Le dermatologue libéral - Psoriasis International Network

Transcription

Les traitements biologiques
au coeur de la relation
ville/hôpital
Michel Le Maître
Les biothérapies concernées


ENBREL (etanercept)
RAPTIVA (efalizumab)



Prescription initiale hospitalière
Sur ordonnance d’exception
Renouvelable
 Dermatologue,
 Rhumatologue,
ville ou hôpital
 Interniste
 Pédiatre)
REMICADE (infliximab) est à usage exclusivement
hospitalier
MLM Club-Psoriasis 17/11/2006
Les processus de prise en
charge est perfectible…

Interview Dr Morad Lahfa



L’intérêt par les dermatologues libéraux pour la
prise en charge du psoriasis est variable



Trois patients/10 sont adressés avec une indication de
biothérapie erronée (Ex : un seul traitement systémique
préalable)
La demande est souvent celle d’une biothérapie sans autre
précision.
Le Taux de dermatologue ayant une cabine ne dépasse
pas 40%
Le nombre de prescription de Méthotrexate est faible
La relation ville/hôpital, n’est pas partout à la
hauteur de ce qu’elle devrait être..
Les biologiques : un enjeu pour optimiser la
relation ville/hôpital


La relation ville hôpital s’est déjà modifiée dans la
prise en charge du mélanome (plan cancer) : RCP,
naissance des réseaux
Biologique : obligation d’une prescription initiale à
l’hôpital, avec un suivi qui peut se faire en ville
→ 2 évolutions possibles selon l’implication des
dermatologues libéraux
 Pas d’implication → psoriasis sévères : domaine hospitalier
 Implication → prise en charge partagée



Renforcement de la relation ville/hôpital
Avantage pour le patient
Bon pour notre spécialité
Etapes du parcours
Dermatologue Libéral
Éligibilité du patient
Ttt antérieurs
 Évaluer : Gravité, QdV
 Contre-indication
Information
du patient
Etapes du parcours
Ttt antérieurs
Information
du patient
« négociation » →
Décision d’une biothérapie
Etapes du parcours
Médecin
traitant
Information
Ttt antérieurs
Information
du patient
Réalisation
du bilan
pré-thérapeutique (?)
Dermatologue Hospitalier
Etapes du parcours
Médecin
traitant
Information
Ttt antérieurs
Information
du patient
Réalisation
du bilan
Evaluation
Vérification de l’égibilité
Prescription
Information
Education thérapeutique
Etapes du parcours
Médecin
traitant
Information
Ttt antérieurs
Renouvellement
Suivi
Fréquence?
Information
du patient
Réalisation
du bilan
Evaluation
Prescription
Information
Etapes du parcours
Médecin
traitant
Information
Ttt antérieurs
Renouvellement
Suivi
Fréquence?
Information
du patient
Réalisation
du bilan
Evaluation
Prescription
Information
A toutes les étapes du parcours
l’information du patient est indispensable



Information orale, réponses aux questions
« Hot-line » téléphonique
Outils d’information mise au point par les
laboratoires
Quels sont les point-clés
de la prise en charge conjointe?

Le dermatologue libéral doit :




Avoir l’expérience du suivi des psoriasis sous traitements
systémiques (méthotrexate, photothérapie..)
Savoir évaluer la gravité (PGA, PASI) et la qualité de vie)
Connaître les indications des biothérapies, les contreindications, les effets secondaires, les précautions d’emploi,
les signes cliniques et biologiques d’alerte,
Savoir répondre aux questions des patients : vaccins, grossesse,
intervention chirurgicale, séjour à l’étranger
→ Formation Continue +++
Quels sont les point-clés
de la prise en charge partagée?

L’interface ville/ hôpital



Le référent hospitalier est identifié et accessible
Un courrier détaillé est confié au patient pour le
correspondant hospitalier
En retour le dermatologue libéral reçoit un courrier
détaillé du correspondant hospitalier mentionnant :





La biothérapie retenue (et la justification de ce choix)
Les éléments du suivi (clinique et biologique)
Les effets secondaires qui doivent alerter
Le médecin traitant reçoit le double de ce courrier
En cas d’incident ou d’effets secondaires

Le patient doit savoir à qui s’adresser
Les points difficiles


Le correspondant hospitalier n’a pas le vécu du suivi antérieur
→ importance du courrier au correspondant hospitalier
Les choix du correspondant hospitalier peuvent être différents
de ceux proposés par le dermatologue : refus ou biothérapie
différente de celle proposée
Raison cliniques (exemple)
 Le patient modifie son acceptation après complément
d’information
 Décision de l’inclusion dans une étude thérapeutique
→ Dans tous les cas une récusation ou un choix différent devra être
expliqué au patient et au dermatologue libéral


Pour l’harmonie et la confiance de la relation



Entre les praticiens
Entre le dermatologue et son patient
Pour des raisons pédagogiques
Les points difficiles

Responsabilité du traitement prescrit :
ne se partage pas



Le dermatologue hospitalier responsable jusqu’à la
consultation de suivi
Le dermatologue libéral est responsable dès ses
consultations de suivi
La gestion des incidents et des effets secondaires


Nécessite une facilité pour joindre un référent hospitalier
Un disponibilité du dermatologue libéral pour répondre à
son patient ou au médecin généraliste
→ MG : Premier recours pour l'identification de ces effets
indésirables : fièvre, dyspnée, manifestations cutanées …
Comment optimiser ce
processus?





Formation médicale continue
Création d’outil d’interface
Elaboration de guidelines
Evaluation des pratiques professionnelles
Les réseaux
Comment optimiser ce processus?
La FMC

Est déjà une réalité



Les séances du « Club Psoriasis »
FMC aux JDP
Les FMC organisées par les
laboratoires concernés



Sérono : CDRom en partenariat avec
la FFFCEDV
Wyeth avec les rencontres « Elipse »
La presse professionnelle, les
livres publiés etc..
Outils d’aide à la prescription et d’interface

Outils performants créés par les laboratoires
pharmaceutiques en coopération avec groupes
de travail hospitalier/libéraux
Guidelines pour biothérapies

Des guidelines anglaises sont disponibles

A quand une conférence de consensus
française?
Evaluation des Pratiques Professionnelles



L’EPP introduit un plus par rapport à la FMC :
l’analyse de la décision face au patient.
Les démarches d’EPP sont nombreuses : Groupe
d’Analyse de Pratique, participation active à une
RCP, à un réseau etc..
Les programmes mis en œuvre par les futurs
organismes agréés en Dermatologie


SFD (Concordance de script, Evaluation en RCP)
FFFCEDV (STEP, GAP-DL)
sont un champ idéal pour la thématique
« Psoriasis »
Les réseaux de soins

Qu’est-ce
qu’un réseau?
Qu’est-ce qu’un réseau?
Loi du 4 mars 2002




Favoriser l’accès aux soins, la coordination, la
continuité l’interdisciplinarité des prises en charges
Assurent un prise en charge adaptée au besoin du
patient : prévention, éducation à la santé,
diagnostic, soins
Procèdent à des actions d’évaluation : qualité et
service des prestations
Permet d’harmoniser les pratiques
Qu’est-ce qu’un réseau?
Les acteurs sont les professionnels, partie prenante de la
prise en charge du patient : Hospitaliers, libéraux
spécialistes et généralistes, infirmières etc..
S'appuie sur des outils


Référentiels de réseau
→ Documents écrits






Moyens de communication


Fiches de suivi
Fiches des effets secondaires fréquents
Conduite à tenir
Protocole de prise en charge
Mail, Fax, Téléphone
Met en place des action de formation destinée aux
professionnels intervenant du réseau
Un réseau pour les
Biothérapies
Objectifs
Organisationnel
Première consultation
Courrier retour
Consultions de suivi
Gestion des problèmes (effets secondaires)
Information patient, Education thérapeutique
Formation : MG, infirmière
Patient
Dermatologue
Hospitalier
Dermatologue
libéral
Fiches pratiques
Téléphone
Internet
Fax
Médecin Généraliste
Les Biothérapies sont une raison
(de plus) d’optimiser la relation
ville/hôpital
Pour le plus grand bien de la
Dermatologie

Le dermatologue libéral - Psoriasis International Network

Transcription

Documents pareils

suivi leads

Mes experiences avec le marketing de reseau

myPersonalBusiness

Réseau MBB MLM - Psoriasis International Network

annonce ouest france recherche médecin

annuaires pour votre blog

Mercredi le 25 novembre, 2015 Loews Hôtel Vogue, Montréal

article du 29 novembre 2010, Le Télégramme