Fiche du film

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Fiche du film
Fiche n° 1340
Dope
du 30 décembre 2015 au
5 janvier 2016
Dope
de Rick Famuyiwa
Cannes 2015 – Quinzaine des réalisateurs
Avertissement : des scènes, des propos ou des
images peuvent heurter la sensibilité des
spectateurs
Malcolm, jeune geek fan de hip­hop des années 90 vit à
Inglewood, un quartier chaud de Los Angeles. Avec ses deux
amis Diggy et Jibs, ils jonglent entre musique, lycée et
entretiens pour entrer à l'université. Une invitation à une
soirée underground va entrainer Malcolm dans une aventure
qui pourrait bien le faire passer du statut de « geek » à celui
de mec cool, un « dope ». Film américain de Rick Famuyiwa (1 h 43 min)
avec Shameik Moore, Tony Revolori, Kiersey Clemons, Zoe
Kravitz
Sortie nationale le 4 novembre 2015
Ancien élève de l'USC School of Cinematic Arts et du Sundance Institute's
Writer/Director Labs, Rick Famuyiwa a depuis écrit et réalisé The Wood,
Brown Sugar, Our Family Wedding. En 2007, il reçoit le prix NAACP Image
Award pour le scénario de Talk to Me. Récompensé par un Prix spécial du
Jury pour son montage au Festival de Sundance, Dope est produit par la
société de Forest Whitaker, Significant Productions.
© DR
Propos de presse
Le quartier d’Inglewood où se déroule Dope n’est pas une simple toile de fond. Rick
Famuyiwa a grandi dans ce « ghetto » majoritairement habité par des afro­américains,
surnommé « les bas­fonds de Los Angeles ». À travers le portrait de trois jeunes comme
les autres vivant à Inglewood – le jeune et sage Malcolm, qui rêve d’intégrer Harvard, et
ses deux amis Nakia et Jib – le réalisateur choisit de rendre visible avec plus de justesse
et moins de noirceur les habitants de ces quartiers trop souvent caricaturés. Il s’éloigne
ainsi volontairement du genre du urban film, ou hood film, centré sur la culture afro­
américaine, la vie des gangs, et le hip hop, qui semble s’être approprié de manière trop
exclusive la représentation des quartiers chauds, comme si ce territoire exigeait un
genre spécifique. Juliette Goffart – Critikat.com
Tout le monde ou presque sait que « dope » signifie drogue ; moins nombreux en
revanche sont ceux qui savent que le terme, en tant qu’adjectif, est synonyme de cool,
frais, chouette, stylé – entourez la mention la plus significative pour vous. Dans cette
bisémie tient tout le film de Rick Famuyiwa, son quatrième, acclamé à Sundance et
remarqué en clôture de la dernière Quinzaine des réalisateurs. Une histoire de drogue et
de coolitude, en somme. Jackie Goldberg – Les Inrocks
© Happiness Distribution
Dope va vous rendre accro. Si le terme, en VO., signifie aussi « de la merde », il faut
retenir la troisième acception de ce terme pour rendre justice au film de Rick Famuyiwa :
en gros, c’est « cool », c'est « de la balle ». Un projectile cinématographique qui a
touché au cœur le public de la Quinzaine des réalisateurs, mort de rire sous une rafale
de dialogues et de situations irrésistibles… puis bien vivant pour une standing ovation
après le générique de fin de ce bijou produit par Pharrell Williams et Forest Whitaker.
Comment ne pas craquer pour cette histoire de
Malcom, interprété par un Shameik Moore
impeccable et au jeu étonnamment subtile pour
un acteur de 20 ans ? Il joue un ado exclu des
exclus de son propre quartier noir de la
banlieue de LA. Un geek qui vise l’inscription à
Harvard, coincé dans les années 90, casque
d’antique Walkman chargé de cassettes audio
des pionniers du rap vissé sur le crâne quand il
enfourche son VTT avec son sac à dos vintage.
Et le look ad hoc, dont une coupe « high top
fade » qui tranche avec les crânes rasés ou les
Tony Revolori, Kiersey Clemons et
dreads et dessins à la tondeuse savamment
Shameik Moore dans Dope
étudiés de sa génération. Jean­Frédéric
© Happiness Distribution
Tronche – L'Obs
Également au Cinémateur
Cette semaine
Prochainement : du 6 au 12 janvier 2016

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