data Domain.
8
Services informatiques de la ville d’Oulu
Gérer une gamme de bandes vieillissante
« Notre librairie de bandes LTO3 vieillissante commençait à nous freiner réellement dans nos activités », affirme Marko
Niskala, responsable de l’infrastructure au sein du service informatique de la ville d’Oulu. Ce service de 85 employés au
chiffre d’affaires de 15 millions d'euros propose un éventail de services informatiques aux 9 800 collaborateurs et aux
25 000 étudiants et élèves de la ville. « Les sauvegardes différentielles quotidiennes prenaient entre 12 et 14 heures et
les sauvegardes complètes nécessitaient un week-end complet. Au final, les processus de sauvegarde étaient exécutés
presque en continu. En cas d’échec, il était donc impossible de relancer le processus. » La restauration des serveurs
posait également problème, car les restaurations complètes en mode bloc étaient trop lentes. « Pour restaurer des
données et des paramètres de registre, nous devions commencer par réinstaller le système d’exploitation, puis restaurer
les fichiers. Au total, l’opération durait deux jours. Nous devions disposer d’une copie fiable des serveurs, car les
services étaient limités pendant la reconstruction du serveur. »
Au lieu de mettre à jour l’infrastructure de bandes, Marko Niskala a décidé d’investir dans une solution sur disque et de
mettre en place de nouvelles procédures, notamment des sauvegardes NDMP pour les 30 To de serveurs de fichiers
NAS, ainsi que des sauvegardes dédupliquées en mode bloc pour les serveurs VMware ESX. « Pour atteindre nos
objectifs, nous avons opté pour une solution basée sur EMC NetWorker, Avamar et un système Data Domain DD670 »,
ajoute Marko Niskala. « EMC NetWorker permet de créer des sauvegardes en mode fichier des machines virtuelles, des
serveurs de fichiers NAS et des dossiers personnels des utilisateurs. Avamar réalise des sauvegardes en mode bloc des
fichiers VMDK des machines virtuelles, ce qui permet aux utilisateurs de bénéficier de restaurations rapides en cas de
reprise après sinistre, car nous n’effectuons pas de réplication sur un site secondaire. Les deux systèmes utilisent Data
Domain comme cible, ce qui remplace la librairie de bandes et nous permet de stocker en ligne environ 60 jours de
sauvegarde. »
D’après les calculs de Marko Niskala, les coûts liés à la protection des données ont été réduits de 28 %, une économie
dont les utilisateurs sont les premiers bénéficiaires, puisqu’il s’agit d’un organisme public. La déduplication Avamar, la
prise en charge de NDMP et la solution DD Boost ont contribué à réduire le trafic réseau et à différer ainsi les
investissements prévus au niveau du réseau. La librairie de bandes LTO3 joue un nouveau rôle et assure désormais
l’archivage hors site à long terme.
TABLEAU 2
Économies liées à l’environnement de stockage (pour 100 utilisateurs)
Économies moyennes par an (€)
Économies moyennes par an ($)
84 %
84 %
Économies de stockage liées à la déduplication
17 335 €
24 269 $
Économies annuelles sur les achats de bandes
3 806 €
5 328 $
Économies annuelles liées à l’élimination des
lecteurs de bande (coûts de maintenance
annuels)
2 427 €
3 398 $
23 568 €
32 995 $
Réduction liée à la déduplication
Économie annuelle moyenne (pour
100 utilisateurs)
Remarque : Taux de change €/$ de 1:1,4
Source : IDC, entretiens divers, 2011
En rationalisant la gestion du stockage, la fenêtre moyenne des sauvegardes
quotidiennes est passée de 10,7 à 2,9 heures. Chaque entreprise économise ainsi
2 200 heures par an en moyenne. Par ailleurs, l’élimination des sauvegardes sur
bandes permet d’économiser 3 760 heures supplémentaires de gestion des bandes.
La gestion optimisée des sauvegardes permet également de limiter les erreurs et
donc le nombre de restaurations par an. Les équipes informatiques consacrent près
de 900 heures de moins par an aux activités de restauration. L’économie totale
s’élève à 5,8 équivalents temps plein de main-d’oeuvre informatique sur trois ans. En
moyenne, trois équivalents temps plein assurent la gestion de plus de 400 To
d’espace de stockage.
9
Ces entreprises ayant constaté une
augmentation de capacité moyenne de
40 % par an, il est clair que les solutions
de
sauvegarde
EMC
permettent
notamment d’absorber la croissance des
besoins en stockage, sans nécessiter de
personnel supplémentaire. Dans la plupart
des entreprises concernées par cette
étude, les équipes informatiques en place
travaillent au maximum de leur capacité.
Dans
plusieurs
d’entre
elles,
les
collaborateurs doivent déjà travailler plus
de huit heures par jour pour faire face à
leur charge de travail. Dans ce contexte,
l’amélioration de la productivité du
personnel informatique, associée à une
meilleure gestion des ressources de
données, permet d’économiser 4 201 €
supplémentaires
par
an
pour
100 utilisateurs (voir Tableau 3).
Signal Iduna
Suppression des bandes sur 180 sites
Le groupe d’assurances allemand Signal-Iduna était confronté à deux
problématiques principales : 180 sites différents à gérer, chacun
d’entre eux présentant des exigences strictes en matière de
protection des données, et un taux de croissance des données de 70
à 100 % par an. La gestion des bandes pour un nombre de sites
augmentant rapidement n’était plus viable à long terme. Aussi,
l’entreprise s’est-elle mise à la recherche d’une solution permettant
de centraliser la gestion des sauvegardes et de maîtriser
l’augmentation des coûts.
Après avoir comparé plusieurs solutions, Signal-Iduna a choisi
Avamar comme hub centralisé de sauvegarde au sein de son
datacenter. Désormais, chacune des 180 agences réplique les
données de sauvegarde sur Avamar, afin de remplacer l’infrastructure
sur bande existante. Grâce à cette initiative, il est maintenant inutile
de recruter un administrateur de bandes à temps plein. « En termes
de temps de travail comme de complexité, la réduction des efforts de
gestion des sauvegardes approche les 95 % », affirme Stefan Gipser,
responsable des systèmes de stockage. « La mise en oeuvre de la
solution Avamar n’a mobilisé que deux techniciens à temps partiel
pendant un mois. Désormais, le processus de sauvegarde est bien
plus rapide et les administrateurs ont plus de temps à consacrer aux
systèmes de production et à l’amélioration de la productivité au sein
de l’entreprise. »
TABLEAU 3
Optimisation de la productivité des équipes informatiques
Avant
Après
Économies
16,50
1,55
91 %
Heures de sauvegarde par jour (sur bandes)
4,15
0,06
99 %
Gestion des sauvegardes
1,52
0,28
81 %
Délai de restauration (heures)
Économie annuelle moyenne (pour 100 utilisateurs)
4 201 €
Économie annuelle moyenne (pour 100 utilisateurs)
5 881 $
Source : IDC, entretiens divers, 2011
10
La gestion optimisée des ressources de
SPAR
sauvegarde du stockage et l’optimisation des
opérations informatiques ont eu des
Des journées trop courtes pour les sauvegardes
conséquences directes sur le travail des
« La lenteur des sauvegardes était devenue pour nous un véritable
problème », affirme Predashen Nair, analyste technique de SPAR
utilisateurs. Par exemple, grâce aux fenêtres
Group pour l’Afrique du Sud. SPAR propose des services de
de sauvegarde plus courtes, les procédures
distribution et de vente au détail à plus de 800 points de vente
répartis dans l’ensemble du pays, par l’intermédiaire de six platesde sauvegarde ne débordent plus sur les
formes de distribution. « Les procédures de sauvegarde devaient
heures ouvrables. Toutes les entreprises
bien souvent être fractionnées et gérées manuellement pour
interrogées n’étaient pas concernées par ce
qu’elles puissent se terminer à temps. En général, les systèmes
critiques étaient sauvegardés de nuit et les systèmes moins
genre de situation, mais lorsqu’elle posait
prioritaires pendant la journée. À elles seules, les tâches de gestion
problème, la productivité des équipes en
et de surveillance des sauvegardes prenaient environ cinq heures
par jour et lorsqu’une sauvegarde se prolongeait sur les heures
début de journée s’en ressentait fortement,
ouvrables, les systèmes de production tels qu’Exchange étaient
comme chez SPAR Group. À travers cette
ralentis pour des centaines de collaborateurs. »
étude, IDC constate qu’en moyenne, la
Avec une croissance des volumes de données de 30 % par an, les
fenêtre de sauvegarde est passée de 11 à
dirigeants de SPAR ont vite réalisé que l’infrastructure existante ne
permettrait pas de prendre en charge les besoins à moyen terme.
3 heures. En outre, les erreurs de
Sur les conseils d’un revendeur local fiable, l’entreprise a mis en
sauvegarde ont été réduites de 53 %. Les
place une solution de stockage Avamar de 6 To il y a deux ans,
dans le but de sauvegarder les systèmes de production critiques.
erreurs et les échecs de sauvegarde créent
D’autres systèmes ont par la suite été ajoutés et la capacité atteint
des interruptions mineures des activités,
désormais 18 To. Toutes les sauvegardes peuvent être réalisées
mais surtout, elles ébranlent la confiance des
de nuit et si nécessaire, des sauvegardes supplémentaires sont
réalisées en journée, sans la moindre perturbation pour les
utilisateurs. Par ailleurs, les entreprises
utilisateurs. Les bandes font désormais partie du passé, car le
interrogées ont réussi à réduire de 91 % les
système Avamar est également utilisé comme plate-forme
d’archivage : SPAR ajoute entre 2 et 4 To de capacité disque par
délais de restauration des fichiers de
an, plutôt que de supprimer des sauvegardes et de les transférer
données : moins de deux heures, contre un
sur bande. L’entreprise envisage désormais d’optimiser ses
à trois jours en moyenne auparavant.
fonctions de reprise après sinistre, en utilisant Avamar pour
répliquer les données sur un nouveau système installé dans un
Plusieurs entreprises interrogées annoncent
datacenter secondaire. « Pour SPAR, l’adoption d’Avamar constitue
des délais de cinq à dix minutes seulement.
une véritable réussite », explique Predashen Nair. « Depuis deux
ans, nous avons pu constater sa fiabilité exceptionnelle. La gestion
Selon les calculs d’IDC, la réduction des
d’Avamar ne prend que quelques minutes par jour. Tout se passe
fenêtres de sauvegarde et l’accélération des
en arrière-plan. »
délais de restauration permettent aux
entreprises d’économiser 4,3 heures par utilisateur et par an, soit 5 028 € pour
100 utilisateurs.
Analyse du ROI
Comme avec toutes les solutions informatiques, l’investissement initial représente la
plus grande partie de l’investissement total. L’investissement initial dans les solutions
EMC de sauvegarde et de restauration s’élève à 7 731 € pour 100 utilisateurs.
L’investissement total sur trois ans est en moyenne de 15 121 € pour 100 utilisateurs.
Nulles au départ, les économies commencent à augmenter après la période de
déploiement initiale (dans ce cas, le déploiement a pris en moyenne deux mois). Au
total, les économies enregistrées s’élèvent à 95 278 € pour 100 utilisateurs sur la
même période, pour un gain cumulé de 80 157 € pour 100 utilisateurs (voir Figure 2).
11
FIGURE 2
Les barres verticales correspondent à l’investissement et aux
économies réalisées. Le gain de trésorerie est représenté par
une ligne.
90 000 €
80 157 €
112 200 $
80 000 €
70 000 €
43 921 €
61 489 $
60 000 €
50 000 €
40 000 €
24 198 €
33 878 $
30 000 €
20 000 €
10 000 €
-10 000 €
-20 000 €
14 004 €
19 606 $
-7 731 €
-10 823 $
0€
-7 731 €
-10 823 $
38 699 €
54 179 $
32 380 €
45 332 $
Année d’investissement
Investissement annuel
-2 463 €
-3 449 $
-2 463 €
-3 449 $
-2 463 €
-3 449 $
Année 1
Année 2
Bénéfice annuel
Année 3
Flux de trésorerie cumulé
Remarque : Taux de change €/$ de 1:1,4
Source : IDC, entretiens divers, 2011
L’analyse du ROI sur trois ans montre qu’en moyenne, les entreprises étudiées
consacrent 13 639 € pour 100 utilisateurs (taux de remise de 12 %) au déploiement
et à la maintenance des solutions EMC de sauvegarde et de restauration et
enregistrent une économie de 74 964 € pour 100 utilisateurs, pour une valeur nette
cumulée de 61 317 €. Les entreprises constatent un délai de récupération de sept
mois et un ROI de 450 % (voir Tableau 4).
TABLEAU 4
Analyse du ROI sur trois ans
Pour 100 utilisateurs (€)
Pour 100 utilisateurs ($)
Bénéfice (avec remise)
74 964 €
104 950 $
Investissements (avec remise)
13 639 €
19 095 $
Valeur actualisée nette
61 325 €
85 855 $
ROI (valeur actualisée
nette/investissement)
450 %
450 %
7
7
12 %
12 %
Délai de récupération (mois)
Taux de remise
Remarque : Taux de change €/$ de 1:1,4
Source : IDC, entretiens divers, 2011
12
DÉFIS ET OPPORTUNITÉS POUR EMC
Ces études de cas démontrent qu’EMC propose un large éventail de solutions de
sauvegarde et de restauration capables de résoudre la plupart des problématiques
associées au remplacement des bandes, à la reprise après sinistre et à la croissance
rapide des infrastructures virtualisées. Cependant, EMC doit relever plusieurs défis
pour encourager l’adoption des technologies de sauvegarde nouvelle génération au
sein des PME :
` La perception de la déduplication pour les clients : une étude d’IDC montre
qu’environ 70 % des entreprises d’Europe occidentale n’utilisent pas encore de
technologie de déduplication des données. Plusieurs raisons freinent les
entreprises : le bénéfice financier n’est pas considéré comme étant suffisamment
élevé et les entreprises craignent de perdre des données ou de créer des goulots
d’étranglement. Du point de vue marketing, EMC doit aussi être capable
d’informer les clients sur les avantages tangibles de la génération actuelle de
solutions.
` La maturité d’une technologie efficace : au cours des huit dernières années,
EMC a fait figure de pionnier en mettant sur le marché des solutions de
déduplication viables, dont Data Domain et Avamar. Depuis leurs balbutiements,
les technologies de déduplication ont évolué : considérées au départ comme des
solutions avancées et relativement haut de gamme, elles jouent désormais un
rôle essentiel dans l’efficacité des solutions de sauvegarde et de restauration
pour de très nombreuses entreprises. À l’heure où l’offre évolue, EMC doit
remporter des marchés dans un nombre croissant d’exemples d’utilisation,
notamment dans les environnements faisant la part belle à la virtualisation et
auprès des principaux fournisseurs qui ont peut-être ajouté une fonction de
déduplication à leurs applications de sauvegarde installées. EMC se concentre
avant tout sur les PME, un segment où EMC a la possibilité de proposer une
solution regroupant Avamar, Data Domain et EMC NetWorker, pour obtenir le
meilleur taux d’acceptation possible du marché.
CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
Suite à la crise économique de 2008/2009, de nombreuses entreprises ont réduit ou
reporté les investissements prévus en matière de sauvegarde et de restauration, ce
qui n’a pas pour autant ralenti la croissance des volumes de données. Leur
infrastructure vieillissante ne peut pas absorber cette croissance et leur fait courir des
risques de plus en plus graves. Dans ce contexte, la signature d’accords portant sur
des projets capitaux oblige les responsables informatiques à fournir des arguments
financiers clairs et probants pour justifier l’investissement. À travers cette étude, IDC
montre que la nouvelle génération des solutions EMC de sauvegarde et de
restauration offre dans tous les cas des avantages financiers, opérationnels et
stratégiques, avec à la clé un retour sur investissement important.
13
Les entreprises qui cherchent à investir dans ce type de projets de sauvegarde
nouvelle génération doivent prendre en compte les facteurs suivants pour évaluer les
solutions disponibles :
` La solution la plus efficace est parfois une combinaison d’éléments intégrés. IDC
a constaté que les entreprises utilisant à la fois Avamar et Data Domain
enregistrent des performances, des économies opérationnelles et des gains
financiers plus élevés que celles qui n’utilisent qu’un seul produit du portefeuille.
` Les clients doivent faire appel à un revendeur VAR qui connaît leur activité et à
qui elles peuvent faire confiance en matière de sauvegarde et de restauration.
Cela peut paraître évident, mais si de nombreux revendeurs VAR sont tout à fait
compétents dans le domaine des serveurs et des applications, ils sont moins
nombreux à maîtriser tous les aspects du stockage, de la sauvegarde et de la
restauration. Les fournisseurs non spécialisés proposent rarement des solutions
optimales.
` Mesurez le temps requis pour gérer le processus de sauvegarde et de
restauration. Les avantages liés au coût de la solution de sauvegarde et à la
satisfaction des utilisateurs qui en découle sont en grande partie dus aux
améliorations apportées aux processus de sauvegarde et de restauration
(réduction du temps et de l’effort requis pour gérer la sauvegarde et la
restauration).
` Certaines solutions de sauvegarde et de restauration sont plus matures que
d’autres. Maturité, stabilité et fiabilité éprouvée constituent des atouts plus
importants qu’une fonction toute récente ou qu’un gadget technique.
` Informez-vous sur les solutions de sauvegarde et de restauration nouvelle
génération. De nombreuses entreprises peinent à gérer leurs systèmes à bandes
et retardent leurs investissements à cause d’opinions erronées ou dont la
pertinence n’est plus à l’ordre du jour. Les approches de sauvegarde
traditionnelles peuvent être modernisées grâce à la déduplication, mais de
nombreuses entreprises tardent à adopter cette technologie.
En résumé, les solutions de sauvegarde et de restauration nouvelle génération offrent
des avantages significatifs, cohérents et éprouvés aux entreprises souhaitant mettre
à niveau leurs dispositifs de sauvegarde, de restauration et de reprise après sinistre,
en particulier si elles exploitent une infrastructure virtualisée, si leurs ressources
informatiques sont limitées et si elles utilisent d’anciens systèmes à bandes.
14
ANNEXE
Méthodologie
L’objectif de l’étude était double :
` Évaluer l’impact des investissements des PME dans les technologies de
sauvegarde et de restauration nouvelle génération proposées par EMC
` Quantifier les principaux atouts de l’investissement de chaque utilisateur en
termes de ROI et de délai de récupération pour l’entreprise Les conclusions de
l’étude ont ensuite été regroupées dans un modèle financier offrant une
évaluation des avantages économiques, qui peut être appliqué aux PME
comparables envisageant d’investir dans des solutions EMC de sauvegarde et
de restauration.
Présentation du projet
Dix entreprises ont été choisies comme objet d’étude. Celles-ci répondaient à
différents critères de sélection :
` L’entreprise utilise des solutions EMC Data Domain, Avamar et/ou EMC
NetWorker depuis au moins six mois.
` La solution client respecte les conventions en termes d’exemples d’utilisation, de
méthodologie de déploiement et d’objectifs du projet, de façon à ce que les
résultats soient les plus représentatifs possible.
` L’entreprise était prête à divulguer des informations sur ses processus
informatiques internes, son infrastructure et ses coûts aux analystes d’IDC, à titre
confidentiel. L’entreprise acceptait de fournir des informations portant sur la
période précédant le déploiement, la période suivant le déploiement et la période
consacrée au déploiement lui-même.
` Les entreprises interrogées devaient être des PME, même si au final, les
entreprises interrogées comptent entre 1 100 et 70 000 collaborateurs. Les
entreprises devaient être basées en Europe, au Moyen-Orient ou en Afrique.
TABLEAU 5
Données sociodémographiques de l’étude de cas
Pays
Entreprise
Employés
Utilisateurs de l’infrastructure IT
Estonie
Swedbank
17 000
17 000
France
Eiffage Group
70 000
20 000
Finlande
Service des technologies de
l’information de la ville d’Oulu
9 000
85
Allemagne
SIGNAL IDUNA Gruppe
14 000
14 000
Royaume-Uni
Ordnance Survey
1 100
1 100
Italie
Anonyme
42 500
600
Israël
CLAL Group
5 000
5 000
Israël
Bezeq Telco
8 000
8 000
Afrique du Sud
SPAR Group Ltd
3 200
400
Espagne
Repsol
37 000
3 500
Source : IDC, entretiens divers, 2011
15
Les entreprises ont été interrogées par les analystes d’IDC, sans la présence de
collaborateurs d’EMC. Les entretiens étaient en partie structurés : ils suivaient un
guide d’entretien, mais l’interlocuteur pouvait à tout moment préciser ou clarifier
certains points en toute liberté.
Méthodologie d’IDC pour l’identification des principaux atouts
La méthode utilisée par IDC mesure l’efficacité des solutions et se base sur les
résultats obtenus pour calculer le ROI des systèmes déployés. Cette méthode se
décompose en quatre étapes :
` Évaluation des coûts internes et externes liés à la gestion des systèmes avant le
déploiement de la solution.
` Vérification de l’investissement dans le cadre de l’acquisition, de la mise en
oeuvre et du déploiement de la solution. Il est important d’évaluer non seulement
le coût de l’acquisition initiale, mais également les coûts nécessaires en termes
de mise en oeuvre, d’intégration, de conseil et/ou de formation. Pour mesurer
l’investissement total nécessaire pour le déploiement, IDC intègre des questions
couvrant tant les coûts d’acquisition, de configuration et d’intégration que les
dépenses associées aux logiciels et au temps de maintenance informatique.
` Mesurer les économies dégagées, et les gains de productivité, de disponibilité et
d’efficacité obtenus au moyen de la solution. Certaines parties des entretiens
sont consacrées à l’identification des réductions de coûts, qu’il s’agisse des
coûts informatiques directs comme de ceux liés à l’achat de serveurs ou de
bandes pour les sauvegardes, ou des coûts induits : productivité du personnel
informatique, efficacité de la gestion informatique, productivité des utilisateurs,
etc. Pour cette enquête, IDC a modifié les libellés des catégories standard par le
texte entre parenthèses :
‰
Réduction des coûts (réduction des coûts de sauvegarde) : IDC demande
aux clients quelles dépenses ont pu être évitées ou réduites en matière de
serveurs, de bandes de sauvegarde, de bande passante, de coûts de
licence ou de déplacements. Les économies réalisées sont exprimées en
dollars par unité économisée ou réduction annuelle des dépenses.
‰
Productivité du personnel informatique (productivité accrue du département
informatique) : pour mesurer les modifications intervenues au niveau de la
productivité du département informatique, IDC demande de préciser les
gains de temps dégagés pour la restauration des bases de données ou des
applications métiers critiques, la réduction de la fenêtre de sauvegarde, le
temps consacré aux audits et aux opérations de chargement/rechargement
des données.
‰
Meilleure gestion de l’espace (meilleure gestion du stockage) : IDC pose des
questions précises aux clients sur le nombre d’erreurs de stockage de
données rencontrées par semaine, les temps de reprise, le nombre d'échecs
de sauvegardes par semaine, les délais de restauration et la perte de
productivité de l’utilisateur pendant les restaurations.
16
` Calcul du délai de récupération et du ROI pour la solution déployée. Sur la base
des données consolidées issues des entretiens, IDC calcule le délai de
récupération et le taux de rendement, en fonction des économies globales
réalisées grâce aux investissements dans des systèmes EMC.
Hypothèses de calcul du ROI et de la période d’amortissement
IDC fonde les calculs de délai de récupération et de calcul du ROI sur un certain
nombre d’hypothèses, dont vous trouverez un résumé ci‑ dessous :
` Les valeurs temps sont multipliées par le salaire imputé (salaire + 28 % pour les
avantages et frais supplémentaires) pour quantifier l’efficacité et les économies
de productivité des responsables.
` Les valeurs liées aux périodes d’interruption sont un produit de la réduction des
heures d’interruption de service multipliée par le nombre d’utilisateurs concernés
et leur taux horaire.
` Comme chaque heure d’interruption de service n’équivaut pas à une heure de
perte de productivité, IDC demande précisément l’incidence (en pourcentage)
d’une heure d’interruption de service et attribue une fraction du résultat horaire
aux économies en dollars.
` Toute solution informatique requiert une période de déploiement. Les avantages
de la solution n’apparaissent pas tous pendant le déploiement. Pour tenir compte
de cette réalité, IDC calcule au prorata les avantages sur une base mensuelle en
fonction du délai de déploiement moyen.
` La valeur actualisée nette des économies sur trois ans est calculée en
soustrayant l’investissement sur trois ans escompté du bénéfice sur trois ans
escompté. IDC applique un taux d’actualisation de 12 % pour tenir compte des
dépenses potentielles engagées au moment du déploiement et de l’intérêt sur
cette dépense.
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