Un Ado - Une Oeuvre - Note d`intention - Mise en

 Un Ado -­‐ Une Œuvre Nuit des Musées 2016 Centre Georges Pompidou -­‐ Studio 13/16 Conception et mise en espace François Stemmer C'est une histoire entre un adolescent et une œuvre, une rencontre entre une œuvre terminée, figée, installée et un jeune être, en construction, en mutation. C'est de la danse, du mouvement, des mots, des sons, du chant, du graffiti….C'est un jeune artiste en devenir qui rencontre l'œuvre d'un autre artiste et qui par son art, sa pratique artistique, la déplace, la détourne, la réinvente…..en direct. C'est une déambulation dans le Musée d'Art Moderne. Le public est "pris en main" par 4 ados. Ils portent des sweat-­‐shirts à capuche. Au dos des sweat-­‐shirts est écrit SUIVEZ MOI. Une première halte, un premier rendez-­‐vous avec un ado et une œuvre. Un premier moment, une performance, un happening. L'instant fragile d'une rencontre entre une œuvre muséale et toute sa force émotionnelle et l'esprit neuf et libre, créatif et bouillonnant du jeune être qui va la transformer, l'habiter, la faire sienne. Une seconde halte, une autre œuvre, un autre ado, une autre approche, d'autres émotions. Une troisième rencontre, une troisième histoire entre une œuvre et son ado. Une dernière histoire, un poème, pour finir. Une foule en mouvement, guidée jusqu'au Forum par le son d'une guitare. Un concert. Un concert où reprises et créations s'enchainent. La jeunesse sur scène se lâche, le public aussi. Un ultime moment de partage, une dernière histoire où les ados, leurs créations et le public ne font qu'un. Durée : environ 1 heure Un Ado -­‐ Le Jardin d'Hiver de Jean Dubuffet Le Jardin d'Hiver comme une grotte ? Un refuge ? Une prison ? La chambre-­‐
refuge, la chambre-­‐prison d'un adolescent. L'œuvre en noir et blanc de Dubuffet et au fond, protégée ? Enfermée ? Une jeune fille aux vêtements colorés qui chante. Dans sa chambre-­‐refuge, sa chambre-­‐prison elle chante pour elle, pour se rassurer, pour s'échapper. Elle chante Space Oddity que David Bowie a écrit en 1969, date à laquelle Dubuffet réalisait son Jardin d'Hiver. Elle chante David Bowie, l'artiste libre, le caméléon en perpétuelle mutation, réinvention. Elle chante Space Oddity parce que cette chanson c'est l'histoire d'une Odyssée vers des contrées inconnues. Dans sa capsule le Major Tom va découvrir son monde vu de l'espace, dans sa chambre-­‐refuge, sa chambre-­‐prison, l'adolescente, coupée du monde, le réinvente. Un Ado -­‐ Une peinture Dire à un jeune graffeur : "Tu choisis une peinture, tu prends tes marqueurs et tu transformes, réinventes l'œuvre". Protégé d'un plexi placé devant l'œuvre et tenu par deux "complices", l'ado-­‐graffeur, par superposition, trace, colorie, modifie l'œuvre figée, terminée, protégée pour lui donner un nouveau "visage", une nouvelle vie mais aussi crée sa propre œuvre, SES propres œuvres : la recréation par superposition d'une oeuvre originale existante et la création d'une œuvre originale sur plexi qui existera, trouvera aussi sa signification séparée de l'œuvre inspiratrice, de l'œuvre mère. Un ado -­‐ Un plateau Un solo de danse sur l'un des plateaux extérieurs du Centre. Isolé, intouchable, l'ado -­‐ danseur protégé, comme une œuvre, par les baies vitrées qui le séparent du public. Le solo d'un ado qui se croit seul au monde, le regard du public, spectateur -­‐ voyeur, regroupé derrière les vitres. Un ado en vitrine, offert au regard des visiteurs -­‐ passants. Un groupe compact, limité dans ses mouvements, empêché, freiné, face à la solitude d'un ado, libre de bouger, de danser, dans son espace découvert et protégé. Des Ados -­‐ Une salle Dans une grande salle du musée, 1 ado avec sa guitare, debout à côté d'un ampli. Il dit : "J'ai créé toutes les fêtes, tous les triomphes, tous les drames. J'ai essayé d'inventer de nouvelles fleurs, de nouveaux astres, de nouvelles chairs, de nouvelles langues. J'ai cru acquérir des pouvoirs surnaturels. Eh bien ! Je dois enterrer mon imagination et mes souvenirs ! Une belle gloire d'artiste et de conteur emportée ! Moi ! moi qui me suis dit mage ou ange, dispensé de toute morale, je suis rendu au sol, avec un devoir à chercher, et la réalité rugueuse à étreindre !" Un ado capuché se place à côté de lui, s'assoit au sol, jambes tendues, tête baissée, comme un pantin inanimé. Un second le rejoint et fait de même, puis un troisième et un quatrième. Tous au sol, têtes baisées, capuchées, pantins inanimés. L'ado debout, allume son ampli et joue, répète en boucle les même notes qui sont l'introduction d'une chanson qu'il a composée. Aux premières notes les ados-­‐pantins, s'animent, un par un redressent la tête, se découvrent, se lèvent et se placent deux par deux derrière le guitariste. Tous se mettent en marche. Suivis par le public ils traversent le musée, prennent les escalators, arrivent dans le forum ou se trouve le groupe. Le guitariste les rejoint sur scène, s'en suit un concert. Compagnie François Stemmer Communication et diffusion : Julien Challet Collaboration artistique et administration : Soline de Warren Direction artistique : François Stemmer Contact : [email protected] www.ciefrancoisstemmer.com Compagnie François Stemmer, Chez M.Gonzalez, 6 Passage Turquetil 75011 Paris N° Siret : 751 984 733 00012 Code APE : 9001Z Licence d'entrepreneur catégorie, N°2-­‐°©-­‐1060817