l`allergieau venin

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l`allergieau venin
Les tests ImmunoCAP Composants des
venins aident à améliorer le diagnostic de
ALLERGIE AU VENIN
l’allergie au venin
Allergie au venin d’hyménoptère
L’allergie aux venins d’hyménoptères est l’une des causes les
plus fréquentes d’anaphylaxie chez les adultes. La
prévalence des réactions systémiques auto-déclarées aux
venins d’hyménoptères est comprise entre 0,3% et 7,5%
dans la population générale, et entre 14 et 43% chez les
apiculteurs.(1) Une concentration de tryptase basale élevée,
comme chez les patients souffrant de mastocytose, est un
facteur de risque important de réactions sévères aux venins
d’hyménoptères.(1-3)
Immunothérapie au venin importance d’un bon diagnostic
L’immunothérapie au venin est efficace dans le traitement
des patients souffrant d’une allergie sévère au venin
d’hyménoptère. Elle permet de développer une tolérance
chez 75 à 98% d’entre eux.(4) Les patients éligibles à une
immunothérapie au venin sont sélectionnés sur la base d’une
histoire clinique de réactions systémiques et sur un test de
sensibilisation au venin positif.(1,5) Les concentrations d’IgE
spécifiques des venins d’hyménoptères peuvent être très
basses chez certains patients allergiques, c’est pourquoi il est
nécessaire de disposer de tests les plus sensibles possibles.
Le résultat d’une immunothérapie au venin dépend de la
bonne identification de l’insecte auquel le patient est
allergique. L’incertitude est commune en raison des difficultés
à identifier l’insecte en cause au moment de la piqûre et des
fréquentes doubles positivités aux venins d’abeille et de
guêpe. Aussi, un traitement injustifié à la fois au venin
d’abeille et à celui de guêpe engendre des risques importants
d’effets indésirables ainsi que des coûts élevés.(4)
Les préparations thérapeutiques de venins disponibles dans
le commerce diffèrent dans leur composition vis à vis des
allergènes importants,(6, 7) ce qui peut avoir un impact sur
l’efficacité du traitement. L’identification d’une sensibilisation
dominante à des allergènes peu représentés dans certaines
préparations peut donc guider le choix du traitement.(8)
Résoudre une double positivité
grâce aux composants
allergéniques sans CDD
50% des patients allergiques aux venins d’hyménoptères ont
une réactivité IgE à la fois au venin d’abeille et à celui de
guêpe.(4) Même si cette double positivité peut parfois être due
à une vraie double sensibilisation ou à une réactivité croisée
entre protéines homologues des venins d’abeille et de guêpe,
elle est plus souvent due à la présence d’IgE reconnaissant
les CDD présents à la fois sur les protéines du venin d’abeille
et sur celles du venin de guêpe.(4,9)
Les patients sont souvent incapables d’identifier l’insecte par
lequel ils ont été piqués et les outils traditionnels peuvent
alors se révéler insuffisants en cas de double positivité pour
poser un diagnostic précis. Les tests basés sur les
composants allergéniques recombinants aident à résoudre
beaucoup de ces cas.(10) Leur forme recombinante ne
contient plus les CDD responsables des réactivités croisées
guêpe-abeille. Ils permettent ainsi d’identifier les vraies
sensibilisations, de connaitre le ou les insectes coupables, et
de mettre en place le bon traitement.
Améliorer le diagnostic de
l’allergie au venin
Au moins 95% des patients allergiques au venin de guêpe
sont sensibilisés à l’un de ses composants majeurs (Ves v 1
ou Ves v 5), voire au deux.(11,12) L’allergie au venin d’abeille
est quant à elle beaucoup plus complexe puisque les patients
montrent une sensibilisation plus variable vis-à-vis d’un plus
grand nombre de composants allergéniques.(7,13,14) Api m 1
est l’allergène majeur du venin d’abeille à la fois en raison de
son abondance et de la fréquence de sensibilisation.
Cependant, de récentes études indiquent que la fréquence
de sensibilisation à Api m 1 dépend de la population ou la
situation géographique et varie de 55 à 80%.(7,13-17)
Afin d’améliorer le diagnostic des patients allergiques au
venin d’hyménoptère, une large gamme de tests ImmunoCAP
Composants allergéniques est proposée (Tableau 1).
ALLERGIE AU VENIN
Grâce à la mesure quantitative des IgE spécifiques de
composants allergéniques individuels sans CDD, ces tests
ImmunoCAP aident à résoudre une double positivité aux
venins d’abeille et de guêpe et ainsi améliorer le diagnostic
de l’allergie au venin d’hyménoptère.
Comme Api m 1, les composants du venin d’abeille Api m 2,
Api m 3, Api m 5 et Api m 10 sont tous des allergènes
pertinents, vis-à-vis desquels les patients allergiques au
venin d’abeille développent un profil de sensibilisation très
variable.(7) La sensibilité globale de ces composants associés
à Api m 1 a récemment été estimée à 93% ; plus important,
75% des patients n’étaient pas sensibilisés à Api m 1.(7) Bien
qu’Api m 4 représente 50% de la matière sèche du venin
d’abeille et peut, par conséquent, être considéré comme un
allergène important, des études récentes suggèrent que sa
signification clinique est limitée.(4, 7)
Api m 3 et Api m 10 – protéines
du venin d’abeille uniques
Api m 3 (phosphatase acide) et Api m 10 (icarapine) sont des
allergènes du venin d’abeille appartenant à des familles de
protéines absentes du venin de guêpe. Ainsi, ces
composants sont des marqueurs indiscutables d’une
sensibilisation primaire au venin d’abeille.(18,19)
Plus des deux tiers des patients ayant une histoire
d’anaphylaxie au venin d’abeille sont sensibilisés à Api m 3
et/ou Api m 10. Dans une étude récente, 5% des sujets
réagissaient exclusivement à l’un de ces composants ou aux
deux.(18,19) Ces observations sont d’autant plus importantes
qu’il a été démontré qu’Api m 3 et Api m 10 étaient sousreprésentés ou indétectables dans des préparations
thérapeutiques de venin.(6,7,23) Les patients avec une
sensibilisation dominante à Api m 3 et/ou Api m 10 pourraient
donc ne pas obtenir la protection voulue par une
immunothérapie au venin(8,23).
Api m 2 et Api m 5 – protéines
indicatives d’une sensibilisation
au venin d’abeille
Une proportion considérable de patients allergiques au venin
d’abeille sont sensibilisés à Api m 2 (hyaluronidase) et
Api m 5 (dipeptidyl-peptidase).(7,17) 40% voire plus des
patients avec une histoire de réaction au venin d’abeille et
négatifs à Api m 1 ont montré une sensibilisation à Api m 2
ou Api m 5.(7) Des protéines appartenant aux mêmes familles
qu’Api m 2 et Api m 5 sont présentes dans le venin de guêpe
et respectivement appelées Ves v 2 et Ves v 3. Cependant,
avec seulement 46 à 55% de degré d’homologie entre les
protéines des venins d’abeille et de guêpe, le niveau de
réactivité croisée est probablement limité.(20,21) En outre, sans
tenir compte de la réactivité aux CDD, une sensibilisation à
Ves v 2 semble rare chez les sujets allergiques au venin de
guêpe. (20-22) De même, Ves v 3 ne semble pas être important
dans l’allergie au venin de guêpe.
Abeille
Guêpe commune
/ poliste
rApi m 1 (i208)
rVes v 1 (i211)
rApi m 2 (i214)
rVes v 5 (i209)
rApi m 3 (i215)
rPol d 5 (i210)
Tryptase
rApi m 5 (i216)
rApi m 10 (i217)
Tableau 1. Outils d’aide au diagnostic de l’allergie au venin d’hyménoptère :
ImmunoCAP Composants allergéniques des venins et ImmunoCAP
Tryptase.
Lire attentivement les instructions figurant sur l’étiquetage et/ou dans la notice d’utilisation du réactif (disponibles sur le site
www.dfu.phadia.com)
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