Clara de Protect Talibés - Liminza International Consulting

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AfriCan
Protect Talibés
Nom : Clara Barré
Age : 24 ans
Poste : Etudiante - Présidente d’association
Ville africaine préférée : M’Bour
Artiste africain préféré : le photographe malien Malick Sidibé
Plat africain préféré : Poulet Yassa
Que peut encore l’Afrique?
Points de vue
Mode - Protection de l’enfance
Il y a deux ans, Clara est partie au Sénégal avec pour souhait de faire de l’humanitaire.
Elle n’avait pas forcément envie de choisir le lieu. Pour elle, « on choisit son lieu de
vacances mais pas le lieu pour faire de l’humanitaire.» Aussi, elle ne voulait pas passer
par une structure pour être la plus autonome possible et être force de propositions.
Alors comment a-t-elle atterri à M’Bour, au Sénégal?
C’est une amie qui lui a parlé du Sénégal et de la pouponnière de M’Bour. Pensant rester
3 semaines et résider à l’hôtel, au bout de deux jours seulement, elle s’est liée d’amitié
avec une famille qui l’a accueillie durant tout le reste du séjour, et chez qui elle retourne
aujourd’hui régulièrement.
Durant celui-ci, le soir en rentrant, elle croise des enfants talibés, des enfants-mendiants,
ce qui l’a en grande partie marqué. C’est ainsi qu’elle en a parlé à sa famille d’accueil. A
son retour en France tout ceci a continué à la travailler. On l’a alors encouragée à agir, et
elle a décidé de monter une association sénégalaise du nom de «Protect Talibés».
Son action a commencé dans un daara (medersa). Le but : nourrir, fournir des vêtements,
rénover les lieux et rechercher des financements. Petit à petit, le nombre d’enfants aidés a
augmenté, grimpant à 350.
Ce n’est qu’un an après, pour relancer les actions de l’association, qu’ils ont eu l’idée de
confectionner des vêtements en wax et d’y impliquer des artisans locaux. Il s’avère que sa
famille d’accueil est une famille d’artisans-couturiers. En discutant avec, elle lui a proposé
de travailler le wax. Il est vrai qu’il y a un effet de mode actuellement en France autour de
ce tissu, ce qui permet de mettre en valeur certains projets, dont le sien, mais clairement
sa cible à elle, c’est l’Angleterre, Londres, qui permettra d’inscrire le projet sur le long
terme. Londres est plus ouverte, c’est une ville qu’elle aime!
Pour vendre les créations-productions, ils ont dû créer une marque associative, c’est à
dire que les recettes, pour les 3/4 reviennent à l’association, le 1/4 restant revient aux 3
On clique:
artisans-couturiers de M’Bour impliqués dans le projet. Tout travail mérite salaire et cela
www.etsy.com/fr/
shop/ProtectTalibes permet d’améliorer les conditions de vie de ces artisans.
Les tenues confectionnées sont superbes alors on n’hésite pas à se procurer bombers,
Liminza
hauts, jupes, chemises, pour homme et/ou pour femme!
International C
Pour 2017, l’association espère trouver des professeurs bénévoles pour instruire et former
les enfants de 3 à 18 ans. En effet, l’association a à coeur de les aider au mieux jusqu’à
les intégrer professionnellement. Un appui conforté par le soutien des autorités locales, et
notamment de la municipalité et de son maire adjoint.
L’association est sénégalaise, la matière première vient de Dakar, la confection se fait à M’Bour et c’est
essentiellement vendu à l’étranger. L’Afrique peut!