buenos aires

Transcription

buenos aires
i d é es week-e nds
reportage
Camille Griffoulières
>
QUAND
Partez idéalement au printemps
(octobre-novembre) ou en automne (fin février à avril) pour profiter
d’un climat agréable et d’une ville
vivante. En été (de décembre à février), il fait très chaud et humide,
les prix sont élevés et les activités
culturelles réduites. En hiver (de
juin à août), il fait froid et pluvieux.
DURéE
Trois ou quatre jours sont nécessaires pour vous imprégner de
l’ambiance de la ville. Visite à inclure dans un séjour plus long car
le temps de voyage et le décalage
horaire sont importants.
BUDGET
Depuis la crise économique de
2001, les prix ont chuté et la destination est très abordable. Comptez
entre 30 € et 60 € par jour tout
compris, plus si vous voulez vous
faire plaisir.
PUBLIC
À la croisée des cultures du sud de l’Europe, Buenos Aires est la cité latine par excellence. Construite
par les plus inspirés des artistes italiens, espagnols et français, nourrie par la vague créatrice du
Siècle des lumières, elle est également une cité rayonnante sur le Nouveau Monde sud-américain de
par son influence intellectuelle. Buenos Aires séduit par la diversité et la beauté architecturales qu’elle
offre, entre maisons coloniales et gratte-ciel, petites rues piétonnes et immenses avenues rectilignes.
Elle retiendra ceux qui veulent goûter à la dolce vita argentine, bercés par la gentillesse de ses habitants, comme les épicuriens amateurs de grillades de bœuf de la pampa et de vins rouges corsés.
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© Sylvie Ligon
BUENOS
AIRES
LA NOSTALGIE LATINE
© H.Fougère / Iconotec
En solo, en couple, entre amis, en
famille, en mode fiesta ou découverte culturelle, Buenos Aires est
accessible à tous.
L’art de vivre argentin
est imprégné de culture gaucho,
du nom des gardiens de troupeaux de la pampa.
Le piment est sur toutes les
tables : impossible de consommer
un asado sans chimichurri, petite
sauce pimentée.
+ L es plus
n Les prix : Buenos Aires permet
de se faire plaisir dans un bel hôtel
et un bon restaurant pour un budget
raisonnable et le taxi ne coûte rien.
n La beauté de la ville, avec ses
quartiers historiques intacts aux petites rues pavées, ses maisons coloniales et ses terrasses ensoleillées.
n La scène culturelle, officielle
et alternative, est en pleine effervescence et assez accessible aux
touristes de passage.
© Alamer / Iconotec
− L es M O I N S
«I
l n’est pas nécessaire de
construire un labyrinthe quand
l’Univers déjà en est un »,
disait l’écrivain et poète argentin Jorge Luis Borges. En effet,
lorsqu’on arrive à Buenos Aires
par un vol de nuit, on est frappé
par le quadrillage régulier de ses
avenues de lumière qui s’étendent
à l’infini. On est émerveillé par
l’immensité de cette métropole du
Nouveau Monde peuplée de 12 millions d’habitants que l’on décrit
paradoxalement comme une lointaine cousine des villes européennes. Buenos Aires, de son premier
nom « Nuestra Señora Santa Maria
de balades et lors de discussions
avec ses habitants, les Porteños
(« ceux du port »). Lorsque vous
arrivez à l’aéroport, le mieux est de
prendre un taxi, le meilleur mode
de déplacement dans la capitale.
Durant la journée, vous pouvez
prendre le métro ou les bus sans
risque, mais le plan des lignes de
bus est difficile à comprendre et le
trajet très sportif.
L’âGE D’OR ARGENTIN
Pour vous familiariser avec la ville,
rendez-vous Plaza de Mayo, le centre névralgique, historique et social
de la ville. Vous serez d’abord étour-
LA PLAZA DE MAYO EST LE CENTRE
NéVRALGIQUE ET HISTORIQUE
DE LA VILLE
del Buen Ayre », fut fondée par
Pedro de Mendoza, alors inspiré
par les vents cléments qui avaient
mené son bateau jusqu’aux Amériques. Venu chercher de l’or, il avait
baptisé le fleuve qui lui servirait
de base aux explorations Río de
la Plata (« rivière de l’argent »).
Aujourd’hui, la ville offre une multitude de richesses à explorer au gré
di par le tourbillon des voitures qui
circulent sur cette immense place,
puis vous serez saisi par la splendeur des bâtiments néoclassiques
qui l’entourent et par leurs similitudes avec différents édifices européens, témoignage de l’âge d’or
de l’Argentine au XIXe siècle. Cette
place doit son nom à la révolution
de Mai, le premier soubresaut révo-
Le théâtre Colón est considéré
comme l’un des plus beaux
opéras du monde. Il a accueilli,
entre autres, la grande Callas.
lutionnaire de la colonie qui profita
de la capture du roi d’Espagne Fernando VII par Napoléon Bonaparte
pour se rebeller en 1810. Elle est,
depuis lors, la scène de nombreux
événements historiques et sociaux. On y voit encore défiler tous
les jeudis « las Madres de Plaza
n La longueur du vol et l’important
décalage horaire qui fatiguent à
l’arrivée.
n La pauvreté qu’on trouve dans les
rues du centre depuis la crise économique de 2001.
n Une mégalopole étouffante en
plein été, chaude et humide que le
delta ne rafraîchit pas.
de Mayo », les mères des opposants disparus sous la dictature.
Ne manquez pas les autres monuments de la place dont le Cabildo, le
premier hôtel de ville de la colonie
construit en 1610, la Cathédrale
métropolitaine et la Casa Rosada
(« maison rose »), l’actuel palais
présidentiel.
bles
a n q u a ppin
L e s i m om
Madero, faire du sho g dans ses
et
n Flâner dans San Telm
s magasins de design.
Monserrat, chiner dans les brocante
les galeries d’art et le cendes petites rues pavées et discuter é, n Visiter de Palermo et essayer les
mat
urel
du
cult
ant
tre
avec les passants en buv
restaurants a puertas cerradas, lesr.
spécialement le dimanche matin.
du quartie
Plaza bars et boîtes branchés
n Admirer les monuments de la du
n S’imprégner de l’atmosphère
de Mayo, entrer dans le tourbillon
italienne de La Boca et aller voir un
« Microcentro », puis aller boire un
match à la Bombonera.
verre au café Tortoni.
cta- n S’aventurer sur le Río de la Plata
n Assister à un opéra ou un spe r
alle
ou
n
pour goûter aux espaces sauvages
Coló
cle de tango au Teatro
.
née
du delta et découvrir les villages de
visiter ce joyau architectural la jour
art de la
ue- pêcheurs au calme, à l’éc
n Danser le tango dans les tangtester grande ville.
rías et milongas de San Telmo ou
n Manger une parilla (grillade de des
les boliches locaux pour boire une
bœuf) dans un asado porteño (lieud’un
bière Quilmes.
agnée
s les grillades festives) accomp
n Se promener le dimanche dan rto vin rouge de Mendoza.
parcs et les rues futuristes de Pue
buenos aires
la nostalgie latine
© Official tourism site of the city of
Buenos Aires : www.bue.gob.ar
i d é es week-ends
Ponchos, vêtements de
laine, maté, céramique :
on vient en famille pour
faire son marché dans le
quartier de Mataderos.
id é e de s é j our
n C’est l’immersion dans la
capitale ! Commencer par le centre
vibrant de la Plaza de Mayo et du
« Microcentro », puis aller flâner à
Monserrat et San Telmo dans une
ambiance pittoresque. Goûter une
parillada (grillade) à la terrasse
ombragée d’un restaurant et boire
un maté pour digérer. Arpenter El
Caminito à La Boca et, si cela est
possible, aller assister à un match
au stade de la Bombonera : une
expérience inoubliable ! En soirée,
opter pour un dîner sophistiqué
dans le Puerto Madero avant de
tester les boîtes de musique électro
du quartier (pour les amateurs).
Jour 2
n Partir à la découverte de l’art
argentin en visitant le musée des
Beaux-Arts à La Recoleta, puis en
se baladant dans le quartier afin
d’admirer l’architecture des maisons. La Plaza San Martín offre une
halte idéale pour se reposer, grignoter et boire un verre. Poursuivre
en flânant dans les galeries d’art
et les centres culturels de Palermo.
Pause apéritif en buvant des bières
locales à la terrasse de la Plaza
Serrano ou Cortázar, puis dîner
dans un restaurant a puertas cerradas. Soirée consacrée au tango
dans les milongas et tanguerías de
San Telmo.
Jour 3
n Deux possibilités : continuer
d’explorer cette ville riche de multiples facettes ou, pour respirer
le grand air et vivre un dépaysement total, faire une excursion
d’une journée à El Tigre ou Colonia
(Uruguay) sur l’historique fleuve
Río de la Plata. Manger dans les
rues tranquilles des villages de
pêcheurs.
Pour prolonger la découverte de
cet univers grandiose caractéristique du début du XXe siècle, il faut
arpenter l’Avenida de Mayo, l’artère principale de la ville bordée
par de nombreux édifices historiques comme le café Tortoni, le plus
ancien des cafés littéraires de la
ville, ou la peña Agrupación Gente
de Artes y Letras, où se croisèrent
peintres, écrivains et poètes du
siècle passé. Engouffrez-vous ensuite dans le « Microcentro » où
la surenchère d’enseignes lumineuses et de gratte-ciel rappelle
New York. Dans ces rues piétonnes
s’entrecroisent hommes d’affaires
pressés, badauds admirant les danseurs de tango et Porteños venus
jouer au loto local. La crise économique que le pays a traversée en
2001 est encore visible : des cartoneros (qui ramassent les déchets
recyclables pour quelques pesos)
mendient auprès des touristes et
les sièges des banques sont protégés par des portes immenses pour
éviter les assauts. En allant vers le
nord, n’oubliez pas d’aller admirer le
Teatro Colón, qui compte parmi les
plus grands opéras du monde, et la
Plaza General San Martín, l’une des
plus élégantes de la ville.
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LE QUARTIER
DES ARTISTES
sements culturels et intellectuels
construits au fil des siècles dans
l’îlot de maisons aujourd’hui très visité. Ne manquez pas la féria de San
Telmo le dimanche matin, le marché
aux puces du coin. Le quartier s’anime le soir venu, surtout autour de la
Plaza Dorrego, où nombre de bars
rétro et de boliches (discothèques
locales) laissent leurs musiques
Au-delà de ses grandes avenues
modernes et bruyantes, les quartiers historiques de Monserrat et
San Telmo ont gardé leur authenticité, plongeant le promeneur dans
une ambiance bohème et romantique. Que de charme dans ces rues
GALERIES D’ART ET MAGASINS
D’ANTIQUITéS FLEURISSENT DANS LES
RUES PITTORESQUES DE SAN TELMO
pavées pittoresques où le temps
s’arrête pendant les heures chaudes de la journée. Galeries d’art et
magasins d’antiquités exhibent
leurs œuvres et leurs bibelots. La
Manzana de las Luces (« îlot des lumières ») fait allusion aux établis-
respectives s’entrechoquer dans la
rue. Ici s’écoutent du rock local, très
populaire, de la cumbia (musique
locale très rythmée), du reggaeton
et, bien sûr, du tango.
LE TANGO, LE VRAI
© Arnaud Bonnefoy
Jour 1
Musique, danse, peinture,
sculpture : le moindre support
est ici prétexte à la créativité.
Né dans les bordels de Buenos Aires
à la fin du XIXe siècle, le tango a
d’abord été rejeté par la bourgeoisie
avant d’être adopté par tous dans
les années 1950, puis démodé
par le rock’n’roll. Depuis quelques
décennies, il a retrouvé ses lettres
de noblesse et sa popularité auprès
des jeunes. Du tango classique incarné par le chanteur Carlos Gardel
sont nés de nouveaux styles « tango jazz » ou « tango électro », comme le groupe Gotan Project. C’est
à San Telmo que l’on trouve bon
nombre de tanguerías (cabarets de
tango) et milongas (lieu mais aussi
musique similaire au tango dont
le rythme est plus vif et la danse
plus gaie), un passage obligé pour
connaître le « vrai » tango porteño
qui n’a rien à voir avec la danse de
salon que l’on pratique en Europe.
Dans ces cabarets, les femmes
perchées sur des talons aiguilles
virevoltent dans les bras d’hommes
gominés et bien habillés avec une
passion violente et une sensualité
troublante... s’effleurant les lèvres
sans jamais s’embrasser, s’étreignant et se repoussant tour à tour.
Si vous voulez vous lancer dans la
danse, il faut impérativement respecter le sens de circulation pour
éviter les collisions !
© Arnaud Bonnefoy
Un couple qui s’enlace,
un tango qui s’improvise
au coin d’une rue : voici
toute la poésie de
Buenos Aires.
id ées week-ends
buenos aires la nostalgie latine
ce stade est une expérience à part.
Spectacle populaire par excellence,
les plus insensibles à la chose footballistique sont immanquablement
gagnés par l’hystérie collective des
supporters argentins. Il est conseillé
d’y aller en taxi et de réserver ses
places à l’avance en hauteur dans
les gradins bien qu’elles soient plus
chères. Les premiers rangs sont en
effet bondés au-delà des normes et
peuvent s’avérer très agités en raison des ultras surchauffés. Quant
Castagnino, Benito Quinquela Martín... Calme et résidentiel la journée,
le quartier s’éveille la nuit venue car
il recèle de nombreux bars et boliches jusqu’à la Plaza San Martín.
PALERMO BOBO
Palermo, près de la Plaza Italia et
des jardins botaniques de la ville,
est le quartier jeune par excellence,
intensément festif. Sur place, il faut
se rendre à Las Cañitas, une aire de
© Official tourism site of the city of Buenos Aires : www.bue.gob.ar
Cette danse d’improvisation provocatrice est un jeu de séduction
guidé par la musique. Le bandonéon, sorte de petit accordéon
caractéristique du tango, le violon
et le piano donnent le rythme. Des
danseurs chevronnés s’adonnent à
cet art national dans la rue du Caminito, à La Boca. Dans ce quartier
populaire qui fut le tout premier
port de la ville, les immigrants italiens ont construit des maisons
de bois et de tôles récupérées sur
de jeunes cadres s’y retrouvent
pour boire un verre, prendre le soleil
dans les parcs et faire du shopping
dans des magasins de design.
Le dimanche est aussi le jour des
asados, ces fêtes familiales ou entre amis où le barbecue est un art
culinaire sacré, pour le plus grand
plaisir des épicuriens de passage.
La viande, peu grasse et ferme en
raison des distances parcourues
par les bœufs dans la pampa, reste
toujours très tendre et se mange
à point ou cuite. Elle s’accompagne de vins rouges corsés venant
de la région de Mendoza, Cafayate
et San Juan. Choisissez un malbec – cépage originaire de Cahors
aujourd’hui emblématique des vins
d’Argentine –, bonarda, tempranillo
ou un cabernet sauvignon pour
goûter un bon cru. Optez pour un
vin chardonnay si vous préférez
les blancs. Enfin, pour la digestion,
sirotez un maté – la boisson nationale qui n’est autre qu’une infusion
d’herbes indiennes – tout en refaisant le monde... ou le dernier match
de football avec vos voisins de table, une discipline très populaire
chez les Argentins.
ESCAPADE NAUTIQUE
La féria de Mataderos est
une grande foire d’artisanat
et de tradition populaire qui a
lieu tous les dimanches.
les bateaux, puis les ont peintes de
couleurs gaies et éclatantes. Cette
explosion insolite de couleurs attire les curieux de passage, et malgré une ambiance un peu cliché
créée par les nuées de touristes et
les magasins de souvenirs, La Boca
n’est pas devenue un quartier riche.
Au contraire, derrière le Caminito,
l’endroit est toujours très pauvre et
assez dangereux. Ne vous y baladez pas seul avec un appareil photo
pensant qu’il est sécurisé.
C’est ici aussi que se trouve le stade
de l’équipe de foot préférée des
Porteños, Boca Juniors, où joua
le demi-dieu Diego Maradona. Sa
forme rectangulaire lui a valu son
surnom de Bombonera : la « bonbonnière ». Même sans être un aficionado, assister à un match dans
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aux pickpockets, ils opèrent facilement dans cette foule en liesse.
Plus loin du centre, La Recoleta, le
quartier aristocratique colonial, mérite le détour pour son architecture
européenne, ses belles boutiques
et ses restaurants luxueux. Son ci-
restaurants près de Belgrano, avant
de profiter de l’ambiance bobo et
branchée de « Palermo Hollywood ».
Ce coin doit son nom aux étudiants
en cinéma qui remplissent les bars,
restaurants, discothèques, galeries
d’art et maisons de spectacle et de
Le tango est une danse
d’improvisation provocatrice,
un jeu de séduction
metière regroupe quelque 70 tombes classées monuments historiques. Ne pas quitter le quartier sans
visiter le musée national des BeauxArts, le plus important d’Amérique
du Sud avec un patrimoine de
13 000 œuvres argentines et européennes. Parmi les artistes intemporels qui y sont représentés, on
compte Rembrandt, Rubens, Renoir,
Cézanne... et, bien sûr, les grands
peintres et sculpteurs argentins :
théâtre alternatif des places Julio
Cortázar et Serrano.
Dernière facette de Buenos Aires
à ne pas rater, Puerto Madero est
le quartier le plus récent de la ville,
réputé pour ses restaurants gastronomiques, ses bars branchés et ses
soirées électro, près de l’Aeroparque. L’ancien port est réhabilité en
un quartier de luxueux gratte-ciel,
qui sont le symbole du renouveau
économique du pays. Le dimanche,
Après un week-end bien chargé
dans l’immense et vrombissante
capitale argentine, il est possible
de naviguer sur le Río de la Plata
et d’explorer El Tigre, là où le fleuve
se divise en des centaines de petits canaux luxuriants. On achète
un billet dans une lancha, sorte de
taxi-bus collectif, puis on embarque au hasard des navigations. On
tombe sur de somptueuses villas,
des cabanons de pêcheurs ou des
maisons traditionnelles. Il est possible de faire des randonnées, du
cheval ou de louer un petit bateau
dans le coin.
Autre destination comme antithèse
à Buenos Aires : Colonia, de l’autre
côté du delta, en Uruguay. Ce petit
port de pêche historique classé au
patrimoine mondial de l’Unesco,
sans cesse disputé pour sa position stratégique, présente une différence très nette entre les rues
désorganisées construites par les
Portugais et les rues orthogonales
d’origine espagnole. Le charme et
la sérénité qui y règnent seront
une bouffée d’oxygène nécessaire
avant d’embarquer pour le port puis
l’aéroport de Buenos Aires. nn
infos futées
Comment s’y rendre
Monnaie
Seule la compagnie Air France propose des vols directs depuis Paris.
À partir de 520 € pour 15 jours
de voyage. Le vol dure 13 heures
sans escale.
n AIR FRANCE
& 36 54 – www.airfrance.fr
n IBERIA
& 0 825 800 965
www.iberia.com
La monnaie est le peso argentin.
Le taux de change est de 1 € =
5,50 ARS.
Adresses utiles
Décalage horaire
n Office de Tourisme
www.bue.gov.ar
On trouve des kiosques et bureaux
d’informations touristiques à
l’aéroport, dans tous les quartiers principaux de la ville et à
des endroits stratégiques pour
les visiteurs (liste sur le site).
Informations sur les visites guidées, les listes de logements bon
marché et toutes les activités.
n Ambassade de France
Cerrito 1399
& +54 (0)11 4515 2930
www.embafrancia-argentina.org
n Centre d’information
du Tango
Sarmiento 1551
& +54 (0)11 4373 2823
Situé dans le hall du théâtre San
Martín. Pour tout savoir gratuitement sur les milongas, les classes
de tango et les lieux touristiques
relatifs au tango dans la capitale.
Formalités
Aucun visa n’est obligatoire.
Passeport valide au moins six mois
après la date du retour.
Les conventillos furent jadis des pensions occupées
par les premiers immigrants de Buenos Aires.
© Sylvie Lig
on
© Official tourism site of the city of Buenos Aires : www.bue.gob.ar
Par rapport à la France, 5 heures
de moins en été, 4 heures de
moins en hiver.
n Home Hotel
Buenos Aires
Honduras 5860
& +54 (0)11 4778 1008
www.homebuenosaires.com
De 115 US$ à 290 US$. Jacuzzi dans
les suites. Il dispose de 17 chambres,
piscine au milieu du jardin et spa.
n Marriott Plaza Hotel
Florida 1005
& +54 (0)11 4318 3000
www.marriottplaza.com.ar
Chambre double à partir de 250 US$.
C’est l’un des plus beaux et des plus
anciens palaces de la ville avec le
standing et les services que l’on peut
attendre d’un tel établissement.
Hébergement
Restaurants
Santé
Aucun vaccin n’est obligatoire.
Langue
La langue officielle est l’espagnol.
L’anglais et le français sont peu
pratiqués.
Hôtels premier prix, posadas
(guesthouses typiques), hôtels
de luxe : tous les types d’hébergement existent. Le quartier de
Palermo reste le plus agréable.
n Como en casa
Gurruchaga 2155
& +54 (0)11 4831 0517
Chambre de 45 US$ à 90 US$, petit
déjeuner inclus. 15 jolies chambres
colorées à la propreté irréprochable. Une belle maison typique du
quartier.
n Art Hotel
Azcuenaga 1268
& +54 (0)11 4821 6248
www.arthotel.com.ar
Chambre double de 95 US$ à
195 US$, de 85 US$ à 190 US$
pour une chambre « king ». Petit
déjeuner inclus. Chacune des
36 chambres présente une architecture spécifique et des œuvres
originales d’artistes argentins
les décorent. Ambiance intime et
chaleureuse.
Les restaurants a puertas cerradas
fonctionnent par le bouche à oreille,
sur réservation. Ambiance prohibition
des années 1920 garantie mais en
chic, branché et savoureux.
n Boliche de los Imagineros
Del Valle Iberlucea 1158
& +54 (0)11 4303 5838
Une adresse d’artistes, de rêveurs
et de musiciens. L’établissement
évoque un antique galion.
n El Preferido de Palermo
Borges 2108 (esquina de
Guatemala)
& +54 (0)11 4774 6585
C’est un bar, une épicerie et un restaurant tout à la fois, situé en face
de la maison natale de Borges et
datant de 1885. Tradition et cadre
chaleureux.
n Hereford
Avenida Alicia Moreau de Justo
1140 & +54 (0)11 4342 8689
Parrilla de luxe qui fonde sa
réputation sur l’espèce bovine
Hereford.
n Caracoles para Da Vinci
& +54 (0)11 5463 5210
www.caracolescatering.com.ar
L’expérience est excitante et
succulente, mais chut... c’est une
surprise. Prix fixé à 45 pesos par
personne pour six plats.
Sortir
Pour connaître le vrai tango :
n Parakultural
Salón Canning
Scalabrini Ortiz 1331
www.parakultural.com.ar
Initiation et cours. Lieu variable
selon les jours de la semaine
(consulter le site Internet).
n Milonga de la Plaza Dorrego
Humberto Primo et José Aleta
En plein air, sur une place de San
Telmo le dimanche de 19 h à minuit.
Les spécialistes
n Images du monde
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www.images-du-monde.com
L’Argentine « sur mesure ». L’agence
propose quelques séjours complets
mais surtout des formules de quelques jours à mélanger et à personnaliser selon les envies.
n Makila Voyages
& 01 42 96 80 00
www.makila.fr
Séjour tout compris, à la carte,
famille, aventurier... Makila fait
découvrir l’Argentine et Buenos Aires
version gaucho.
n NostalLatina
& 01 43 13 29 29
www.ann.fr
Partez à la rencontre de l’âme argentine en autonomie ou accompagné
de guides locaux.
nov-décembre 2009 / petit futé mag 49

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